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Rideau ! Cette vente est conclue
Memenne:
Oui, vas-y, vend tout, ça fait un bien fou ! :-D
azraelpat:
il m'arrive aussi de penser "et si ..." "bon au prochain coup je fais ça ..." et je me met à imaginer des tas de scénarios différents qui s'écroulent tous dés que la partie reprend +o(
tout ça alors que je pourrais dormir relax 8-O
Memenne:
Je pense que c'est inhérent à tous les wargames, et probablement à de nombreux jeux qui impliquent un tant soit peu de réflexion.
Le problème, c'est quand ça t'empêche de dormir, ça te stresse, ça fait disparaître le plaisir, etc.
Robin Reeve:
Je me demande si ce stress n'est pas lié à une trop grande crainte de perdre.
Le plus on pratique ASL, le moins on a d'états d'âme sur le résultat d'un scénario.
Il y a bien sûr des joueurs émérites, qui enchaînent plus de victoires que d'autres.
Mais à moins de faire de ce jeu sa religion et son chemin de salut, une bonne hygiène mentale est - tout en jouant au mieux - de ne pas trop se soucier de l'issue finale d'une partie.
Pour moi, ça fait bien longtemps que j'ai accepté mes limites intellectuelles (ce qui ne fait pas de moi un idiot, toutefois) et que je n'ai aucune chance de gagner un tournoi.
Je gagne, je perds.
J'aime mieux gagner et je n'aime pas perdre avec l'impression d'avoir tellement été surclassé que je n'ai pas trouvé le moyen de sérieusement inquiéter mon partenaire de jeu.
Mais la plupart du temps, ce sont les dizaines de choix et d'événements au long d'une partie qui m'intéressent.
La seule chose qui m'incommode, c'est quand mon adversaire attribue sa défaite à des mauvais jets de dés - j'en connais dont c'est le leitmotiv.
Bien que les mauvais jets de dés soient un facteur - les bons aussi - ce n'est pas très agréable de s'entendre dire qu'on n'a gagné que parce que les dés étaient défavorables à son adversaire.
C'est même faire montre d'assez peu de respect pour le vainqueur.
Je tends à éviter ce genre de joueurs - comme je fais de mon mieux pour ne pas blâmer mes jets de dés.
En plus, les joueurs qui râlent au sujet de leur malchance sont beaucoup moins disposés à voir les moments où les dés leur sont favorables.
Si ASL devait me faire passer de mauvaises nuits, j'arrêterais tout de suite.
Ou j'essaierais de désamorcer un mécanisme absurde et néfaste, qui risque de toutes façons de polluer d'autres domaines de mon existence - déjà suffisamment plombée par une santé psychique fragile.
ASL c'est le plaisir de rencontrer un autre joueur et de vivre un affrontement où chacun donne le meilleur - mais relax : ce n'est qu'un jeu.
Memenne:
--- Citer ---Je me demande si ce stress n'est pas lié à une trop grande crainte de perdre.
--- Fin de citation ---
Oui, bien sûr. Cela et d'autres facteurs, révélateurs de mes psychoses :-D
Encore une fois, je ne blame pas le système. C'est juste moi qui ne conviens pas (ou plus) à lui...
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