J 45, the last Roadblock.
Un vieux scénario (créé par Pnaud) en Norvège où la 13ème DBLE doit déloger des Gebirgsjäger allemands d’une colline de niveau 4 en 6 tours (à moins que ces derniers n’obtiennent 25 CVP avant).
FR : 14 x 458 + 6 x 457 + 6 Ldr + 6 MG + 1 Mo81 et 1 OBA de 70mm
All : 10 x 468 + 4 x 447 + 5 Ldr + 2 Mo (81 /50) + 3 MG
La règle Alpine Hills (B10.211) est activée: pas de LOS en montagne à moins d’être adjacent ou en crête. Le terrain est boueux.
Tour 1 : une partie des allemands (moi) occupent les hex de niveau 4 à l’Ouest ; Ptiléo place ses légionnaires au pied, prêts à l’assaut, globalement hors de portée. A cause du moral des légionnaires, la HMG (sur le piton central) et le Mortier allemand font peu de dégâts. Le gros de mes troupes entre par l’Est pour prendre pied sur une seconde colline en Point d’Appui.
J’en détourne une partie pour aller glaner qqes VP éloignés en comptant que le FR me donne la chasse. Ce qui fonctionne assez bien.
Tour 2 : Pierrick avance ses troupes, appuyé par son Mo81 et une MMG bien placée et le Corps à corps commence pour la possession du PA. Avant-goût de « Béatrice », c’est sanglant, nous restons en mêlée 2 tours de CC. A la fin, je prends possession des crêtes, non sans pertes. Ce sera une base idéale pour soutenir l’objectif principal.
Sur le plateau central, mes servants de 81 sont démoralisés par un coup de mortier FR, ma HMG provoque un HoB, création de héros, super… Le sniper allemand s’active, mais sans grand résultat.
Tour 3 : les légionnaires grimpent sur la colline principale et se rapprochent du piton où trône la HMG. Son mortier de 81 arrose la zone, casse mes 447, et sa MMG, mes servants de mitrailleuse qui se replient. Va t-il prendre la colline dès maintenant ?
Je fais des tirs d’appui depuis le PA, dépêche mon 9-2 et 1 squad 1/2 de Gebirgsjäger à la rescousse qui arrivent juste à temps pour reprendre la position et la MG34. Mais c’est tendu , je balance un tir à 22FP : RIEN !!! C’est solide un légionnaire.
Ma force de diversion s’enfonce dans les lignes françaises, ce qui oblige Ptiléo à diviser ses forces, mais la situation reste précaire. Petit réconfort, son OBA n’arrive pas à s’activer, le syndrome du « fil vert sur le bouton vert».
C’est limite pour le joueur allemand: pas de mal de casse qu’il faut absolument rallier sous peine de défaite précoce. Et surtout, mon piton HMG est cerné par trois squads dont 2 de Légion, 2 LMG et un leader, avec une seconde vague de Norvégiens juste derrière. Autant dire que je ne donne pas cher de ma peau.
Et là, miracle, sur son dernier AdvFire, Ptiléo déclenche à son tour un MC/HOB où mon 9-2 devient héroïque : -3 !!! A star is born.
Tour 4 : Le vent tourne, la majorité de mes squads se rallient. Tchichi ou la mort, je lance un Sprayingfire terrible avec mon 9-3, la HMG et le 468 en Prepfire adjacent, DR « 4 « à -3 !! Deux squads légionnaires disparaissent vaporisés et son lieutenant fuit avec les survivants. Mes Gebirgsjäger sur le PA continuent à fixer les troupes sur les flancs tout en commençant à décrocher vers le piton principal.
Galvanisés, mes 447 se réveillent à leur tour et arrosent le dernier MMC au contact et les norvégiens qui refluent au pied de la colline.
La victoire a changé de camp, d’autant que Ptiléo perd encore deux HS lors de l’interdiction qui suit et n’arrive toujours pas à régler son artillerie.
Au nord, j’éjecte les servant du Mo81 de leur pièce, mais ça se passe moins bien : les effectifs craquent face à la pression que leur met Ptiléo. Mais ses forces d’assaut ont été quasiment anéanties et ses leaders cloués dans les rochers, incapables de bouger pour rallier leurs troupes.
Tour 5 : les armes commencent à s’enrayer et je perds quelques troupes en contre-attaque mais j’ai le contrôle de la colline et m’apprête à célébrer la victoire, quand, enfin, Pierrick déclenche son OBA sur le piton autour duquel se concentrent mes forces. Sur sept hexagones de tir possibles, j’en ai cinq occupés : c’est un carnage. Mon héroïque Hauptmann survit, seul, blessé, la HMG fumante et enrayée, au milieu d’une pile de cadavres. Trop tard: un dernier tir en advance depuis mon PA réduit le peloton légionnaire juste en dessous et Pierrick annonce que j’ai obtenu là mon 25ème VP.
Victoire allemande, la route de Narvik restera encore bloquée quelques heures…
Encore un chouette scénario, bien balancé, avec plein de leçons à retenir pour les deux joueurs !