Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
Königsberg - la revanche de l'ours
Lionel62:
Valia avait 20 ans en 1944 ?
barns:
--- Citation de: Lionel62 le 07 Octobre 2021, 20:59 ---Valia avait 20 ans en 1944 ?
--- Fin de citation ---
mais j'ai 20 ans moi aussi.
Hill621:
Tour 2 russe
Un voile de poussière et de cendres enveloppent les entrepôts de trains (V14) dévastés par les bombardement russe. Il n'y a plus âme qui vive dans ce secteur. Des bruits de bottes et des cliquetis métalliques se font entendre parmi les wagons abandonnés sur les voies. Nos hommes se doivent de saisir cette occasion sans attendre.
Notre artillerie de 122mm, destinée à couvrir notre avance au nord de la Pregel, tarde à se mettre en place. Des problèmes techniques certainement. A moins que cela ne soit du sabotage. Auquel cas, une rééducation sur le champ s'impose...
A l'autre bout du front, le 152 continue son travail de suppression. Là encore, une attaque doit être montée.
Les armes lourdes de la gare de Kai donnent de la voie sur la rive Sud : toutes les pièces noient le quai opposé sous la fumée, certaines allant jusqu'au dernier obus fumigène. Toutes sauf une. Valia vient de s'apercevoir qu'elle avait oublié de les faire charger dans le camion, prise par une violente envie de pisser juste avant de prendre le chemin du front, elle avait préféré opter pour les latrines... Qu'importe, nos soldats vont pouvoir avancer en toute sécurité vers les bureaux d'approvisionnement royaux. La progression est rapide à travers les méandres des tranchées cachées derrière le voile de fumée artificielle. Les éléments de tête subissent malgré tout un tir intense qui clouent la plupart des hommes au fond de leur tranchée et démoralise leur chef.
La batterie de 105 allemande faire gronder ses canons. Rapidement mais efficacement, leur observateur a pu corriger le tir et le faire tomber sur nos troupes lancées à l'assaut du bâtiment technique ferroviaire (T42). Certains sont pris sous le feu alors qu'ils sont empêtrés dans les barbelés qui protègent l'accès au bâtiment quasiment en ruines : hommes et matériel sont anéantis en quelques secondes. Un passage est ouvert dans la ceinture de barbelés mais il est jonché des cadavres de nos hommes.
L'attaque de notre infanterie se développe cependant sur toute la longueur de la façade Ouest du secteur, malgré les barbelés et quelques mines.
La gare de l'Est est elle aussi soumise à la pression de nos hommes qui se faufile entre les wagons abandonnés et les ruines jusqu'au pied des deux bâtiments qui composent la gare. En face, SS et Grenadieren nous gratifient de tirs nourris mais heureusement inefficaces tant nos soldats sont déterminés. L'un d'eux se montre cependant un peu trop téméraire : le chef de compagnie (9-2 après BH du tour précédent) semble avoir confondu héroïsme et bêtise si l'on en croit le récit du seul survivant parmi ses compagnons d'armes qui l'a vu se lever et baisser son pantalon dans la direction d'un mortier de 120 qui arrosait leur position. Un des fragments d'obus est tombé à proximité et lui est directement rentré dans le rectum, provoquant une grave blessure dont il est décédé quelques minutes après l'impact... (ce jeu est quand même énervant des fois : à peine je récupère un super-leader avec cape et slip rouges, il se prend une blessure dont la gravité, bien sûr, le mène ad patres. :-@). Devant l'horreur de ce spectacle, il va de soit que les servants de la cal.50 détaleront sans demander leur reste (LLMC raté puis MC failure sur le 3ème tir du mortier de 120 !).
Deux corps-à-corps s'engagent dans et aux abords de la gare : le premier est d'emblée un échec cuisant, nos Frontoviki s'empalant sur des mines bordant l'extérieur du bâtiment et se faisant éliminer sans coup férir par les nazis à tête de mort. Le second se déclenche dans un dépôt de bois mais ne trouve pas d'issue rapide.
Notre avance sur l'hôpital et l'école primaire n'est pour l'instant émaillée d'aucun incident majeure. Des tirs sporadiques sans conséquences ne parviennent pas à stopper l'élan de nos troupes : les chars appuient au plus près l'assaut d'infanterie et la montée sur la ligne de front de quelques armes de soutien. Nos Frontoviki progressent avec la plus grande discrétion possible.
En parallèle, le passage de la Alte Pregel est en cours : les pneumatiques sont mis à l'eau. il ne reste plus qu'à embarquer, ramer et prendre pied sur la rive opposée, sous le couvert de 2 canons de 76.
Situation à la fin du tour russe
X:
Ile ne restera bientôt plus de viande teutonne sur la carte....
Hill621:
Tour 2 allemand
Un trou béant dans notre ligne de défense. Chacun des bords de cette brèche fait l'objet d'attaques soutenues de la part des soviets. Encore plus loin, nos forces font face également à une pression plus ou moins forte. L'immeuble de la poste (AA44) qui fait désormais office de point d'ancrage et de rassemblement pour les réserves destinées à combler la percée des russes ne regroupent donc pour l'instant qu'une seule section de HitlerJugend et un Panzer. Il nous faut à tout prix renforcer ce secteur, et sans délai. Une section de Grenadieren au nord de la Pregel reçoit l'ordre de se rendre au pas de course dans le secteur, affaiblissant cette partie du front qui s'attend pourtant à une attaque massive de l'infanterie d'élite des bolcheviks. Les restes d'une section de Sperrverband et le commandant de compagnie se joignent à ce Kampfgruppe. Deux sections réduites de SS et de Grenadieren sont chargées de réformer la ligne de défense sur la Deutschordenring.
Dans un premier temps, notre artillerie de 105 doit être décalée d'une centaine de mètres vers le Sud. Dans l'urgence de la situation, la correction est effectuée approximativement mais les obus tombent cependant sur les troupes russes qui attaquent le bâtiment technique par le Sud : les soldats ennemis sont en partie surpris en terrain libre et craquent donc en grande partie. Cela sera t-il suffisant pour briser leur élan ?
Nos hommes résistent comme de beaux diables dans la zone ferroviaire, du bâtiment technique à la gare de l'Est, tout particulièrement une escouade de jeunes soldats à la pointe de notre dispositif (S42). Quelques gamins des HitlerJugend se hâtent dans les ruines appuyés de très prêt par le Panzer.
SS et Grenadieren contre-attaquent localement autour de la gare de l'Est pour piéger une escouade russe démoralisée : le mouvement est un succès et 10 soldats russes disparaissent dans la tourmente.
La mêlée engagée dans la zone de stockage des traverses est la cible d'une section russe qui n'hésite pas à allumer ses propres hommes ! A croire que cela les laisse froid puisque seuls nos hommes craquent au feu intense (32FP). Voyant le danger imminent, un groupe de Waffen SS se porte au secours des malheureux pour couvrir leur retraite : leur courage, saluée dans toutes les chaumières de Prusse et de Silésie pendant les décennies à venir, sera vain... SS, Grenadieren et Frontoviki mourront ensemble dans un décor Leroy Merlin rayon bois (bordel ! Deux squads allemands pour un seul russe, quelle perte au change !)
Notre mortier de 120 posté au 2ème étage de l'immeuble de la direction ferroviaire (Reichsbahn Direktion, BB48) devient une pierre angulaire de notre défense : en multipliant les tirs (4 RoF !), il parvient à stopper net les Fautsniki qui s'engouffraient dans la brèche : le sous-officier menant l'attaque est démoralisé de même que plusieurs de ses hommes, les autres sont cloués au sol, certains pour toujours.
Sur la Borchertstraße, les Volkssturm essayent de retrouver leurs esprits après l'enfer vécu sous les roquettes. Les sous-officiers manquent et beaucoup demeurent prostrés. En tout cas, difficile de maintenir la position, mais impossible d'abandonner nos hommes. Pionieren et Grenadieren montent au front à la rescousse : une vingtaine d'hommes, pas plus, mais avec un lance-flammes comme arme de soutien.
Secteur de l'hôpital et de l'école primaire. Les russes ont déboulé sur le Korinthendamm (écrit Korinbandamm sur la carte...) : T34-85 et Frontoviki tentent de pénétrer dans l'école malmenée par les tirs d'artillerie. Les tirs sont rendus difficile et inefficace du fait des explosions et de fumigènes judicieusement placés par l'ennemi. Nous engageons nos dernières réserves pour engager ce qui risque d'être un combat au corps-à-corps.
En attendant, l'artillerie russe se porte vers nos positions légèrement plus à l'Ouest, sans grand résultat au demeurant, ce qui est une bonne nouvelle.
Sur la rive Est de la Alte Pregel, les maigres moyens disponibles (une équipe HMG et un SPW251/22) remontent le Weidendamm jusqu'au croisement avec la Lindenstraße pour prendre l'artère en enfilade.
Situation à la fin du tour allemand
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