Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
Königsberg - la revanche de l'ours
Hill621:
Tour 3 russe
Rhaaaaaaa ! Encore une saleté de mortier teuton qui vient gripper ma belle machine de guerre ! Et des SS qui me mettent des bâtons dans les roues ! Balles dans la nuque à volonté pour eux ! Pas de quartier !
Enfin notre batterie de 122 se met à disposition du front. Méthodiquement, notre observateur se prépare à couvrir notre avance au nord de la Pregel et à bousculer la défense allemande au-delà de la Deutschordenring.
L'artillerie de 152 continue quant à elle son oeuvre de destruction : si l'un des nids de MG allemande résiste encore et toujours, le second est touché de plein fouet par un obus, tuant les servants sur le coup et démoralisant l'officier présent. Victoire ! Ce verrou ayant sauté, nous avons l'opportunité de pouvoir bientôt pénétrer dans l'école ! Une aile du bâtiment est investie alors que celle opposée est en passe de l'être devant la défection des défenseurs. L'accueil allemand est par contre très chaud : notre escouade déroute en laissant la moitié de ses hommes sur le carreau (encore 4 Rof, merci les HMG allemandes)
En avant ! Au nord de la Pregel, le tir efficace de nos MG positionnées au sud du pont ferroviaire permet de mettre en déroute une escouade de Grenadieren. L'ensemble de nos hommes (près de 150) s'élance vers les positions ennemies : le long de la rive de la Pregel, la Deutschordingen est atteinte. Les soldats au centre sont majoritairement stoppés net par des tirs d'armes légères, seul les sapeurs et leur lance-flammes restent opérationnels. Plus au nord, la progression est rendue plus prudente par la présence d'une MG nazie.
Notre attaque sur les locaux ferroviaires techniques piétine. La faute à leur fichue artillerie qui laisse beaucoup d'hommes en plein désarroi et à l'imprécision de nos tirs. Le bombardement se poursuit d'ailleurs. Nos hommes sont littéralement coincés sous le feu, incapable de dérouter à l'abri. Ceux qui tentent de se soustraire au tir sont annihilés.
Dans les entrepôts de train en ruines, nos hommes ont la surprise de voir surgir de jeunes soldats prêts à en découdre. Leur mortier de 120 a bien mis la pagaille et a permis à leurs renforts de pousser vers l'Ouest.
Notre dernier char lance-flammes est envoyé en soutien, en espérant qu'il puisse échapper aux Panzerfausts.
Mais le corps-à-corps dans les stocks de traverses a fragilisé le flanc des allemands : nos soldats se jettent sur l'opportunité, investissent un des halls de la gare de l'Est et prolongent vers la Schleussen Straße et le bâtiment de la direction ferroviaire. Un canon d'infanterie de 75 tente d'intercepter la course de nos hommes mais échouent et casse même en essayant de redoubler d'intensité. Des Grenadieren sont trouvés démoralisés et mis en déroute aussitôt tandis que de faibles Volkssturm tirent sur nos hommes pour les stopper, en vain : ils seront dépecés en corps-à-corps, pas le temps de dire une prière.
Leur satané mortier de 120 est privé de ligne de tir sur nos troupes d'assaut : il s'acharne donc à nouveau sur nos Faustniki déjà fort éprouvés qui subissent de nouvelle perte. La situation dans ce secteur s'inverse diamétralement en notre défaveur ! Il ne reste que notre T34 lance-flammes en face d'eux.
Nos troupes arrosent copieusement les premiers immeubles de l'aile Est de l'hôpital Saint Georges, provoquant la déroute des Volkssturm arrivés en catimini. L'entrée dans le bâtiment est "perturbée" par le présence de mines sur le pas de la porte qui déconcertent la moitié de nos troupes et mettent une escouade en boule (HoB et berserk).
Un petit groupe de sapeurs tentent de récupérer leur lance-flammes abandonné dans une pièce exposée aux tirs meurtriers d'un quadruple de 20mm : aux aguets, les fascistes arrosent l'immeuble avec frénésie (5 RoF !). Nos hommes étant tout aussi sur leurs gardes parviennent à résister à tous les tirs, et un homme sort même du rang en haranguant ses camarades (Hero creation). Par contre, le lance-flammes reste à terre (sic).
Une section de Frontoviki vient se frotter à un gros morceau dans le magasin de sel sur les rives de la Alte Pregel : un groupe de SS mené par un sous-officier qui désignent impassiblement depuis hier des cibles pour ses hommes. L'approche se fait le plus furtivement possible mais déjà un de nos groupes est mis en déroute par la MG42 allemande. Les accès à l'immeuble ont été fortifiés, aussi nos soldats ne peuvent-ils y pénétrer.
La compagnie de Faustniki traverse la Pregel ! Aucun tir ni aucune résistance à l'horizon !
Situation à la fin du tour russe
Hill621:
--- Citation de: barns le 10 Octobre 2021, 15:47 ---fais influenceur pour Lone Cannuck, çà te rapportera (un pot de sirop d'érable et une fourrure de castor)
--- Fin de citation ---
Faut débiter des tonnes de conneries sur les RS en ayant l'air beaucoup plus heureux que ceux qui me regardent et accessoirement avoir des seins siliconés ? Tsst-tsst, c'est pas pour moi ça.
Dommage, je me voyais déjà déguisé en Davy Crockett !
Lionel62:
--- Citation de: Hill621 le 10 Octobre 2021, 16:39 ---Faut débiter des tonnes de conneries sur les RS en ayant l'air beaucoup plus heureux que ceux qui me regardent et accessoirement avoir des seins siliconés ? Tsst-tsst, c'est pas pour moi ça.
Dommage, je me voyais déjà déguisé en Davy Crockett !
--- Fin de citation ---
Faudrait peut être parler de ce CR sur gamesquad dans la section Lone Canuck !
Stef:
--- Citation de: Lionel62 le 10 Octobre 2021, 18:03 ---Faudrait peut être parler de ce CR sur gamesquad dans la section Lone Canuck !
--- Fin de citation ---
Je n'envie pas le gars qui va devoir le traduire en english... comment capturer cette verve flamboyante et cette prose magnifique dans une autre langue que celle de Molière et de Napoléon!
Hill621:
Tour 3 allemand
Le bateau prend l'eau de partout. Au Nord, les russes ont traversé la Deustchordenring et nos troupes sont soumis à une forte pression de la part de troupes d'élite, dont des sapeurs armés de lance-flammes.
La brèche aménagée par les Katyuchas dans la zone ferroviaire a permis aux russes de pénétrer sérieusement notre front et de s'emparer d'une partie de la gare de l'Est.
La défense sur la Borchertstraße s'en trouve menacée, d'autant que les soviétiques ont réussi à prendre pied dans l'hôpital Saint-Georges.
L'école primaire elle aussi est menacée et plusieurs locaux sont d'ores et déjà investis par les bolcheviks.
Sans compter que nous avons choisi d'abandonner la rive Est de la Alte Pregel, manquant de moyens pour la défendre.
Seul le bâtiment technique ferroviaire résiste farouchement et héroïquement aux assauts russes.
La panique. La panique semble vouloir gagner la quasi totalité du front. Les cadres du Parti sont les premiers à se montrer fébriles : les Volkssturm en subissent les conséquences en refusant de retourner au feu, provoquant la ire de ces leaders fanatiques et l'usage frénétique de leurs Luger (un squad disparait en rally phase...). Pour le reste, aucune tentative de ralliement (8) n'aboutit.
Nous n'avons plus d'autre choix que de donner la voix aux Nebelwerfer : le risque est énorme compte tenu de la proximité de l'ennemi. L'observateur reçoit l'ordre de parer à l'avance éclair des russes dans la gare de l'Est (X47). Extend of error : 3;4. Catastrophe.
Les roquettes s'élèvent dans le ciel et, certainement poussées par le fort vent qui balaye la ville, s'abattent entre la Vorstädt. Hospitalstraße et la Borcherstraße, avec pour épicentre, la position occupée par l'observateur d'artillerie... ("j'avoue que là, j'ai eu une violente envie de tricher et de relancer les dés tant cette erreur de tir pourrait être lourd de conséquences pour le reste de la partie. Je ne l'a pas fait, mais j'ai quand même dû passer un 3PTC")
L'AOT résiste au choc, mais les servants du fameux mortier de 120 dans les pièces adjacentes sont particulièrement choqués (casualty MC). Un quadruple de 20mm qui gardait l'accès à la place de la gare se volatilise avec ses servants, de même que ceux qui avaient abandonné le canon de 75 dans la gare de l'Est. Tous les soldats du Volkssturm qui tenaient la ligne sur la Borcherstraße perdent la tête et lâchent leurs armes.
Le bilan de ce tir fratricide est lourd et pire encore, nous allons devoir nous priver de la seconde salve.
Et les russes sont si proches...
L'AOT de 105 prend la tangente : il doit lever le tir sur les abords du bâtiment technique et se redéployer rapidement pour protéger l'accès au pont routier.
Mais il ne sont pas les seuls.
Au Nord, les troupes reculent en hâte vers la Lizentgrabenstraße pour échapper aux russes qui leur collent aux bottes et à un tir d'artillerie en préparation. Un AT de 88 est abandonné par ses servants.
La belle Valia, aiguillonnée dans son amour propre, parvient à toucher un groupe de fuyards et à leur infliger des pertes.
Les renforts envoyés au Sud s'apprêtent à passer le pont routier mais sont pris sous le feu intense des mitrailleuses lourdes soviétiques : Une section SS, malgré la protection d'un SPW, ne parvient pas à mettre le pied sur le tablier du pont et part en déroute, subissant au passage quelques pertes. Seul le véhicule blindé poursuit sa route et vient se poster à la sortie Sud.
Les locaux techniques tiennent toujours bon. Même si notre artillerie a dû lever le tir, les russes sont contenus par nos mitrailleuses et notre réseau de défense barbelés/mines.
Les hangars ferroviaires (W43) sont toujours tenus par nos soldats, mais la présence d'un char lance-flammes ne permet pas de lancer une quelconque contre-attaque sur la gare de l'Est. Une escouade de HitlerJugend reçoit ainsi une langue de flammes qui la met en déroute.
Celle-ci est d'ailleurs quasiment aux mains des russes : une section réduite de SS constituent les derniers moyens opposés aux bolcheviks, mais le combat est inégal et devrait seulement permettre de dégager ces hommes de la nasse.
Entre l'immeuble de la direction ferroviaire (AA49) et la poste (AA45), c'est la désolation. Il n'y a plus une seule unité opérationnelle et les russes sont aux portes des bâtiments fortifiés. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à plomber nos positions dès qu'ils en ont la possibilité, causant des défections multiples parmi les défenseurs démoralisés.
Dans l'hôpital Saint-Georges, de maigres moyens tentent vainement de résister aux russes.
La situation est moins dramatique dans l'école primaire où, malgré les incursions ennemies, nos homme sse regroupent dans la partie Nord des bâtiments. Mais à quoi bon si nos arrières et la seule voie de sortie par le pont routier est coupée !
Sur la rive Est de la Alte Pregel, la résistance est cristallise autour du SPW posté au carrefour de la Lindengrabenstraße.
Situation à la fin du tour allemand
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