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[ASL SK] Premier contact à Vierville
Phil D:
Note que le tir sur les paras démoralisés en AFPh était inutile: ceux-ci étaient de toute manière condamnés. En Full il faut absolument éviter un tel tir qui ne peut qu'apporter des ennuis (attaque de Sniper ou Heat of Battle de la cible qui peut se rallier à l'occasion).
J'allais dire que la pile en M6 aurait dû retenir son Subsequent First Fire pour conserver la possibilité de tirer sur K7, mais le 5-4-8 avait un chemin par J7-J6 qui amenait au même résultat sans approcher à 2 hex de M6.
Globalement je pense que tu essaies trop de "profiter" de tes 2 tirs défensifs par unité, résultat tu fais souvent un Subsequent First Fire qui n'a que des chances infimes de donner un résultat, en te privant de menaces qui, souvent, suffiraient à faire réfléchir une unité tardive - une menace de 2FP à -1 ou -2 c'est quelque chose qui a souvent plus d'effet qu'un tir effectué de 2FP à +2 ou +3. Dis-toi que chaque unité a un seul tir par tour, sauf si l'adversaire la provoque vraiment.
Uphir:
--- Citation de: Phil D le 01 Janvier 2022, 13:52 ---Note que le tir sur les paras démoralisés en AFPh était inutile: ceux-ci étaient de toute manière condamnés. En Full il faut absolument éviter un tel tir qui ne peut qu'apporter des ennuis (attaque de Sniper ou Heat of Battle de la cible qui peut se rallier à l'occasion).
--- Fin de citation ---
Oui, je m'en suis rendu compte à la RtPh. C'est là où je sens que je suis totalement novice sur le système; je ne "sens" pas (encore) ces coups là ! Je joue encore beaucoup "à l'instinct" (tout comme la remarque de PanzerGG sur mon mouvement précédant où j'aurai pu infléchir ma route en calculant qu'il n'y avait plus de defensive fire possible !).
Et cela rejoint totalement ta deuxième remarque; j'ai tendance pour le moment à jouer très "traditionnel", c'est à dire à chercher à tout prix à consommer tous mes tirs en mode "puisque je peux attaquer, j'attaque !". Je pense que le fait qu'il n'y ait aucune conséquence à ne pas tenter sa chance (pas de SAN, pas de SW susceptible de casser...) m'incite à le faire même si je n'avais pas vu, je l'avoue, le côté dissuasif d'une unité en "First Fire" qui réserve son "SFF".
Je te remercie pour ton retour et ces précieux conseils.
Uphir:
Après une petite pause involontaire liée à la reprise après les vacances et à une troisième piqure que j'ai eu du mal à digérer, voici sans plus attendre le tour 4 des Screaming Eagles.
...
O’Brien assista impuissant à l’assaut allemand sur la position défensive toute proche de son propre abri. Il n’avait malheureusement rien pu faire pour sauver ses hommes, mais leur sacrifice n’avait pas été inutile ; le temps qu’ils avaient fait gagner à leurs camarades avait permis aux "aigles" de solidement se retrancher au nord-est de Vierville. Les allemands n’auraient probablement aucune chance s’ils attaquaient par là ! En revanche, ils tenaient désormais les maisons au sud-ouest et cela était préoccupant. Le colosse ne pouvait qu’espérer que les renforts conduits par le Capitaine Dunn parviendraient à repousser définitivement l’ennemi du village, lui-même ne pouvant abandonner le bâtiment dans lequel il s’était retranché !
Tour 4, américain : Phase de Ralliement (Rally Phase, ou RPh)
Les américains n’ont personne à rallier ; ils disposent de toute leur force à plein potentiel.
Côté allemand, le squad à l’ouest, sur l’objectif, tente de se rallier grâce à la présence d’un leader (7-0) ; manqué ! Dommage, cela aurait été utile pour sécuriser la prise !
A l’est, l’Oberleutnant Freitag reste "brisé" (décidément !) mais le squad de Fallschirmjägers, lui, reprend ses esprits ; et ça, c’est plutôt une bonne chose !
Tour 4, américain : Phase de Feu Préparatoire (Prep Fire Phase, ou PFPh)
Pour les Screaming Eagles, la tâche est "simple" ; tenir les objectifs à l’est, pousser et reprendre ceux à l’ouest. En cas d’échec, ce sera une défaite ! Les tirs d’appui vont donc avoir pour mission de "faire baisser la tête" aux allemands pour faciliter les mouvements, et permettre ainsi au(x) groupe(s) d’assaut de progresser sans essuyer (trop) de tirs défensifs.
O’Brien ? J’hésite encore entre un tir sur la pile qui lui fait face en espérant la désorganiser pour éviter un assaut final ou... le faire reculer pour le mettre à l’abri comme nous l'avons fait précédemment. Après tout, c’est aux allemands d’avancer pour sécuriser leur victoire !
Premier tir ; le squad et le demi-squad, mené par le leader 8-1, tentent un tir sur les Fallschirmjägers qui tiennent la rue principale sous leur feu. Le FP est de 10, le TEM de +3, le leader apporte son bonus ; c’est un PTC que les allemands passent brillamment ! Voilà qui commence mal !
Deuxième tir ; deux groupes de paras ciblent les deux squads de Fallschirmjägers et leur leader qui sont susceptibles de couvrir le même grand axe ; le FP est de 14, le TEM de +3. Le tir, qui provoque un "cower", s’avère sans effet !
On arrête là les frais ! C’est malheureusement sous le feu que les gars de la 101st vont devoir avancer...
Tour 4, américain : Phase de Mouvement (Movement Phase, ou MPh)
Première étape ; le Sgt O’Brien et ses hommes se planquent pour éviter les tirs allemands lors de la prochaine phase ; ça, c’est la partie facile du plan !
Deuxième étape ; un groupe de combat U.S mené par son leader (j’ai besoin du bonus de MF qu’il apporte pour ma manoeuvre) s’avance au travers des maisons jusqu’au bord de la chaussée. Ils subissent un tir défensif de la part des Fallschirmjägers qui n’ont pas été neutralisés par les tirs d’appui, et qui peuvent compter sur leur leader (9-1), ainsi que sur le FFNAM, pour diminuer le malus lié au terrain (+3). Le "First Fire" ne fait que quelques trous dans le mur (et laisse un "résiduel" de 4). Le "Subsequent First Fire" ne fait pas plus d’effet !
Les américains ne sont pas tirés d’affaire pour autant car le but de ce mouvement est de déployer des fumigènes, ce qui signifie dépenser du "Movement Factor" et donc subir une attaque du "FP résiduel". En effet, la dépense de nouveaux MF dans l’hexagone contenant un "résiduel" provoque une attaque par ce dernier ! Mais là encore, aucun effet ; malgré l’intensité du feu ennemi, les paras agissent avec sang-froid.
Reste à déployer le fumigène ; c’est un 4, et il fallait un 3 ou moins... jusqu’ici, c’était parfait !
Un autre groupe de paras quitte son abri pour tenter la même chose ; il s’avance précautionneusement à travers le verger, les allemands n’ouvrent pas le feu (incertains de leurs lignes de vue), et il tente de lancer des fumigènes sur la route... 4 encore ! Ce n’est pas possible ! Le stock doit être périmé !
Non seulement aucune fumée salvatrice ne vient couvrir l’assaut des parachutistes mais désormais, le verger est occupé par tant de soldats qu’il n’est plus possible d’y progresser (la limite d’empilement est atteinte !). Il va donc falloir progresser à découvert et sous le feu ! On ne pouvait rêver pire !
"Super !" grogna une voix. "Quelle poil !" répondit une autre. Le Cpt Dunn regarda ses hommes et annonça fermement : "Ecoutez les gars, ça m’enchante pas plus que vous mais c’est comme ça ! On ne peut pas laisser les boches tenir leurs positions, il faut avancer ! Les smokes n’ont pas fonctionné, tant pis ! On y va ! Let’s go !"
Un premier demi-squad s’élance... et subit un tir défensif à l’approche du carrefour ouest ; les paras sont stoppés net dans leur élan suite à un jet de moral (2MC) raté !
Voyant cela, Dunn et le reste de ses hommes tentent le tout pour le tout ; ils s’élancent à découvert et entament un large mouvement tournant pour arriver sur les positions allemandes. Mais alors qu’ils s’apprêtent à traverser la route, ils subissent un tir précis et mortel des Fallschirmjägers positionnés à l’autre bout du village !
Techniquement, un superbe 3 aux dés, transformé en 1 avec le FFNAM et le FFMO, même à FP 2, ça fait du dégât !
Un squad complet est immédiatement éliminé (1KIA, qui signifie une perte directe) et le reste des paras est tellement choqué par cette boucherie que leur moral est "brisé", y compris pour leur leader.
Cet assaut est un désastre complet !
Je ne sais pas si le schéma est très clair, mais les "!!" indique l’hexagone où les deux tentatives pour poser des fumigènes ont échoué ; et ça change tout !
Tour 4, américain : Phase de Feu Défensif (Defensive Fire Phase, ou DFPh)
Histoire de ne pas en rester là, le leader des Fallschirmjägers (9-1) dirige un groupe de feu à l’est sur les paras américains qui ne se sont pas reculés ; le "firegroup", composé de deux unités de paras et d’une unité de 1ère ligne, affiche un FP de 14 ! Le résultat (7 après modificateurs) oblige les "aigles" à un 1MC ; le leader et le demi-squad "breakent", le groupe complet tient... et est forcé à un "Pin Task Check" en voyant leur leader craquer nerveusement. Ils échouent, bien évidemment !
Portés par cet élan très favorable, le dernier groupe de combat allemand qui n’a pas encore tiré prend sa chance sur la même cible ; un modeste FP de 4... et un 3 !? aux dés (pour un résultat final de 6) force les américains à un nouveau jet de moral !
Cette fois, les hommes, qui avaient jusque-là résisté, craquent à leur tour... et le "Half-squad" est éliminé sur un 12 naturel !
Je ne suis pas certain que l’on ait pu faire pire...
Avec une incroyable férocité, ceux qui seraient connus par la suite comme les "Lions de Carentan" venaient de renverser le cours de la bataille pour Vierville. Et bien que le courage des hommes de la 101st ne puisse être contesté, ils refluaient désormais en une masse chaotique vers leurs positions d’origine, sévèrement ébranlés dans leur tentative de repousser les allemands hors du village. De loin en loin, quelques gaillards qui n’avaient pas (encore) cédé à une légitime panique tentaient malgré tout de riposter !
Uphir:
Tour 4, américain : Phase de Feu Avancé (Advancing Fire Phase, ou AFPh)
Deux groupes de parachutistes américains encore en état de combattre tentent un tir (d’assaut) sur les Fallschirmjägers face à eux, mais leur attaque ne donne aucun résultat...
Tour 4, américain : Phase de Déroute (Rout Phase, ou RtPh)
Inutile de dire qu’il y a des américains qui vont reculer !
A l’entrée est du village, le groupe démoralisé choisit d’ignorer le bâtiment dans lequel il se trouve pour se reculer dans le bâtiment en N6. En effet, bien qu’elle ne soit pas obligée de le faire, une unité en déroute peut toujours choisir de quitter un bâtiment ou un bois dans lequel elle commence sa Phase de Déroute. M6 (où elle se trouvait) n’étant pas un objectif, l’idée ici est de l’amener sur N6 (qui est un objectif !), en espérant qu’O’Brien (8-1), qui va se "réavancer" à la prochaine Phase, puisse rallier tout ce beau monde... pour résister à l’assaut final allemand.
En ce qui concerne l’assaut avorté du Cpt Dunn et de ses hommes, la retraite vers la maison la plus proche passe par un hexagone d’interdiction ; les américains décident de ne pas prendre le risque de pertes supplémentaires et choisissent de "Law Crowl" d’un hexagone, en espérant d’une part réussir à rallier du monde d’ici la fin de la partie et d’autre part ne pas (trop) subir un nouveau tour de "foudre" de la part des allemands.
Tour 4, américain : Phase d’Avance (Advance Phase, ou APh)
Comme prévu, le Sgt O’Brien et ses deux groupes de combat reviennent sur leur position initiale. Vu la réussite au tir des allemands sur ce tour, se mettre à l’abri n’était peut-être pas une si mauvaise idée !
Tour 4, américain : Phase de Close Combat (Close Combat Phase, ou CCPh)
Qui sait ? Peut-être au dernier tour ? De toute façon, il va falloir y aller si les américains veulent éviter la victoire allemande !
Uphir:
L’Oberleutnant Praun se tourna avec un regard satisfait vers Freitag dont le visage prenait un vilain teint cireux. Peut-être était-ce l’effet du sang qui s’écoulait toujours de sa blessure, formant une tâche sombre sur la manche de son uniforme. A moins que ce ne soit l’amertume à l’égard de son homologue dont la combativité avait mis sur le reculoir l’ennemi, ce que lui-même n’était pas parvenu à faire malgré toute sa volonté. L’insigne brillant du Fallschirmjäger, un aigle fondant sur une croix gammée, semblait elle-même le narguer. Pourtant, le parachutiste était loin d’afficher la suffisance que son succès aurait pu faire naître, bien au contraire ! Son regard se fit soucieux en voyant l’état de son camarade et d’un ton où l’on percevait quelques regrets eu égard à son coup de sang précédent, il s’adressa à lui : "Tiens le coup, nous touchons au but !"
Il posa la main sur l’épaule de Freitag d’un geste qui se voulait amical, avant de se tourner vers ses troupes, les invitant à ne pas relâcher leurs efforts. Malgré une situation clairement désespérée, nul doute que les américains ne cèderaient pas si facilement ! Il fallait leur porter le coup de grâce !
Ne nous leurrons pas, l’affaire est assez mal engagée pour les paras de la 101st. Mais tout espoir n’est pas perdu ! Pour l’emporter, les allemands doivent avoir au moins une unité en "Good Order" sur l’un des quatre bâtiments servant d’objectif. Or, pour être considérée en bon ordre, une unité ne doit pas être "brisée" ni engagée en mêlée ! C’est là-dessus que les américains vont jouer en essayant, lors de cet ultime tour, d’engager au corps-à-corps les unités allemandes sur les objectifs (et en espérant y survivre !).
De leur côté, les allemands ne "tiennent" qu’un seul objectif ; ils vont donc quant-à-eux tenter de prendre d’autres bâtiments importants afin de "saturer" leurs adversaires qui devra ainsi se diviser pour tenter de contester tous les hexagones de victoire.
Voilà pour la théorie...
Mais dans tous les cas, les américains vont avant tout (et surtout !) devoir rallier un maximum de monde si ils veulent avoir une chance de (re)prendre Vierville !
Tour 5, allemand : Phase de Ralliement (Rally Phase, ou RPh)
Bien que les allemands aient le droit à un "self-rally" gratuit (il s’agit de leur phase d’attaque), ils n’en font rien pour s’éviter un jet avec malus ("self-rally" ou ralliement "classique", une unité ne peut faire qu’une tentative par phase !). Malheureusement pour eux, le squad le plus important (sur l’objectif en L3) ne se rallie pas. Freitag, lui, peut enfin reprendre son poste !
Les américains, eux, ne disposent pas de cette possibilité d’auto-ralliement "gratuite", mais les leaders ont été disposés en conséquence. Cependant, le Cpt Dunn ne peut compter que sur lui-même (il a la capacité de "self-rally") et si il a un excellent moral (9), il est aussi en situation de "DM" (+4) et à découvert (aucun bonus). C’est un échec (les dés donnent un 6, soit 10 avec le "Desperation Morale") et de facto, les unités avec lui ne peuvent tenter de se rallier !
Je suis un temps tenté de lui conserver son marqueur "DM" (possibilité offerte puisqu’il est à découvert) pour lui permettre de fuir dans un bâtiment à la prochaine Phase de Déroute, mais globalement, le malus de +4 est trop impactant et les américains vont vraiment avoir besoin de lui et de ses hommes à leur prochain tour ! Cependant, il y a aussi le risque que les allemands lui collent un nouveau "Desperation Morale" simplement en le prenant pour cible (pour rappel, une unité "breakée" reçoit un marqueur "DM" si une unité ennemie "connue" devient adjacente ou si elle est prise pour cible par suffisamment de puissance de feu pour lui imposer théoriquement un "Normal Moral Check") ; espérons qu’ils auront mieux à faire !
Du côté du Sgt O’Brien en revanche, tout va pour le mieux ; le squad et le leader (8-1) se rallient ; c’est donc une très solide défense (trois groupes de parachutistes au complet et deux leaders) qui attend les allemands sur l’objectif en N6 !
Tour 5, allemand : Phase de Feu Préparatoire (Prep Fire Phase, ou PFPh)
A l’ouest, les allemands aimeraient faire "coulisser" leur dispositif ; ils n’ont qu’un hexagone à parcourir, ce qui pourra être fait lors de la Phase d’Avance, et donc sans essuyer de feu(x) défensif(s). Dès lors, autant profiter de cette phase pour tirer à "full FP" !
Grâce à sa ligne de vue tirée au cordeau, le squad de 2ème ligne prend sans surprise pour cible les américains ébranlés autour du Cpt Dunn ; avec un FP de 4 et sans possibilité de "cower", la table indique qu’ils peuvent infliger possiblement un NMC. La pile U.S repasse donc en "Desperation Morale", et ce quel que soit les effets du tir. Ce dernier quant à lui donne un résultat de 1MC (donc jet de moral avec un malus de +1).
Dunn est le premier à tester ; il rate, et comme il est déjà "breaké", il subit une "Casualty Reduction" et doit tester la gravité de sa blessure... 5 (sur 1d6) ; éliminé ! Le leader américain s’effondre, mortellement blessé ! La vision de la mort de cet homme charismatique (9-2) impose, en plus du résultat du tir, un autre jet de moral à toutes les unités ayant un moral moins élevé (ici, les trois unités) empilées avec lui, avec un malus égal au bonus de leadership du leader tué (ici, +2). Il ne fait pas bon de se faire tuer ses meilleurs (sous-)officiers !
Je ne vais pas détailler tous les jets de dés (deux jets de moral pour chaque unité ; un à +1 pour le résultat du tir et un à +2 en conséquence de la mort du leader), mais à l’issue du tir allemand, il ne reste plus qu’un demi-squad de parachutistes américains en état de combattre ; et encore ! Ils sont "brisés", sans leader, et sous "DM". Cela va être très compliqué !
Deux groupes de Fallschirmjägers menés par leur leader (9-1) "allument" à leur tour trois squads ennemis avancés dans un verger, ce dernier ne (leur) conférant aucune protection (les vergers sont une gêne à la LoS quand elle les traverse mais n’apportent pas de modificateur lorsque l’on tir "dedans") ; l’attaque allemande est une nouvelle fois dévastatrice (4 aux dés, pour un 3 final avec le bonus du leader). Un squad est immédiatement réduit, et tous doivent passer un 2MC. Etonnamment, le groupe qui a subi les pertes tient bon au moral, mais les deux autres squads sont "brisés".
Voyant que les américains sont en train de s’effondrer, les allemands changent leur plan ; puisque selon toute vraisemblance, ils occuperont deux objectifs à la fin de leur tour et que leurs adversaires n’auront pas les forces nécessaires pour venir les contester, inutile de tenter une charge suicidaire sur l’objectif en N6. Avec ses trois unités de paras U.S au complet, cet hexagone représente un potentiel FP de 42 !? à bout portant. A encaisser à découvert dans la rue, ce serait un massacre !
L’Oberleutnant Praun donne donc l’ordre à ses hommes de faire feu sur les positions ennemies (après tout, cela fonctionne plutôt bien depuis quelques temps !) ; et encore une fois, les allemands font du dégât ! Un leader (O’Brien lui-même ?) "break", deux unités sont "Pin", et un squad et le deuxième leader résistent. L’unité para résiste également à la défaillance de son leader (comme lorsqu’un leader est éliminé sous ses yeux, une unité qui voit un leader "breaké" doit tester son moral).
Le dernier tir d’appui venu d’une unité de Fallschirmjägers isolée ne donne rien.
Tour 5, allemand : Phase de Mouvement (Movement Phase, ou MPh)
Les allemands n’ont pas grand intérêt à déplacer leur unique unité qui n’a pas fait feu. Aucun mouvement donc...
Tour 5, allemand : Phase de Feu Défensif (Defensive Fire Phase, ou DFPh)
Les américains tentent de riposter avec le peu d’unités encore en état de combattre... et ne parviennent qu’à "clouer" une unité adverse.
Tour 5, allemand : Phase de Feu Avancé (Advancing Fire Phase, ou AFPh)
Les allemands n’effectuent aucun tir, toutes leurs unités ayant tiré lors de la PFPh.
Tour 5, allemand : Phase de Déroute (Rout Phase, ou RtPh)
Elle est assez simple à gérer ; le squad rescapé de l’assaut désastreux lancé par le Capitain Dunn se retranche dans la maison juste à côté de sa position. L’officier qui a "breaké" se trouve déjà dans un bâtiment et décide d’y rester.
Tour 5, allemand : Phase d’Avance (Advance Phase, ou APh)
Comme prévu, les unités positionnées à l’ouest "coulissent" ; le groupe de combat de 2ème ligne et son leader (7-0) prennent possession de l’objectif en M4, et les deux groupes de Fallschirmjägers et leur leader (9-1) viennent occuper l’objectif en L3.
Les allemands tiennent désormais deux bâtiments clefs.
Tour 5, allemand : Phase de Close Combat (Close Combat Phase, ou CCPh)
Je ne sais pas quoi vous dire… quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !
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