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KGP - Stoumont

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Hill621:
TOUR 1

Le tour US ne permet ni à l'opérateur américains, ni à son homologue allemand de contacter leurs batteries de 150mm respectives. Le froid certainement. A moins que ce ne soient les moufles en laine... Seul l'observateur de 60mm prend des nouvelles des artilleurs du bataillon : profitons-en, et dirigeons les premiers tirs à la sortie du bois de Bassenge sur la route de Monthouet. La brume épaisse gêne le repérage initial et les obus se perdent vers l'Est.
Lorsque Lantelme, le fameux Lantelme, le King/König des observateurs d'artillerie, parvient à contacter la batterie, il fournit des coordonnées bien pourries et les obus de repérage s'égarent vers la route de Targnon. No comment, au moins il n'a pas pété la radio.
En face c'est la même poisse : l'observateur, un certain Wilson, parvient bien à contacter le PC de la batterie mais les artilleurs n'ont pas encore fini leur café et ne sont donc pas disponibles.

La position occupée par les américains autour de GG11 est fragile : peu de trous et de couverts, pas de tranchées, un vrai boulevard pour les mitrailleuses ennemies bien retranchées elles. Les mortiers US ouvrent donc le feu pour faire baisser la tête à l'ennemi. Mortiers de 81 et de 60 brillent par leur redoutable nullité (1 seul RoF...). Avec un peu de concentration, les choses s'améliorent un poil pour le mortier de 60 (4 RoF en def) mais sans que cela n'émeuvent les farouches SS retranchés à l'autre bout du champ. Quant au 81mm, un des servants parvient à l'endommager (TH12).
Conner et son équipe MG ne font pas mieux et le reste des GI's n'a d'autre solution que de jouer l'autruche. Retour de flammes gratinés : 2 pelotons SS crament les bandes de balles de leurs MG et mettent Conner et une partie de ses hommes en déroute malgré la purée de poix environnante, et même si celle-ci se lève un tantinet. Un peloton de GI's a beau tenter de garder la position en lisière de forêt, il subit le même sort quelques minutes après.

Du trou du Ruy, Medrow et sa section lance une reconnaissance musclée à la lisière des bois et arrive en contact (en advance phase) avec les Fallschirmjäger de Glebeler qui tirent au jugé et effraient les bleus-bite qui accompagnent le sous-off américain. Sur la droite de Glebeler, les hommes de Pilsi poussent une reconnaissance parmi les pins et s'emparent d'un objectif : la maison Gervais est presqu'en vue. Deux Panzer s'avancent lentement sur les routes en terre pour appuyer les fantassins. Sur sa gauche, la section SS de Bunke est en alerte et attend l'arrivée des yankees sur la route de Theux, un Panther à l'affut en retrait.
Les véhicules blindés de la TF Jordan emboitent le pas aux GI's et s'engagent précautionneusement sur la route en terre, halftrack bardé de MG en tête.
Sur les arrières des soldats allemands, beaucoup ont agrippé leurs pelles de tranchées et creusent au plus vite un maigre abri dans la terre molle.

De chaque côté de la route de Targnon, plusieurs sections de GI's s'avancent prudemment, suivis par des soldats du génie et plusieurs blindés. Aucune résistance n'est rencontrée pour l'instant.

Bon. Les débuts de la contre-offensive vers Berlin ne commencent pas sous les meilleurs auspices.

Ge CVP : 0 (0) - LVP : 0 (50)
US CVP : 0 (0) - LVP : 0 (2)

TOUR 2

La brume s'effiloche un peu plus à mesure que le temps passe.
Les GI's ont du mal à se ressaisir, d'autant que Conner a décidé de jeter l'éponge et se recroqueville en pleurant derrière une souche d'arbres (Rally DR 12, Fate...). Le chef de pièce répare rapidement le mortier de 81mm qui peut de nouveau arroser les positions des SS avec son comparse de 60, mais sans grand succès pour les deux.
Les artilleurs américains de la batterie de 150 daignent lâcher leur café et retourner à leur mission : mais y'a encore du boulot...
En attendant, les échanges de tirs d'armes légères continuent d'être favorables aux défenseurs, le moral des cowboys laissant à désirer, comme d'habitude.
C'est beaucoup mieux du côté des ridiculement petits mortiers de 60 qui verrouillent leur tir à proximité des hommes de Pilsi.
Lantelme prend son temps et règle doucement le tir d'artillerie. Doucement.

La colonne de la TF Jordan a du mal à progresser : les moteurs de véhicules ennemis sont perçus en avant et la crainte des Panzerfausts et autres Panzerschreks est réelle. La prudence est donc de mise. Des éléments blindés sont envoyés sur la gauche, sur la route de Monthueux pour appuyer les hommes de Grear et exploiter un éventuel succès après le bombardement des mortiers à venir.
Les allemands choisissent toutefois de reculer face à l'avance US : Glebeler se replie vers les Panzer embusqués au carrefour forestier et Pilsi cède quelques dizaines de mètres pour échapper à la vue de l'observateur d'artillerie. Deux véhicules légers sont cependant détruits lors du mouvement.

Sur la route de Targnon, même avance prudente et lente. Les renforts montent vers la première ligne sur la gauche en attendant la pluie d'obus de 150 prévue (...) et sur la droite, 3 sections de GI's vont tenter de se frayer un chemin le long du flanc des allemands. Ils parviennent bientôt à la lisière d'un champ et sont pris sous le feu d'un peloton de SS qui sème la pagaille dans la section Logsdon. Les sections voisines ripostent et trouvent leur cible : les SS, certainement surpris par la puissance de feu des américains, perdent pied complètement (NMC, DR12, casualty reduction et DM). Les chars US demeurent en attente, un Panther ayant été signalé à l'entrée de Stoumont.

Ge CVP : 2 (2) [leader 8-1] - LVP : 0 (50)
US CVP : 3 (3) [2x Kubelwagen - 348] - LVP : 0 (2)

TOUR 3

Wilson transmet l'ordre fatidique dans le combiné de sa radio : "Fire at will". Quelques secondes plus tard, les projectiles de 150mm s'abattent sur les positions allemandes. Le sol tremble sous les impacts. Les SS se réfugient dans le fond de leurs tranchées et échappent en partie au déluge de feu. Les tirs d'infanterie US viennent semer un peu plus de confusion cependant. La seconde salve est plus meurtrière : elle raye de la carte près de deux pelotons allemands (et comme dit le proverbe : CH dans la tranchée, bonjour la purée) et immobilise un Panther, mettant en fuite l'équipage.
Réponse du berger à la bergère : Lantelme déclenche le tir d'artillerie des canons allemands. Un massacre. Eparpillés par la violence des explosions, criblés de shrapnels, lacérés par les volées de bois, les GI's sont liquidés en une salve, Wilson et sa radio y compris.

La section du genre du Lieutenant Chaney a signalé son arrivée en première ligne : les soldats d'élite longent la gauche des GI's pour se diriger vers la ferme de la Rochelle et ainsi prendre à revers les allemands qui bloquent le passage de la TF Jordan et couper le dispositif allemand en deux.
Sur l'aile droite, les GI's foncent vers les retranchements abandonnés par les SS. Un semi-chenillé tente de les ralentir mais est rapidement entouré d'uniformes verts : le véhicule s'immobilise puis est détruit par une roquette de bazooka.
Pötsche ordonne à ses chars de faire feu de toutes leurs armes pour stopper les GI's qui peinent sous les tirs.

Sur les hauteurs de Bassenge, les américains lancent l'assaut sur les positions d'infanterie allemandes : le contact est rude mais les hommes de Glebeler cèdent au feu ennemi. Pilais recule mètre par mètre mais refuse le combat. Un peloton rejoint sa fragile ligne de défense avancée.
Les SS tiennent bon de leur côté, éliminant ses assaillants en CC tout en subissant les tirs d'un halftrack lourdement armé.

Ge CVP : 8 (10) [leader 7-0 - 2x 346 - 236 - 2x 227] - LVP : 0 (50)
US CVP : 8 (11) [SPW 251/1 - 658 - 348] - LVP : 0 (2)

Hill621:
TOUR 4

La brume se lève à vitesse grand V : nous sommes déjà passés de X heavy à Light en 3 tours !

Sans plus artillerie, l'assaut sur les tranchées allemandes va être beaucoup plus compliqué, même si les défenseurs ont été sévèrement étrillés.
Par contre, les tirs de mortiers du bataillon sont très efficacement dirigés par Grear sur la gauche de la TF Jordan : à la vue des difficultés des GI's au carrefour forestier, il n'hésite pas à ordonner le tir (la SR est corrigée de 3 hexes, pas d'accuracy et 1 chance sur 2 de tomber sur nos gars avec le double effet kiss cool de l'air burst. Mais vu le bordel, je prends le risque, et j'ai bien fait, la dérive touche un gros paquet de teutons et 2 Panzer dont un très prétentieux avec tourelle ouverte (pour la AAMG, à bout portant c'est tentant). Certes les obus de 60mm ne donnent pas grand chose à part casser le moral du fidèle Glebeler, mais ça fait du bien de se savoir aidé par les artilleurs.

En pointe de la TF Jordan sur la route de Theux, le halftrack envoie rafale sur rafale sur les SS qui viennent de liquider un peloton de GI's en CC et parviennent à briser leur moral (RoF conservée au 1er tir mais les SS passent un 2MC ! Le second tir donne NMC et les SS sortent un lamentable DR10 ! Tant mieux, ils tenaient dans leurs petites mains potelées un PzK flambant neuf). Un Sherman dépasse le halftrack tandis qu'un peloton d'infanterie débarqué de son semi-chenillé vient porter main forte à l'avant-garde.
Au carrefour forestier et plus à l'Est, des manoeuvres fines et des lancers de grenades fumigènes permettent de progresser sous le feu de l'ennemi. Un Sherman se fait toutefois détruire une chenille par un PzKw IV et l'équipage évacue lâchement son MBT.
Le capitaine Rowland, qui commande la section mécanisée, harangue ses hommes qui se lancent en hurlant contre un nid de résistance mixte Panzer-Fallschirjäger, sous le feu de leurs propres obus de 60mm (NMC passé les doigts dans le nez) ! Huzzzzzzaaaaaah ! (un squad 667 et Rowland, 10-2 quand même les amis, neutralisent le char tandis que le héros nouvellement sorti des rangs se fait étriper par les paras allemands). Les obus de mortier continuent de tomber autour des adversaires emmêlés dans une danse de la mort qui heureusement n'en finit pas. La mêlée n'est pas renforcée à cause du bombardement de mortiers (8FP -1 air burst, c'est pas motivant) et puis malgre2 tout, le squad US a été pinned par les tirs allemands (j'aime pas les tirs fratricides mais là, il fallait calmer les ricains). Cela ne suffit pas cependant à régler le CC.
Pilsi et ses hommes continuent de reculer, les bruits de moteur venant dans leur direction se faisant plus dense.

La section du génie de Chaney se rapproche furtivement de la ferme de la Rochelle. La puissance de feu des américains devrait leur permettre de prendre possession du bâtiment rapidement. Les SS stoppent les éclaireurs et un semi-chenillé trouve son salut dans la fuite, accompagné de près par une timide langue d'essence enflammée (2 hexes c'est loin pour le FT, mais sur un malentendu on ne sait jamais). Planqués dans des trous hâtivement creusés, un demi-peloton en fait les frais rapidement et rompt le combat.

Sur la droite de la N33, les GI's progressent tant bien que mal sous le feu ennemi. Là encore, les grenades fumigènes sont consommées sans modération et permettent quelques mouvements audacieux, d'autres sont moins couronnés de succès cependant.
Les Shermans se montrent un poil plus couillus et avancent vers l'ennemi, en particulier sur la ligne de tranchées tenue par les allemands au Nord du sanatorium. Le champ traversé par les américains est pris sous le feu de l'artillerie lourde allemande, très efficacement guidée par Lantelme qui finalement se rattrape après sa désastreuse prestation de la veille : un Sherman et un demi-peloton résiste au bombardement mais les suivants sont mis en déroute (4MC dans la poire). Une nouvelle salve bloque les fantassins tandis que le Sherman encaisse un obus de 75mm de la part d'Hennecke : l'équipage évacue mais se retrouve sous les obus de 150mm allemands qui ne pardonnent pas. Une charge désespérée de SS devenus fous furieux sous le tir de l'artillerie US rencontrent le même destin en tentant de traverser le champ... En tout cas, l'affaire est réglé dans ce champ de la mort.

Ge CVP : 8 (19) [M4A3(75)W - héros 149] - LVP : 0 (50)
US CVP : 8 (18) [PzKw IVJ - 348] - LVP : 0 (2)

TOUR 5

Diable que tout ceci est laborieux et douloureux.
Le carrefour forestier continue d'être pris sous le feu des mortiers de 60mm du bataillon américain : les succès sont plus probants puisque les hommes de Glebeler finissent par craquer les uns après les autres : en tentant de sortir de la zone de feu, Glebeler se prend un shrapnel en plein tête et un demi-squad est emporté dans la tourmente, les autres s'enfuyant comme ils le peuvent. Idem dans la mêlée : les Fallschirmjäger partent en sucette alors que les GI's, pour une fois, tiennent le choc, encouragés par leur capitaine. Les fuyards sont fauchés sans pitié par les yankees. Un Panzer prend plusieurs obus en pleine tourelle et seul le moral d'acier de l'équipage permet de sauver la mise (possible shock OK).
Sur la droite, Pilsi doit faire face à une nouvelle tentative de débordement : les américains sont repoussés sur sa droite mais une équipe bazooka s'infiltre sur sa gauche, sous le nez d'un PzKW IV dont l'équipage médusé s'avère incapable d'éliminer la menace mortelle. Soudain, les arbres se couchent devant Pilsi et ses hommes, à quelques dizaines de mètres de leur position : un Sherman tente de traverser la forêt en écrasant tout sur son passage. Pas de Panzerfaust à portée de main ! Le béhémoth est tout proche alors que la forêt grouille d'ennemis tout autour. Sauve qui peut ! La quinzaine de Fallschirmjäger s'enfuient à toute jambe : le peloton de Pilsi est pris sous le feu d'armes légères et craque alors que le sous-officier couvre ses hommes avec des grenades et des rafales frénétiques de MP (HoB sur un 2MC et BH avec croix de fer en prime).
L'extraction du Panzer à l'entrée de la forêt est plus compliquée : à peine la marche arrière engagée, il reçoit une roquette de bazooka dans la caisse frontale. Le projectile explose et provoque un carnage dans l'habitacle.
Effet dominos. Le second Panzer recule à son tour pour échapper aux roquettes ennemies. Il rejoint péniblement la protection d'un demi-groupe d'infanterie.
La situation dans ce secteur tourne en faveur des attaquants qui sont en passe d'atteindre la deuxième ligne de défense des Fallschirmjäger tenue par la section affaiblie de  Schmid. Les allemands engagent également leur réserve, sous forme d'une section mécanisée SS.
A l'Est de la ferme de la Rochelle, les SS réorganisent leur ligne de défense et le semi-chenillé lance-flammes se replie pour rejoindre une position moins dangereuse.

Sur la route de Theux, c'est l'attente. Les chars américains attendent que les soldats du génie leur facilite le passage. Mais l'attaque de ces derniers est sèchement stoppée par les tirs conjugués des SS et du Panther embusqué dans un virage. Les soldats de la Waffen SS repoussent tous les assauts des yankees sur la ferme de la Rochelle. Chaney ordonne un repli en catastrophe pour rallier ses hommes. Seul un demi-groupe reste en arrière sous les fenêtres de la ferme, une charge explosive prête à voler. Les occupants de la ferme ne parviennent pas à les déloger et sont donc logiquement gratifiés de cet objet volant bien identifié : lancée du haut d'un repli de terrain, la DC atterrit dans l'encadrement de la porte principale arrachée lors des combats précédents et sème la désolation dans la ferme. Le chef de groupe craque (avec ELR à la clef), un peloton part en déroute également, et un demi-groupe déjà démoralisé rejoint le Valhalla (MC raté). Les GI's n'ont pas le temps de se réjouir, eux-mêmes se retrouvant criblés d'éclats en tout genre (MC failure). Mais ce geste héroïque vide la ferme de ses défenseurs, au moins pour un temps.
La section de GI's de Cross qui arrivait à toute allure par les bois plus l'Ouest ont été quant à eux repérés par Lantelme qui règle aussitôt le tir de l'artillerie allemande qui vient faucher le sous-officier américain (par random d'un CH) et sème une gigantesque confusion parmi la troupe. Lantelme reçoit la confirmation que la batterie de 150 reste à sa disposition : il en profite pour régler une nouvelle mission de l'autre côté du champ où des yankees semblent encore bouger.  C'est vraiment le bordel autour de ce champ où devait initialement se dérouler l'attaque principale... Le seul succès US viendra du mortier de 81 qui va, en deux temps, liquider un squad SS retranché : sur 4 RoF, un 2MC finira en casualty reduction et le suivant réduira le demi-squad restant en bouillie grâce à un superbe CH.

Le long de la N33, les progrès sont plus significatifs : un mortier de 60mm parvient à frapper un groupe ennemi retranché (encore un CH) ce qui permet aux GI's d'avancer et de mettre un bazooka en position à proximité d'un Panzer.
Un écran de fumée au phosphore camoufle une section américaine qui s'approche en rampant d'une position retranchée allemande. Les tirs d'armes légères ne suffisant pas à neutraliser les défenseurs, un assaut en règle est lancé : les trente GI's s'élancent comme un seul homme et engagent un corps-à-corps avec la dizaine de SS qui, loin d'être surpris, anticipent le mouvement et reculent sous la protection d'un Panther qui assure sa couverture (ambush gagnée ! Allez vous faire empapaouter !). Ce qu'ignore l'équipage du Panther, c'est que de malicieux GI's se sont glissés sur sa gauche et le menace d'un zooka : "I gonna screw it up..." marmonne le soldat Nonce en visant la silhouette massive du Panzer. Clic... Clic... Clic.... Nonce a beau appuyer comme un niais sur la poignée de tir, la roquette de 60 ne part pas... DR12 (bien fait pour ta gueule !) Metzler est tout de même contraints de regrouper ses hommes autour de la dernière maison à la sortie du village.
Plus à droite, les efforts faits pour s'approcher des deux Panzer qui couvrent le flanc des allemands échouent. Les SS en profitent pour acheminer un mortier de 81 porté sur un semi-chenillé, histoire de compliquer la tâche des cowboys.

Ge CVP : 1 (20) [8-0] - LVP : 0 (50)
US CVP : 17 (35) [PzKw IV - 2x 658 - 2x 447 - Glebeler 8-1] - LVP : 0 (2)

TOUR 6

Sur l'aile droite américaine, le long de la N33, ça ne passe définitivement pas. Même en approchant en rampant, sous couvert de fumigènes, les GI's se font allumer en beauté. Un peloton en fait encore les frais en tenant de se fumer un Panther. Les Sherman sont toujours aussi hésitant, et pour cause. Les Panzer de Pötsche et les hommes de Metzler tiennent la position sans frémir.
A l'extrême droite de la ligne américaine, un autre peloton disparait dans la tourmente, pris sous les tirs répétés du SPW251/2 et d'un PzKw IV.

Au centre, face au sanatorium, Lantelme tient les yankees ligne de mire. Plus personne n'ose se pointer en lisière de bois, craignant les obus de 150 près à les réduire en miettes.

Dans le secteur de la ferme de la Rochelle, Chaney a rapidement rallié ses hommes et se relance à l'assaut. Seuls quelques SS hagards demeurent dans le bâtiment mais sont obligés de fuir devant l'arrivée des GI's. Sur la crête, une partie des soldats du génie sont une nouvelle fois repoussés. Chaney lance malgré tout les survivants contre la position retranchée des SS : si elle saute, le Panther sera menacé et la TF Jordan pourra reprendre sa route (c'est hyper risqué à 1/1 sans l'aide du leader -1 qui doit aller rallier le reste de la section mais si ça passe c'est top !) : pas d'embuscade malgré un superbe 1 des américains et le CC se transforme en mêlée. Crotte). Bunke et un peloton SS, alertés par les cris et les explosions de grenades, se ruent au secours de leurs Kameraden : ils arrivent trop tard pour les sauver mais exécutent les soldats américains en quelques rafales (de bien beaux DR de CC...), rétablissant par la même occasion la ligne de défense.
Les chars de la TF Jordan prennent le parti de passer à travers bois, progresser lentement étant toujours mieux que demeurer sur place. Les fantassins creusent des trous pour renforcer leurs positions.

Le carrefour forestier est pris puis dépassé par le capitaine Rowland et ses hommes qui poursuivent les SS à travers bois, fauchant des fuyards au passage et forçant Schmid a fuir comme un pleutre. Encore un bond et Rowland se retrouve sur le flanc d'un Panzer : la tourelle du char pivote lentement entre les arbres resserrés. Rowland a à peine le temps de crier à ses hommes de se coucher qu'un obus part et explose à proximité en même temps qu'une rafale de mitrailleuse tâche l'air environnant. Le capitaine relève la tête et se réjouit de voir ses gars intact. "Get you fucking ass up" crie t-il avec affection au porteur du tuyau de poêle. Ce dernier s'agenouille tandis qu'un de ses camarades place un suppositoire dans le tube : la roquette touche le Panzer de plein fouet et le réduit en épave, l'équipage parvenant à sortir du cercueil roulant. Pas le temps de crier victoire ! Des SS arrivent en courant sur la gauche, tirant à la hanche en chargeant la position de Rowland. Plutôt que de s'engager dans un combat incertain, le capitaine ordonne à ses hommes de "Get the hell outra here !" (self break, je n'ai pas envie de perdre encore un 10-2).
Grear suit de près pour faire bénéficier les fantassins de la couverture des mortiers du bataillon.
Sur la gauche, les GI's s'enterrent eux aussi, rattrapés par les chars qui ne se sont pas enlisés sur le terrain difficile.

Ge CVP : 7 (27) [747 - 667 - 666 - 346] - LVP : 0 (50)
US CVP : 7 (42) [PzKw IV sans l'équipage - 658 - 237] - LVP : 0 (2)

TOUR 7

Peu d'action au tour 7 que j'espère être le dernier pour les américains. Le dr de fin me donnera raison et cela me permettra d'arrêter l'hémorragie (que de pertes inutiles...) et d'établir une ligne à peu près correcte.
Seule action d'éclat, celle de Chaney et sa bande dont la persévérance est enfin récompensée : les SS de Bunke se prennent une giclée d'essence enflammée (12FP, NMC) et ont la riche idée de rater leurs MC ! Chaney se lance dans une course effrénée vers les retranchements ennemis. L'autre peloton allemand est approché par un Sherman (très couillu le garçon), ne trouve pas de Panzerfaust, et pire encore, se jette au sol de peur (dr6 de Pf search). Les trous sont investis par des hommes en sueur mais heureux de la mission accomplie et le Sherman est quitte pour une belle peur.

Les allemands ont perdu un hexagone objectif dans l'affaire et un autre demeure dans les lignes américaines.
La ferme de la Rochelle est menacée.
Mais les tranchées au Nord de Saint Edouard restent contrôlées par les allemands et le mouvement tournant à l'Ouest est un échec, les GI's devant reculer vers leurs lignes pour ne pas se retrouver isolés.
Les pertes restent les mêmes qu'à l'issue du tour précédent.

ptitléo35:
Salut Clément ,j'ai vu que tu avais obtenu un M4 lace flammes ,il y e a dans KGP ?Je e le vois pas dans l'OB Je te suspecte de tricherie ,trahison, fourberie et mesquinerie envers to adversaire  ,na ! :-D

Hardrada:

--- Citation de: ptitléo35 le 06 Juillet 2022, 13:34 ---Salut Clément ,j'ai vu que tu avais obtenu un M4 lace flammes ,il y e a dans KGP ?Je e le vois pas dans l'OB Je te suspecte de tricherie ,trahison, fourberie et mesquinerie envers to adversaire  ,na ! :-D

--- Fin de citation ---
Hello Pierrick,
Je crois me souvenir que l'on teste les armements optionnels des blindés (gyro, etc...) dans KGP - il y a sans doute eu un snake eyes quelque part...

pnaud:

--- Citation de: Hardrada le 06 Juillet 2022, 16:06 ---Hello Pierrick,
Je crois me souvenir que l'on teste les armements optionnels des blindés (gyro, etc...) dans KGP - il y a sans doute eu un snake eyes quelque part...

--- Fin de citation ---
Peut-on avoir un M4A3E8 avec hauts-parleurs (mais on ne passe pas de Wagner), un (faux) tube de 90 mm, un moteur surgonflé (24 MP au moins), des obus à peinture (joli !) et un chef de char 10-2 (whouf, whouf) ?

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