Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
KGP - Stoumont
Hill621:
Après la subtile attaque nocturne, l'état major du régiment a élaboré pour ce 21 décembre un plan d'nue redoutable simplicité : sachant que la supériorité numérique est définitivement et grandement acquise, inutile de finasser et fonçons dans le tas. Le fameux tas, quoi qu'affaibli, ne doit cependant pas être sous-estimer, et nos faiblesses non plus.
Afin de faciliter et accélérer la prise de Stoumont et du Roua, un bombardement préliminaire doit s'abattre sur la ligne de défense allemande et y semer le chaos. Le centre de ce Maelström doit se situer à un endroit où il sera possible à nos GI's de sauter à la gorge de l'ennemi avant qu'il ait le temps de se reprendre : le carrefour du Grand Brou est naturellement désigné car il se situe à moins de 200 mètres de nos premières lignes. Par contre, afin d'éviter que les erreurs de tirs possibles fassent pleuvoir une partie des obus sur nos têtes fragiles, le point de chute initial (AR) est décalé en Q21 (avec 3 hexes de dérive maximum, ça touchera les lignes allemandes quelle que soit la direction de l'erreur sans que cela n'atteigne les positions US).
A l'issue de ce massacre, pas moins de 5 sections parmi les meilleures s'élanceront, commandées par le Sieur McCown, vers les positions nazies et foncerons vers l'église Saint Hubert appuyées par les chars disponibles. Dans leur sillage, les 3 sections de renfort maintiendront la pression et bifurqueront quant à elle vers Roua.
Plus à l'Est, et ce afin de fixer la défense allemande, Rowland attaquera vers le Sud, précédé par un intense tir de mortiers. Madsen, toujours dans les bons coups, contournera le dispositif allemand pour aller prêter main forte à Edward qui ne devrait pas manquer de s'en prendre plein les dents rapidement.
Entre Rowland et McCown, pas grand chose : les SS ne sont pas en mesure de prendre l'offensive même localement et seules les approches de Saint Edouard, Belleville et La Rochelle seront couverts par des armes lourdes.
La seule interrogation qui subsiste dans ce plan à la fois génial et machiavélique est : comment vont réagir les Panzer restants.
barns:
y a pas dire, c'est bô ! gaffe les guns en IFE perdent 1de ROF, j'ai lu que tu as laissé 3 mais erreur de frappe ou la fatigue.
L'éléphant:
Captivant ! Belle remontée américaine.
Hill621:
TOUR 1
Les préliminaires sont comparables à ceux prodigués par un jeune marié : beaucoup de bruit pour pas grand chose. Quelques maisons de Stoumont sont abattues (la mère Ginette, figure du village, reçoit le toit de sa bicoque sur la tête mais parvient à sortir des décombres en insultant indistinctement boches et cowboys), quelques flammes naissantes émergent des décombres, un Opel Blitz est réduit en cendres dans une rue étroite de Roua et quelques soldats allemands pleurnichent dans leurs abris. Le plus handicapant dans l'histoire, c'est la déroute du SS-Sturmmann Gutmann à qui avait été confiée la radio en liaison avec la batterie de 120mm (depuis longtemps acquise, mais jamais utilisée, ça commence à être pénible cette histoire) : le sous-officier parvient à quitter sa position en emportant sa radio à bout de bras, salué par les rafales de Thompson et les insultes bien senties des GI's.
Le major McCown observe les silhouettes du premier rang des maisons de Stoumont nimbées de brume : les explosions des obus d'artillerie font jouer un spectacle d'ombres chinoises auquel il assiste aux premières loges. Les positions allemandes de l'autre côté du champ sont partiellement prises sous le feu. Voilà un quart d'heure que cela dure. McCown regarde sa montre Hamilton : 9:45. Presqu'au même moment, le bombardement diminue fortement d'intensité puis cesse d'un coup. Avec une parfaite synchronisation, les coups de départ des mortiers grondent sourdement autour de lui. Fumigènes. Quelques colonnes de fumée blanche virant au jaune s'élèvent devant les positions ennemies à sa droite et en avant du carrefour du Grand Brou à gauche. Les moteurs des Sherman rugissent. Le major lève la main, jette un coup d'oeil appuyé à ses chefs de sections, et lance silencieusement l'attaque.
"One down, two to go !". Le major observe la bonne application des consignes par les GI's de la première vague d'assaut. Un peloton s'avance en silence (assault move), protège les suivants par un lance de grenades fumigène ; le second peloton avance à couvert d'un Sherman tandis que le dernier assure le tir de couverture (OPP).
La section de Medrow, à droite, progresse sans encombre sous les tirs d'un mortier léger.
Chaney, qui mène les hommes sur la gauche, doit traiter un obstacle de taille : un Königstiger barre le chemin sur le carrefour, planqué derrière une barricade hâtivement dressée sur la N33 entre les deux premières maisons de Stoumont. Un Sherman le flaque sur sa gauche, en contrebas de la nationale, tout en restant en mouvement pour éviter d'être pris pour cible par le gros chat. Chaney accompagne lui-même les soldats de tête et pousse l'équipe lance-flammes a presser le mouvement. Bien leur en a pris, en traversant la route, il devance les tirs d'une MG42 et atteignent la maison contre laquelle le Tigre Royal s'est positionné. Un bazooka est rapidement mis en position à une fenêtre. Le mouvement n'est toutefois pas passé inaperçu et la tourelle du Panzer lourd tourne lentement dans la direction de Chaney et ses hommes : la mitrailleuse co-axiale lance ses dards d'acier contre la façade de la maison de briques. Le canon crache une langue de feu mais l'obus va s'écraser dans le jardin. Derrière lui, le Jumbo avance en hésitant puis voyant le Tigre tourner sa tourelle, quitte la N33 et grimpe vers le carrefour, suivi en file indienne par un peloton muni d'un Panzerschrek capturé.
Le mouvement initial est parfaitement coordonné. McCown se lève et entraine ses hommes vers les lignes allemandes, charge explosive en main. Un halftrack surarmé le talonne et le rattrape à la lisière des vergers de l'autre côté des champs.
Les défenseurs, certainement secoués après le bombardement initial, réagissent avec mollesse.
Gonflé à bloc, Chaney estime que le danger représenté par ce Panzer est trop important pour faire prendre des risques à l'ensemble des troupes d'assaut. La rage au ventre, il encourage le peloton d'élite qui s'agglutine autour de lui et sort en hurlant suivi par une meute de fous furieux. Les balles du char soulèvent la terre a leurs pieds, gênant leur attaque. Les grenade pleuvent mais aucun des GI's ne parvient à s'approcher suffisamment du massif blindé.
Dans le secteur dont le capitaine Lowland a la charge, c'est le même professionnalisme qui marque le début des combats.
Sharp est parvenu à régler le tir de la batterie de mortiers de 60 en un tour de main et les obus s'écrasent rapidement autour des trous occupés par les allemands (PreReg avec FFE immédiate).
La lisière du bois en face des positions US est littéralement noyée sous des nuages de phosphore déclenchés en tir courbe par les multiples mortiers de 81 et de 60..
Lowland jette ses hommes dans la fournaise : il longe l'arrière des positions de mortiers et dévale la pente en évitant soigneusement la zone de tir d'artillerie. La section de Grear le devance et les soldats atteignent les bois au Sud avant Lowland.
Madsen en a également profité pour s'élancer avec sa section : il profite du mur de fumigène pour traverser en courant le flanc dénudé de la colline. Le feu ennemi est mal assuré (cower) et se perd dans la brume sans inquiéter les américains. L'audace paye. Les GI's s'affalent sous les arbres et mettent en place une position de tir vers la route moins de 200m en contrebas. Un peloton prolonge jusque derrière une haie pour offrir de bonnes possibilités de tirs à leur bazooka.
Autour de la chapelle Sainte Anne, Edward décide de donner de l'air à son maigre dispositif et avance sa ligne vers l'Est. La Browning prend position en lisière d'une clairière pour faire face à l'attaque attendue des SS.
La situation est compliquée pour les allemands, mais pas désespérée.
Au Grand Brou, Pilsi échoue à rallier Gutmann et s'attelle donc à perturber l'attaque nerveuse de Chaney : les deux mitrailleuses lourdes qu'il dirige avalent bande sur bande et sature la position des américains, tout en griffant le Zimmerit du Tigre. Mais les rats du Kansas tiennent bon, et pire, Chaney se sent pousser une 3ème gonade (BH, et voilà le 3ème 10-2 américain !). C'est finalement Busche et son peloton de SS-Panzergrenadieren qui parviennent miraculeusement à semer le désordre parmi les assaillants (un vulgaire 3MC qui fait cramer Chaney et ELR le squad élite. Pièce of cake).
Constatant le retournement de situation, le chef de char n'en fait pas moins face à un cruel dilemme : soit il reste sur place et finit de traiter Chaney et sa bande de voyous du Bronx, soit il se retire gentiment en espérant échapper aux foudres des cowboys alentours (un FT d'un côté, un PzK sous son nez et un Jumbo à moins de 100m devant, c'est limite du harcèlement). A noter que votre serviteur s'est aperçu entretemps qu'il avait omis d'utiliser en CC l'atomiseur de bord au nom imprononçable, le fameux Nahverteidigungswaffe.... Ne pouvant tirer en dehors de sa location, il préfère tenter le repli tactique, jugeant que les américains n'oseront pas tirer sur leurs propres hommes. Cela n'empêche pas les voleurs de PzK de balancer crânement une roquette sur le Panzer, mais au lieu de viser la tourelle tournée, vont au plus simple et voient le projectile s'écraser comme une m erde sur la caisse surblindée du Béhémoth. Le pointeur du Jumbo s'y tente aussi en croisant les doigts mais l'obus tape la barricade (Hull hit). Face au risque de voir le char s'échapper, l'équipe lance-flammes hésite, tergiverse, discute, vote à main levée... et finalement déclenche les enfers. Le résultat est digne d'une attaque au mortier d'un commissariat de Vitry-sur-Seine : le char prend feu instantanément mais le feu prend également dans plusieurs vareuses M43, arrachant des cris de souffrance atroces et provoquant des remords indélébile dans les esprits des sapeurs. Gloups, casualty reduction sur la collateral attack...
De Roua, la section de Bunke saisit le danger qui menace la défense de Stoumont. Face à eux, les américains ne semblent pas avoir déployé de moyens pour assaillir la position de front. Bunke ordonne aux servants des 2 mitrailleuses lourdes d'aller renforcer les Fallschirmjäger. Le PaK40 est poussé aussi vite que possible vers Roua et Pötschke repositionne son Panther pour harceler le Jumbo de flanc. Le second Königstiger traverse Roua et entreprend de contourner la ferme de Dumont pour rejoindre au plus vite la N33 et en protéger l'accès avant l'arrivée des chars américains.
Au sortir du bois de Bassenge, Weisling et ses soldats sont eux aussi en mauvaise posture. Les obus de 60mm représentent une réelle menace dans les bois, aussi préfère t-il rester à l'abri des trous d'hommes. Erreur fatale. Pris à partie par un mortier de 81mm, plusieurs obus bien placés tombent au beau milieu du group, tuant Weisling ainsi que la majorité du peloton (les joies du CH...). Oskar et Hennecke pivote leurs canons pour recevoir les GI's qui progressent sur la droite. Les SS reculent de quelques dizaines de mètres et recherchent la protection des véhicules blindés.
L'attaque sur Sainte-Anne prend forme doucement : les fantassins SS approchent au plus près des positions américaines et les véhicules semi-chenillés se regroupent derrière eux sur la route de La Gleize. L'un d'eux tombe en panne d'essence, c'était à prévoir.
A droite, Schmidt tient la position, un repli signifiant clairement la constitution d'une tête de pont dans le village. Les tirs ne sont pas fameux, gênés par les fumigènes et la brume. Une petite équipe PzK vient renforcer ses arrières à la vue d'un Sherman traversant le champ. Sur sa gauche, le dernier PzKw IV s'avance prudemment dans les vergers en attendant ses homologues américains.
Au centre, un autre peloton de Fallschirmjäger réussit l'exploit de surprendre McCown et ses hommes qui partent en déroute. Y sont pas à la fête les 10-2 !
US CVP : 15 (15) [PzKw VI- 658 - 8-1 - Opel Blitz]
Ge CVP : 1 (1) [347]
Hill621:
--- Citation de: barns le 01 Août 2022, 19:02 ---y a pas dire, c'est bô ! gaffe les guns en IFE perdent 1de ROF, j'ai lu que tu as laissé 3 mais erreur de frappe ou la fatigue.
--- Fin de citation ---
Erreur due à la chaleur qui règne dans mon grenier privatisé :-$ Pourtant je le sais, tu as du me le répéter une bonne cinquantaine de fois... shame on me !
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