Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
KGP - Stoumont
Hill621:
--- Citation de: L'éléphant le 01 Août 2022, 20:50 ---Captivant ! Belle remontée américaine.
--- Fin de citation ---
C'est encore une fois dû à l'effet CG : les allemands s'épuisent avec le temps alors que les américains voient leurs rangs gonfler rapidement. Le premier Date est à ce titre déterminant : les allemands peuvent prendre le risque de supporter de lourdes pertes en tentant de bouter les américains hors de la carte, mais si la manoeuvre échoue, ils s'en mordent les doigts tout le reste de la CG car ils seront peu ou prou dans l'incapacité de remonter une attaque (Peiper a d'ailleurs été échaudé dès le 19 décembre, disposant de moyens insuffisants pour briser les américains au niveau de la gare de Stoumont). Si par contre il joue trop la prudence et ne parvient pas à prendre le sanatorium le 19, c'est cuit.
Sauf que, si les américains contre-attaquent trop tôt, avec trop peu de moyens, c'est cuit aussi ! Il faut trouver le bon tempo des deux côtés.
Elle est subtile cette CG quand même. Et les VC sont vachement chiadées ! :-)
Hardrada:
--- Citation de: Hill621 le 03 Août 2022, 20:14 ---TOUR 1
Face au risque de voir le char s'échapper, l'équipe lance-flammes hésite, tergiverse, discute, vote à main levée... et finalement déclenche les enfers. Le résultat est digne d'une attaque au mortier d'un commissariat de Vitry-sur-Seine : le char prend feu instantanément mais le feu prend également dans plusieurs vareuses M43, arrachant des cris de souffrance atroces et provoquant des remords indélébile dans les esprits des sapeurs. Gloups, casualty reduction sur la collateral attack...
--- Fin de citation ---
D.8A SPECIFIC: When a vehicle is attacked (such that a DR is made on
the IFT or a To Kill Table) as a predesignated target but not destroyed,
etc., any Vulnerable PRC in/on it are subject to a full strength Specific
Collateral Attack as per D.8 above. The only DRM which applies is that
for any applicable CE status. No other unit in the same Location is
affected by the FP of a Specific Collateral Attack. A Deliberate
Immobilization hit never causes a Specific Collateral Attack.
Hello Clément,
Avec A2 il est malheureusement trop tard pour ressusciter les courageux libérateurs mais le QG américain nous informe que les attaques de FT sont des attaques spécifiques lorsqu'elles visent des blindés dont les seuls PRC sont concernés par le briquet. L'infanterie amie dans l'hex peut en profiter pour allumer une clope mais ne risque rien.
J'avoue que ce n'est pas intuitif du tout...
Ne prends pas mal ma remarque je fait plus de boulettes que toi !
Tiens bon pour l'AAR c'est superbe.
L'éléphant:
Bien vu ! J'y pensais aussi sans avoir la bonne référence.
Hill621:
Bien vu ! ;-) J'ai lu D8 mais je me suis arrêté avant les crochets [EXC...]
Inconsciemment, le fait de perdre un Tigre a peut-être causé cette erreur :-$
Disons que les gus DM avaient connement trouvé refuge sous le char :-D
Hill621:
TOUR 2
La brume s'effiloche légèrement (on passe à Moderate, +1LV tous les 4 hexes).
McCown à peine arrivé à couvert se ressaisit et remotive ses hommes. Il n'a pas le droit à l'erreur d'autant que le repli a provoqué un léger flottement dans la première vague d'attaque.
Chaney ne revient pas dans la course quant à lui, encore choqué par les tirs fratricides qui ont couté la vie à quelqu'uns de ses hommes malgré les avertissements lancés par le soldat Hardrada et que la fureur des combats n'ont pas permis de percevoir à temps. D'un regard sombre à l'équipe lance-flammes, il marque sa profonde désapprobation pour cette initiative malheureuse. Mais le soldat Riley qui sanglote dans un coin en serrant le tube de l'arme aura plus de mal à oublier cette erreur (le soldat Riley sera rapatrié en Angleterre 3 jours après et sera diagnostiqué PTSD ; à son retour aux USA, il suivra une thérapie contre la phobie du feu mais cette nouvelle technique échouera. Riley sera condamné à plusieurs reprises par la suite pour avoir causé des départs de feu dans les forêts environnantes. CNN nous indique que son petit fils figure parmi les principaux suspects des récents feux de forêts en Californie, étayant la théorie incroyable qui voudrait que les PTSD pourraient être héréditaires)
McCown, ignorant des pertes collatérales, se réjouit de la destruction du char lourd à l'entrée de Stoumont. Il faut désormais redonner de l'élan à l'attaque et s'emparer du village au plus vite. Un nid de mitrailleuses lourdes bloque encore le carrefour du Grand Brou. Il décide donc de porter l'effort un peu plus sur la droite pour remonter la route centrale de Stoumont vers l'église de Saint Hubert. Ses ordres sont rapidement donnés et transmis aux équipages des Sherman qui vont devoir donner de leur personne un peu plus et s'engager en première ligne malgré la présence soupçonnées d'armes antichars portatives. Les mortiers légers sont tombés en rade d'obus au phosphore, il va falloir donc se passer de la protection des fumigènes.
La première ligne fait la démonstration de la puissance de feu des américains : les Fallschirmjäger de Schmidt sont sérieusement malmenés (Snake eyes sur un 24FP, malgré la protection de la brume et des murs en pierre de la bâtisse, le 3MC n'est pas tenu). Le bazooka n'a pas été pourvu en munitions fumigènes malheureusement (WP6 c'est peu), mais qu'importe.
L'opportunité n'échappe pas à McCown qui donne rapidement les ordres d'assaut. Un Sherman s'approche sous les fenêtres de la maison où Schmidt et ses hommes se terrent. L'infanterie d'accompagnement couvre la manoeuvre avec des grenades fumigènes (y commencent à me saouler ces pions verts avec leur smoke exponent de 3 !). McCown dirige ses soldats avec fermeté : "By golly Medrow ! Seize the opportunity ! Go ! Go ! Go !" Medrow et sa vingtaine d'hommes piquent un sprint à la Jesse Owens et se jettent dans une maison encore enveloppée de brides de fumigènes. Une roquette de PzK rentre soudain par la fenêtre des chiottes et fait exploser le cabinet sans que les éclats de faïence ne blessent les GI's (boudiou ! Un tir à bout portant raté à cause de cette foutu brume + fumée !).
McCown pousse à son tour ses gars dans la fournaise jusqu'à la ligne de feu, rejoint par deux halftrack prudents. Les feuillus qui se dressent dans les jardins bouchent la vue de l'adversaire qui n'a pas osé se positionner à découvert. Derrière lui, les équipes de mortiers légers se repositionnent lentement pour couvrir l'assaut d'infanterie. Le Firefly vient couvrir le flanc droit de l'infanterie, comme demandé par le major.
Cooke est désigné pour emmener un peloton contourner la défense allemande par l'Ouest via le cimetière et se rabattre sur la maison du docteur Robinson pour verrouiller l'entrée du village. Il laisse derrière lui les servants du mortier léger.
Au Grand Brou, les GI's hésitent : pas assez nombreux pour affronter le nid de mitrailleuses et sans Chaney, le coeur n'y est pas. Logsdon en profite pour regrouper sa section avant de lancer l'assaut avec l'appui d'un Sherman.
Sur la gauche, le Jumbo aperçoit un Panther dans la brume (très beau film avec Gustaf Gründgens) et entreprend de reculer prudemment pour se mettre à l'abri du repli de terrain emprunté par la N33. Un obus fuse dans sa direction. Le projectile touche le haut de caisse... et ricoche (TH9 +2 LV -1 AL -1 grosse taille, et ben DR10... Bravo Pötschke). L'équipage du Sherman sue à grosses gouttes et se repositionne en contrebas, trappe ouverte pour aérer l'odeur pestilentielle qui règne dans l'habitacle depuis que le chef de char a déféqué de peur dans son treillis (ah bah oui, c'est pas Brad Pitt dans son Fury !).
En face, les hommes de Peiper ont du mal à ralentir les américains : les Fallschirmjäger sont en passe d'être bousculés et seul un peloton parvient à mettre un squad US en déroute.
Même constat au carrefour du grand Brou.
Sur la N33, les renforts accourent en nombre. Reyes est le premier à arriver aux abords du carrefour tandis que Howard et Perroni approchent à grandes enjambées. Les camions débarquent les armes lourdes et se retirent en trombe.
A bord de son M10, Murphy s'enhardit après la destruction du Tigre et se déplace jusque devant le hall d'entrée du sanatorium, d'où Boddum observe les progrès de McCown et ses hommes, tout en éloignant d'un geste de la main les mouches qui tournoient autour de sa blessure maladroitement pansée. Pour l'instant, ses gars restent à couvert, attendant que les allemands quittent leurs positions pour avancer vers Roua.
A Bassenge, on ne chôme pas. Sharp réussit une nouvelle fois à guider les tirs de la batterie de mortiers légers : les silhouettes de véhicules semi-chenillés apparaissent au bout de la route en terre (le FlaKPzIV et un SPW) et lui servent de repère pour orienter la prochaine mission de tir.
Rowland poursuit le nettoyage du bois en face les positions de mortiers. Grear prolonge le mouvement sur sa gauche et perçoit le ronronnement d'un moteur au ralenti entre les arbres : un transport de troupes.
Madsen se sent pousser des ailes et dévale la pente tel Carrie Ingalls dans la petite maison dans la prairie. Le prochain carrefour est atteint sans croiser ni renards ni soldats allemands. "tack-tack-tack-tack !". J'ai parlé trop vite : le semi-chenillé à court d'essence les a aperçus et leur décoche une rafale d'une redoutable inefficacité.
Les avant-postes d'Edward sont au contact avec les SS. Chacun tente de profiter du couvert et retient ses tirs. Edward donne l'ordre de se replier de quelques dizaines de mètres, histoire de gagner du temps.
Pilsi analyse rapidement et froidement la situation : pour défendre Stormont, il lui reste une trentaine de Fallschirmjäger dont la moitié est en pleine déroute. Schmidt et les hommes qui gardent l'aile gauche ne donnent pas signe de vie et les véhicules blindés en soutien risquent vite de se retrouver à poil. Si le carrefour du Grand Brou peut encore être tenu grâce au soutien des mitrailleuses lourdes, une telle résistance n'aurait aucun sens si les américains parviennent à déborder la ligne de défense par l'Ouest. Déjà les premiers GI's apparaissent aux fenêtres de la maison sur sa gauche. Le regard fatigué, Pilsi se résigne à faire reculer ce qui reste de soldats autour de lui. Avant de plier bagages, Gutmann a tout juste le temps d'établir le contact radio avec le chef de la batterie de 120mm sans avoir pu obtenir la certitude que les canons étaient mis à disposition (Red Chit).
Le repli s'annonce toutefois très malaisé : un fort parti de yankees est parvenu à investir une maison de l'autre côté de la rue et à en croire l'intonation tonitruante de l'officier qui les dirigent, ils ne semblent pas vouloir y rester longtemps. A dire vrai, ils possèdent déjà une légère avance sur Pilsi et ses hommes.
Le sous-officier de la Luftwaffe voit dévaler dans son dos le second Königstiger qui contourne la ferme Dumont et part se positionner derrière une haie dans l'enfilade de la N33. Les risques d'une attaque blindée sont fortement amoindries. Sehr gut ! Le premier groupe de mitrailleurs rejoint le Panzer en longeant les maisons à l'Est de la nationale. Gutmann est le premier à quitter l'abri des murs de pierre, escorté par une poignée de Fallschirmjäger : il s'attire aussitôt les foudres des GI's qui le forcent à se jeter à terre tandis que les paras poursuivent leur course vers un nouveau couvert. Gutmann préfère s'enfuir comme un lâche (self break) plutôt que d'être rattrapé par les américains.
Busche entame à son tour son repli. Grenades fumigènes pour couvrir le mouvement, puis c'est la ruée vers le Sud. Pilsi profite de ce rideau de fumée pour s'élancer dans la rue : tirs croisés ! Les servants de la HMG sont cloués au sol mais le reste de la troupe poursuit sa course et rejoint la position du Tigre Royal.
Sur l'aile droite, les Fallschirmjäger encore en état de combattre rejoignent la maison où se sont réfugiés leurs camarades pour assurer leur protection. Les semi-chenillés prennent un peu de distance et couvrent les espaces dégagés tandis que le PzKw IV se replie pour protéger le flanc.
Avec beaucoup de sang-froid, les servants du PaK40 planqué à l'Est du carrefour du Grand Brou restent stoïques, attendant une proie éventuelle.
A Roua, Bunke a été informé du retrait de son camarade de combat. Un repli coordonné s'impose. Le second PaK40 rejoint les trous occupés par les Waffen-SS mais les servants ne peuvent le pousser plus loin. Sous la protection de Pötschke et ses 2 Panther, les hommes de Bunke quittent la ferme de la Sopette et se replient en bon ordre sur Roua. Un SPW arrive par l'Est pour embarquer le canon AA de 20mm privé de son transport à cause du bombardement US.
Face au bois de Bassenge, l'agressivité des yankees met en péril la position et pourrait leur ouvrir la route vers la N33 et le QG de Peiper. Un semi-chenillé tire à bout portant sur les GI's arrivés en lisière de bois. A ses côtés, un peloton de SS obtient des résultats contre les hommes de Lowland, puis fonce dans le tas : la mêlée qui s'ensuit coute la moitié des hommes au peloton US.
Oskar démarre son FlaKPz pour échapper aux tirs de mortiers en préparation et traversent deux haies pour trouver une position de tir favorable, flanqué par une équipe PzK. Un SPW 251/2 et son mortier de 81 le rejoint sur ses arrières. Hennecke et le second Panther reculent également de quelques dizaines de mètres.
L'action offensive sur la chapelle Sainte Anne est entrée dans sa phase active. Un SPW 251/9 ouvre la voie, canon de 75 pointé vers l'ennemi. Son arrivée fracassante est saluée par des tirs de mortiers légers : les obus tombent très près mais demeurent inoffensifs. Une Browning se joint au feu d'artifice et vise le véhicule à bout portant : le blindage tient bon et l'équipage pousse même le vice à lancer des bras d'honneur par-dessus les plaques latérales ! Il est rejoint par un peloton de SS-Panzergrenadieren qui se plaquent au sol en essayant des tirs résiduels.
Le reste de la section de Waffen-SS se déploient en ligne sur la droite du véhicule et avance en rampant. Les américains hésitent mais retiennent leur tir : ordre d'Edward. Sauf qu'un nouveau semi-chenillé allemand apparait sur la route de terre ! Ca commence à puer sérieusement ! Leurs tirs ne sont pas assez efficaces mais dévoilent malgré tout la présence d'un squad US qui est cloué au sol puis assaillis en corps-à-corps : les américains ne parviennent pas à infliger de pertes alors que la moitié des leurs tombent au combat.
Les deux derniers véhicules de la colonne de secours, un SPW 251/sMG et un 251/2 interrompent leur progression pour faire face à la menace venant du Nord, en la personne du suédois, ce bon vieux Madsen. Evidemment, le second véhicule trouve le moyen de bloquer son train avant dans les barbelés et reste comme un illustre abruti bloqué su la N33, sans ligne de tir sur le champ qu'il avait pour intention de couvrir de son feu meurtrier. La prochaine fois, c'est front de l'Est... Concernant Madsen, ce grand escogriffe s'est lancé avec un sang-glacial (un niveau au-dessus du sang-froid donc, encore un truc de ses ancêtres scandinaves) dans un duel avec le semi-chenillé immobilisé par la crise du pétrole. Ce dernier poursuit son lancer de cacahuètes inoffensives sur les GI's, mais ces derniers, excédés par le bruit, dirigent le tir de leur MG sur l'impudent, sous la direction de leur chef vénéré (TH10 +2 LV +1hindrance brush +1 petite taille +1 TEM -1 leadership, DR7... raté de peu !). Madsen étouffe un "Jävel..." et donne une petite tape amicale (?) derrière la tête du tireur.
Même déveine en face de Bassenge. Une roquette de zooka frôle le SPW 251 qui arrose les GI's à bout portant. Pas croyable d'être aussi nul ! Les tirs d'armes légères ne parviennent pas non plus à troubler les SS cachés derrière les arbres à moins de 50 mètres. Rowland finit par penser qu'il commande une bande de bigleux. Sharp fait pleuvoir les obus de 60mm mais la seule cible restante est un Panther qui ne semble même pas s'apercevoir de cette grêle d'acier.
US CVP : 0 (15)
Ge CVP : 2 (3) [346 - 236]
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