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J'ai joué en 2023

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Uphir:
Quand je serai grand, je veux jouer avec Barns et Hill moi aussi !

barns:
tu quoque fili mi

barns:

--- Citation de: hell on wheels le 12 Novembre 2023, 22:52 ---👏👏👏😃

Encore ! Encore ! Encore !

Herr Bruno Guttmann c’est à vous !😉

--- Fin de citation ---

j'ai pas de chance, il a fait que des 3 et 4 !

Hill621:
TOUR 1

Une radio crépite au milieu des GI's allongés à la lisière de la forêt qui fait face a l'Ouest de Jebsheim. Des ordres jaillissent soudain de la gorge des sous-officiers et chefs de chars postés à l'abri de la première rangée d'arbres. La quiétude de l'aube hivernale est soudain rompue par les coups de départ de pas moins de 8 bouches à feux. Obus silencieux qui se plante dans le sol en vomissant des voiles de fumée artificielle (8 fumigènes placés mais pour la plupart des pièces se seront les derniers), noyant l'entrée Ouest de Jebsheim dans une purée grisâtre qui aggrave encore la timide visibilité de l'aube. Sur près de 400 mètres de large, un mur de quasi invisibilité protège tant bien que mal l'approche des GI's.
Comme un seul homme, les sections d'infanterie US se lèvent d'un bond et se précipitent dans le no man's land gelé. CX tout le monde, il faut le faire en une seule fois. Trois Shermans assurent le soutien direct des fantassins, eux mêmes protégés par les équipes bazooka.
Gasp ! Décidément, Bruno ne s'attendait pas à une telle démonstration de force sur cet axe d'attaque. Nulle âme qui vive dans le premier rang de maisons. Seuls quelques tirs lointains proviennent du Sud du village, une HMG perché dans les derniers étages d'une grande bâtisse (building objectif que je ne convoiterai pas, trop loin). Evidemment, le sous-off a un oeil de lynx et une paire de jumelles toute neuve, et il ne se trompe pas de cible : la grande antenne qui ondule à chaque pas du porteur de la radio de l'observateur d'artillerie. Et évidemment, même à si grande distance (21 hexes, excusez-moi du peu), le leader craque et ses larbins aussi. Ca commence bien pour lui tiens ! Sa mission était en effet de s'infiltrer dans les étages pour installer un poste d'observation susceptible de couvrir tout le centre du village. Voilà 2 tours de perdus à cause de Bruno et sa chance insolente aux dés ! Si ! Si ! J'y tiens !!!
Sur mon aile droite, la section antichar débute favorablement sa mission en forçant un JagdPz isolé à se replier sagement vers le village, poursuivi par les tirs de mon AT de 57L et ceux d'un Sherman très éloigné. Beaucoup d'artifices pour pas grand chose, le coco est solide. Mais j'ai un plan...
Sur ma gauche, les français avancent en bon ordre, le torse bombé, éclaireurs en avant et halftracks en soutien. Les M10 restent en arrière au cas où les gros concealments ne dévoilent l'autre JagdPz, échelonnés pour assurer un soutien mutuel, et la protection de l'équipe bazooka du groupement parachutiste. Rien à signaler pour l'instant, si ce n'est le claquement de dents des défenseurs, effrayés par le chant guttural des sections d'assaut françaises qui progressent dans les couverts.

Hill621:
TOUR 2

La discipline faisant la force des armées, il est important, une fois le village atteint, de se regrouper et d'exploiter ce qui fait la force des pions vert pomme, à savoir leur FP. Les beuglements des sous-off permettent de rapidement et efficacement rassembler les hommes, de leur donner des cibles et des instructions de tirs, ce qui a pour effet de saturer la zone d'un feu d'enfer contre lequel les allemands, tout aryen qu'ils soient, ne résistent pas longtemps. Me voilà fissa face à 3 de mes objectifs, avec la présence rassurante de mes trois MBT. Sauf que bien sûr, la chance insolente de Barns frappe à nouveau (je ne sais pas comment je fais pour jouer avec un gars qui a autant de chance, c'est incroyable, il faut vraiment que j'ai un moral en acier Krupp) et son fichu Sniper ne trouve rien de mieux que de faire sauter la tête d'un de mes chefs de char dont les morceaux de cervelle arrosent l'intérieur de la tourelle provoquant pleurs et panique parmi l'équipage. Recall in process... Ce ne sera pas le dernier, mais c'est bien fait, une trappe s'est fait pour être fermée (oui mais +1 BU quand on a pas de temps à perdre, c'est pas l'idéal !)
Le vilain officier nazi 10-2 est repéré dans l'immeuble au centre, c'est une bonne et une mauvaise nouvelle à la fois. Placé au 2ème étage, il surplombe une partie du paysage mais le comité d'accueil qui lui est réservé le persuade d'aller voir à l'arrière cuisine si j'y suis (Bruno me confie qu'il a peur du Snake de la Cal50 que j'ai laissé en soutien sur la base de départ avec mon propre 9-2 fraichement diplômé de Westpoint ("ouais ! tu vas me sortir un 2 ! J'te connais !!! C'est toujours la même chose !.... j'vais servir un ouiski tiens... pour faire couler les Springles")
En tout cas très bel assaut initial qui me permet de délivrer un peu partout des 20FP sans la +1 Mist.

Côté des français la pression est la même, mais plus ambrée (la pression. Ambrée... non ?). De modestes 10 à 16FP avec de beaux leaders bronzés et tatoués suffisent cependant à faire reculer les teutons. Un mortier harcèle cependant la section à ma droite, et la chance insolente de Bruno, toujours elle !, se paye le luxe de flamber un de mes deux HT. Que les femmes et les enfants se rassurent, l'équipage sort indemne et reviendra sur ses pieds récupérer la MG du véhicule encore fumant. Pas de mouvement de char au Nord du village, mes deux M10 d'appui s'approchent doucement pour couvrir les arrières de l'infanterie (pas très courageux les tankistes).
J'oubliais de préciser : si Barns accumulent plus de 75 CVP, je perds la partie d'office, ce qui explique la relative prudence des AFV.

Je bascule sur mon aile droite où se déroule un drame à huis clos.
Je remarque que Bruno, fort imprudemment, semble employer ses véhicules blindés séparément. Mon grand-oncle Heinz avait dit à mon père que l'emploi coordonné de chars pouvait permettre de défaire n'importe quel adversaire blindé. Je saisis donc cette occasion unique de vérifier cette tirade présomptueuse et lance de façon simultanée 2 Shermans, 1 M10 et une poignée de fantassins bazooka en main sur l'imprudent monstre d'acier, pensant au pire perdre un char du fait de sa lenteur à pivoter. Mais c'était sans compter sur la chance INSOLENTE de Barns qui pivote sur ses chenilles comme une ballerine en tutu rose et me dégomme non pas 1, mais 2 Shermans (qui flambent tous les deux), et menace le M10 qui lui venait lui faire les fesses ! L'effronté succombera quand même sous ma pluie d'obus car le dernier mouvement, trop gourmand, le place de flanc dans la réticule des servants de mon AT57 qui se fera un plaisir de lui souhaiter la bienvenue au Valhalla ! Mais quelle déconvenue, d'autant que le second JagdPz se précipite à la rescousse, certes un peu tard, mais prend pour cible mon infortuné M10 qui pensait bien revenir avec une médaille.
Va t-il se faire exploser ? Parviendra t-il à percer le blindage du JagdPz sur un coup de moule improbable ? La brume va t-elle lui sauver son cul ? La suite au prochain tour.

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