Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées

A la découverte d'ASL (SK) avec Isangeles

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Uphir:
Oui. Passé l'assaut initial en mode "olé, olé", Isangeles a bien pensé à ses smokes. Mais là encore, les dés n'ont pas été tendres avec lui. Par exemple, sur la partie de ce matin et de mémoire, il en rate trois sur quatre tentatives, alors qu'il avait 3 de smoke exponent.

barns:
parfois quand çà veut pas, çà veut pas  ;-)

isangeles:
Bonjour :)
J'ai bien aimé tenter cette partie.
On ne va pas revenir sur le début car c'était vraiment du n'importe quoi.
Par contre, les dés ne m'ont pas été favorables sur presque tous les fumigènes de la partie. Et en cette fin de jeu, même sur les tirs (même sur la table de 16 avec aucun résultat... et les Moral Check, ce fut une catastrophe. Mais cette malchance au dé fait aussi le sel de la simulation. J'ai tout de même réussi à prendre, pendant un temps un bâtiment fortifié :) :)

J'ai beaucoup apprécié la discussion d'après partie sur le plan qu'il aurait fallut suivre.
En tout cas, merci encore à Uphir pour sa bonne humeur et sa pédagogie. Vivement la suite vendredi prochain :)

barns:
çà fait plaisir de voir cet enthousiasme.  :-)

Uphir:
On continue le tour des scénarios du Starter Kit 1 avec Isangeles en abordant cette fois-ci le S4 titré Welcome Back.

HOSINGEN, LUXEMBOURG, 16 décembre 1944 : En ce froid hiver 1944, le 110ème Régiment de la 28ème Division d'Infanterie U.S était chargé de la défense d'une crête étroite entre l'Our et la Clerf, au Luxembourg. Il s'installa à cheval sur la route nationale 16, surnommée "Skyline Drive" par les Virginiens de la 28ème D.I. Cette route était l'une des rares routes asphaltées des Ardennes. Positionnés sur près de 24 kilomètres, les défenseurs avaient pris place le long de la crête dans une série de retranchements, souvent appuyés par des blindés et des armes antichars. L'une de ses positions retranchées était la ville d'Hosingen, tenue par la Compagnie K, avec le soutien de la Compagnie B du 103ème Bataillon de Génie de Combat.

Le 16 décembre, à 5h25, débute un violent barrage d'artillerie qui, en dehors de mettre le feu à certains bâtiments et d'endommager quelques camions, n'ébranle pas les américains. Un brouillard épais réduit la visibilité à une centaine de mètres et, avec le jour qui se lève, les américains commencent à entendre les allemands qui contournent leurs positions au nord et au sud. Il s'agit là d'éléments du 77ème Régiment de Grenadiers qui se sont regroupés dans les bois à l'est de la ville et qui se sont mis en marche pour prendre le pont de Clervaux. Vers 7h30, le brouillard commence à se lever et très rapidement, les Grenadiers attaquent Hosingen dans le but de prendre le contrôle de la N16... un axe jugé vital !

J'ai joué ce scénario il y a quelques semaines avec Bonzillou, déjà dans la peau des allemands. Le but de ces derniers est de traverser la carte afin de faire sortir un certain nombre de points d'unités par le bord opposé. A l'époque, j'avais opté pour un débordement par les ailes après avoir séparé mes forces en deux groupe à peu près équilibrés, plan qui s'était avéré désastreux. En effet, après une avance initiale jugée correcte, Bonzillou avait eu beau jeu de replier ses forces sur les angles de la zone d'extraction, me limitant ainsi à des corridors étroitement surveillés par ses machine guns et ses lance-flammes.

Cette fois-ci, je décide de me battre sur l'intégralité de la ligne de front afin de forcer les défenseurs à s'étirer. Je ne chercherai pas à contourner Hosingen ; nous le traverserons au pas de course ! Enfin, c'est du moins ce que je me disais avant de voir le placement des américains.


Comme vous pouvez le constater, je n'ai bien évidemment rien fait de ce que j'envisageais de faire ! Mon dispositif penche très fortement (totalement ?) sur la gauche. En effet, les défenseurs ont deux positions de mitrailleuses au nord d'Hosingen, zone qui manque véritablement de couverts. Je ne me sens pas de courir dans la neige sous le feu de ces deux "cracheuses" même si, avec un peu de chance, la neige pourrait se mettre à tomber et gêner les lignes de vue (règle spéciale du scénario). Je passerai donc par le bois et le bourg qui me semblent moins défendus tout en offrant plus de couverts. Reste la dernière position de mitrailleuse U.S à l'entrée de la ville. Je mets le paquet ; une soixantaine d'hommes, deux mitrailleuses moyennes, le tout soutenu par deux leaders compétents, seront chargés de neutraliser cette menace pour permettre aux autres de progresser.

Tour 1 - Allemands

Les premiers groupes de Grenadiers s'élancent sur la droite des défenseurs et gagnent le couvert du bois au sud d'Hosingen. Les américains, tapis dans les maisons en périphérie du centre ville, retiennent leur feu... jusqu'à ce que le gros des troupes adverses arrive. Les premiers tirs des défenseurs s'avèrent efficaces ; deux groupes de soldats allemands, dont un qui tentait de mettre en position une mitrailleuse légère, craquent malgré les invectives de leur leader.

Plus au centre, les assaillants parviennent à se positionner dans les bois et dans les maisons isolées à une centaine de mètres de l'entrée du bourg, mais ils n'osent pas s'avancer plus avant ; il y a en effet un découvert à franchir, couvert par un nid de mitrailleuse. Ce dernier est neutralisé par un feu nourri qui brise le moral des américains et de leur sous-officier.

Tour 1 - Alliés

Le petit groupe de GIs isolé au sud du dispositif américain mais solidement retranché dans un vieux corps de ferme en pierre continue de tenir en respect les attaquants, malgré le surnombre de ces derniers. Débouchant du bois à quelques dizaines de mètres du coeur d'Hosingen, un groupe de Grenadiers est accueilli à coup de lance-flammes par les hommes du Génie U.S ; les allemands doivent dérouter pour éviter de finir en grillade.

Sur l'aile gauche du dispositif américain, la multiplication des coups de feu venant briser la quiétude de cette matinée hivernale ont fait comprendre aux sous-officiers devant leur tasse de café que leur point était attaqué. Aussitôt, le Major K. Tyson fait démonter la mitrailleuse moyenne sur sa position et ordonne à ses hommes de se rapprocher de l'action. Le Sergent Anderchuck, dans une position similaire, est bien tenté de faire de même lorsqu'il aperçoit dans l'optique de ses jumelles une trentaine de soldats ennemis s'affairant autour d'une mitrailleuse. Plus de 400 mètres ! Trop loin pour être efficace avec des fusils mais certainement pas pour la MMG sous son commandement.

Les traçantes illuminent la grisaille du paysage de décembre et permettent aux américains d'ajuster leur tir. Une deuxième longue rafale fait mouche, éclatant les fragiles murs de bois de l'abri allemand. C'est le chaos dans les rangs de la Wehrmacht ! Une vingtaine d'hommes perdent leur moyen, les autres baissent la tête pour échapper au déluge. "Nice shot guys !" s'exclame Anderchuck avec un sourire satisfait.


Un seul tour de joué mais déjà pas mal d'actions...

Un début d'assaut un peu trop "mou" à mon goût. Sur ma gauche, je n'ai pas réussi à neutraliser ce petit squad U.S qui m'enquiquine bien et qui m'a déjà "brisé" deux squads. Sur ma droite, le tir longue distance de la MMG U.S avec multiple ROF m'a bien fait mal ! Mes leaders vont avoir du boulot car il va vite falloir remobiliser tout ce beau monde. Si on ajoute à cela que j'ai enrayé une de mes deux MMG, ça commence à faire beaucoup. On n'est loin de l'impact que j'espérais avoir sur ce début de partie.

Seule satisfaction, la neutralisation de la position de mitrailleuse à l'entrée d'Hosingen qui devrait me permettre de progresser vers les premières maisons. Mais déjà, les MG américaines sont en train de se positionner en deuxième rideau. J'espérais qu'elles mettraient un peu plus de temps à se rapprocher de l'action et j'ai vu de quoi elles étaient capables, même à longue distance.

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