ASL SEMAINE 25
ASL Scénario J1, Urban Guerrillas , Vienne, Autriche, 9 Avril 1945
Allemand : Cpl Humphrey / Soviétique : Muller
Alors que le Reich s'écroule entouré de toutes part par les armées alliées, les unités allemandes et particulièrement les unités de la Waffen SS n'ont plus qu'un soucis majeur : parvenir a se rendre aux Américains plutôt qu'aux Soviétiques... Sic !!! La 6e Armée blindée Allemande commandée par Sepp Dietrich (plus connus dans sa fonction de commandant de la Leibstandarte "La garde Noire") cherche a gagner du temps face aux Soviétiques en permettant aux autres unités Allemandes de rejoindre les lignes Américaines. A l'arrière garde de la 6e armée blindée se trouve la sinistre division "das Reich", bientôt rejoint par les éléments de pointe de la 5e brigade mécanisée de la garde rouge et du 30e regiment blindé de la garde rouge...
La carte (22 & 23) représente le centre ville de Vienne, ou siège la cathédrale St Stephen et son parc. De larges avenues longées par de grandes maisonnées de pierres et quelques batisses en bois. Quelques bosquets éparses et au sud l'un des canaux de la ville, ou deux ponts débouchent sur les abords de la cathédrale.
L'engagement doit durer 6 tours et demi (soit environ 13mn)
Pour les allemands les conditions de victoire sont simples, tenir la cathédrale et l'un des deux grands batiments en pierre la jouxtant, en attendant de pouvoir rejoindre les lignes Américaines. S'il n'y parviennent pas..... la victoire sera Soviétique et leur sort bien peu enviable !
Tour 1 Soviétique
Les 3 chars T34 et une mitrailleuse tirant depuis le second étage d'un batiment, engagent les unités allemandes retranchées dans les batiments jouxtant l'avenue principale, tentant ainsi de les déstabilisés en vue de l'assaut d'infanterie a venir. Une dizaine d'allemands sont secoués, mais le reste des positions tient bon. Un T34 et un groupe de fantassins de choc passera près d'une minute a arrosé copieusement une position allemande se révélant être un leurre. Alors que les premiers mouvements des troupes d'assaut de la garde rouge se mettent en position, un lieutenant resté à l'écart et tenu en réserve pour éventuellement arrêté et remettre sur le droit chemin des fuyards est abbatu d'une balle en plein front par un sniper allemand. Quelques secondes plus tard le même sniper abattra le commandant de char d'un des T34, poussant son équipage traumatisé à fuir le secteur ! Le sniper sera décoré sur le champ d'une crois de fer de 2e classe...
Tour 1 Allemand
Les consignes formelles ont été respéctées. A part les deux groupes découverts par les tirs de T34, le reste des troupes allemandes se terrent dans les batiments, fuyant les fenètres et bénéficiant donc d'un camouflage salvateur. Le panther tire sans conséquence et le Panzer IV ajustent sa mire sur le nid de mitrailleuse. D'une manière générale les tirs sont sporadiques, ont cherche à préserver les munitions en vue de l'assaut a venir...
Tour 2 Soviétique
Un cherf de char de T34 plus inspiré que ses pairs défi en duel le Panther après un assez joli mouvement de contournement. Le duel se soldera par deux carcasses fumantes d'ou s'extirpent déjà les équipages secoués. Pour les Soviétiques c'est une aubaine, l'échange d'un T34 contre un Panther est assez inespéré. Sur le flanc gauche, les soviétiques se lançent dans un assaut sur un batiment, ici tout se terminera au corps à corps par une victoire allemande. Il faut dire que gorgé de Vodka, les gardes ont chargés à 2 contre 3 !
Tour 2 Allemand
Quelques éléments Allemands commençent a entamer un repli en direction de la cathédrale. Ils peuvent se le permettre le Soviétique n'ayant pas gagner de terrain au premier tour, et le premier rideau de défnse allemande étant situer presque immédiatement au contact pour tenter de retarder l'avance des rouges au maximum.
Les tirs s'intensifient durant le repli en bon ordre des allemands en pointe du dispositif, bientôt on compte plus d'une quarantaine de gardes démoralisés ou blessés. Le nid de mitrailleuse est mis a mal par le panzer IV. La perte de l'officier de la garde du au sniper se fait là cruellement sentir.
Les Soviétiques ayant conclus un pacte avec la résistance Autrichienne les premieres bandes de résistants commençent a venir renforcé les rangs des gardes, en échange d'une promesse de ne pas faire donner la toute puissance de l'artillerie rouge contre la ville et ses civils. C'est ainsi qu'apparait au sein de la cathédrale un prêtre armé d'un mauser. Plus au nord une dizaines de résistants autrichiens rejoignent les premieres lignes Sociétiques.
Tour 3 Soviétique
C'est la consternation dans les rangs Allemands au son des premiers chars IS2 Soviétiques qui contournent par la gauche le dispositif et foncent vers le canal et son premier pont. Ces monstres d'acier sont quasiment invulnérables aux tirs du panzer IV. A moins qu'un groupe de voltigeurs ne parviennent au corps a corps et ne le détruise au Panzerfaust, les choses vont devenir sérieuses.
Dans l'église le prêtre fais le coup de feu avec les troupes allemandes démoralisées qui ont réussi a quitter la logne de front et a rejoindre la cathédrale. Il sera bientôt rejoint par un des chefs de la résistance.
Alors qu'il atteint le pont, le premier IS2 vois sa route barrée par un halftrack allemand dont l'équipage a décider de risquer le tout pour le tout et qui a placé en batterie sa mitrailleuse pour couvrir la retraites de leurs camarades. Cherchant a approcher le halftrack pour s'emparer du pont, le commandant du premier IS2 ne remarque pas le canon de 88 embusqué sur l'autre rive du canal derrière une haie, et lui présente son flanc. Il n'en fallait pas plus aux servants de la pièce d'artillerie qui saisissent ainsi une chance inespérée et transforme le monstre d'acier en carcasse. Le second IS2 vengera cette perte irremplacable par la destruction du haltrack (bien maigre consolation). De par et d'autres de la rue, les équipages secoués des deux épaves se font maintenant face, armés de leurs pistolets automatiques.
Les qulques dizaines de gardes accompagnant les IS2 sont cloués dès leur approche initiale par quelques tirs de soldats allemands isolés qui leurs mène la vie dure. On vois même a un moment donné, un adjudant allemand armé d'un panzerfaust s'en prendre directement a une vingtaine de gardes et au capitaine les accompagnant terré dans la maison voisine.
Au nord c'est l'hécatombe. Les gardes rouges n'arrivent pas a percer, les pertes que leurs infligent les voltigeurs allemands défendant chaque maisonnée, chaque coin de rue, sont importantes, trop importantes. C'est presque les 2/3 de la vague d'assaut initiale qui sont démoralisés ou qui hésitent à poursuivre, les deux officiers rouges ne savent plus ou donner de la tête pour rallier tous ces couards.
Tour 3 Allemand
un sous officier allemand rejoint enfin la cathédrale et rassemble les soldats apeurés qui s'y entassent, a une trentaine ils entament une battue pour retrouver le prêtre, qui n'aura d'autre solution que de s'évader par une porte cochère.
Un sniper soviétique arrive a accroché les servants du 88 antichar, les descendant un a un, mais il est déjà trop tard pour que cela est un effet significatif... Le repli allemandse poursuit et se trouve presque complètement opéré autour de la cathédrale, la vingtaine de défenseurs des positons au sud du canal n'a même pas été inquiété quand l'ordre tombe sur les radios soviétiques : L'assaut est enrayé, tenez vos positions, nous n'irons pas plus loin aujourd'hui.... !!!
PS1 : cette fois la chance a tournée, les jets ont été corrects des deux côtés avec des hauts et des bas pour chacun. Muller a été par contre particulièrement poisseux sur les jets de remoralisation, retardant inutilement ses assauts et le forçant a l'abandon au troisième tour.
PS2 : Historiquement, des éléments de la division "Das Reich" ont effectivement réussis a rejoindre les lignes Américaines après de très rudes combats urbains. Mais ce fus pour être remis entre els mains des Socitétiques par les Américains au bout de quelques jours. Personnes ne sait a ce jour ce qu'il advint réellement d'eux...