Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
AAR pegasus bridge
Garbad:
salut à tous, je démarre l'AAR d'une campgne de pégasus bridge que l'on vient de terminer avec Lionel. Je suis l'Allemand et lui l'Anglais. Les notes ont été rédigées au fur et à mesure. Vous pourrez donc suivre heure par heure les péripéties du champ de bataille où les meilleures planifications s'écroulent à la lueur blafarde des starshells. Vous vovrez l'euphorie des minutes de victoire et le lent enlisement du moral des perdants. Bon trêve de bavardage et place à la réflexion dans ce premier chapitre.
Nous jouons la campagne complète qui commence donc avec le posé des planeurs et 3 CG de nuit.
Garbad:
Analyse de la situation générale :
Je ne ferai pas le rapport de force, l’Anglais aura l’avantage du nombre et de la qualité (leader squad et matériel) dès le départ.
Les conditions de victoires finales me laisse entrevoir un espoir avec l’obligation pour l’Anglais de contrôler le pont et les 8 hex adjacents coté ouest, mais aussi la route qui file depuis Pegasus bridge jusqu’au bord nord de la carte.
C’est sur cette deuxième condition que je vais mettre l’accent.
A partir du CG 2 et au moins pour la nuit, je décide de tenir le hameau « le port » avec ce qui s’y trouve (et sera amené à s’y trouver) tout en fixant l’ennemi sur le pont par des contres attaques menés depuis Bénouville. Pour cela je fixe comme objectif « stratégique » intermédiaire le contrôle des maisons « school house » en V12.
Mais auparavant il s’agit de ne pas laisser l’Anglais se répandre sur la carte et donc de le contenir au niveau du pont pendant le CG1.
Les unités à « Bénouville » et à « le port » n’interviendront pas dans cette première partie de la nuit (enfin j’espère).
Analyse de la situation initiale sur le pont
Que dire, 5 malheureux squad conscrits face à une meute de paras déchainés. Pas besoin d’un dessin je suis cuit. Mais on va se battre quand même.
Je choisis de ne pas défendre le coté du pont où vont se poser les planeurs. Dans notre partie tests je me suis fait massacrer en 1 tour.
Je leurre donc à fond. Sur l’autre coté, je mets le paquet sur Y18, point de passage obligé en open ground des Anglais. Donc du leurre le long de la berge (pour éviter les pertes inutiles) et tout mon dispositif étalé avec des LOS sur Y18.
Je renforce le secteur nord dans les maisons car je ne veux pas qu’il puisse déboucher vers le hameau « le port » au nord.
Je creuse quelques tranchés sur le mouvement de terrain du coté sud de la route, créant ainsi une stratégic location qu’il devra attaquer ou que je conserverai pour le prochain CG (on peut rêver).
Enfin je place un leader « sacrifié » le long de la berge en X9 pour tirer la première starshell et libérer mes unités du no move.
Et déjà j’entends le bruit de l’air fuyant le long des fuselages des planeurs, en espérant percevoir ensuite le craquement sec du bois des carlingues qui se désagrègent en tombant dans les arbres, ou le plouf d’un appareil qui s’est égaré dans le canal.
Lionel Dondé:
C'est ma toute première campagne, après un an d'apprentissage du système.
Pour préparer la campagne, nous avions joué les 2 premiers scénar pour se faire une idée des règles de nuit ( que nous avions peut pratiquer jusqu'à présent ) et du terrain.
Je sais que la contre-attaque des allemands lors du scenar 2 de nuit peut être assez violente. Il faut donc que je me crée un périmètre de sécurité qui va de schoolhouse aux batiments qui longent la route Y13/Y18 pour éviter d'être repoussé de l'autre côté du pont. Ce qui me permettra d'exploiter pleinement mes renforts de night 3 ( 18 squads 648 ).
Donc le principe est de se poser tranquillement ( avec un minimum de malus pour ne pas avoir trop de casse à l'aterrissage des gliders ) près du canon et du batiment Z15.
Autant se poser au plus près du pont : Le joueur allemand est quasi-paralysé pendant le premier tour anglais : Il ne peut pas tirer sauf en TPBF.
Une fois posé, le rapport de force entre les paras Ox and Bucks surentrainés du major Howard et la pauvre garnison du Pegasus Bridge est tel que ça devrait être une simple formalité.
Il faudra quand même faire attention aux HIPs et aux wire qui gênent bien la sortie du pont.
Garbad:
CG1: une bonne discipline de feu permet de limiter la casse ;-)
Il fait nuit noir quand les 3 planeurs se présentent et tentent le posé au plus près du pont avec un axe d’approche face au vent bien dégagé. Malgré toutes ces précautions, les Anglais subissent de grosses pertes à l’atterrissage. Un planeur s’écrase sur le bunker et tous ses passagers disparaissent. Un autre se pose un peu en catastrophe et on relève la perte d’un HS et la blessure d’un leader qui se fera achever un peu plus tard par un tir de sniper (attiré par l’odeur du sang ?).
Les survivants ne perdent pas de temps et neutralisent sans difficulté les défenses de la rive est (composées d’un canon et de dummies ... bel exploit). Ils traversent ensuite le pont avec un peu plus de prudence et sont accueillis par des Allemands disciplinés qui ouvrent le feu seulement à bout portant. Mais les bilans sont maigres.
Heureusement le sniper se déchaîne une fois encore et tue un autre leader laissent les Britanniques avec un seul rescapé parmi les chefs. Les échanges de tirs dans la nuit sont sporadiques, mais tournent à chaque fois en faveur des Anglais (avec un moral de 6 et un ELR de 1, 3 squad Allemands sur 5 finissent disrupt mais profitent de la nuit et du no quarter décrété par les Anglais pour se glisser hors des griffes ennemies).
Bientôt les défenseurs Allemands des tranchées du plateau sont en fuite, et les paras s’installent à leur place. Dans les maisons de l’autre coté de la rue, la résistance vole aussi en éclats mais l’Anglais ne poursuit pas son avantage. Le dernier squad teuton tient encore une partie de la rue, et les autres parviennent à échapper aux forces Anglaises.
Durant la RePh ces derniers rejoindront les lignes tant bien que mal puisqu’au HS perdu pendant les combats s’ajoutent 2 autres HS égarés dans la nuit (déserteurs qui seront fusillés). Mais je tiens toujours une partie de la localité et surtout l’Anglais ne s’est pas emparé de « school house » ce qui était mon objectif principal. J’ai perdu 3 HS et un crew pendant que mon adversaire perdait 3 squad et surtout 3 leaders sur 4 le laissant avec un seul 8 - 0. C'est une victoire au moins morale pour les courageux défenseurs d'une Europe Librement Unie 8-O
Lionel Dondé:
CG1 catastrophique pour moi dû à un atterrissage désastreux et à un sniper allemand déchainé. :pleure:
Sur le posé des planeurs : double 6 pour le premier : Je perds le Major Howard ( 9-2 ), un autre leader, 2 squads et demi et tout le matériel qu'ils possèdaient.
Pour le second 6 puis 5 : Planeur endommagé qui découle sur un HS tué et un leader 8-1 blessé.
Le dernier se pose sans encombres, ouf.
Et dire qu'ils se sont surentraînés pour ça !!! :-@
Bon il faut garder le moral, tout n'est pas encore perdu même si les objectifs sont revus à la baisse.
Malgré les pertes conséquentes, la traversée du pont n'est pas si difficile que ça. Je perd quand même un autre HS bêtement dans un CC que je n'aurais pas dû lancer.
Je poursuis sur les 2 cafés qui longent le canal.
J'ai quand même plus de mal à prendre les foxholes placés dans les champs.
Dès que mes chefs mettent un peu trop de temps à donner leurs consignes à leurs hommes, les snipers adverses font mouche. Je perd 2 leaders supplémentaires. Heureusement, ce n'est pas trop ce qui manque aux anglais dans la campagne.
Mais enfin ce n'est pas fait pour remonter mon moral.
Et c'est là que je commet une erreur : Je demande un cessez le feu au 5ème tour ( càd dès que possible ) à mon adversaire qui s'empresse d'accepter. Trop content le bougre ;-)
J'ai été fébrile sur ce coup là :
- Il me restait 3 squads opérationnels à ce moment contre 2 squads ( en comptant les renforts fraichement arrivés :-)). J'ai pas osé pousser encore un tour ou deux. Difficile de s'infiltrer correctement avec le wire et j'avais peur d'une contre-attaque éventuelle si 2 jets de dés tournent mal.
- Mon dernier leader tentait de rallier un squad, jamais facile de nuit.
- Son sniper me faisait peur. Quand l'adversaire fait une série, on a tendance à y penser un peu plus à ce fameux sniper...
- Je ne maitrisais pas trop les strategic locations et j'avais peur de me retrouver en noman's land et de perdre des troupes supplémentaires à la RePh.
Du coup, je me retrouve en fâcheuse posture pour la date suivante. Mon périmètre de sécurité est au strict minimum. Je ne peux pas reculer, sinon je perds le pont et par la même occasion tout le potentiel d'exploitation de la 3ème date.
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