Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
AAR pegasus bridge
Lionel Dondé:
ça y est, les renforts sont enfin arrivés. Il était temps...
Un véritable rouleau compresseur : 18 648, 2 leaders -2, un peu de matériel léger (PIAT, lmg).
On va leur faire payer. ]:-)
Oui mais voilà, il fait toujours nuit ( on ne voit qu'à 2 cases, c'est à dire pas de l'autre côté du canal ) et je dois traverser un pont cerné d'ennemis. Alors comment exploiter ce formidable potentiel ?
Pas le choix, il faut déjà ramolir le dispositif défensif ennemi avant d'avoir une chance de passer.
Si je tente le passage en force avec de nombreuses troupes cassées, je risque de créer un embouteillage sur le pont et de gêner considérablement ma traversée.
Je constitue donc des groupes de feu conséquents avec mes leaders -1 et -2, un groupe antichar qui doit détruire le char qui est sur le pont et mettre la pression à celui qui est dans la rue juste derrière et un petit groupe d'assaut pour tenter de déboucher de l'autre côté du pont.
Je dois trouver au plus vite ses nids de mitrailleuse qu'il a surement dû cacher dans l'axe du pont pour y placer des firelane.
Ah oui, j'allais presque oublié : Pour faire en sorte qu'on se trouve sur les Champs Elysées, j'achète des starshells supplémentaires pour mes leaders : Il faut bien voir l'ennemi pour pouvoir lui tirer dessus, hein Garbad 8)
Et j'augmente ma SAN de 1 ( qui passe à 5 ) : Je me dis qu'il y aura beaucoup de tirs lors de ce scénar.
Le plus dur est à réaliser maintenant : Il faut que je réétende au minimum mon secteur sur celui prévu pour la fin du CG1 si je veux encore avoir une chance de gagner la campagne. Soit reprendre School House et tous les bâtiments/foxholes qui longent la route qui mène au pont.
Une petite vue du setup : L'allemand a presque tout concentré sur le pont. J'ai bien l'impression qu'il ne veut pas me laisser passer... :-D
Garbad:
CG3: le commencement de la fin.
Je vous livre le début de ce CG3, qui me semblait partie pour être un moment de gloire....
Début des hostilités. Et les premiers coups de feu n’ont pas encore claqués que déjà je pressens une catastrophe +o( . Une starshell part du café Gondrée (à priori ils en avaient traîné une caisse avec eux) et illumine la zone. La puissance de feu Anglaise se déchaîne depuis l’autre rive du canal, dirigée par des leaders -2 (que j’avais « oublié » dans mon étude du rapport de force). Ma première ligne de défense imprudemment exposée se fait hacher sur place (moral de 7 ELR 2 voir moral 6 et ELR 1 ça ne pardonne pas). Les para Anglais, encouragés par l’arrivée miraculeuse de ces renforts, surgissent du café Gondrée et extermine mes HS isolés. La première vague ennemie qui franchie le pont est repoussée, mais derrière ça se bouscule et mes défenses affaiblies ne peuvent arrêter la poussée. Mon stack chargé d’établir une fire lane a été exterminé au 1° tour et je ne peux pas réoccuper la place sans cesse éclairée par des starshell. L’ennemi occupe les premiers bâtiments en force et prend pied dans les tranchées du plateau. Mes troupes se replient en désordre, les sur empilements gênent mes mouvements. Heureusement le pont est encombré et n’a pas permis à l’ennemi d’exploiter au mieux la situation.
Après un grand moment de solitude et d’expectative 8-O , j’abandonne l’idée du suicide et je décide de passer à la phase deux de mon plan, donc de me replier en tentant de ralentir la progression de mon adversaire. Mes troupes se calment, les ralliements sont nombreux (pas évident avec un moral de variant de 4 à 7 et le DM de nuit) et j’espère pouvoir me cramponner à school House. Entre temps mes deux derniers blindés ont été détruits, l’un sur le pont au 1° tour, le deuxième en tentant une manœuvre tardive pour se sortir de cet enfer. Le bilan des pertes est très loin du 1 contre 1 évoqué dans mes intentions. J’ai déjà dû perdre l’équivalent de 6 ou 7 squad et mes 2 « chars », contre aucune victime chez l’Anglais. J’abandonne l’idée d’une seule zone de déploiement et je vais tenter de conserver l’axe BENOUVILLE-school house libre pour l’arrivée de mes renforts au prochain tour, en vu de contre attaquer sur le plateau.
Lionel Dondé:
Pendant mes phases de tirs, je lance des starshell pour essayer d'éclairer l'ennemi sans être vu et dans la plupart des cas, ça marche, j'ai de la chance.
Mes 3 premières phases de tirs font littéralement exploser la première ligne de défense allemande.
Garbad lance des jets de moral désastreux, et casse même sur les plus petits tirs.
Le gros problème de nuit, c'est la gestion des unités cassées pour le défenseur. Elles ne peuvent se replier que d'une case quelles que soient les circonstances et ne perdent leur statut DM que si elles font un jet de ralliement inférieur à leur moral.
Du coup, les fuyards se font systématiquement rattraper et réduire pendant les phases de tir.
Garbad avait prévu un second rideau défensif ( dont une partie HIP ) mais préfère se replier en bonne ordre avec ce qu'il lui reste de troupes combattantes aux vues des pertes déjà considérables qu'il a subies.
Je prends donc sans difficultés les tranchées et les premiers bâtiments qui longent la route.
La situation au début de mon tour 3, beaucoup plus optimiste que ce que j'avais prévu: La nuit promet d'être longue pour le défenseur allemand...
Garbad:
la nuit longue??????? ben pas pour tous, ce sera la dernière pour beaucoup ça c'est sûr, et je ne crois pas qu'ils la trouvent longue. Moi par contre ça m'a semblé ne jamais vouloir se finir.... |-)
Garbad:
la suite du calvaire Allemand, ou comment se défendre avec des dummies et des squads broken...
Au tour 3 l’ennemi franchi déjà le pont en force et inonde la rue. Il pousse jusqu’au carrefour Y13. Mes « forces » (ou ce qu’il en reste) sont dorénavant coupées en 2 par cette masse d’infanterie grouillante. Les bâtiments le long de la rue sont perdus. Mes tirs sont toujours aussi inefficaces, et ceux des Anglais meurtriers. Je perds encore un squad (KIA) et un leader est blessé. Il est isolé, coincé dans la tranché (manque de PM pour sortir et poursuivre dans le grain) et se fait lâchement étriper au corps à corps. Déjà l’ennemi s’infiltre vers le nord, en direction de le Port et repousse encore mes éléments démoralisés qui sont au bord de l’anéantissement. Je vais devoir les abandonner à leur sort, et tenter de sauver mes derniers squads valides. Au prochain CG ils me seront utiles pour attirer des forces Anglaises à le Port. En effet il sera bien obligé de les chasser sous peine de perdre la campagne (voir les conditions de victoires).
Le décrochage s’accélère dans un semblant d’ordre à la lueur des starshell qui illuminent la zone. Les squad dans l’ombre s’éloignent rapidement de la zone des combats, tandis que ceux pris en pleine lumière ne peuvent échapper au déluge de feu Anglais. Les pertes accumulées ne me permettent plus d’envisager la défense de school house. Je risque d’y être encerclé et massacré jusqu’au dernier sans gain véritable. Mon repli me permet de tenter une manœuvre désespérée. J’éparpille mes derniers dummies et les mélange avec mes squad camouflés, en espérant rendre prudent mon adversaire. Je voudrait préserver un maximum de squads.et tenter de conserver ce que je peux de Bénouville et de le Port.
Le carnage prend fin aux premières lueurs de l’aube (6° tour). Cette manœuvre désespérée m’a permis de sauver 4 squad et 2 leaders dans les derniers bâtiments des 2 localités. L’arrivée prochaine de mes renforts me semble être bien insuffisante pour reprendre le terrain perdu. J’ai payé très cher mon erreur d’appréciation du volume de feu ennemi au début du scénario. Néanmoins, après avoir envisagé un abandon pur et simple, je décide de préparer ma contre attaque. Je pense faire entrer un maximum d’infanterie pour grignoter quelques bâtiments et faire des pertes à l’Anglais, avant de faire rentrer des moyens plus lourds au début du CG5, capables d’enfumer les défenses ennemis en vu d’une attaque au cœur de son dispositif.
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