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VotG - CG IV

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colonel Kilgore:
La nuit tombe nos défenses ont été durement éprouvées mais ont réussi à tenir en certains endroits tout en retardant l'allemand au centre. Le crépuscule à vu les premiers détachements de la garde gagné leurs postes ... Le camarade Staline a ordonné une contre attaque immédiate ... Pourvu que les nuages se lévent !


Bon, le décor est planté ... Voici quelques observations :
 Le bonus de CPP est le bienvenu car la date ne permet que l'achat de compagnies ou de sections de la garde ( y compris les storms groups ). Troupes solides mais chéres. Une fois de plus ma Refit sera chanceuses ( surtout au niveau leader )

Le cout supplémentaire du On map limite mes installations à seulement deux Platoon de Storm Group ( des 628 Assault Engineer armés jusqu'au dents ). A eux sera dévolu la conquéte de la spécialist's houses. Ils seront appuyés dans leur tâche par un section de 527, un nid de mitrailleuse ( une HMG et une MMG ) drivé par des 447, deux chars et un mortar OBA chargés de nettoyer les bâtiments de l'autre coté et leurs inévitables nids de MG42.

La réconquéte d'un peu de terrain au nord de son saillants sera dévolu à mélange hétéroclite de 628 classiques arrivés dans la journée, de 527 déjà en place dés le matin du 14 et des mes redoutables 628 NKVD qui ont frappés les esprits allemands et qui seront grâce à l'effet psychologique ( toujours trés importants ) faire reculer mon adversaire à l'heure du CC.

le reste de mes troupes ( 447 et 426 restants ) devront empécher les initiatives intempestives d'un best leader un peu trop fougueux.

Un Guard Rifle Coy ( renforced strenght ... Excusé du peu ) et deux Guards SMG platoon  ( dont une guidée par un 10-3 ) rentreront  par le nord et devront s'installer dans les ruines et dans la pavlov house car s'il a du renfort c'est par là qu'il rentrera ( c'est le secteur le plus proche de ses zones d'entrés ).

J'envoie également un char et un Guard SMG platoon arrivé dans la journée à la caserne des pompiers afin de reprendre MA tranchée et la petite maison qui borde le gully.

Voici grosso modo ma stratégie pour la première attaque de nuit de ma carrière ASLesque ... Elle se révélera un peu ambitieuse. La suite au prochain numéro ...

Hill621:
Le virus agit à plein. Nous attaquons aujourd'hui notre deuxième jour de combats à Stalingrad, et notre 3ème CGDate. Le plein de CPP a été fait, et le DR moyen me prive de précieux RG, comme les Stukas. Les choix sont difficiles à faire, d'autant qu'il faut compenser les pertes des deux batailles précédentes.
Ci-après, vous trouverez le récit des deux premiers tours uniquement (ben oui, c'est long à jouer : 6 heures pour 2 tours complets).

Stalingrad, 15 septembre 1942, 15h09.

Les derniers camions de ravitaillement ont déversé leurs dernières caisses de grenades voilà maintenant plus d'une heure. Les munitions ont été acheminées vers les premières lignes où nos soldats ont pris les positions qui leur ont été assignées.
Après notre première nuit éprouvante à Stalingrad, l'état-major a décidé de maintenir la pression sur l'ennemi bolchevique.
L'attaque est prévue à 15h15 et sera précédée d'un massif bombardement d'artillerie lourde sur les bâtiments à l'Est du square du 9 janvier.
Nous avons reçu le renfort d'une compagnie de fusilliers, ainsi que d'une batterie de canons d'infanterie. Une autre compagnie est en cours d'acheminement vers le front et ne devrait pas tarder à faire son apparition au sud de la gare.
Ce jour, nous devons rejoindre la Volga au moins au centre de notre dispositif, atteindre le square rouge, encercler les bolcheviques présents dans le saillant créé pendant leur contre-attaque nocturne et isoler les unités russes fanatisées qui continuent de résister aux abords de la caserne des pompiers au sud et dans le quartier plus à l'Est.
Ordre a également été donné de reprendre la specialist's house.
Les missions des 191, 194 et 518 RI sont donc clairement inscrites sur le terrain : une farouche résistance est atendue de la part des bolcheviques...

15h15, secteur d'attaque du 518 RI, Square du 9 janvier.
Alors que les premiers obus de repérage devraient passer au-dessus des têtes des gars du 518 RI, rien ne survient... En quelques secondes, je parviens à prendre contact avec l'observateur d'artillerie qui m'annonce paniqué que la batterie de 150mm assignée à son secteur a connu queqlues difficultés : la première salve ne tombera que dans quelques minutes.
Ce contre-temps est fort agaçant. J'ordonne aux mortiers d'enfumer la zone pour protéger mes troupes d'assaut massées au nord du square du 9 janvier. Un rideau de fumigène s'élève rapidement sur la lisière nord du square. Je fais envoyer quelques éclaireurs vers les ruines au nord du square : ils sont cueillis à découvert par un groupe ennemi, armé d'un lance-flammes : Aucun de nos soldats ne reviendra... Le reste de nos troupes semble curieusement anesthésié. De son côté, le russe ne reste pas inacif : la présence de nos soldats a été repérée et son artillerie se déclenche, avec plus d'efficacité que la nôtre. Nos hommes doivent reculer vers l'Ouest alors que les obus de 120mm s'abattent sur leurs positions de départ. Aucune perte n'est à déplorer, mais notre attaque est totalement désorganisée. Un StuG B (le seul du secteur) qui tentait d'échapper aux obus de 120, se fait cueillir par un obus de 76L (saloperie de HIP) en abordant le nord du square !
Seul un chef de section parvient à s'accrocher aux ruines avec une vingtaine d'hommes. Couvert par les fumigènes, ils s'élancent dans la rue qui les séparent des ruines (S1). Le groupe d'engineers russes évite le contact et se replie, tentant de traverser la rue pour rejoindre les entrepôts (T3) : ils sont fauchés sur le bitume par un nid de mitrailleuses lourdes placés à l'étage de l'immeuble derrière la laiterie (L7) : bon débarras...
Pendant ce temps, le gros de nos troupes recule vers l'Est pour contourner le square. Ils sont systématiquement pris à partie par plusieurs mortiers légers ainsi qu'une Maxim brillamment guidée (S5) : peu de pertes, mais beaucoup de temps perdu à se redéployer. Et l'artillerie ennemie poursuit nos soldats, heureusement encore sans pertes dans nos rangs.
De son côté, notre observateur d'artillerie, blessé pendant la nuit, tente de guider les premiers obus de 150mm. A croire qu'il n'a pas reçu les bonnes cartes... La première salve s'abat directement à l'arrière des bâtiments visés (prereg en S, entre la maison Pavlov et l'autre bâtiment au sud), sans causer de pertes. La seconde salve s'écrase un peu plus précisément sur la maison Pavlov, semant la panique parmi les défenseurs, mais sans leur causer de pertes apparemment. La troisième, après avoir interrompu la précédente, tombe... sur nos troupes, au nord du square. Un comble... Pour autant, nos obus demeurent toujours aussi inefficaces. Après avoir une nouvelle fois tenté de rectifier le tir, l'observateur constate que les obus ratent de nouveau leur cible (1 sheet rouge tiré en prep fire du tour 1, 4 sheet noir lors des def et prep phases suivantes, mais à chaque fois, dr 5 ou 6 en accuracy, malgré le prereg en S6 qui ne demandait qu'un dr 1-4 pour tomber correctement... Rageant, non ? Du coup, il ne me reste que 3 sheet noir et 2 rouge pour tenter de détruire les bâtiments gorgés de frontoviki).

Secteur d'attaque du 194 RI, objectif : bâtiment du NKVD/GPU (Y9).
Le russe a commis une gravissisme erreur : il a garni les défenses du bâtiment Y13-Z12 de juteuses cibles. Un groupe d'assaut armé jusqu'au dents s'est positionné dans l'immeuble adjacent (Z13) : un lance-flammes crache la mort pour ouvrir la danse. Les premiers défenseurs craquent. Ils sont copieusement arrosés par nos mitrailleuses lourdes placées en retrait, finissant d'achever la déroute. Les troupes du génie déclenchent un tir nourri à bout portant, semant la panique parmi les autres défenseurs, sauf un squad du génie (628). Nos StuG B se mettent en marche et couvrent l'assaut de nos troupes de soutien. L'encerclement du bâtiment est rapidement réalisé, malgré des tirs de protection provenant de l'étage d'un des bâtiments du GPU (Y11). Bientôt, plus de 40 soldats russes sont annihilés par nos hommes. Les derniers défenseurs sont rapidement mis hors de combat lors d'un sanglant corps-à-corps. Aucune perte à déplorer. Un beau succès !
Mais l'enthousiasme semble monter à la tête d'un de nos chefs de section pourtant chevronné (9-2) qui entraine une quinzaine d'hommes dans une course éfrenée entre les bâtiments du GPU, réduisant au passage le nid de résistance en Y11 : alors qu'ils atteignaient presque le centre du complexe du NKVD, ils sont fusillées à bout portant par une section de russes camouflés (re-saloperie de HIP) au centre (X8). Le bilan est lourd... Tous nos hommes restent au tapis. Le mépris des plus élémentaires règles d'engagement aura coûté bien cher à ce valeureux officier. Il faut le renfort du chef de compagnie (10-2) et l'envoi du lance-flammes pour rétablir la situation et mettre l'ennemi en déroute.
Entre temps, un StuG B est immobilisé par le coup chanceux d'un mortier léger russe au nord du campus du GPU (V7). Rapidement, un T34 arrive sur les lieux et prend à partie le char immobilisé hors de son arc de tir. Sa survie n'est plus qu'une question de minutes...

Secteur d'attaque du 194 RI, objectif : la Volga !.
Deux sections renforcées ont pour objectif d'atteindre les bords de la Volga. Leurs positions de départ sont la brasserie et la banque d'état. Les premiers mouvements de troupes conduisent à l'encerclement et à l'annihilation des faibles défenseurs russes médusés. L'appui de plusieurs StuG rend la tâche plus facile, d'autant que plusieurs chars ennemis ont été signalés dans le secteur longeant la Volga. En peu de temps, nos soldats déboulent sur les maisons en bois bordant la dernière route avant le fleuve : plus qu'une centaine de mètres à parcourir. Mais T34 et KV se signalent à notre attention... L'engagement blindé est inévitable.

Secteur d'attaque du 194 RI, objectif : specialist' house.
Après avoir conquis de haute lutte plus de la moitié du bâtiment, le russe ne semble pas déterminer à lâcher le terrain, bien au contraire. Du coup, nos hommes estiment à près d'une centaine le nombre de bolcheviques présents dans les étages. De notre côté, nous avons massé près de 80 de nos meilleurs hommes dans la cage d'escalier Nord et au second étage de celle au sud. Lance-flammes, DC et troupes d'élite sont prêts à réduire l'ennemi en cendres. Une section est placée en soutien au cas où l'affaire tourne mal.
Ce sont une nouvelle fois les flammes qui viennent semer la panique dans les rangs ennemis. Les armes automatiques achèvent la retraite précipitée de l'ennemi qui se réfugie dans les caves. Nos sous-officiers ne peuvent empêcher un groupe de pionniers d'aller lancer une DC au 1er étage de DD32 : ce geste aurait pu être dramatique si la structure de l'immeuble n'avait pas tenu le coup... Fort heureusement, la déflagration ne fait qu'ébranler les murs, et amplifier la déroute des rouges. En quelques minutes, les défenseurs sont exterminés jusqu'au dernier (KIA, failure to rout, CC, HtH). Nos hommes remportent là notre plus belle victoire, en ne subissant que de légères pertes.
En parfaite coordination avec nos troupes d'assaut, la section de soutien s'élance vers l'Est, réduisant au passage deux nids de résistance et tuant un officier russe (9-2). Là encore, peu de troupes ennemies s'oppose à notre avancée vers la Volga.

Secteur d'attaque du 198 RI, objectif : square rouge.
Peu de troupes garnissent nos premières lignes. L'envoi d'une compagnie de renfort doit en effet permettre de combler les trous dans les lignes et surtout reprendre l'offensive vers le square rouge. Néanmoins, quelques troupes d'assaut parviennent à engager avec succès les russes retranchés dans les caves des bâtiments M45 et N44 : ce sont des troupes du NKVD, rescapés des premiers combats autour de la gare, qui subissent les premières pertes. L'élan est donné. Le russe recule alors pas à pas, tentant d'échapper à nos tirs meurtriers, talonné de près par nos fougueux soldats. Les échanges sont nourris, mais le russe ne fait pas le poids avec l'arrivée de quelques renforts.
Pendant ce temps, la compagnie arrivée en refort au pas de charge reprend l'initiative au nord de la caserne des pompiers. Rassemblant une formidable puissance de feu, nos hommes mettent sans coup férir les premiers défenseurs de la position retranchée en déroute. Quelques bolcheviques fanatiques tentent de contre-attaquer mais sont aisément réduits au silence. Nous pénétrons dans le nord du bâtiment sans rencontrer de résistance. Le russe recule prudemment. Le bâtiment est en passe de tomber entre nos mains. Une quarantaine de moujiks semblent vouloir prendre la fuite à travers le square pour rejoindre le théâtre en longeant la Leninskaya : pour parer à cette éventualité, un fort groupe de combat appuyé par un SdKfz10/5 est placé en enfilade de la Communistischskaya.

...to be continued...

Post-scriptum : Kilgore me transmet généreusement le bilan des deux premiers tours de jeu. Eloquent.
Pertes du camp aryen : 1 leader / 4 Squads / 1 StuG IIIB
Pertes du camp bolchevique : 3 leaders / 22,5 Squads / 1 crew / 4 SW

Ungern:
Chouette CR !
ça donne envie de s'y mettre.

mais, on m'a dit que par VASL, c'était infaisable  :-(

Hill621:
Pour l'instant, nous faisons cela en FtF, de temps en temps, selon les RTT, les récupérations, les disponibilités de chacun, les épouses, etc.
Et c'est vrai que ça a une sacrée saveur, surtout avec un joueur comme Kilgore (qui fait un excellent café).

En VASL, je pense que cela sera plus difficile. Mais comme le dit l'ami Kilgore : "maintenant qu'on l'a commencé, on se la termine, même quand tu seras à l'autre bout du monde !"
Quand on aime, on ne compte pas ;-)

Hardrada:
Bravo pour l'AAR, on s'y croirait l'odeur de poudre en moins ...

Soyez sympas continuez  ;-)

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