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[réglé]Sur le "réalisme" ASL du tir des canons à courte portée.

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pnaud:
"personnages très crédibles" ... n'exagérons rien. Nos amis américains en ont quand même rajouté dans l'antinazisme chez les militaires.
Le film n'en reste pas moins LA référence, c'est indubitable  8) la vague humaine qui finit en HtH avec la mort du Lt Meyer. jamais le chaos du champ de bataille ne m'a semblé être aussi bien rendu.
Et puis, le Cap Taman, la péninsule du Kouban, ah, le Caucase, probablement le front germano-soviétique le plus intéressant en termes Aselesque, AMHA.

Robin Reeve:
J'ose apporter une légère contradiction dans le débat.
SPR, malgré tous ses défauts, m'a plu, parce qu'il m'a fait avoir de l'admiration pour les petits gars qui ont si chèrement payé de leur vie pour nous libérer du joug nazi.
Je suis sans doute un peu c.., mais j'ai préféré ce film au Jour le Plus Long qui fait de la guerre une sorte de comédie.

La Ligne Rouge s'inscrit dans les classiques films anti-guerre qui, désolé pour mon impression subjective, tiennent au moins autant de la propagande que le film de Spielberg - en plus, une propagande usée jusqu'à la corde.

J'ai bien aimé Croix de Fer et j'ai aussi beaucoup aimé Stalingrad (de Vilsmeier, pas la daube du sieur Annaud), où l'ambiance "Red Barricades" est bien rendue.

Mais  bon, comme pour ASL, je regarde un film de guerre pour me détendre.
Si je veux plus de réalisme, je regarde des documentaires - enfin, pas tous : les docus sur les avions que Planète nous sert depuis des années le dimanche soir me gavent.

palmereldritch:
A propos de la denière remarque de Montagu(avec qui j'étais pleinement d'accord jusque là):
Le sacrifice des soldats Alliés(tous) est une évidence,sur laquelle il n'y a pas à discuter et qui mérite le respect le plus total.SPR,sur lequel je suis partagé,n'apporte rien de neuf à ce sujet.Maintenant,il est un peu naïf de penser que les GI's étaient là pour le seul amour de la France,de la liberté,par anti-nazisme,etc.Mais on rentre dans la politique,et je m'arrête là.
The longuest day ne fait pas de la guerre une comédie.Il ne faut pas le prendre pour un film"réaliste",mais comme une gigantesque fresque qui vise à entretenir un mythe.Il est plus à rapprocher de L'Iliade que d'un documentaire et ses visées ont comme toujours un arrière-fond idéologique,certes.
Et puis,le jeu n'est qu'une représentation du réel qui concerne bien des domaines.On joue à un wargame,les acteurs jouent un rôle...le réalisme correspond alors à la capacité de projection dans une situation donnée,à l'identification à tel personnage,etc.Le tout est que la mise en scène,le scénario soient soit crédibles.
Enfin,j'aurais tendance à me méfier des documentaires,toujours orientés eux aussi,consciemment ou non.Il y a toujours des choix dans les cadrages,la mise en scène,les témoignages...Bref,toujours garder son esprit critique,ce qui n'est certes pas le plus facile!(Euh,pardon si j'ai l'air pontifiant :-D)

Robin Reeve:
Insister sur le sacrifice des Alliés n'est pas de trop.
Il y a quelques années, certains tarés avaient sprayé "Rosbifs go home" sur les tombes anglaises en Normandie, avec des croix celtiques à la clé - par opposition à la guerre d'Irak.
Le Jour le Plus long est en effet une fresque.
J'aurais du parler de "comedia dell'arte" plutôt que de comédie.
Pour la comédie, j'ai un faible pour "Papy fait de la résitance".

colonel Kilgore:
la ligne rouge n'est pas pro ou anti guerre, il parle plutôt de la position des hommes par rapport à la guerre et à ses conséquences. Je n'ai pas senti de parti pris car certains des personnages sont attachants et ne sont pas " pacifistes " ( cf mon  avatar ). D'ailleurs même les pacifistes font la guerre et préfére se battre que rester en arriére ( cf le personnage de Witt ). Et puis on peut être " anti guerre " et la faire quand même lorsqu'elle semble nécessaire et inévitable. Mon arriére grand-pêre était un pacifistes convaincus mais il a quand même fait partie de la résistance et ce dés la défaite puisqu'il a sorti de l'arsenal de bourges de nombreuses armes ( et même un canon en piéces détachés ) à l'aide de ses trois fils ( tous apprentis là bas et qui avait entre 14 et 18 ans ). D'ailleurs il à jamais voulu rendre ses pétoires et me montrait encore fiérement son mauser ( volé à un officier allemand ) et deux mitraillettes rosbifs récupéré aprés un parachutage.

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