Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées

Kampfgruppe Peiper CGIII la Gleize

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Garbad:
Je commence l'AAR de cette longue mais passionnante campagne jouée de septembre 2007 à décembre 2009 entre Yorus (Américain) et moi-même (Allemand). Pas de capture d'écran pour illustrer les premières dates mais après ça viendra.
Bonne lecture (bon courage aussi mon style n'est pas au point).

19 décembre 1944 après midi près de la Gleize.

La campagne Ardennaise est calme et noyée dans un froid brouillard en cette après midi du 19 décembre. Les Allemands ont été renseignés et se sont organisés tant bien que mal pour repousser l’attaque imminente des alliés. Rien ne laisse deviner leurs intentions (HIP pour tout l’OB initial). Les emplacements repérés par les Américains en arrière de la rivière n’ont pas livrés leurs secrets (renforts Allemands en cloacking à plus de 8 hex de la limite de leur zone de déploiement). Coté Allemand, l’attente est longue pour les troupes concentrés près du pont complètement au sud (à gauche sur la carte) de la ligne de front, tandis que l’équipage du tigre en panne depuis le matin près du gué est à l’affut des premiers fantassins.
L’avance Américaine, prudente, ne rencontre aucun obstacle jusqu’aux abords de la rivière. Les premiers coups de feu déchirent le brouillard : une équipe SS isolée a perdu son sang froid et ouvert le feu avant de tourner les talons et de se précipiter dans la ligne de tir d’une MMG. Complètement paniqués le petit groupe d’homme reflux vers son emplacement d’origine, mais le bois est maintenant envahit d’Américains. C’est la captivité qui les attend. Le canon du Tigre tonne. Celui-ci cherche désespérément une proie facile, mais il ne parvient qu’à déclencher une pluie d’obus de mortier de 60 qui l’encadre sans l’atteindre. Les Américains sont de plus en plus proches. Un coup sourd suivi d’une violente explosion marque la fin du Panzer VI. Une roquette de bazooka a rebondi sur le goudron de la route et atteint la caisse du Tigre par son point le plus faible (anecdote véridique) (CH dans la caisse de flanc TK 32 AF "8"). La tourelle est comme soulevée par l’explosion et le char s’embrase aussitôt sans laisser la moindre chance à l’équipage. Le tireur intrépide est pris à parti par une LMG mais parvient à rejoindre l’abri du bois. La disparition du fauve blindé ouvre la voie du gué aux alliés mais un champ de mine barre leur progression. Malgré son succès initial, l’avance de la compagnie est stoppée en fin d’AM. Les éléments se regroupent dans l’attente de la nuit et de moyens plus conséquents.
Du coté ouest, l’avance vers les ponts a démarré plus tard, menée par 5 sherman qui s’infiltrent avec hésitation dans les lisières au sud de la rivière, aucun passage adapté à leur envergure n’existant sur ce coté. Une équipe de fantassin s’élance vers le pont de bois au centre, mais elle est arrêtée par un nouveau champ de mine, dont elle ressortira sans perte mais sans atteindre son objectif. Des bruits de chenilles sur le mouvement de terrain au nord signalent la présence menaçante d’un panther, et les éléments avancés Américains distinguent un half track lancé sur la route qui file se perdre dans la brume en échappant aux tirs de bazooka. Le haut commandement Américain peu rassuré sans doute par le manque d’informations précises sur le dispositif Allemand (qui est resté HIP) et craignant un piège décide de ramener ses troupes en arrière. Cette fin prématurée (dr 1 au 1° jet fin T6 US) de l’offensive ne permet aucun gain significatif aux alliés (0 LVP) mais la destruction du tigre (10 CVP) et la capture d’un HS (2CVP) leur permet d’emporter le scénario.

Psywarrior:
Malgré un style soit-disant pas au point, je trouve cet AAR assez inétessant. Vivement la suite. J'habite la région et donc je suis particulièrement intéressé.

Garbad:
19 décembre, la Gleize, 22h00.

Les Allemands mettent à profit le retrait allié pour amener des renforts dans le triangle formé par les rivières au sud de la Gleize. Ceux-ci sont composés de 2 sections de para (6 squad 4-4-7) d’un peloton de 2 Panther et d’un peloton de 2 PzIV. Les troupes se déploient discrètement le long des cours d’eau, avec l’ordre de défendre leurs positions pour ne pas laisser les Américains isoler une partie du dispositif. Le point fort est le hameau de « marechal’s mill » et le pont voisin que les Américains seront obligés d’attaquer avec une bonne partie de leurs forces ce qui les affaiblira sur les autres axes. Coté allié, les renforts sont plus faibles estimés à 1 ou 2 sections d’infanterie  (soit 3 à 6 squad) car la zone d’entrée des renforts toujours limitée à l’angle sud est de la zone de combat (en bas à gauche de la carte) est très défavorable au mouvement des blindées (1 ligne continue de bois à franchir pour aller vers la Gleize). La nuit est maintenant tombée et les troupes du Reich agonisant attendent l’ennemi de pied ferme. Celui-ci progresse avec prudence en mettant à profit l’obscurité pour gagner du terrain sans se faire repérer.
Le commandement Allemand est surpris par une manœuvre de flanc. Une section d’infanterie s’infiltre vers le nord, atteint Borgoumont puis suit la route en direction de la Gleize sans rencontrer d’opposition (en prenant les 4 premiers VP alliés au passage).
Dans le triangle principal, les troupes Américaines franchissent le premier cours d’eau puis avancent prudemment vers l’ouest. Leur manœuvre est enfin (3° tour) détectée par l’un des halftrack (spw 251) laissé en éclaireur (c’est le terme juste). Celui-ci tire une fusée éclairante qui lance le signal du début de l’affrontement. Il est immédiatement détruit par un bazooka et prend feu. Cet incendie illumine une bonne partie de la zone de progression allié ce qui met fin aux mouvements dans ce secteur. L’axe d’effort Américain se réoriente vers le sud et « Marechal’s mill ». Un autre SPW est immobilisé par un tir de mortier puis détruit par un bazooka. Un Panther placé à proximité reçoit l’ordre de décrocher. Il est inutile car aucun Sherman n’est signalé de ce coté de la rivière, et sa position est dangereusement exposée aux manieurs de bazooka (la lutte char contre bazooka de nuit est très inégale). Un groupe de para est délogé de sa position dans une baraque par un nouveau coup de bazooka (CH, 3 MC et le squad devient conscrit). Mais les éléments Allemands commencent à manœuvrer (2 leader cours de groupe en groupe pour les sortir de leur léthargie). Leur infanterie se dirige elle aussi vers Marechal’s mill dont les abords sont maintenant constamment sous les lueurs des fusées éclairantes, alors qu’un Panther se place sur la ligne de crête prêt à faire feu sur ce qu’il verra dans la zone illuminée. 5 Sherman restés jusque là prudemment loin des combats franchissent à leur tour la rivière en tentant de rester sous la protection de l’obscurité. Mais le caporal Sissi (leader 7-0) sans doute alerté par le bruit des moteurs, lance une fusée qui vient dévoiler la manœuvre. Le Panther ajuste le char de tête et son obus de 75LL déchire la tourelle. Une nouvelle épave jalonne le champ de bataille.
Les Américains rompent de nouveau le combat, se replient à l’est de la rivière mais conservent des positions dans les bois tout proches de Marechal’s mill. Les Allemands ont atteint leur objectif sur ce coté. Sur l’axe Borgoumont – la Gleize, les alliés se sont arrêtés à quelques mètres du point où la route franchi la rivière et d’un objective hex Allemand. Celui-ci devrait être précieux pour la matinée du 20 décembre, car c’est sur cet axe que les éléments blindées US vont sûrement déboucher. Nouveau gain du scénario pour le joueur Américain mais les forces Allemandes, encore intactes, ont su conserver l’intégrité de leur future zone de déploiement. La matinée du 20 décembre devrait voir les premiers gros accrochages avec l’afflux de renforts de part et d’autre et l’élongation de la ligne de contact.

barns:
c'est bien, j'adore ce module.

Hill621:
Vive les HASL ! :sautgroupe:
Les coups d'arrêt donnés successivement aux attaques US montrent bien qu'il est inutile de gaspiller les forces en présence : ce genre d'attitude ne prévaudrait pas sur un scénario. Voilà pourquoi les CG me semblent plus agréables à jouer et gérer qu'un scénario où la fin justifie les moyens, quels qu'ils soient.
Un scénario, c'est rigolo ; une module historique, ça fout la trique (ça rime, et ça amène de l'eau au moulin de T. 8))

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