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KGP - Stoumont

Hors ligne Lionel62

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On s'y croirait !.

Pour la campagne il faut que les US reprennent le Sanatorium à cette date ou ils ont encore un peu de temps ?



Lionel
En cours quelques PBEM
PT CG INOR
VASL Top League


Hors ligne Hill621

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TOUR 6

Ne rien lâcher ! Chaque soldat américain sait en cet instant qu'il lui faut donner le meilleur de lui-même, et plus encore.
Malgré l'assourdissant vacarme environnant, Sharp parvient à garder le contact avec la batterie de 100mm qui renouvelle ses tirs. Les allemands maintiennent la position mais les servants d'un canon antichars se dévoilent derrière la ferme de Belleville. La bonne paye.
Ce fichu Panther demeure cependant un obstacle qui semble insurmontable. Mais les Dieux de la guerre ont pris parti pour les USA : le Jumbo parvient à toucher la tourelle du monstre qui a détourné le regard vers une autre menace, malgré la brume, les fumigènes et les tirs d'artillerie. Le flanc de la tourelle du Panzer est presque mou comparé à son blindage frontal. Si mou. L'obus pénètre l'acier, explose et apporte la mort dans le blindé qui prend feu (DR TK = 2). Surprenant Jumbo ! Héros du jour.
Boddum et ses hommes, galvanisés par cet improbable succès, entreprennent de s'infiltrer vers le centre du sanatorium, tandis que Madsen engage un duel avec un groupe de SS à l'étage. Les GI's avancent avec une extrême prudence, par petits paquets. Les hommes de tête ramassent grave (24FP +3 tem -2 leadership) et refluent. Boddum accompagne les 2 squads suivants mais est forcé de se jeter au sol (Pin sur un 2MC) tandis qu'un groupe insulte les SS (2MC DR2, HoB, BH).
Derrière ce rouleau compresseur, Cocke a rassemblé sa section dans les cuisines.
Encore un coup de rein, et les GI's se retrouvent au contact avec les Waffen SS.
Dans les étages, Madsen et son peloton surprennent les allemands réfugiés dans deux des chambres du sanatorium : jets de grenade, cris, course et pugilat mortel. Les Grenadieren sont liquidés en quelques secondes (embuscade gagnée par les américains qui sortent un DR5 à 1/1 -1 Ambush -1 Madsen).
Au rez-de-chaussée, c'est une toute autre histoire. Boddum reste plaqué au sol mais deux squats s'élancent en hurlant dans le hall adjacent. La large salle ne permet pas de developper d'embuscade (dr 2 - 2 malgré la présence du leader 10-2, pas d'ambush). Le corps-à-corps s'engage (2 squads 667 contre un 658, un 348 et Köhler 10-2 : les GI's forment deux CC, l'un à 1/1 contre le 658 et l'autre à 3/2 contre le HS et Köhler. Les allemands décident de leur côté de mettre le paquet en un seul coup, en comptant sur l'expérience de leur leader. Le premier DR de CC tourne en faveur des GI's, le second est sans effet ; en retour, les allemands n'obtiennent pas le résultat escompté), mais encore une fois, les Dieux favorisent les américains.

Sur la droite et sur la gauche de l'oeil du cyclone, Logsdon, Rowland et Medrow jettent l'éponge. Impossible d'aller plus loin sans pertes inutiles. Les hommes sont au bout du rouleau et toute cohésion est perdue : chacun se replie vers les dernières positions fortifiées capturées.

Jet de dr de fin possible = 3. Les allemands vont pouvoir résister encore un peu.

Et la lumière fut. En tout cas, la brume se lève avec constance depuis quelques temps. Dommage Eliane, cela ne va pas aider les yankees.
Le front se stabilise nettement. La seule action persistante, mais quelle action ! subsiste dans le sanatorium.
Köhler est en très mauvaise posture, et la présence des allemands dans le bâtiment est clairement mise en péril.
Au premier rang du spectacle macabre qui se déroule dans la grande salle à manger de Saint Edouard, Oskar observe le tournant défavorable que prend le combat pour les hommes de Köhler. La situation s'aggrave encore lorsque le peloton qui défend le hall d'entrée tire sans discernement dans la mêlée : les quelques Grenadieren restants partent en déroute, croyant être encerclés. Seul Köhler poursuit le combat alors que les GI's semblent avoir été boostés par ses tirs croisés (encore un HoB et BH...). Oskar prend alors une décision difficile : il ordonne à ses hommes de pointer les 4 affuts de 20mm vers les vitres brisées du rez-de-chaussée : "FEUER !" (je déteste faire ce genre de choses, a savoir le tir fratricide dans une mêlée, mais là, je n'ai pas le choix : le 10-2 se retrouve bonnement seul avec un HS DM contre 2 squads 667 la bave aux lèvres. Le magnifique FlaKPanzer IV délivre malgré tout 20FP, ce qui devient 40 en PBF... +3 tem +1 Mist mais quand même... Oskar, AL -1, décide de ne pas guider le tir et faire les yeux. Avec un peu de chance, l'affaire va être réglée "proprement et si la RoF est conservée, il pourra traiter Madsen à l'étage avec son -1). Fébrile à l'idée de pouvoir tuer leurs propres Kameraden, le tireur effectue un tir d'une grande médiocrité (DR10, NMC), mais l'effet recherché est au rendez-vous : Kohler continue de faire le coup de feu pour protéger ses hommes, et les américains déroutent pour la moitié d'entre eux alors que les autres se jettent à plat ventre dans les débris qui jonchent le parquet en pin massif. Intéressant.
Pilsi doit rejoindre le sanatorium pour prêter main forte à Köhler. La présence des GI's de Madsen dans les étages rendent les derniers 100m particulièrement dangereux. "Vorwäts ! Schnell!" Course effrénée. Les balles pleuvent autour des Fallschirmjäger. Pilsi est contraint de se jeter à terre, cerné de très près par les rafales (MC raté...). Il enjoint ces hommes d'en faire autant (Pinned). La poisse. Un autre peloton emprunte l'allée principale et rejoint essoufflé le hall d'entrée, accompagné au passage par les servants d'un mortier de 50. Sans attendre, une quinzaine d'hommes se lancent dans la mêlée : cette arrivée inattendue permet aux blessés de se soustraire au combat et élimine une partie des GI's tandis que d'autres s'enfuient lâchement.

Jet de dr de fin possible : 2. Je ne sais pas si cela est une bonne nouvelle : les américains vont se sentir obligés de venir renforcer la mêlée...

US CVP : 12 (60) [PzKw V- 2x 658] - LVP : -2 (40)
Ge CVP : 3 (52) [227 - 347] - LVP : 2 (12)


TOUR 7

J'abandonne volontairement mouvements et tirs sur les ailes du front. Rien de plus ne peut être fait, ni par les américains, ni par les allemands, et les deux camps se neutralisent mutuellement. Je me concentre sur le sanatorium qui est véritablement l'enjeu premier de ce Date.
C'est d'autant plus le brun que les piles sont devenues quasi ingérables depuis deux tours, atteignant parfois 12 pions avec les marqueurs ! :boom:


Sharp a de quoi est satisfait : son excellent travail d'observation lui a permis d'affaiblir les défenses à l'Est du sanatorium tout en limitant l'envoi des renforts vers et à partir de cette zone. "Thanks folks" dit-il en coupant définitivement l'interrupteur de sa radio.
Boddum quant à lui est toujours à la tâche, et plus que jamais. Il s'agit pour lui désormais de s'emparer de la totalité du bâtiment, avec l'aide de Madsen, et de Dieu bien sûr (le capitaine est certes alcoolique, mais n'en demeure pas moins un bon croyant). Fumigène ! Une grenade roule dans les couloirs de l'entrée principale. Psshhhhhhh.... Le peloton se glisse en silence dans la fumée, accompagné par le capitaine. Un coup de départ suivi instantanément par une explosion : le Panther posté devant l'entrée n'a pas attendu l'arrivée des GI's. L'obus frappe la façade en projetant des éclats à l'intérieur. Les GI's se mettent à l'abri et laissent passer les rafales de MG qui traversent les vitres dénudées.
Un dernier carré de Fallschirmjäger exténués tente frénétiquement de ralentir les yankees, en vain.
Un squad se précipite dans les étages et nettoie l'aile Est.
Madsen pousse ses hommes hors de portée du quadruple de 20 et s'empare des dernières chambres de l'étage. Belle vue plongeante sur le Panther ! Le mouvement n'est toutefois pas passé inaperçu à Oskar qui fait pivoter les 4 petits canons de 20 qui criblent la façade du sanatorium. Madsen vocifère encore quelques mots incompréhensibles qui semblent pourtant donner du baume au coeur de ses hommes qui ne bronchent même pas (1MC, les deux réussis, ça me gave).
Derrière tout ce petit monde, Cooke rassemble une section entière dans les couloirs, prête à fondre sur Köhler et ses hommes.

"YEEEEEEEE-HAAAA !" Comme au bon vieux temps de la guerre civile, un Rebel Yell monte puissamment des pièces conquises  par les américains. 50 gaillards venus des quatre coins des USA se jettent en hurlant sur les derniers défenseurs fanatisés du sanatorium, poussant les portes à grands coups de pompes et dévalant les escaliers précédés par une volée de grenades off. Les Fallschirmjäger n'ont ni le temps de réagir, ni de souffrir... Boddum de son côté rencontre une résistance désespérée : les allemands se cachent derrière les cadavres des précédents combats, cherchent un abri dans le moindre recoin et assaisonnent copieusement les attaquants qui perdent leur élan sans pouvoir emporter la décision.

Autour de Belleville, les tranchées laissées vides par les allemands sont lentement investies sans rencontrer de résistance par les GI's menés par Chaney.

Jet de dr de fin possible : 6. Ca devient de l'acharnement thérapeutique, une espèce de foire au boudin, un festival du cinéma gore. Il ne reste plus rien à faire en termes de jeu mis à part régler le problème de voisinage dans la salle à manger de la maison Saint Edouard. Je vous le fais vite fait ci-dessous, sortez les bassines...

Madsen est un gentil garçon. Gentil, c'est ça. Avec un air benêt qui lui va si bien, il contemple rapidement autour de lui les cadavres de ses adversaires et son regard tombe sur une espèce de tuyau de poêle dont il se souvient vaguement. Que vaguement. Un de ses hommes voudrait le ramasser, mais Madsen lui tape sur le dessus de son casque lourd : "Put this down slaker, t'could be a trap". Ainsi parlait Zarathustra et ainsi resta au sol un Panzerschrek qui aurait pu aider à se débarrasser du Panther planté devant le sanatorium. Ce dernier ne se fait pas prier et expédie un obus... dans le rosier qui décore le mur Sud du sanatorium (DR TH11) puis enraye sa mitrailleuse de caisse (quand je dis que les teutons n'ont pas la faveur des Dieux).
Madsen jette sa Thompson sur le sol, déchire sa vareuse, expose son torse glabre mais néanmoins musclé, et pousse ses hommes dans l'allée : il saute lui-même sur le Panther et commence à tambouriner sur le blindage en bavant. La salive s'infiltre par les fentes de visée. L'équipage panique en pensant à une attaque à l'acide, ouvre les trappes et se fait étriper par les zombies hommes en kaki. (Marre ! Marre ! Marre de ces putains de DR pro-US ! Encore un coup d'Elon Musk !!!)

Oskar quant à lui, toujours animé par la furieuse envie de sauver son pote Köhler, ouvre le feu à bout portant sur la pièce bondée de monde comme à un bal du 14 juillet (si ça passe, Köhler pourra self break et fuir cet enfer) : la charité chrétienne du tireur fait encore une fois obstacle à un remake d'Evil Dead (DR10...).
Série de 1MC pour les convives. Köhler et le squad SS craquent, le HS de Fallschirmjäger sort un superbe et très inutile HoB et BH, Boddum lève le majeur vers le ciel et aide un squad fanatique 667 et un HS 347 à rester opérationnels tandis qu'un autre 667 craque pour aller fumer une Marlboro dans les cuisines. A ce moment là, je me remémore la série de DR et une larme chaude s'écoule sur ma joue gauche. J'entame un exorcisme en jetant les dés contre le mur : "Bruno, sors de ce corps. Bruno, je te chasse ! Le pouvoir du Christ t'oblige !"
Ca veut pas, ça veut pas.
Le CC ressemble à une mascarade. Les paras allemands se lèvent en hurlant et se jettent sur tout le monde, vivants, blessés et morts : DR5, bel et inutile effort.
Les ricains opposent un simple HS à ces gueux tandis que les autres visent Köhler et les SS dans le dos : DR11 contre les débiles gesticulants, DR5 contre les pauvres soldats allemands sans défense qui s'effondrent un à un au fur et à mesure qu'ils empruntent la porte de sortie, tirés comme des lapins par des GI's ricanants et cruels. C'est ignoble, j'en référerai au TPI.
Boddum finira le travail contre le HS en Refit Phase, à mains nues...

Jet de dr de fin possible : 3. Désabusé, j'entonne "this is the end" des Doors en maudissant les cubes malicieux

US CVP : 16 (76) [PzKw V- 658 - 447 - 247 - 10-2] - LVP : -10 (30)
Ge CVP : 0 (52) - LVP : 10 (22)
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Hors ligne dimitri

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Oui pour cette campagne passionnante ; maintenant j'hésite à mettre en vente mes 2 modules de Kampfgruppe Peiper  encore neufs !
Grrrr :-@


Hors ligne Hill621

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On s'y croirait !
Moi aussi, je suis un peu brassé +o(

Pour la campagne il faut que les US reprennent le Sanatorium à cette date ou ils ont encore un peu de temps ?
Virtuellement, ils font keskilveule. Mais mathématiquement, il est grand temps de s'en emparer, et de le conserver en termes de LVP cumulés. Même ainsi, il va falloir conquérir encore pas mal de locations stratégiques, voire même les 3 qui donnent la victoire finale alternative.
Y sont pas à la fête les cowboys. Les premiers Dates consistent à conserver le plus de LVP possibles tout en se prenant de grandes claques dans le minois. Par la suite, face à un allemand qui aura pris soin de sauvegarder un maximum de ses moyens humains et matériels, les renforts arrivent en masse mais sont difficiles à déployer. Le bois de Bassenge est excellente option mais le sanatorium reste une priorité. On galère pas mal, comme je l'ai fait au Date 4 d'ailleurs. Apres cela, si tout se passe bien, les américains ont gagné la supériorité numérique et matérielle qui leur permet d'être un peu plus à l'aise, mais le chemin de la victoire n'est pas encore tracé car les VC restent difficiles à atteindre.
C'est aussi pour cela que c'est une chouette CG, c'est parce qu'elle peut durer jusqu'au dernier Date avec le même suspens.
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Hors ligne Hardrada

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C'est toujours captivant - bravo !

Pour la suite je ne sais plus si il y a du support aérien pour l'américain mais si la brume se dissipe, la ménagerie (Panther et Tigres) devra surveiller les aigles.
Le courage du soldat dépend de la prudence du général.


Hors ligne Hill621

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Périmètre et refit phase

Quels progrès pour les américains ! Et quelle déception pour les allemands.
Lors de la refit phase, le semi-chenillé lance-flammes a été abandonné par son équipage qui emporte une LmG dans son repli.
Deux squads prennent de la graine des combats précédents : 2 chez les Fallschirmjäger et 2 bleus bite chez les yankees.
Sharp est promu 8-0, c'est bien mérité, et un SS-Sturmann passe SS-Rottenführer.
Un sniper américain planqué dans un sapin se fait dessouder (la SAN US retombe à 2).
Je ne vous ai d'ailleurs pas parlé de l'activité des tireurs d'élite pendant ce Date : intense en fait. Surtout du côté américain : 3 véhicules allemands ont ainsi gagné de jolis Stun +1 (pas de Recall par SSR), dont un des Tigres Royaux.
Du côté des ateliers de réparation, c'est toujours la pause café : deux Sherman restent plantés dans les bois, et un semi-chenillé allemand continue de faire le pot de fleur le long de la route de Theux, à l'Est du sanatorium. De guerre lasse, l'équipage s'en retourne en Allemagne à pied, non sans offrir aux Grenadieren de Stoumont une LmG seconde main, peu servie, fournie avec munitions. Le canon d'un Panther et la BMG d'un Tigre sont toutefois réparés, il faut croire qu'il y a des priorités.
Fort heureusement, aucune panne sèche n'a été signalée : il faut dire que les mouvements ont véritablement été limités au strict nécessaire.
S'agissant de l'approvisionnement en munitions, tout va bien pour l'instant. A noter qu'un +1 drm s'applique à compter de ce Date de nuit. Le DR est bon, donc les feux d'artifice vont pouvoir se poursuivre sans restrictions.
Sur le champ de bataille, les américains récupèrent une MG42, un Panzerschrek et une Browning sur un M3 alors que les allemands conserve un pauvre bazooka capturé à l'ennemi. Quelques projectiles de WP sont acheminés de l'arrière, mais il n'y en a pas pour tout le monde.
Les sapeurs américains entreprennent avec succès de nettoyer les mines aux abords de la Rochelle. Mission accomplie mais des pertes à déplorer (sur un dr 6, CR pour les gars du génie en priorité). Dans le bois de Bassenge, les yankees galèrent à tenter de libérer les chemins de terre des carcasses de véhicules détruits : les routes demeurent globalement très encombrées.

Arrivée du ravitaillement (CPP)
Les américains touchent 41 CPP (50 - DR 9), les allemands 43 (50 - DR 7).
A noter qu'il reste un Attack Chit dans la poche de Jochen Peiper et 3 dans les caisses à munitions des GI's.
En cas de combat de nuit, la Mist est Very Heavy et la lune est invisible.
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C'est toujours captivant - bravo !
Pour la suite je ne sais plus si il y a du support aérien pour l'américain mais si la brume se dissipe, la ménagerie (Panther et Tigres) devra surveiller les aigles.

Merci ;-) Sur le terrain c'est pareil, je m'amuse comme un fou.
Pour le suppositoire aérien, les FB US peuvent se présenter durant 2 Dates. Cependant, compte tenu effectivement de cette foutue brume hivernale et des prévisions d'Évelyne Dhéliat (8.617), il apparait le plus avantageux de le réclamer le 19 décembre. Je n'ai pas fait ce choix pour cause de budget un peu serré comme un français moyen d'ici 2-3 mois. Je les ai largement utilisés par contre au cours de la CG III, dans le ciel de La Gleize : ça permet de faire sauter des gros bouchons comme un Königstiger qui refuse de se faire percer par un 75 court.
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Ah au fait, ce fut une très belle victoire américaine bien sûr, ne serait-ce que par les CVP accumulés : 53 CVP infligés aux américains contre 82 aux allemands. C'est sans appel.

Avec 24 LVP contrôlés à la fin du Date, le cumul pour le camp US est désormais de 32. Autant dire que l'on est encore très loin des 130 requis pour une mort subite.
Rapide calcul de tête : si les américains ne font que conserver les acquis actuels, cela donne (24 x3) +32 = 104, soit 26 LVP manquants.
Il y a 10 LVP à gratter dans le village, c'est tout juste assez si la totalité de Stoumont est conquis au prochain Date. Impossible.

Il reste les autres buildings objectifs :
- le sanatorium : les américains l'ont capturé de haute lutte, il faut maintenant le défendre coute que coute et ils en ont désormais les moyens
- l'église Saint Hubert fait partie du décompte ci-dessus, on ne revient pas dessus, on ira assurément piller le tronc
- la chapelle Saint-Anne : si vous avez visité ce coin magnifique, vous aurez remarqué que cette chapelle est tout sauf stratégique au niveau militaire, mais elle marque la fin du village de Stoumont et de son château et signifie que la prochaine étape c'est La Gleize. En gros, que si les allemands laissent les américains arriver ici, c'est qu'ils ont abandonné la défense de Stormont.

Je vous laisse deviner quels vont être les choix et stratégies des belligérants pour le prochain Date 8)
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Le général Hobbs a donné des instructions au commandant du 119ème pour que Stoumont soit pris dès demain. L'appui blindé est garanti par le 743ème bataillon de chars et le 823ème bataillon de chasseurs de chars qui se rassembleront dans la nuit aux abords de Monthouet. A l'état-major du 119ème, on s'active à préparer l'attaque du lendemain. Soudain, le Major McCown, commandant du 2ème bataillon, un soudard né à Soody-Daisy dans la banlieue de Chattanooga, Tennessee, engagé dans l'US Army à 17 ans et qui a gravit les échelons à la sueur de son front, claironne dans la cave qui abrite le PC : "Inutile d'attendre demain mon Colonel ! Mon bataillon peut bousculer les Krauts et couper la nationale 33 entre Stoumont et La Gleize dès cette nuit !" Le commandant du 1/119 lève la tête interloqué, et s'apprête à remettre McCown en place, mais le Colonel Sutherland le devance en priant l'impétueux Major d'exposer son plan.
Et voilà, encore une nuit gâchée pour certains des GI's du 119.

La CG est pleine de SSR et autres subtilités qui permettent entre autres ce plan à la fois diabolique et sévèrement couillu.
McCown prendra la tête d'une audacieuse manoeuvre de contournement à partir du NE de la carte, une entrée normalement autorisée qu'à partir du 21 décembre AM, mais qui, moyennant un coût exorbitant (+50% de CPP), permet à marche forcée de jaillir sur carte un Date avant.
Ca coute donc une blinde mais couplée avec une attaque de nuit, cette manoeuvre pourrait bien changer le cours de la campagne : McCown traversera le bois de Bassenge vers le SW puis se rabattra sur les arrières des allemands provoquant une déroute digne de la Berezina (c'est en tout cas comme cela qu'il l'a vendu à son commandant de régiment). Pas de LVP sur le chemin ni au bout du voyage, mais une menace d'encerclement qui ne pourra pas laisser Peiper insensible e devrait permettre une reconquête du terrain sans souffrance le lendemain matin après un bon quart de café.

Je sais, je suis un génie.

Alors ce plan ne sera efficace que si le reste de la ligne reste tranquille. On évite ainsi les tirs intempestifs, les fusées éclairantes et autres Freedom of Movement (automatique pour 2 leaders et non 1 par SSR) propres au chapitre E.1
Ce qui signifie que le Date risque d'être particulièrement chiant les 3-4 premiers tours, le temps que McCown et ses GI's arrivent à destination, choisissent leurs positions de départ et lancent leur imparable attaque.
Justement, que va donc mobiliser le Major pour cette expédition nocturne ?

Une compagnie du 2/119ème qui entrera donc sur carte via QQ53 (on va suivre la route le plus longtemps possible pour éviter de se perdre dans les bois) avec 3 sections :

- 1 de Green commandée par le Major McCown lui même (10-2) (le premier qui dit que j'ai le cul bordé de nouilles... aura raison)
- 1 de 2nd line et son boutonneux lieutenant Edward de New-York (6+1) (le premier qui dit que j'ai le cul bordé de nouilles... aura tort)
- 1 de 1st line sous les ordres du caporal Rupert de Boston (7-0)

C'est pas super génial, certes, mais ça fera l'affaire. Le 1er bataillon va d'ailleurs prêter main forte aux copains en envoyant une section Elite ("Madsen ! What the courgette R U doing tonight ?") et les gars du génie par un chemin de lapins.

Pour le reste du front, rappelons qu'après cette victorieuse journée, les effectifs sont de 10 sections d'infanterie, un peloton du génie, 5 Sherman et 3 Tank Destroyer. Cela laisse un paquet de monde pour faire face à une éventuelle attaque de nuit de la part des allemands.
Une section de mortiers de 81 est envoyée en protection du sanatorium. Pas d'IR et une portée minimum de 3 mais vu la NVR qui risque de sortir (-2 d'office : No Moon et Overcast), ils ne devraient servir que si y'a le feu dans le coin.
Des brassées de mines antipersonnel (enfin pour 30FPP seulement, maximum autorisé par la commission européenne) seront éparpillées autour de Saint Edouard pour limiter les intrusions pernicieuses.

Attack Chit donc.

*****

Calculatrice Casio en main, Jochen Peiper fait un rapide décompte des chances de victoire des américains. Un sourire narquois anime son visage de tombeur "In den Hals".
Partant de ce constat, il est inutile de vouloir reprendre le sanatorium, et préférable de concentrer les moyens qu'il reste au Kampfgruppe pour éviter la prise de Stoumont le plus longtemps possible, et anticiper sur l'arrivée des américains proches sur notre flanc droit.

Les pertes de la journée en infanterie demandent à être compensée en priorité : 2 sections sur carte (+3 CPP) montent au front. Evidemment, l'une d'elles est depleted, mais avec toutes ses armes de soutien, c'est déjà ça. Un leader 9-1 (Brüner) et un 7-0 (Gutmann) encadrent ces gaillards.
Comme nous passons définitivement sur la défensive, une section de mitrailleuses est également acheminée en première ligne (+3 CPP). Elle est livrée complète fort heureusement.
A noter que le DR est modifié de +1 par jour après le 19 décembre et un RG est donc depleted sur DR 10+.

Particularité un peu gênante au setup, les Pak 40 : sans tracteurs positionnés en fin de Date précédent, ils ne peuvent se replacer que dans un rayon de 3 hexagones. Cela limite considérablement les possibilités et obligent à les protéger un poil trop en avant de la ligne souhaitée. Ou alors en abandonner, mais là ça me gonfle. Tant pis, s'agissant d'un scénario de nuit, tout ce petit monde servira de sonnette en cas d'intrusion ennemie.

IDLE. Je conserve le dernier Attack Chit pour reprendre un point névralgique en cas de surprise.

NDLR : le setup, les No Move et autres Cloaking étant très longs à installer, pas de post avant lundi ou mardi.
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Hors ligne barns

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c'est pas vrai, j'ai un peu de chance quand même, j'ai gagné face à la petite fille de 1 an et demi d'Isabelle à tape crapouille !
playtest VV vs Julien/Philippe Naud
Ste Mère Eglise Américain vs Hill621 axe
CG Smith ridge Coréen vs Julien Marines
FT322 last deseperate gamble


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Passage en revue de la défense allemande.

Comme au moyen-âge, une incursion ennemie cherchera a passer par les ailes pour aller piller les chariots, voler le bétail et violer les châtelaines. Par conséquent, un soin particulier est apporté sur les flancs.

Sur les bords de l'Amblève, et compte tenu du terrain plus ouvert, la défense est confiée aux Fallschirmjäger bien affaiblis : une toute petite quarantaine d'hommes fort heureusement bien encadrée par un 9-2 (Pilsi) et un 8-1 (Schmidt) et bien équipés LmG, PzK et bazooka de prise). Une paire de HMG/MMG vient ancrer le dispositif sur le carrefour du Grand Brou. Le front à couvrir s'étend sur 400m de champs coupés de haies. La NVR de 1 limite considérablement cet avantage, aussi la ligne de front doit permettre de "dévoiler" les patrouilles nocturnes. Un poil de dummies pour tromper l'adversaire et surtout des véhicules pour appuyer les fantassins en seconde ligne et prolonger la défense vers le Sud (des semi-chenillés principalement). Les Tigres forment le noyau de la défense antichars avec un PaK40 HIP. Les chars en combat de nuit étant particulièrement inutiles si on veut avancer discrètement, il est fort probable que nous n'aurons pas de duels de gros calibres, le risque étant de mettre les allemands en alerte prématurément.

A l'opposé, l'aile droite va centrer sa défense sur le carrefour W34 et la sortie Sud du bois de Bassenge. Une belle ligne de tranchées dont les accès sont protégés par des champs de mines judicieusement espacés devrait calmer les ardeurs des plus téméraires. Ici on ne rigole pas, ce sont deux sections (ou presque) de SS-Panzergrenadieren qui tiendront le terrain. Brunet, l'officier le plus gradé, pourra bénéficier de la liberté de mouvement en premier avec Pilsi sur l'aile opposée. Ainsi, au premier mouvement suspect dans les bois, l'activation de la ligne fortifiée devrait être rapide. A l'extrémité sud de cette ligne, HMG et MMG face à un terrain découvert. Encore une fois, l'appui de semi-chenillés en première ligne, puis des Panzer en seconde ligne, vient donner de la consistance.

Au centre, tout converge vers le Roua. C"est l'ultime position de défense mais les américains ne devraient pas pouvoir y arriver. Les Panther de Pötschke assurent les arrières de deux sections de Waffen-SS qui placent plusieurs sonnettes en avant du front. Les semi-chenillés restants, et en particulier ceux de la section lourde, et le FlaKpz IV d'Oskar compensent les effectifs plutôt limités en fantassins.

Les HIP accordés au défenseur servent principalement à cacher les précieuses mitrailleuses lourdes et moyennes de la vue des yankees.  Deux HS au centre auront quant à eux pour mission de détecter en avant les mouvement ennemis possibles. Mais franchement, il ne faut pas s'y attendre au centre.

En résumé, deux lignes de défense dont la seconde est fortement blindée, les ailes renforcées et partiellement fortifiées. Mais par contre, pas un seul soldat en réserve, rien ! C'est juste impossible. Le but est donc de défendre les abords de Stoumont et de Roua ainsi que le carrefour W34.
« Modifié: 25 Juillet 2022, 21:53 par Hill621 »
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TOUR 1, TOUR 2

Promenons-nous dans les bois, pendant qu'Peiper y est pas...
Les débuts de scénarios de nuit sont toujours d'une très grande intensité...
McCown et Rupert progressent vers le SW en suivant bien route et chemin pour éviter de se perdre.
Edward (6+1) s'est vu confier la mission de s'emparer de la chapelle Saint-Anne, histoire de foutre les boules aux boches et de leur couper la route de La Gleize (Objectif : cumuler 5 LVP de plus sur ce Date, argent facile. L'intérêt stratégique est très limité, une section de 2nde ligne isolée étant de faible valeur militaire). Le truc, c'est qu'Edward est bigleux et n'a jamais su lire une carte. Et au tour 2, il ramène la section vers le Nord (straying). Pauvre niais...
Chaney et Madsen sen tire beaucoup mieux et atteignent la route en terre de Monthueux en même temps que les gars du 2/119.

Sur tout le reste du front, c'est le calme plat. Ordre a été donné de ne même pas ronfler, pisser ou fumer afin de ne pas compromettre l'avancée du 2/119.

TOUR 3

A l'issue de cette nouvelle progression, la jonction est faite et les attaquants vont pouvoir se mettre en formation de combat et avancer à pas de loups vers leur objectif : la ferme Z34 et le carrefour W34. Les éclaireurs ont signalé de la présence ennemie doit devant, à 150m à l'Est. Dernière communication avec le PC avant le lancement de l'opération.
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TOUR 4

Pour l'EM du 119ème, c'est le signal pour lancer sur tout le front de Stoumont des reconnaissances musclées destinées à prendre du terrain aux allemands et à les fixer pour les empêcher de renforcer la position attaquée par McCown.
Lentement, furtivement, les soldats de McCown rampent vers la première position ennemie.
"ALAAAAARM !" Contact. Les Schmeisser des SS pétaradent entre les sapins. C'est McCown qui a reçu les premiers tirs et sa présence a permis de sauver les jeunes soldats du 2/119. Les M1 des GI's répondent en direction des éclairs de lumière et font baisser d'intensité les tirs adverses. Des bruissements et des ombres déclenchent d'autres tirs mais sans trouver de cibles (dummies).
Mc Cown entend des ordres hurlés en allemand à une centaine de mètres de là : certainement un officier sur le qui-vive qui alertent ses hommes. Fini l'effet de surprise.

TOUR 5

Mc Cown mène son monde comme un chef : une ligne parfaite d'uniformes verts s'avance vers les tranchées ennemies, précédées par un intense tir de préparation. Derrière lui, mortiers et Browning sont remontés sur leurs trépieds. Madsen est envoyé sur la droite pour fixer les allemands avant qu'ils ne viennent renforcer leurs camarades. Les hommes de tête tombent dans un champ de mines face à la tranchée et se font allumer par les SS : les GI's restent stoïque face à cette grêle de balles (DR3 sur un 2MC !).
Chaney garde le centre et avance ses pions dont un redoutable lance-flammes. Un demi-peloton déclenche des mines puis est pris sous un feu nourri avant de partir en déroute. Coup dur. Deuxième pépin : le réservoir du lance-flammes n'a pas été vérifié avant le départ en opération... La première giclée sera la dernière.
Les deux pelotons de gauche sont tenus en respect par une escouade de SS et une MG42 en retrait. Les allemands tiennent le coup face à cette attaque surprise, l'expérience paye.
Au-dessus de leurs têtes, une fusée éclairante illumine le ciel obscure. Dans le lointain, une autre lueur fait apparaitre la silhouette massive du sanatorium. Boddum comment l'erreur de jeter un coup d'oeil à l'extérieur au même moment : un sniper, malgré l'obscurité et la brume, lui loge une balle dans l'épaule, le rejetant à l'abri des murs épais de Saint Edouard.
Pas le choix : si McCown veut garder l'initiative, il faut bousculer les allemands. Maintenant. "Fixed bayonets ! Up and at 'em !". Chaney suit le mouvement sur sa droite. Les GI's sautent dans les tranchées et engagent le corps-à-corps. McCown et ses hommes surprennent leurs adversaires et les liquident sans coup férir. Chaney fait de même et élimine un peloton de SS_Grenadieren. : l'audace paye (oui bon, leader -2 et ratio 2/1 avec Ambush dans les 2 CC, c'est pas trop forcer le talent)

En face, Brüner saisit la fragilité de la situation et ordonne le feu à volonté. Les chargeurs se succèdent et les grenades pleuvent autant que possible vers les fantômes qui se glissent dans les tranchées et entre les lugubres sapins. La MMG qui garde l'extrémité droite de la tranchée et la route de Monthueux ronge bande après bande. Les vétérans du front de l'Est prennent McCown et ses hommes sous leur feu et leur infligent des pertes importantes, brisant net l'élan du Major américain (2 CH dans la foulée ! Sieg Heil !). Les gamins craquent comme un seul homme, laissant McCown vociférer des encouragements devenus inutiles, avant que ce dernier ne s'enfuit en courant avec ses soldats démoralisés.
Les hommes sous les ordres de Chaney ramassent à leur tour : GI's, pourtant expérimentés, baissent la tête ou tournent les talons. Les plus robustes parviennent à arroser la position des boches et entendent des cris de douleur (1MC avec DR12...CR et disrupt). Chaney est malgré tout obligé de reculer de quelques dizaines de mètres afin de rallier les hommes démoralisés.
Seul Madsen et son peloton sauvent leur épingle du jeu en continuant de se faufiler en silence entre les arbres, avant de lâcher une rafale monstrueuse qui met les SS en déroute (la FP des américains est incroyable : les FG étant interdits de nuit, il faut prendre risque d'empiler les squads pour  espérer obtenir un résultat intéressant : ici, Madsen délivré un 26FP avec +1 mist +1 night -1 leader et même quand on porte un uniforme Flecktarn avec une jolie croix en fer noire et blanche, ben ça pique).
Un semi-chenillé tente de venir appuyer les fantassins au plus proche de la tranchée, en vain : panne sèche, le véhicule ne démarre pas.
La ligne allemande reflue en désordre.

A d'autres endroits du front, les GI's se sont emparés de positions vides. Les allemands semblent avoir refluer de crainte d'être surpris par des patrouilles nocturnes. Rusés les teutons.
La progression est avantageuse au centre, en descendant du carrefour forestier vers le sud (une position allemande est encerclée en lisière de clairière), mais également à l'extrême droite du front US. Les tirs allemands s'intensifient cependant dans la pâle clarté d'une fusée éclairante.

TOUR 6

Edward continue sa balade nocturne vers la chapelle Saint Anne. Les rumeurs de combat lui parviennent de l'Ouest. Ses hommes sont silencieux, comme voulant se faire oublier de la guerre.

Chaney est parvenu à rallier une partie des hommes de McCown (et McCown lui-même), mais une poignée de GI's ont décampé sans demander leur reste (encore un DR12). McCown se remémore son engagement vis a vis du général Hobbs et rassemble à la va-vite une dizaine d'hommes autour de lui pour repartir à l'assaut sans attendre. Sur la ligne de contact, les soldats sont un peu livrés à eux mêmes. Madsen tente de coordonner une attaque mais entre-temps, Brüner a rassemblé ses propres hommes. Une poignée de sapeurs se jettent sur la position allemande, charge explosive en main : Brüner déclenche un feu d'enfer qui stoppe les GI's. Madsen profite de la diversion pour se glisser dans la tranchée allemande fraichement conquise ; après avoir regroupé ses hommes autour de lui, il se rue sur les allemands un pistolet russe en main (il a trouvé ce machin par terre et l'a trouvé joli). Une nouvelle fois, la mêlée est brutale mais plus indécise (avec la différence de 2 au dr d'ambush et non 3, les chances sont plus grandes de voir l'un des camps surprendre l'autre) : des soldats tombent en gémissant, allemands et américains pêle-mêle. Le combat se poursuit au couteau et à la grenade.
La ferme (Z34) est prise.

A l'autre bout du front, la ferme d'Abbot est investie par des éclaireurs américains.

(tour allemand, la NVR tombe à zéro)

Fait incompréhensible : alors que la noircitude (je cite Ségolène) de la nuit s'épaissit, seules deux fusées éclairantes sont tirées depuis les lignes allemandes. Le champ de bataille demeure plongé dans les ténèbres.

De l'intérieur de son Panther, Hennecke entend distinctement les échanges de tirs qui résonnent dans la tranchée qu'il est censé couvrir. Impossible de savoir où se trouvent amis et ennemis. La mort dans l'âme, il ordonne au conducteur de lancer le moteur du char  : le Panzer parvient à sortir de ce traquenard en parcourant 100m en marche arrière.
Le semi-chenillé en panne de carburant arrose les sapins au jugé sans parvenir à abattre les silhouettes qui le narguent. Un projectile de bazooka vient mettre un terme à ses gesticulations aveugles.
Les SS ont abandonné les tranchées. Brüner est le dernier à tomber parmi ceux qui résistent encore et infligent encore des pertes aux GI's.

TOUR 7

Une dizaine de survivants aux visages noircis par la poudre et aux vareuses déchiquetées et sanguinolentes rejoignent la deuxième et fragile ligne de défense. Parmi eux, certains trop gravement blessés sont évacués sans attendre (rally DR12, encore un). Si les américains poursuivent l'assaut, Stoumont risque tout simplement d'être encerclé.
Aucune fusée ne vient éclairer le pot de pus qu'est cette nuit du 20 décembre.

Edward vient d'atteindre la chapelle Saint Anne, inoccupée fort heureusement. Les hommes se terrent aux abords de l'édifice religieux.
Plus à l'Ouest, McCown est à demi satisfait de l'attaque menée au cours des dernières minutes : l'objectif est certes atteint, mais les pertes sont importantes et les sections sont désunies. Un véhicule allemand brule le long de la route, illuminant la zone à découvert où les gars du 119ème devraient s'avancer s'il décidait de poursuivre l'attaque.
Il rejoint Madsen dans la tranchée et ordonne aux hommes de se reposer tout en se tenant prêts à accueillir comme il se doit une éventuelle contre-attaque.
Le reste du front s'est calmé de lui-même, à l'exception d'une chasse aux fantômes qui se termine rapidement dans les bois situés derrière McCown.
La nuit reprend ses droits, enveloppant la forêt ardennaise de son mystère et de son silence angoissant.

Fin des hostilités, dr 2

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Nette victoire américaine qui prennent le contrôle de la chapelle pour 5 LVP, portant le cumul à la fin du Date à 32 +29 = 61 LVP.
L'attaque US a bien fonctionné même si les pertes ne sont pas négligeables pour un engagement aussi rapide : 30 GI's en moins et Boddum blessé (il refuse cependant de se faire évacuer et reste avec ses hommes à pisser le sang sur le plancher en mâchouillant crânement un mégot de cigare) contre 45 SS et un semi-chenillé au tapis.

Le terrain conquis donne en tout cas de belles perspectives pour la suite des événements. McCown a réussi son pari et la situation de Peiper est devenue complexe.
Avec désormais peu de monde, les possibilités de panne sèche, le risque d'encerclement et le peu de renforts à venir, le commandant allemand va devoir jouer l'économie et la sécurité sur les deux derniers Dates, en cherchant à priver les américains d'une victoire aux points.
Dans un premier temps, et afin de bouter les yankees hors de la chapelle, il décide (enfin la Refit phase permet cela) de ramener une section de SS-Panzergrenadieren de la zone principale vers le PC, à l'entrée du domaine de Froidcour. Pour cela, il désigne ce jeune et frêle berlinois de 17 ans tout juste arrivé au Régiment pour le début de l'offensive et qu'il n'a pas souhaité intégrer en unité de combat. L'estafette quitte le PC tout guilleret et fier et emprunte la route en terre qui mène à la dernière position connue de Bunke et sa section. En chemin, il croise un sanglier visiblement blessé par une balle perdue pendant les combats de la nuit. N'ayant jamais vu un sanglier de sa courte vie, le jeune homme attrape un bâton sur le bas côté et entreprend d'effrayer le "cochon" qui lui barre le chemin. Telle ne fut pas sa surprise de voir cet animal lui foncer dessus, et telle ne fut pas sa douleur lorsque la bête le bouscula de ses 120kg. Il n'eut guère le temps d'utiliser son arme de poing avant que le sanglier ne revienne a la charge et le piétine avec acharnement, mordant le visage imberbe du gamin et brisant ses os sous les coups répétés de ses sabots. Hormis l'aspect ragoutant de cet incident, la section Bunke ne reçut donc jamais l'ordre de mouvement, ce qui est fort dommage et dommageable (DR bien pourri mais heureusement insuffisant pour en plus provoquer des pertes).

Côté US, on a mis à profit le reste de la nuit pour dégager les routes forestières des multiples épaves de chars. Un bon boulot pour une fois.

Les renforts. Grand moment.
Les allemands peuvent prétendre à très peu et obtiennent... le maximum ! 20 - DR2 (!) = 18 CPP. Ah oui, c'est le max de pas beaucoup.
La balance cosmique étant ce qu'elle est, les américains font très fort avec 60 - DR11 = 49 CPP. C'est nul mais je m'en fous, on va gagner quand même !
Heavy mist, pour ne pas changer.
Toujours pas d'ammo shortage pour les allemands, mais de peu : DR9 +1 après le 20 décembre.

Achats US et stratégie pour achever la bête immonde

Je vous le mets dans le mille : pour gagner aux points, les aemricains doivent au moins tenir le terrain déjà conquis ET s'emparer des LVP de Stoumont et Roua dès ce Date et les conserver le prochain (si l'objectif est atteint ce Date et si les allemands utilisent leur Attack chit, c'est argent facile, le dernier Date sera IDLE et donnera la victoire aux US. Vous me suivez ?).
Du coup, la stratégie est simple : ATTAQUE GENERALE SUR STOUMONT !!!! Edward et ses gars serviront d'appât et de diversion pour fixer quelques troupes ennemies.

Et pour cela, et comme cela va principalement se passer en ville, l'EM US renforce le front avec :

- 3 sections de GI's (les 3 dernières) : 1 élite, 1 de 1st line, et 1 de 2nd line.
- 1 sections de mitrailleuses lourdes
- un bombardement pour permettre une approche rapide de Stoumont

Les effectifs déjà présents sur le terrain s'élèvent à :

- 12 sections de GI's a effectifs et équipements complets
- 3 mortiers de 81mm
- 5 Shermans
- 3 tank destroyers

Taiaut !

Achats allemands et stratégie pour sauver les meubles

A noter que la flèche marquant la zone d'entrée hors carte des allemands est sous contrôle US, ce qui signifie que cela ne va pas être possible de faire entrer des renforts par la route de La Gleize. C'est ballot. Et puis de toute facon, il reste si peu de RG utiles a acquérir... Inutile de penser aux Panzer, il en reste assez et le risque de les voir tomber en panne ne doit pas être sous-estimé : mis a part les semi-chenillés (une section lourde ad hoc ira appuyer l'attaque sur la chapelle au départ de Stoumont), les véhicules seront utilisés comme bases d'appui feu fixes.
Plus de Fallschirmjäger dans les tiroirs et une seule section de SS en rab : prenons là. Elle est complète, c'est déjà ça. Avec 3 CPP de plus, pas de placement en réserve : direction le château de Froidcour.
Reste 6 CPP. J'ai toujours le module inutilisé de 100mm, donc pas d'OBA en plus.
Dans ce qui est disponible et peu couteux, je trouve : une paire de 7.5cm leIG 18, une section de 2cm FlaK 38, et c'est tout... Les canons AA procurent une petite FP mais avec une RoF de 3. Je choisis donc ces deux petits gars, et ils arrivent tous les deux. Pas besoin de gaspiller 3 CPP pour placer les RG allemands de type G sur carte sans être en réserve, les designers sont grands seigneurs. Le premier ira renforcer la défense de Roua, et le second protégera le château de Froidcour au cas où.
Et voilà pour les courses aux restaus du coeur avec la prime inflation.

Le plan est simple : empêcher les cowboys de prendre Stoumont et/ou Roua et aller piller le tronc de la chapelle Saint Anne.
Pas d'attack chit, pour la raison invoquée par les américains ci-avant et parce que les allemands ne sont pas idiots au point de ne pas y avoir penser eux aussi. Solo ok, mais pas idiot.
Ca sent le sapin, mais on ne va pas se laisser faire par des mâchouilleurs de chewing-gum prétentieux.
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