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[réglé]Sur le "réalisme" ASL du tir des canons à courte portée.

risbo

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D'accord avec le classement réaliste-technique : croix de fer et la 317e en tête.
 Mais chers à mon petit coeur de cinéphile, je mettrais aussi "johnny got his gun" de Trumbo et "paths of glory" (les sentiers de la gloire) de Kubrick...Deux films sur l'horreur "réaliste" de la guerre..

edit : j'ai adoré l'opinion de S.Fuller, merci Cyril... :-)
« Modifié: 01 Juillet 2009, 18:56 par risbo »


barns

  • Invité
Excuse moi Barns, mais JAMAIS un chef de section ne taillera une bouffarde comme dans la 317è section :)
PS: et pour Barns, il y a également une scène de bouffarde  :-D

euh je suis désolé la bouffarde c'est dans un autre film http://www.gaumont.fr/fr/film/Charlie-bravo.html où effectivement le gamin demande à son lieutenat je cite :
scène 1 le soldat gît bléssé au ventre son CDS (chef de section lui tient la main l'infirmière est prêt de lui.
-mon lieutenant X je suis foutu, je le sais
-mais non Clément tu va t'en sortir.
-non, non mon lieutenant X je le sais ! je veux vous dire quelque chose, je n'ai jamais, je n'ai jamais été avec une femme qui ma déposer un baiser sur mon, sur mon...-.....
le lieutenant lève la tête fais signe à l'infirmière
l'infirmière :
-je ne peux pas, je ne peux pas.elle part en pleurant
le lieutenant reste seul avec son subordonné, un long silence s'ensuit, le lieutenant baisse la tête (devinez ce qu'il fait)
-ahhhhhhh    :yukspit:



barns

  • Invité
 la guerre c'est pas si con, sinon on ne la ferait jamais pourtant depuis 3 millions d'années ont se tape joyeusement sur la tronche, avec moult armes diverses, au fond de nous on adore.
c'est juste con lorsque nous sommes plongé dedans.


Hors ligne timuppet

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  • Disciple de Murphy
la guerre c'est pas si con, sinon on ne la ferait jamais pourtant depuis 3 millions d'années ont se tape joyeusement sur la tronche, avec moult armes diverses, au fond de nous on adore.
c'est juste con lorsque nous sommes plongé dedans.

La guerre c'est faire en sorte que ce soit l'autre en face qui meurt... Disons que nos aïeux pratiquaient cela en local... genre rencontre sportive... c'est lorsque cela devient mondial que cela perd son côté humain  ;-)
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Hors ligne leader9-1

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"La guerre", disait Godard, "c'est faire rentrer un morceau de fer dans un morceau de chair".

Pour les ref ciné :
Croix de fer reste mon préféré pour l'apreté, le jeu des acteurs, la tension des scènes de combat, le nihilisme désabusé qui n'empêche pas les soldats de tenir leur rang avec abnégation.
On oublie un peu vite Un Pont trop loin, d'Attenborough, réalisé à un ou deux ans près.

Die Brücke, film allemand présentant quelques conscrits allemands qui doivent défendre un Pont sans aucune utilité militaire, mérite d'être vu. On y voit notamment l'utilisation détaillée du Panzerfaust, dont la roquette n'explose qu'après un certain délai après impact. Est-ce réaliste ? Non lo so.

Soldat Ryan demeure une référence pour moi, même si les défauts transparaissent de plus en plus au fur et à mesure des visionnages : académisme des scènes de non combat avec inévitables clichés ("que faisais tu au pays ?"), pénibilité de l'acteur candide, bons sentiments. Mais les scènes de combat restent dans les mémoires et le film est une étude clinique sur les effets des armes de guerre sur le corps humain, à prendre ici au sens propre de matériau.  
Dans la foulée de SPR, Band of brothers, la série sur un groupe de paras US, du débarquement à la fin de la guerre, est parfaitement recommandable.

La ligne Rouge m'a beaucoup déçu : si le panthéisme-naïf et émerveillé à la Yann Arthus Bertrand- de Mallick fait merveille dans la plupart de ses oeuvres (Le nouveau Monde, la ballade sauvage),  dans la cadre d'un film de guerre, le mélange s'avère désastreux.

« Modifié: 02 Juillet 2009, 09:29 par leader9-1 »


Hors ligne léon

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Ah oui, la smoke de ATS c'est un vrai bonheur !

Elle est inhérente à chaque infanterie (comme les panzerfausts on a un quota non négligeable) et on peut la placer automatiquement sans jet de dé.  En plus, le DRM apporté est équivalent à un stone building et si mes souvenirs sont bons il n'y a pas d'équivalent de fire lane, donc toute la section peut traverser la rue pépère.  :-)

snip

effectivement la smoke d'ATS est inhérente à  chaque squad et automatiquement (juste 1 MF à dépenser pour la placer), MAIS la quantité est limitée dans chaque scénar en fonction du nombre de squads et de la nationalité (genre 1 smoke pour 3 squads chez les teutons, 1 pour 2 chez les US... de mémoire, je suis pas sur).
Donc faut pas gaspiller non plus, en général ça fait peu de fumigènes à dépenser par scénar.
Par contre, le DRM est démesuré c'est +4 alors qu'un stone building c'est +3 (en fait ce sont des décalages de colonnes sur la table de tir, pas des DRM), ce sont des DRM pour le "to hit" des AFV et guns.
Y'a pas non plus de fire lane je confirme.


barns

  • Invité
Die Brücke, film allemand présentant quelques conscrits allemands qui doivent défendre un Pont sans aucune utilité militaire, mérite d'être vu. On y voit notamment l'utilisation détaillée du Panzerfaust, dont la roquette n'explose qu'après un certain délai après impact. Est-ce réaliste ? Non lo so.

je ne crois pas, une charge creuse possède une fusée d'impact dès le contact sur la cible boum !
"le pont" est franchement bien, je l'ai revu récemment.


Hors ligne timuppet

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Oui le principe de la charge creuse c'est de faire détonner à l'impact...

Ci dessous extraction partielle de WIKI

La charge creuse, appelée par les militaires HEAT ((en) High Explosive Anti-Tank : en français, « munition antichar à explosif brisant ») est un type de munition destiné à percer un blindage.

Un de ses usages au XXIe siècle se trouve dans l'industrie pétrolière pour percer des trous à intervalle régulier dans le blindage d'un puits à mettre en production ou dans la démolition de bâtiments industriels.

Principe de fonctionnement

Son fonctionnement est basé sur l'effet Munroe. En bref, le contrôle de la dispersion du flux d'énergie et des particules en fusion issue d'une explosion, ce flux ayant tendance à suivre l'onde de l'explosion.

Utilisations

Le déclenchement d'une charge creuse fait subir de gros dégâts à un blindage, qui est généralement transpercé dans le cas d'un impact suivant une trajectoire perpendiculaire à son plan. La puissance concentrée de l'explosion, si celle-ci parvient à percer le blindage, projette une gerbe de métal en fusion et de gaz brûlants à l'intérieur du véhicule, ce qui, en fonction de l'impact aboutit à un K-kill (« destruction de l'équipage ») et bien souvent met le feu aux munitions stockées à bord du véhicule avec un résultat encore plus dévastateur.

Historique et évolutions

La charge creuse est l'invention du docteur Mohaupt, citoyen suisse, celui-ci proposera en 1935 son invention à l'armée française, l'état-major lui rira au nez, niant l'utilité de l'invention et le danger des chars. Thomson-Brandt reconnaissant la valeur de l'invention la mettra en production sous la forme de grenades à fusils pour MAS36, trop tard cependant pour être distribuée au front en 1940. L'invention rejoindra les États-Unis par la valise diplomatique, les États-Unis paieront à la firme Brandt des royalties sur toutes les charges creuses réalisées pendant la seconde guerre mondiale. Le premier bazooka était à la base un lance harpon destiné à la chasse de la baleine, les Américains l'ont alors simplement utilisé comme propulseur pour envoyer une charge creuse. Les charges plates à base magnétique ont été utilisées dès le début de la Seconde Guerre mondiale lors de la prise du fort d'Ében-Émael. A cette époque, seul ce type de munition était capable de venir à bout des blindages modernes. Cependant, les fortes dimensions des charges ne permettant pas encore leur intégration dans un obus ou une roquette, elles furent amenées sur place par des planeurs et posées manuellement sur leurs cibles.

Les allemands s'étant emparés des premiers bazooka américains, s'empressèrent de le copier sous la forme du Panzerschreck, puis vers la fin de la guerre sous la forme de lanceur jetables à charge surcalibrée, avec la famille des Panzerfaust.

Ce handicap fut cependant assez vite résolu, et on retrouva la charge creuse dans les Panzerfaust allemands, le bazooka américain ou encore le PIAT britannique. Depuis on trouve des charges creuses dans de nombreux obus de char d'assaut, ou dans les roquettes antichar, sous la désignation HEAT, en concurrence avec les obus AP (armour piercing).
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