Match retour sur
Bridgehead over the Venta avec Bonzillou, scénario qu'il m'a fait découvrir et que j'ai présenté un peu plus tôt dans ce topic. Cette fois-ci, je joue les allemands en charge de contre attaquer une pointe russe du côté de Tryskiai (Lituanie) à l'automne 1944. Pour rappel, l'objectif est de n'avoir pas plus d'un squad russe "good order" dans un bâtiment sur la carte à la fin de la partie.
A l'image de notre partie précédente, les allemands vont faire preuve de beaucoup d'inefficacité dans leur tirs "préparatoires", malgré l'appui de mitrailleuses lourdes dirigées par des leaders compétents. Il faut attendre le troisième tour pour que les défenseurs soviétiques soient un peu ébranlés, ce qu'ils vont compenser par un bon tour de feu le tour suivant. Néanmoins, les allemands progressent bien au centre (ce qui est illustré sur la capture suivante), sautant de bâtiment en bâtiment, et ce malgré la perte précoce de deux unités d'élite sur un "failure to rout" très mal négocié de ma part ; leur fer de lance s'en trouve sacrément émoussé !
Sur les ailes, c'est en revanche beaucoup plus fragile. A droite comme à gauche, les tentatives d'assaut ont été repoussées par les russes, mes leaders ne parviennent pas à rallier leurs hommes (il faut dire qu'il s'agit principalement de conscrits et de 2ème ligne au moral "douteux") ; je manque clairement de personnel pour traiter efficacement tous les bâtiments. Le temps pressant, il me faut malgré tout lancer la poussée finale ; à l'arrachée, je parviens à engager quasi toutes les positions adverses, parfois vraiment de justesse comme lorsque je me retrouve dans l'obligation d'envoyer mes leaders se débrouiller seuls face à quelques conscrits ennemis. Seul un squad russe sur ma gauche repousse tout ce qui s'approche ; c'est déjà une position acquise pour les communiste !
Tout se joue donc sur le dernier tour de corps-à-corps comme lors de la partie précédente. Je ne suis pas serein ; j'ai des rapports de force peu favorables, voir même négatifs (j'ai notamment un leader 6+1 qui se trouve à 1 contre 2 face à un squad de conscrits russes qui m'inquiète beaucoup), et je dois à minima "figer" toutes les mêlées pour l'emporter. Neuf corps-à-coprs à jouer donc, et ils passent tous les uns après les autres. A minima, ils se soldent par un match nul qui me permet de contester le contrôle du bâtiment. Reste le dernier jet de dé ; je suis plutôt confiant pour celui là car j'ai réussi à "pin" l'élite adverse avant de l'engager, et elle attaque à 1 contre 2. Elle doit sortir un 3- pour l'emporter ; Pascal roule un... 4 !? Suffisant pour infliger une blessure au leader qui menait l'assaut mais pas pour inverser le cours de la partie.
Ce fut vraiment tendu, et comme la fois précédente, cela s'est joué à l'ultime jet de dé. Ce qui est tout à la fois très excitant... et (probablement) diablement frustrant (même si cela a tourné les deux fois à mon avantage). Un bon scénario à mon sens en tout cas puisque forçant à la manoeuvre pour l'allemand, et jouable jusqu'au bout puisque même si l'on peine à progresser, la petite taille de la carte offre toujours une possibilité de rush un peu désespéré en fin de partie pour "forcer le destin".
Nous devrions enchainer sur un nouveau scénario dans les jours qui viennent avec cette fois-ci un "grand pas" pour moi puisque nous allons aborder le SK2. Il est temps de mettre le pied à l'étrier.