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A la découverte d'ASL (SK) avec Isangeles

Hors ligne isangeles

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Bonjour à communauté,
C'est en commandant particulièrement penaud et mortifié que je me présente aujourd'hui.
J'avais un plan au départ : atteindre les premières maisons et ensuite, de là, user mes fumigènes pour traverser.
Je voulais donc déplacer mes unités non pas en groupement, mais individuellement, en CX. Ce que j'ai commencé à faire au début. Et puis je ne sais pas, la folie du moment, le chien qui me mordillait le jean, le soleil dans le beau ciel bleu du Tarn et Garonne, bref, j'ai totalement perdu la raison. Je me suis mis à me déplacer en groupement, avec des piles bien remplies.
Cela a bien fonctionné pour le centre. Dans un élan de confiance, j'ai voulu monter à l'assaut de la position isolée sur le côté gauche de la carte. A partir de là, j'ai perdu la raison je pense car j'ai totalement oubliée la deuxième ligne allemande qui avait une belle ligne de vue sur mes positions...

Les pertes sont énormes. Je pense que la partie est perdue, mais je vais tout de même poursuivre, pour apprendre et essayer. Les fumigènes sont donc prévus pour le prochain tour. Je vais aussi devoir ramener mon officier dans les bois vers les unités perdues à l'arrière pour les aider à rejoindre le front.
Le lien vers la vidéo, toujours en accélérée
https://youtu.be/X4_ZEWWLVkY



Hors ligne Uphir

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Après une semaine de pause liée à mon planning professionnel, retour à Aix-la-Chapelle avec Isangeles ce vendredi pour notre deuxième session sur le scénario Simple Equation. Après un début d'attaque particulièrement coûteux pour les américains pris sous le feu de mitrailleuses allemandes redoutablement efficaces, les forces de l'Oncle Sam pouvaient-elles retrouver de l'élan pour progresser dans la ville ? La réponse à cette question dans les lignes qui suivent.

Tour 2 - Alliés

Si le soldat allemand est souvent difficile à faire craquer grâce à un bon moral, le soldat américain quant-à-lui a la particularité d'aimer prendre des coups... et d'y retourner ! Bref, comme le dirait le Capitaine Steven "Steve" Rogers ; "Je pourrai faire ça toute la journée !" Cela se vérifie une nouvelle fois avec des GIs qui se reprennent plutôt bien lors de la phase de ralliement. Et sans trop vous spoiler la suite, très rapidement, les forces U.S survivantes retrouvent leur pleine capacité opérationnelle. Cela ne ramènera pas les pertes certes, mais le moral des assaillants remonte !

Et cette fois, la leçon est apprise ; fumigènes, tirs d'appui et progression prudente...

Le dernier groupe de conscrits teutons en première ligne craque sous le feu adverse, mais les américains ne réussissent pas à neutraliser la LMG isolée qui menace leur aile droite. De même, l'échec à la pose d'un fumigène les retarde quelque peu. Le tour est donc principalement consacré à une réorganisation de la force d'assaut, à l'abri des lignes de vue allemande pour éviter tout tir défensif. C'est quasi une réussite même si une nouvelle fois, la LMG précédemment désignée fait du dégât et "brise" un squad qui venait de se rallier. Heureusement, le leader qui les mène garde ses nerfs et prépare déjà sa harangue pour les remotiver.


Tour 2 - Allemands

Là encore, le tour marque un bref répit sur le champ de bataille. Les allemands réorganisent leur ligne de défense, cherchant à stopper leurs adversaires dans les faubourgs ouest d'Aix-la-Chapelle.

Mais le fait marquant provient du camp allié ; les américains déclenchent un feu nourri sur la position allemande qui les enquiquine sévèrement depuis le début des hostilité. Cette fois-ci, les servants de la mitrailleuse légère qui a tant coûté aux hommes du 26ème Infantry Regiment cèdent. C'est une position (et un soutien) perdue pour les défenseurs car la retraite est quasi impossible sans essuyer les tirs adverses, de même qu'envoyer un leader pour tenter de les rallier ; le sacrifice était entendu depuis le début, ses hommes connaissaient leur mission... et ils l'ont accompli avec brio en retardant au maximum l'avancée des américains.


Tour 3 - Alliés

La menace neutralisée, les attaquants peuvent s'engouffrer dans le goulot d'étranglement urbain situé au centre de la carte en traversant la rue qui coupe le secteur en deux. Ce ne sont pas moins d'une trentaine d'hommes qui s'élancent pour prendre pied dans les bâtiments tenus il y a encore peu par les conscrits allemands. Ils emmènent avec eux une MMG pour la mettre rapidement en batterie. Les tirs défensifs adverses ne parviennent pas à repousser cet assaut.

Les américains menacent désormais le coeur d'Aix-la-Chapelle.

Tour 3 - Allemands

Devant cette pression qui s'accentue, les allemands tentent de réagir. Ce sont une nouvelle fois leurs redoutables mitrailleuses qui entrent en action ; une LMG cible les américains qui ont réussi à prendre pied dans le secteur est, et le tir s'avère à nouveau (très) efficace. Une vingtaine de GIs, ébranlés, se recroquevillent derrière les murs de leur abri, alors que les éclats de pierre et de métal volètent autour d'eux. Mais au milieu de ce chaos mortel, un groupe de soldats parvient à garder ses nerfs et va faire la différence...

En effet, voyant que la LMG a mis à mal la combativité des assaillants, un groupe de conscrits allemands tente de venir mettre la pression en première ligne pour forcer les américains à reculer. Mal lui en prend car ces soldats peu expérimentés sont accueillis par le feu nourri des GIs encore vaillants, et ce sont eux qui craquent et doivent se replier. La puissance de feu déployée sur la zone interdit toute nouvelle tentative. La "tête de pont" U.S a tenu bon !

Sur la gauche allemande, les servants de la mitrailleuse légère sont éliminés alors qu'ils tentaient de se replier ; une petite revanche pour les américains. Sur l'autre aile, c'est une autre position de mitrailleuse cachée dans les bois qui est prise pour cible ; les défenseurs subissent des pertes et doivent se replier.


Une très belle session de jeu, avec des américains plus prudents et plus efficaces. Je pense qu'Isangeles a réussi le plus dur, à savoir neutraliser cette LMG qui le faisait suer depuis le début et prendre pied dans la partie "basse" de la ville. La pression est clairement sur mes épaules désormais ; il va me falloir reculer, mais pas trop vite pour l'empêcher d'atteindre les 25 hexagones de bâtiment pour la victoire avant la fin de la partie. L'affaire semblait mal engagée pour lui après le premier tour, mais désormais, tout me paraît possible ; les américains se sont vraiment bien repris !
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Hors ligne Uphir

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Vendredi dernier, nous avons poursuivi nos aventures à Aix-la-Chapelle avec Isangeles. Pas de grand résumé cette semaine, non pas que la partie ne fut pas intéressante, bien au contraire, mais le front est complètement bloqué ; les américains, piégés par des défenseurs pugnaces, ne parviennent pas à progresser vers leurs objectifs. La HMG teutonne est, pour le moment, un problème insoluble pour les assaillants ; passer par les ailes, c'est se faire "découper" à découvert par son feu meurtrier, et progresser à l'abri des bâtiments centraux, c'est arriver quasiment au corps-à-corps et se faire "pulvériser" à bout portant. Oui, c'est un vrai casse-tête que moi même ne saurait résoudre dans la position de mon partenaire de jeu !

Seul véritable progrès pour les hommes du 3ème Bataillon, 36ème Division d'Infanterie U.S ; le bois faisant tampon entre les parties ouest et est de la ville est nettoyé de toute présence allemande (ces derniers y perdent un squad de conscrits, fauché alors qu'il retraitait).

Au coeur de l'offensive, la pointe américaine "s'éclate" pour forcer leurs adversaires à disperser leur feu et espérer ainsi qu'un ou deux groupes de combats parviennent à prendre pied dans le coeur de la ville.


Malheureusement, il n'en sera rien. Les tirs des défenseurs brisent la volonté des attaquants, groupe après groupe, et les GIs doivent refluer sur leurs positions d'origine, désorganisés.


Une carte (et un scénario) vraiment difficile je trouve pour les américains. Le centre est attractif avec ses bâtiments en pierre fournisseurs de bons couverts, mais une fois dans le goulot, c'est l'embouteillage et il est compliqué d'en sortir si les allemands sont regroupés en face. Et passer par les ailes, je l'ai déjà dit, c'est courir dans la pampa sous le feu ennemi. Peut-être faudrait-il concentré sa force d'assaut sur une aile et tenter de forcer le verrou par le côté, quitte à perdre (beaucoup ?) du monde dans cette approche. Je ne sais pas. En tout cas, ni moi en solo, ni Isangeles dans cette partie, n'avons trouvé la clef d'Aix-la-Chapelle.

Nous terminons (normalement) vendredi prochain avant une petite pause liée aux fêtes (que je souhaite joyeuses à tous). Nous réattaquerons à la rentrée avec le scénario 4, Welcome Back.
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Hors ligne PanzerGG

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fumigènes et déploiement sont-ils autorisés en SK ?

Sinon, la concentration de la puissance de feu US avec une range de 6, peut attendrir quelques défenseurs avant de lancer quelques squads à l'assaut .
Le problème avec les experts, c'est qu'ils n'ont aucune idée de" ce qu'ils ignorent


Hors ligne Grolivier

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Fumigènes présent en SK mais pas de déploiement.
aka Steiner (mais j'en ai marre de ce pseudo) et Lt_Steiner sur BGG


Hors ligne isangeles

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Deux tours très intéressants j'ai trouvé :)
J'ai bien aimé manoeuvrer même si ma malchance aux dés qui n'est pas une légende tombe toujours quand il faut pour l'adversaire. Même avec un 1-3 pour les fumigènes, cela a du mal à réussir. Ne parlons pas des tirs... par contre mon adversaire possède un lancer de dé particulièrement efficace quand il le faut. Cependant, il sait comment bien positionner ses unités et sait très bien réfléchir :) : redoutable chef :)
Bref, je ne m'en sors pas si mal. Je paye cher ma folie du début. Ce n'est pas grave, il faut bien apprendre et tenter. Je vais continuer jusqu'au bout pour tester encore des choses et bien sûr consolider mes débuts de connaissances sur les règles.


Hors ligne kerm33

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PS : Isangles, on comprend plus facilement comment défendre, mais attaquer reste plus délicat dans son apprentissage.

Et pour cela comme disait les anciens :"jouer, jouer et jouer"
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con.
C'est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu'on réalise qu'on ne peut pas régler tous les pbs par la violence.


En ligne Phil D

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C'est assez vrai ce que dit Xavier, attaquer c'est plutôt difficile. La tentation du Prep Fire...

Mais une fois qu'on a compris qu'il fallait bouger, c'est pas évident comment le faire.

L'avantage de l'attaquant en phase de mouvement, c'est d'avoir le contrôle de la séquence des mouvements, et de où se passent les choses. Et bien sûr, le fait qu'il ait généralement une puissance de feu supérieure (si ce n'est pas le cas, l'attaque est vraiment compliquée).

En gros:
- quand on bouge, toujours savoir où on va pouvoir dérouter si l'unité qui bouge se fait démoraliser par un tir;
- quand on bouge, mettre l'adversaire face à la décision soit de tirer tout de suite (car non-Assault Movement, ou intérêt de pouvoir tirer à la fois en First Fire et en Subsequent/Final, soit deux tirs au lieu d'un) versus le fait qu'une fois que l'unité est en First Fire (ou pire, en Final Fire car Cower) il devient impossible de faire certains tirs (liberté de mouvement)
- mettre en place des menaces: contrairement à l'attaquant, le défenseur ne peut pas être sûr de où seront les unités adverses quand viendra le moment de dérouter

Plus, bien sûr, quand on a Assault Fire, le fait que les squads qui tirent en Advance Fire Phase ont parfois plus de puissance de feu qu'en Prep Fire, avec en plus l'avantage d'avoir bougé.

Enfin, moins présent en SK: le défenseur doit choisir s'il tire ou pas quand il est camouflé, car perte de camouflage. Et là, ça vaut le coup de rajouter que l'Assault Fire est particulièrement puissant contre les unités camouflées, surtout quand on peut faire des groupes de plusieurs squads (car la contribution de chaque squad est arrondie au supérieur après application  du camouflage: des squads à 5FP Assault Fire sur une cible camouflée, c'est 3FP par squad - 4FP si adjacent).


Hors ligne Uphir

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Après des fêtes de fin d'année chargées pour nous deux. Après un planning professionnel contrariant. Après des évènements personnels imprévus. Et finalement après un épisode de maladie de saison (c'est comme les fruits, mais en moins sympathiques !)... Isangeles et moi sommes parvenus à poursuivre nos aventures "asliennes" et à terminer Simple Equation. Une équation pas si simple par ailleurs pour l'américain !

Résumé des épisodes précédents ; après un début d'assaut trop hardi et très coûteux en hommes, les américains avaient réussi à faire reculer la première ligne allemande et à prendre pied dans le goulot d'étranglement urbain situé au centre de la carte. Une première tentative pour en sortir en "éclatant" la pointe de l'offensive pour saturer les défenseurs avaient échoué, et les GIs obligés de revenir sur leurs positions initiales pour chercher un second souffle.

Les tours de ce matin étaient donc destinés à effectuer une nouvelle tentative pour les américains pour enfin prendre pied dans Aix-la-Chapelle et essayer d'atteindre leur objectif de victoire.

...

Malheureusement, ce second essai va s'avérer être un nouvel échec pour les assaillants !

Solidement retranchés dans les bâtiments, les défenseurs vont faire pleuvoir les balles sur tout porteur d'un uniforme siglé de la "Star-Spangled Banner" dès lors qu'il ose mettre un pied hors d'un couvert. Dans l'axe ? Un petit bois couvert par une HMG et un squad de 1ère ligne, soit potentiellement 22 de FP, avec un leader à -1. A droite ? Deux modestes squads de conscrits (FP 8 ) mais avec un tir à -2 (FFMO, FFNAM). A gauche ? C'est pire ! Trois squads, une LMG, et du découvert !

Rien n'y fait !

Isangeles tente de tous les côtés, mais invariablement, cela se termine par des tests de moral... sur lesquels, soyons franc, il n'est pas particulièrement chanceux. Ses combattants craquent les uns après les autres. Impossible de passer un tel barrage d'acier sans un coup de pouce du destin... qui ne viendra jamais, ou trop tard !

En effet, un tir d'appui viendra briser le moral d'une position de mitrailleuse adverse au dernier tour, mais les américains ont déjà compris à cet instant qu'ils ne passeront pas.

Les positions finales ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles de la fin de notre précédente session.


Un grand merci à Isangeles qui l'a joué jusqu'au bout dans la bonne humeur alors même que les évènements, et les dés, étaient contre lui. Je dois avouer qu'il a eu des séries de tirage particulièrement désespérantes !

Néanmoins, tout faire reposer sur l'aléatoire ne serait pas juste. Le scénario est clairement difficile pour les américains* et ce centre de carte terriblement tentant avec ces beaux bâtiments protecteurs nous apparaît de plus en plus comme un énorme piège, et une impasse. Car une fois atteint (et ce n'est pas le plus dur), que faire ? Comme déjà dit, en solo comme lors de cette partie, à chaque fois l'américain s'est retrouvé bloqué à cet endroit, incapable de progresser plus loin. Il doit y avoir une autre solution. En tout cas, clairement, les clefs d'Aix-la-Chapelle ne passe pas par là !

Prochaine étape, ce sera vendredi prochain si tout va bien. Nous enchaînerons sur le scénario 4, Welcome Back, que j'ai joué récemment avec Bonzillou. Je jouerai à nouveau les allemands (je vais devenir spécialiste !), qui seront cette fois-ci à l'attaque, dans un scénario où le mouvement est la clef puisque la victoire se joue en "sortant" des unités de l'autre côte de la carte. Isangeles va pouvoir me rendre la monnaie de ma pièce !

* Par curiosité, je suis allé voir sur ASL Scenario Archive et les parties enregistrées donnent 70 victoires U.S pour 44 allemandes. Du coup, c'est nous qui sommes probablement pas doués ! :-$
« Modifié: 02 Février 2024, 12:41 par Uphir »
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vous avez utilisé les smokes grenades pour les Américains  ?
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Hors ligne Uphir

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Oui. Passé l'assaut initial en mode "olé, olé", Isangeles a bien pensé à ses smokes. Mais là encore, les dés n'ont pas été tendres avec lui. Par exemple, sur la partie de ce matin et de mémoire, il en rate trois sur quatre tentatives, alors qu'il avait 3 de smoke exponent.
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parfois quand çà veut pas, çà veut pas  ;-)
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Hors ligne isangeles

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Bonjour :)
J'ai bien aimé tenter cette partie.
On ne va pas revenir sur le début car c'était vraiment du n'importe quoi.
Par contre, les dés ne m'ont pas été favorables sur presque tous les fumigènes de la partie. Et en cette fin de jeu, même sur les tirs (même sur la table de 16 avec aucun résultat... et les Moral Check, ce fut une catastrophe. Mais cette malchance au dé fait aussi le sel de la simulation. J'ai tout de même réussi à prendre, pendant un temps un bâtiment fortifié :) :)

J'ai beaucoup apprécié la discussion d'après partie sur le plan qu'il aurait fallut suivre.
En tout cas, merci encore à Uphir pour sa bonne humeur et sa pédagogie. Vivement la suite vendredi prochain :)


Hors ligne barns

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çà fait plaisir de voir cet enthousiasme.  :-)
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Hors ligne Uphir

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On continue le tour des scénarios du Starter Kit 1 avec Isangeles en abordant cette fois-ci le S4 titré Welcome Back.

HOSINGEN, LUXEMBOURG, 16 décembre 1944 : En ce froid hiver 1944, le 110ème Régiment de la 28ème Division d'Infanterie U.S était chargé de la défense d'une crête étroite entre l'Our et la Clerf, au Luxembourg. Il s'installa à cheval sur la route nationale 16, surnommée "Skyline Drive" par les Virginiens de la 28ème D.I. Cette route était l'une des rares routes asphaltées des Ardennes. Positionnés sur près de 24 kilomètres, les défenseurs avaient pris place le long de la crête dans une série de retranchements, souvent appuyés par des blindés et des armes antichars. L'une de ses positions retranchées était la ville d'Hosingen, tenue par la Compagnie K, avec le soutien de la Compagnie B du 103ème Bataillon de Génie de Combat.

Le 16 décembre, à 5h25, débute un violent barrage d'artillerie qui, en dehors de mettre le feu à certains bâtiments et d'endommager quelques camions, n'ébranle pas les américains. Un brouillard épais réduit la visibilité à une centaine de mètres et, avec le jour qui se lève, les américains commencent à entendre les allemands qui contournent leurs positions au nord et au sud. Il s'agit là d'éléments du 77ème Régiment de Grenadiers qui se sont regroupés dans les bois à l'est de la ville et qui se sont mis en marche pour prendre le pont de Clervaux. Vers 7h30, le brouillard commence à se lever et très rapidement, les Grenadiers attaquent Hosingen dans le but de prendre le contrôle de la N16... un axe jugé vital !


J'ai joué ce scénario il y a quelques semaines avec Bonzillou, déjà dans la peau des allemands. Le but de ces derniers est de traverser la carte afin de faire sortir un certain nombre de points d'unités par le bord opposé. A l'époque, j'avais opté pour un débordement par les ailes après avoir séparé mes forces en deux groupe à peu près équilibrés, plan qui s'était avéré désastreux. En effet, après une avance initiale jugée correcte, Bonzillou avait eu beau jeu de replier ses forces sur les angles de la zone d'extraction, me limitant ainsi à des corridors étroitement surveillés par ses machine guns et ses lance-flammes.

Cette fois-ci, je décide de me battre sur l'intégralité de la ligne de front afin de forcer les défenseurs à s'étirer. Je ne chercherai pas à contourner Hosingen ; nous le traverserons au pas de course ! Enfin, c'est du moins ce que je me disais avant de voir le placement des américains.


Comme vous pouvez le constater, je n'ai bien évidemment rien fait de ce que j'envisageais de faire ! Mon dispositif penche très fortement (totalement ?) sur la gauche. En effet, les défenseurs ont deux positions de mitrailleuses au nord d'Hosingen, zone qui manque véritablement de couverts. Je ne me sens pas de courir dans la neige sous le feu de ces deux "cracheuses" même si, avec un peu de chance, la neige pourrait se mettre à tomber et gêner les lignes de vue (règle spéciale du scénario). Je passerai donc par le bois et le bourg qui me semblent moins défendus tout en offrant plus de couverts. Reste la dernière position de mitrailleuse U.S à l'entrée de la ville. Je mets le paquet ; une soixantaine d'hommes, deux mitrailleuses moyennes, le tout soutenu par deux leaders compétents, seront chargés de neutraliser cette menace pour permettre aux autres de progresser.

Tour 1 - Allemands

Les premiers groupes de Grenadiers s'élancent sur la droite des défenseurs et gagnent le couvert du bois au sud d'Hosingen. Les américains, tapis dans les maisons en périphérie du centre ville, retiennent leur feu... jusqu'à ce que le gros des troupes adverses arrive. Les premiers tirs des défenseurs s'avèrent efficaces ; deux groupes de soldats allemands, dont un qui tentait de mettre en position une mitrailleuse légère, craquent malgré les invectives de leur leader.

Plus au centre, les assaillants parviennent à se positionner dans les bois et dans les maisons isolées à une centaine de mètres de l'entrée du bourg, mais ils n'osent pas s'avancer plus avant ; il y a en effet un découvert à franchir, couvert par un nid de mitrailleuse. Ce dernier est neutralisé par un feu nourri qui brise le moral des américains et de leur sous-officier.

Tour 1 - Alliés

Le petit groupe de GIs isolé au sud du dispositif américain mais solidement retranché dans un vieux corps de ferme en pierre continue de tenir en respect les attaquants, malgré le surnombre de ces derniers. Débouchant du bois à quelques dizaines de mètres du coeur d'Hosingen, un groupe de Grenadiers est accueilli à coup de lance-flammes par les hommes du Génie U.S ; les allemands doivent dérouter pour éviter de finir en grillade.

Sur l'aile gauche du dispositif américain, la multiplication des coups de feu venant briser la quiétude de cette matinée hivernale ont fait comprendre aux sous-officiers devant leur tasse de café que leur point était attaqué. Aussitôt, le Major K. Tyson fait démonter la mitrailleuse moyenne sur sa position et ordonne à ses hommes de se rapprocher de l'action. Le Sergent Anderchuck, dans une position similaire, est bien tenté de faire de même lorsqu'il aperçoit dans l'optique de ses jumelles une trentaine de soldats ennemis s'affairant autour d'une mitrailleuse. Plus de 400 mètres ! Trop loin pour être efficace avec des fusils mais certainement pas pour la MMG sous son commandement.

Les traçantes illuminent la grisaille du paysage de décembre et permettent aux américains d'ajuster leur tir. Une deuxième longue rafale fait mouche, éclatant les fragiles murs de bois de l'abri allemand. C'est le chaos dans les rangs de la Wehrmacht ! Une vingtaine d'hommes perdent leur moyen, les autres baissent la tête pour échapper au déluge. "Nice shot guys !" s'exclame Anderchuck avec un sourire satisfait.


Un seul tour de joué mais déjà pas mal d'actions...

Un début d'assaut un peu trop "mou" à mon goût. Sur ma gauche, je n'ai pas réussi à neutraliser ce petit squad U.S qui m'enquiquine bien et qui m'a déjà "brisé" deux squads. Sur ma droite, le tir longue distance de la MMG U.S avec multiple ROF m'a bien fait mal ! Mes leaders vont avoir du boulot car il va vite falloir remobiliser tout ce beau monde. Si on ajoute à cela que j'ai enrayé une de mes deux MMG, ça commence à faire beaucoup. On n'est loin de l'impact que j'espérais avoir sur ce début de partie.

Seule satisfaction, la neutralisation de la position de mitrailleuse à l'entrée d'Hosingen qui devrait me permettre de progresser vers les premières maisons. Mais déjà, les MG américaines sont en train de se positionner en deuxième rideau. J'espérais qu'elles mettraient un peu plus de temps à se rapprocher de l'action et j'ai vu de quoi elles étaient capables, même à longue distance.
« Modifié: 11 Février 2024, 14:19 par Uphir »
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