Tout simplement, ASL étant un jeu plein de surprise, quand un scenario est entamé, on essaie de le jouer jusqu'au bout. Au moins jusqu'à ce que la moindre chance de victoire pour un camp soit épuisée.
Mais si cela peut te rassurer, on s'est arrété au tour 6, quand il devenait évident mathématiquement que les allemands ne prendraient pas les 15 buildings qui leur manquaient à ce moment là.
Cela dit, cela nous a pris 8 heures.
Ce qui manquait de fun, ce n'est pas le jeu lui-même, car jouer à ASL est toujours fun, c'est qu'au bout d'un moment on se dit qu'on s'agite en pure perte et que l'on va de façon inéluctable vers une victoire française, cela gâche le plaisir, même s'il y a des bons moments de jeu. Ce qui gâche le plaisir, c'est que le scenario aurait pu nous plaire si l'OBA avait été dans le premier groupe, si les renforts allemands étaient entrés un tour plus tôt, là, il y aurait eu une véritable tension. En l'occurence, en tant que défenseur, j'ai trouvé cela ennuyeux, car la moitié de mes troupes ne me servaient quasiment à rien.
Si on joue le scénario jusqu'au bout, ce n'est pas pour l'analyser, ni en faire la critique, c'est simplement parce qu'un scénario, pour moi, ça se joue en entier (comme un livre ça se lit en entier, un film ça se regarde jusqu'au bout, comme on fini son assiette lors d'un repas).
Mais tout cela n'est qu'un avis personnel sur la chose. Jouez le, vous verrez bien.
