D'un autre côté, il vaut mieux ne pas faire n'importe quoi contre un adversaire équipé d'avions.
Imaginons un stack qui se déplace dans l'open sans mouvement d'assaut. S'il n'est pas éloigné d'unités amies (cas le plus courant), le sighting TC sera passé sur un 10 ou moins (91,6% de chances). Face à un FB 42, le stack se prendra du 8 à -2 de mitrailleuses (27,8% de K/# ou mieux, 64,8% de break sur une unité de moral 7), puis un autre 8 à -2 s'il tient toujours et enfin, une bombe sur la tête (TH modifié 10, puis 12 à 0, 27,8% de K/# ou mieux, 80% de chance de break pour une unité de moral 7). Je ne compte pas non plus les différents résiduels en cas de strafing, qui peuvent complètement interdire une zone de la carte et c'est encore pire avec un FB44.
Quand à l'attaque d'un AFV, le sighting TC est encore plus facile et n'oublions pas que les MG de l'avion se qualifient pour un rear shot, ont +1 d'élévation advantage et utilisent l'aerial AF (bref, TK jusqu'à 8 pour un FB44). Certes, le TH n'est pas évident et il faut de la réussite aux dés, mais la possibilité est réelle. Je ne parle même pas de la bombe, même s'il faut encore une fois réussir un TH.
Bref, la présence d'un ou plusieurs avions limite complètement les mouvements en open ground et le stack car quasi tous les hexes sont en LOS. Les renforts ne stackeront pas avec un leader ni ne courront en open ground pour aller plus vite, le skulk ne pourra plus se faire hors LOS dans l'open, les défenseurs ne sortiront plus de leurs foxholes, etc.. pendant ce temps là, l'infanterie adverse conservera sa mobilité et utilisera le relatif immobilisme du défenseur pour progresser.
Comme toujours, ce n'est pas le fait de causer des pertes qui est important, c'est la menace psychologique d'une telle possibilité. Et d'ailleurs un bon joueur sait retarder l'utilisation de ses avions le plus possible.