salut
* pour les unités Allemandes en cause ici, j'avais lu à plusieurs reprises qu'il s'agissait de "SS". Deux sources me donnaient l'intervention de détachements de la Das Reich... mais je dois reconnaître que je n'ai pas pris le temps de les noter
si je retombe dessus (j'ai 5 ou 6 bouquins en cours + internet ...) je redonnerai ça.
* pour être plus complet sur le contexte : un extrait (journal local : l'yonne républicaine / yonne.fr)
À Passy, presque à l'extrémité de la rue de la Résistance, une stèle a été érigée en hommage à Francis Talibart. Celui-ci est tombé sous les balles allemandes le 18 août 1944, après avoir offert le sacrifice de sa vie pour couvrir le repli d'un groupe de son Maquis.
Véron étant bloqué à la suite de l'accrochage du carrefour de la N6 avec un détachement SS, le groupe de Maquisards de la compagnie Paul-Bert, placé sous la responsabilité de Constantino Simo, décide de traverser le village de Passy. Ceci, afin de faire la jonction avec le reste de la compagnie aux étangs de Saint-Ange.
Dans leur mouvement, ils sont devancés par des forces ennemies, qui les rejoignent dans la traversée de Passy, pour leur couper la route.
L'affrontement est de nouveau inévitable. Ne connaissant pas les lieux, la colonne motorisée de Maquisards emprunte une rue en direction du bois attenant. En fait, cette rue est une impasse. Contraints d'abandonner leurs véhicules, les hommes de Simo se réfugient dans le bois pour affronter l'ennemi.
Avancé dans la rue, Francis Talibart se positionne avec son fusil-mitrailleur pour couvrir le repli de ses camarades. Une décision héroïque, qui lui coûtera la vie. Le combat armé durera plusieurs heures, jusqu'à la tombée de la nuit.
Abattu lâchement
En représailles, les SS terroriseront tout le secteur. La nationale est fermée et contrôlée. Une trentaine d'habitants de Véron sont enfermés dans une cave. Porteur d'un bidon d'essence, le garagiste Simon, de Sens, circulant en vélomoteur, accompagné de sa femme en vélo, est arrêté et presque immédiatement abattu, lâchement, d'une rafale de mitraillette dans le dos. Son corps sera brûlé.
Dans le même temps, les S.S. investissent Étigny à la recherche d'éventuels « terroristes » et se livrent à diverses exactions sur une dizaine de femmes du village.
(*) Sources : « Histoire de la Résistance sénonaise » (Joël Drogland), et entretien avec Jean-Louis Paquet.
* pour les charges de démolition, la grande spécialité des maquis locaux était la destruction des voies ferrées du coin (ou n'est pas loin de Laroche Migennes, entre Dijon et Paris), afin de limiter les mouvements de troupes (reculs depuis la Normandie)...
* j'ai lu qu'ils étaient bien équipés et vu un paquet de photos de rails déchiquetés qui confirment qu'ils avaient de quoi faire de sacrés dégats... et qu'ils maîtrisaient (opérations menées la nuit la plupart du temps).
* pour le héros j'ai hésité à en mettre un au départ ou à réfléchir à une solution favorisant son apparition... et je n'y ai plus repensé ... je vais revoir ça une fois la partie jouée...
* comme beaucoup de choses d'ailleurs (je pense aux conditions de victoire, et aux 2 dr de placement ... qui pourraient entraîner une partie super courte si l'allemand se faisait surprendre lors de son entrée...)
* pour la SAN allemande : 2?
* merci en tout cas pour ton intérêt et tes remarques (je n'oublie pas l'histoire des "MOL"...)
quelques maquisards du Maquis Paul Bert - Août 44
ils étaient environ 120 à ce moment-là...
a+