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Discussions et questions-réponses concernant ASL => AAR - Parties d'ASL commentées => Discussion démarrée par: Hill621 le 22 Janvier 2024, 18:48

Titre: ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 22 Janvier 2024, 18:48
Après avoir testé la qualité du produit via quelques scénarios tous très sympas, je me lance dans une CG de taille modeste, la nr 2, qui se joue sur les deux cartes Nord et sur 3 Dates possibles seulement. Petite CG donc, mais grande carte et effectifs conséquents.
La pince Nord de l'opération Florence implique la 5ème brigade d'infanterie NZ appuyée par des éléments de 2 régiments blindés, et vise à s'emparer de la route d'accès qui conduit à Orsogna par le Nord. Les VP sont symbolisées par deux carrefours à prendre, et plus au Nord sur la route, un hameau de 6 maisons à contrôler (bien espacées quand même les maisons, pas si facile donc).
Les Dates durent de 9 tours minimum pour l'attaquant à 10,5 tours maximum, sur dr de fin.
Les soldats NZ doivent remonter la vallée venant du bucolique village de Spaccarelli plus à l'Est, et déboucher par les deux cols qui mènent au plateau, celui de Sfasciata et celui de Pascuccio. Un terrain difficile, en pente raide voire abrupte, parsemée de champs d'oliviers, de vignes et d'espaces ouverts propices aux tirs longue distance. Pour arranger le tout, le sol est détrempé et handicape quelque peu les déplacements.

Le système de campagne choisit par AF permet de sélectionner librement une heure de rencontre, sur une journée segmentée en 9 créneaux inégaux, de 00:30 à 20:30. Compte tenu de la période de l'année (nous sommes en décembre 43 je rappelle),  il y a 4 possibilités de scénarios de nuit, 3 de jour seulement, 1 à l'aube, 1 au crépuscule pour les sundowners.
Les Dates de Dawn/Dusk sont pour partie des scénarios de nuit et le reste du temps la visibilité est réduite.
Pour ce premier Date, et contrairement au choix historique, les néo-zélandais n'attaqueront pas de nuit, ni même à l'aube, mais en plein jour, sur le créneau de 8:30. En effet, les risques de straying sont trop élevés alors que je compte bien empiler mes troupes aussi longtemps que je le pourrais : 3 pauvres chemin de terre trop évidents à couvrir pour éviter de s'égarer dans le noir, la confusion est le pire ennemi d'une attaque en force. Je préfère donner toute la mesure à la supériorité numérique des alliés et de toute façon, il faudra certainement compter avec la pluie et sa LV hindrance. Et puis cela limitera les possibilités de contre-attaque allemande de jour (l'allemand n'a qu'un seul chit d'attack) sachant que si l'attaque fonctionne bien, le défenseur devra en priorité renforcer ses lignes amoindries avant de penser à contre-attaquer (les CPP et FPP peuvent se cumuler entre chaque refit phase et finir par donner un pactole intéressant).
Le module offre plusieurs fioritures intéressantes pour le défenseur et nuisible pour l'attaquant, comme la possibilité de ne pas placer les SW sur carte, ne pas perdre son HIP sous conditions pour les SW/Guns, des fortifications particulières (cratères par exemple), des PFZ et je ne parle pas du village d'Orsogna qui vaut le détour à lui seul (une des raisons pour lesquelles j'ai commencé à la cool par cette CG en pleine campagne italienne).
Qui plus est, la météo est loin d'illustrer le réchauffement climatique qui menace aujourd'hui la survie de la race humaine sur Terre, puisque la pluie a de très fortes chances d'être de la partie, et de le rester pour tout le reste du Date par ORS SSR. Les tueurs d'opossum vont pouvoir réviser leur "singing in the rain".
A côté de cela, tout n'est pas si sombre pour nos amis kiwis : les moyens engagés sont costauds, de l'ordre de 7 compagnies à effectifs complets avec un encadrement au poil (3 leaders par Cie, par tirage au sort du 6+1 au 9-1, et ces derniers seront d'ailleurs plutôt favorables aux NZ). Certes, les SW sont des plus légères, pas même une MMG, mais les mortiers de 51 vont s'avérer très utiles et la bonne proportion de 458 permettra de donner de solides coups de reins. Sans compter que deux modules d'OBA 88+mm sont mis à disposition, avec équipes d'observateurs fournies par sa Majesté, les fameux pions AOT déjà connus des précédents modules (c'est bien d'ailleurs).
Pour ce qui est des allemands, c'est moins Noël. C'est même un peu la dèche au set up, même si la quarantaine de squads étalés sur Nord au Sud (62 hexagones de long !), du 436 aux deux seuls 548 du génie, ont la possibilité d'être renforcés par des achats de RG avec un nombre de CPP tiré au sort sur DR : les allemands vont tirer un truc moyen mais qui leur permettra de renforcer les fantassins par 2 mortiers de 81mm, 1 PaK40 (au cas où, pour les Dates suivants surtout), 1 Inf 75*, 1 SPW 251/9 et son canon court de 75, et 4 équipes MG (avec nouveau tirage au sort pour savoir si une HMG est livrée par Amazon, mais évidemment, je n'en reçois que 2 sur les 4 possibles...).
De plus, le défenseur reçoit un coup de main des services municipaux allemands sous la forme de points de fortifications (FPP) pour creuser des trous et des tranchées, enterrer des mines, murer des maisons, ensiler les foins (ah oui, c'est un pion nouveau, les haystacks, ou meules de foins en langue de Voltaire), bref, fortifier la zone. Là, je me fais grave plaisir car le tirage des FPP me donne un DR2, soit le max de FPP sans compter les 25 alloués d'office au premier Date. De quoi faire une jolie ligne de tranchée sur les pentes qui ferment le Colle de Sfasciata, miner les accès les plus évidents (y compris en avant de la ligne de défense par ORS SSR) et élaguer les parcelles de terre qui gênent les tirs. Bref, de quoi rendre la tâche encore plus ardue pour les kiwis.

Pour ceux qui ont la chance d'avoir la carte sous les yeux, le dispositif NZ se décline de la façon suivante de gauche à droite :

- face au Colle de Pascuccio, la Cie B du 25ème bataillon a été désignée pour s'emparer d'un carrefour au sortir du col, tenu par les maigres effectifs de la 7/Gren.Rgt.146 de la 65ème division d'infanterie. Là encore, champs d'oliviers (+2 hindrance, c'est du bon olivier italien, pas des bosquets crétois), vignes et rares bergeries doivent aider à s'approcher de l'objectif. D'autant que les allemand sont reçu l'ordre de ne pas descendre trop à l'Est dans le col.
- au débouché du Colle de Sfasciata, ce sont les soldats de 3 Compagnies du 23ème bataillon qui vont devoir aborder les premiers le plateau tenu par les allemands de la 26. Panzer Division. Sur leur gauche, une falaise abrupte sur près de 800m, donc pas le choix, on se la joue assaut frontal.
- à droite du 23ème, nous trouvons le 21ème bataillon, lui aussi avec 3 compagnies : la zone d'approche est moins hostile, avec moult oliviers bien sûr, mais plus de vertes prairies et le hameau comme objectif. Un ruisseau déverse ses torrents d'eau en plein milieu de la vallée, obstacle pas insurmontable et traversé par un joli pont du 13ème siècle. Beaucoup plus de place pour se déployer et les kiwis vont en profiter pleinement.
(https://i.ibb.co/kmYkXw2/terrain-de-jeu.jpg)][url=https://ibb.co/0sP8r6y](https://i.ibb.co/kmYkXw2/terrain-de-jeu.jpg) (http://[url=https://ibb.co/0sP8r6y)
[/url]Attention ! Silence ! Action !!!
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 23 Janvier 2024, 11:07
SECTEUR GAUCHE - 25ème bataillon

Le capitaine Todd s'aperçoit avec regret que la saveur du thé matinal a disparu de sa bouche depuis le début de l'ascension de cette route pierreuse qui monte vers le col de Pascuccio. La boue colle aux semelles et ralentit l'allure de ses soldats (ndlr : AF fournit une très utile table reprenant les différents coûts de mouvement en MF/MP selon les terrains, dont certains diffèrent des coûts habituels, tels que les haies et les oliveraies, selon les conditions météorologiques, selon que vous soyez de jour ou de nuit, et selon que vous gravissiez un niveau ou un demi-niveau). Les hommes de la compagnie B du 25ème bataillon se suivent en rangs serrés sous les encouragements des chefs de section (oui, j'empile à mort pour éviter les trainards et faire bénéficier du bonus des leaders : c'est dangereux sachant que les défenseurs ont la possibilité de placer des mines sur toute la carte, mais la seule route reste à l'abri des tirs ennemis pendant la phase d'approche et le set up allemand interdit de placer des troupes trop en avant). La compagnie essuie une averse de pluie qui s'arrête presque aussitôt mais qui n'augure rien de bon pour l'avenir.

Rapidement la pente diminue et les abords du plateau se dessine sur l'horizon. Sur sa gauche, Todd aperçoit la falaise qui sépare sa compagnie du 23ème bataillon voisin. Il est temps de manoeuvrer en ordre de bataille. Après avoir atteint la ferme qui marque le début de la zone de danger, il ordonne le déploiement des 3 sections : celle de Kane glisse sur la gauche pour infiltrer un champ d'oliviers et atteindre la route d'Orsogna juste au Nord du cimetière ; celle du Lieutenant Wood gagne le couvert d'un ravin pour atteindre un bois sur la gauche et assurer ainsi la protection du flanc de la compagnie contre toute tentative allemande visant à leur couper la retraite. Quant à sa section, il la pousse prudemment en avant en utilisant la protection des très nombreux oliviers , directement sur l'objectif assigné : un carrefour sur la route d'Orsogna qui amènerait les allemands à être coupés du village (nous sommes alors au tour 3, l'approche fut malgré tout longue mais sans mauvaise surprise).

Kane et un de ses groupes s'engouffrent dans une bergerie en bord de route tandis que les deux autres s'égayent de part et d'autre (joli FG de 12 FP + LMG) : de l'autre côté de la route d'Orsogna, une MG allemande crache soudain une rafale de plomb. La riposte est immédiate mais les tirs respectifs sont sans effet. En tout cas, la présence des boches est révélée. Elle va toutefois s'avérer plus costaud que prévue : un moteur rugit en effet à quelques dizaines de mètres. La silhouette pataude d'un halftrack allemand se dessine en face de Kane. Le véhicule s'arrête à quelques dizaines de mètres de la bergerie et envoie un obus vers le refuge des néo-zélandais (à noter que tous les bâtiments de la carte d'Orsogna, sauf 2, sont en pierre, quelle que soit la couleur qui le représente : nous voilà donc avec un +3 drm pour les tirs, et compte tenu des hindrances diverses et variées, il est difficile de ne pas prendre le risque de s'approcher). Kane fait riposte la LMg sans grand succès : les balles ricochent les uns après les autres sur le blindage pourtant léger. Des coups de feu éclatent également sur sa gauche, mais le groupe visé tient le choc sans problème, caché derrière les troncs difformes des oliviers.
Alors que la pluie se remet à tomber (et elle ne s'arrêtera pas jusqu'à la fin du Date) Todd adapte la progression de sa section : le mortier de 51 est mis en position sur la route pour apporter son soutien à Kane et placer quelques obus fumigènes (principale utilité avec son S7). Pendant ce temps-là, l'équipe PIAT se faufile entre les arbres pour ajuster le blindé allemand. Kane reste en retrait avec le dernier groupe, au cas où l'affaire tourne mal. Le soldat qui porte le PIAT arrive à portée utile (2 hexes, c'est bien). Le blindé allemand l'a aperçu et le conducteur enclenche distinctement la marche arrière. Soudain, Todd voit le tireur PIAT taper rageusement sur son lance-roquette : le ressort semble avoir lâcher, trop vieux, trop mal entretenu (TH DR12). Mais cela a suffit à faire fuir le halftrack qui recule jusqu'au carrefour et entreprend de contourner la section de Kane sur sa droite. Ce dernier tente une nouvelle fois de neutraliser le nuisible en envoyant un groupe chargé d'une DC. Alors que ses soldats ont à peine quitté la bergerie, il reçoit une nouvelle rafale de mitrailleuse : les balles traversent les fenêtres et ricochent à l'intérieur du bâtiment. Le groupe nouvellement arrivé en position prend peur. Kane peine à les rallier et doit finalement se replier vers le col, laissant deux hommes pour conserver le contrôle du bâtiment (les strategic locations sont les buildings, les gués, les bois, les carrefours, les hexagones-objectifs, les fortifications, les passages à niveaux et les bords de carte). Quant à la tentative de destruction du véhicule avec la DC, elle échoue dans le sang (un des nombreux DR2 de la partie...).

Aucun danger n'apparaissant sur la droite de la compagnie, Todd ordonne à Wood d'envoyer deux de ses groupes vers la droite de la MMG allemande pour reconnaitre le terrain face au carrefour qui a été assigné comme objectif principal. L'immense oliveraie qui y mène permet à Wood de progresser sans difficulté. Un groupe de soldats allemands est neutralisé à la grenade dans la grange au Nord. Les soldats néo-zélandais poursuivent leur avance jusqu'à une haie qui longe la route d'Orsogna. Les hommes de tête sont alors surpris par des explosions, celles de mines anti-personnels judicieusement placées à proximité de la haie. De l'autre côté de la route, une LMg allemande envoie ses salutations aux nouveaux arrivants qui ne doivent leur salut que dans la fuite.
Le dernier groupe de Wood est envoyé vers le N-E pour sécuriser un bois et une maison isolée. Mission accomplie.

Todd aura donc partiellement atteint ses objectifs. Certes les carrefours restent entre les mains des allemands de la 65ème division d'infanterie, mais leurs défenses sont reconnues, quoi que partiellement (quelques tranchées sont demeurées hors LOS et les deux bâtiments fortifiés du secteur n'ont pas eu à dévoiler leur secret). Avec des moyens réduits, la compagnie a conquis des positions à moins de 100m de la route d'Orsogna. Tout le monde ne pourra pas en dire autant. Les pertes NZ sont légères : un seul squad et ce foutu PIAT défectueux. Les alleamnds ont perdu un squad également, pas de quoi fanfaronner donc.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 23 Janvier 2024, 12:24
SECTEUR CENTRE - 23ème bataillon

Peut-être la faute à son ancienneté au sein du régiment, peut-être parce qu'il est le plus médaillé du bataillon, peut-être parce que les hommes de sa compagnie sont les plus aguerris. Le fait est que le Lieutenant McNamara se retrouve en tête du 23ème bataillon pour forcer le col Sfasciata et fondre sur la route d'Orsogna pour couper la défense allemande en deux et isoler le village.
Les hommes ont reçu l'ordre de ne pas fumer et de voyager léger jusqu'à la ligne de départ, aux abords du plateau dans la continuité de la falaise qui s'élève sur sa gauche. Munitions et armes légères uniquement, seuls les mortiers de 51mm sont portés vers le sommet pour y être assemblés si besoin.
Deux autres compagnies suivent les hommes de la A. La B du Capitaine Poulter (6+1...)la suit de près tandis que la D du Capitaine Fox devra glisser légèrement sur la droite pour couvrir le flanc des premières. Comme à la manoeuvre.

Les hommes de McNamara émergent sur le plateau et sont aussitôt accueillis par des tirs de mortiers : un fichu 81 qui balance obus sur obus vers les lignes NZ. McNamara hurle ses ordres : "sur la droite ! Foncez dans le bois sur la droite !". Les soldats obéissent sans rechigner et gagne le couvert précaire des arbres. Les cibles sont si nombreuses que les allemands semblent négliger de poursuivre les deux sections qui se déplacent sur la droite de la compagnie. L'aubaine ! Les deux autres chefs de section ne demandent pas leur reste et veulent immédiatement saisir cette chance de déborder la ligne retranchée des allemands. La première section du Sergent Cox s'élance comme une seul homme sur la route caillouteuse vers le bois en face, inoccupé par l'ennemi (au vu du nombre de MF nécessaires, je prends le risque de faire passer les 3 squads et le leader cx en même temps pour atteindre le bois en une seule move phase). Explosions sourdes. Mines. Cox se prend un éclat sur le casque et s'effondre sur le sol, sonné. La majorité de sa section est clouée au sol. Des hurlements trahissent les premières pertes. Un seul groupe parvient à s'extirper de ce marasme (un 458 évidemment) et à s'approcher du bois d'en face (sans le leader c'est fichu, il restera à découvert en advance...). La section du caporal Gay, au vu des déboires de leurs compagnons d'armes, contourne la position et tentent de rejoindre l'objectif. Boum ! Nouvelles explosions, nouvelle sévère punition (que le premier qui critique mon mouvement, je le bannis du forum !). S'en est trop, la section refuse d'avancer plus (des 457 et des leaders 7-0, et une pluie de DR MC bien pourris à la suite de deux DR IFT de toute beauté, je rage).
McNamara est dépité. La position allemande s'avère rapidement inexpugnable et il se résout à appeler Poulter à la rescousse.
La décision est rapidement prise de monter un assaut en règle, façon Grande guerre. Trois mortiers sont mis en position en retrait et les hommes de la compagnie B se rassemblent sur la ligne de départ (avec les leaders et en mouvement cx, il faudra deux phases de mouvements pour atteindre la ligne de tranchée allemande (3 hexagones de large) et une autre pour en venir aux mains. Je compte sur la supériorité en FP, les fumigènes des mortiers et un peu sur l'OBA pour mener cette attaque à la victoire).
Les observateurs d'artillerie du bataillon sont en place en arrière, à l'abri des murs épais d'une bicoque. La pluie, le désordre et la confusion, les difficultés techniques font que le soutien d'artillerie arrive à grand peine (les deux modules d'OBA sont par SSR inaccurate, ce qui signifie que pour placer une FFE là où le souhaite, ben c'est pas du pudding gâteau ! A cela s'ajoute que cet observateur, AOT, trouvera un superbe DR12 au contact radio, et ce, dès la fin de la première mission). Ce support d'artillerie sera bien moins efficace que les snipers du bataillon qui finiront par faire taire les servants du mortier de 81 allemand.

L'assaut est brutal et sanglant. Malgré les quelques hindrances, malgré la pluie, malgré la distance (une HMg allemande posera une FL jusqu'à 14 hexes avec un leader -1 dès le début de l'attaque avec à la clef des DM et une trouille bleue de passer à l'attaque), les néo-zélandais font preuve d'un courage incroyable. Les pertes s'accumulent mais les hommes avancent en partie, refluent en désordre pour d'autres. Lorsque les premiers soldats arrivent sur le bord de la tranchée, McNamara n'en compte plus qu'une trentaine. La réussite de l'attaque viendra de façon inattendue le plus au nord de la tranchée : un squad est pris à partie à bout portant et subit de lourdes pertes (K/). Les survivants sont alors touchés par l'énergie du désespoir (DR2 sur le MC, hero creation et BH, le combo gagnant !). Ils se jettent en hurlant sur leurs agresseurs et les réduisent en bouillie en corps-à-corps (DR3 à 1/2, le HS périra en retour mais le héros demeure, la LMg du groupe à la hanche). Un groupe d'allemand tente de neutraliser le survivant à son tour mais échoue lamentablement. McNamara, à la pointe de l'assaut, aborde la tranchée à son tour et vient secourir l'infortuné, éliminant sans coup férir les allemands.
Le reste des défenseurs craque sous les tirs néo-zélandais et se réfugient dans une maison à l'arrière de la tranchée. Après quelques répit, ils tentent de se ressaisir pour reprendre le combat et rejeter les quelques kiwis égarés. Mais l'action est trop rapide et ils se retrouvent bientôt encerclés, avec pour seule issue que la captivité (rageant... Déroute et DM. Pas de rally, c'est normal, le leader intact est 7-0 et un autre DM est aussi 7-0. A la rally phase suivante, tout cela semble quand même envisageable de rallier le squad et demi qui n'est plus DM, non ? Eh ben non... Des DR de poil, personne ne revient et les kiwis n'ont plus qu'à encercler la maison pour cueillir les pleutres. Rageant...).
La tranchée allemande est conquise de haute lutte, mais les pertes sont importantes et surtout, l'objectif principal, situé à 500 mètres à l'Ouest, ne pourra plus être atteint.

Revenons cependant sur la gauche, dans le petit bois de la mort, et plus précisément sur le groupe (458 je rappelle) qui est parvenu à échapper aux mines. A bout de souffle, les hommes se retrouvent à découvert sur le chemin de pierre. Soudain, en face d'eux, les arbres laissent apparaitre des ombres qui se précipitent vers eux : un groupe d'allemands contre-attaque et prend position parmi les arbres. Un dernier saut et les soldats alliés parviennent à rejoindre le couvert des arbres mais à bout portant des allemands. Les tirs sont nourris. Entre mourir sous les balles ou marcher sur des mines, les soldats néo-zélandais font face à un choix cornélien. Les tirs plus précis des allemands manquent de les faire tourner les talons mais les dieux Maoris viennent à leur aide (8FP +1 en Def, 2MC, DR2, HoB, BH, on n'aurait pas pu rêver mieux !). Rapide Haka, même si on est pas Maori, et baïonnette au canon ! Grenades et rafales d'un arbre à l'autre s'ensuivent sans qu'un vainqueur ne se dessine. Mais le temps gagné est plus précieux encore. Les deux sections déroutées parviennent peu ou prou à se rallier et à traverser le champ de mines, viennent renforcer la ligne, repoussent les allemands et finissent par rester maîtres du terrain. Les allemands n'ont pas eu l'opportunité de renforcer la défense autrement que par un seul squad, deux autres arrivant trop tardivement et devant se replier en désordre.

Quelle bataille ! Quelle victoire des néo-zélandais ! Mais une victoire à la Pyrrhus ! Les compagnies A et D laissent 60 hommes et 2 leaders sur le carreau. La compagnie B, partie sur la droite pour soulager le flanc des deux premières en attirant les tirs sur elle ne subira aucune perte tout en parvenant à gagner quelques positions stratégiques. McNamara regroupe les survivants autour de lui et ne peut s'empêcher de voir le visage de son père devant ses yeux embués de larmes : il avait péri lors d'un assaut similaire lors de la bataille de Passhendale. McNamara venait à peine de naitre.

Du côté allemand, la perte de la tranchée est une véritable défaite. Elle devait constituer une véritable digue contre laquelle devait se briser toutes les attaques. Les PFZ, mines et autres positions de tirs devaient la rendre inexpugnable. Mais ce fichu SAN sur le crew du mortier, puis ce salopard de héros ont réduit cela à néant. Bien évidemment, j'ai oublié de préciser que le Phone de lOBA se trouvait dans l'hexagone de tranchée où cet abruti a atterri. La poisse...
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 23 Janvier 2024, 13:07
SECTEUR DROIT - 21ème bataillon

Avec ses 3 compagnies à effectifs pleins, le 21ème bataillon s'est vu attribuer une mission similaire aux deux précédents : couper la route entre Orsogna au Sud et Poggiofioriti au Nord. Le point de repère de cette partie de l'offensive est le domaine Di Rico, une fabrique d'huile d'olive réputée de la région, et les quelques demeures avoisinantes. La route d'approche du bataillon est constituée par une large vallée de pâturages entrecoupée de champs d'oliviers et parcouru d'Est en Ouest par un petit cours d'eau bouillonnant (shallow) sans nom enjambé par un fragile pont de bois. Les reconnaissances aériennes ont révélé de nombreux tranchées au Nord de l'oliveraie et la position dominante de la route d'Orsogna laisse à penser que les allemandes ont établi de solides positions défensives.
De leur conférence d'état-major improvisée dans une étable de la vallée, les trois commandants de compagnie, les Lieutenants McKercher, Southwell et Brotheridge (ce dernier sera blessé lors de la bataille à venir) ont conclu que leur meilleur allié sera le terrain boisé de la vallée. Les 3 hommes pensent également que les allemands auront nécessairement étiré leur défense pour couvrir les multiples routes d'accès au plateau. Bénéficiant à coup sûr de la supériorité numérique, les néo-zélandais optent pour une approche large afin de détecter au plus vite le point faible de la défense allemande afin d'y porter le poids principal en se regroupant.
L'artillerie du bataillon fournira l'appui qu'elle pourra en se concentrant sur les positions fortes des allemands.

L'avance débute en échelon, de gauche à droite, compagnie B, A et D.
La A est celle qui subit les premiers déboires : la sortie Ouest du pont de bois est minée et les éclaireurs en font les frais. Le reste de la compagnie est obligée de descendre dans le ruisseau, tout en s'étalant vers la droite, et subit alors les tirs d'un mortier de 81. Plusieurs groupes de combat reculent tandis que les autres forcent le passage sous l'impulsion du chef de compagnie : il commande une section qui emporte rapidement une position avancée allemande en neutralisant un poignée de fantassins autour d'une LMg.
L'artillerie peine à se faire entendre (là encore, la règle d'inaccuracy de l'OBA NZ est très gênante, c'est rigolo au début mais particulièrement frustrant à la longue). Elle parviendra cependant à faire taire le redoutable mortier allemand (un DR2 ! Un de plus !). Mais la compagnie A est celle qui pâtira le plus de ce retard et du terrain le plus défavorable, majoritairement à découvert ou sous le couvert du ruisseau. Une fois les oliveraies rejointes, les hommes de la A pourront souffler et rattraper le rythme de leurs voisins en s'emparant de positions clefs au bord du plateau.

La compagnie B est entrée en lice en premier. Normal, c'est elle qui fait face au terrain le plus difficile : bois, oliveraies et ravin. Les tirs allemands sont peu nombreux mais les axes d'approche sont très canalisés donc ils restent efficaces. Une première position de MG est emportée avec peine (en 3 tours... et pas mal de DM) et malgré la présence d'un touffu couvert d'oliviers, les soldats néo-zélandais ne pourront pas déboucher sur le plateau, bloqués par des nids de MGs et ralentis par une vingtaine de Feldgrau qui refuseront de se rendre jusqu'à la mort (le CC bloquant aura duré 6 tours ! Les NZ le renforceront au compte-goutte car le temps passe et les hexagones objectifs sont peu nombreux dans le secteur : il est donc important d'en contrôler le plus possible. Les DR du CC peineront à trouver le bon résultat et comble de malchance des alliés, le dernier HS allemand + leader aura l'outrecuidance de sortir un DR2, éliminant un squad et glissant entre les mains des assaillants. Repris en CC, ils finiront par périr, mais pendant la refit phase. Chaque camp aura donc eu ses héros).

La compagnie D hérite du secteur où visiblement les allemands n'ont pas l'intention de résister jusqu'à la dernière cartouche. Quelques tirs de défense pour ralentir les kiwis suffisamment en tout cas pour que la progression de ces derniers ne se transforme pas en Blitzkrieg à pied. Les seuls pertes seront allemandes, de lâches tirs dans le dos alors qu'ils tentaient de rejoindre la ligne principale. Les gains territoriaux de la Cie D sont les plus significatifs mais leur portée stratégiques demeure limitée.

Au total, le bataillon a perdu 90 hommes, principalement en CC et sous les coups précis du mortier de 81mm. Les mortiers de 51 ont failli à leur mission de produire un écran de fumée protecteur et les pertes s'en sont faites sentir. Merci les gars, on pensera à vous la prochaine fois.
En tout cas, la synchronisation des mouvements entre unités est délicate du fait du terrain mais demeure indispensable pour assurer le soutien mutuel et éviter les contre-attaques de flanc.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: sven le 23 Janvier 2024, 17:09
ça donne envie !! Merci !!!
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Uphir le 23 Janvier 2024, 17:36
Oh que oui ! Hill, l'homme qui donne envie de "bouffer" le gros classeur pour pouvoir jouer de tel scénario.

Merci à toi pour ces excellents CRs.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 23 Janvier 2024, 18:00
Encore une fois, je propose que l'on se cotise pour fonder un Ehpad où nous pourrions tous nous retrouver pour jouer 7/7 toute l'année !!!!!!!!!
Personnel soignant uniquement ukrainien pour soutenir l'effort de guerre.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: sven le 23 Janvier 2024, 18:55
je signe des deux mains
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: barns le 23 Janvier 2024, 21:05
Excellent !!!!
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: BASILE le 24 Janvier 2024, 11:01
Mais où trouve-t-il l'énergie pour écrire tout cela ? Moi qui galère pour écrire 10 lignes d'historique  +o( ...
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: L'éléphant le 24 Janvier 2024, 13:12
C'est vraiment impressionnant et surtout, captivant !
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: sven le 24 Janvier 2024, 18:37
McNamara a survécu ?
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 24 Janvier 2024, 18:43
Mais où trouve-t-il l'énergie pour écrire tout cela ? Moi qui galère pour écrire 10 lignes d'historique  +o( ...
Quand j'étais petit et puceau, je passais beaucoup de temps à écrire des histoires. C'était certainement minable mais j'aimais bien écrire :-$

C'est vraiment impressionnant et surtout, captivant !
Merci Camarade ! ;-)

McNamara a survécu ?
Que oui ! Il est prévu qu'il soit encore de corvée de patates au prochain Date. Un 9-1 ça se bichonne mais ça ne se ménage pas ! Le chef doit toujours donner l'exemple ! :brit:
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Bert le 24 Janvier 2024, 23:07
Tu joues sur Vassal ou sur une vraie table ?
Avec quelques captures écrans /photos ce serait super.. ;-)
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 26 Janvier 2024, 10:32
Sur table mon ami ! C'est bien ce qui me gêne d'ailleurs et ce qui constitue peut-être le seul reproche que je puisse faire aux modules d'Advancing Fire, c'est de produire des cartes au format atypique et tout en longueur, et que cela ne colle pas avec ma table pourtant déjà confortable de 200cm x 120cm :-@
C'était le cas avec Prokhorovka et la CG, et c'est maintenant idem avec les CGI et IV d'Orsogna.
Pas top, pour les CGamers comme moi, c'est frustrant :-@

Prendre des photos n'est pas le plus compliqué, c'est les charger, stocker puis les inclure qui me prend du temps, temps que je ne consacre pas au jeu. Mais pour toi, futur retraité, et pour ceux qui aiment bien mettre des images sur les mots, je vais le faire :kiss:
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 26 Janvier 2024, 11:23
Refit phase(s).
Rien de particulier dans le déroulé de la refit phase, on retrouve les mêmes éléments que les CG des autres éditeurs : conclusion des mêlées, détermination du périmètre (sur la base du contrôle des strategic locations stricto sensus, pas de zones de contrôle autour), le BH et les promotions, le nettoyage de la carte et les réappro, et enfin un éventuel déminage/nettoyage des fortifications en zone contrôlée. Rien de nouveau, et c'est très bien comme ça.

Arrive alors un nouveau "Timeframe", un créneau de la journée qui ponctue la CG. Si la refit phase n'aboutit pas à un Date, on reprend la procédure entière.

On commence par percevoir des CPP, mais attention, c'est pas Noël, et ces précieux CPP ne sont perçus :
- uniquement avant le 1er scénario de chaque CG-Day (ici par exemple, juste avant de jouer le 1er Date du 15/12, puis une autre fois pour le 1er CG-Date du 16/12, et pour acquérir des Support Groups (au lieu des Reinforcement groups RG) qui représentent les armes lourdes de la brigade NZ et les véhicules des Armored Rgts basés dans le coin : cela représente 3 groupes de MG/MTR, 8 de canons toutes catégories et 7 de véhicules.
- uniquement 3 CPP pour le kiwi à la fin de chaque créneau de la journée - Timeframe (5 exceptionnellement pour la CG II que je joue), si et seulement si il contrôle 2S8 et/ou 2S15 (les deux carrefours au milieu Sud de la carte), ce qui rend l'arrivée de ces CPP compliquée !

Une fois ceci fait, chacun reçoit aussi des renforts (presque) déjà désignés, selon le jour et l'heure, selon la zone de la CG, et au vu d'une table de renforts. C'est très bien car cela permet malgré tout de disposer de quelques troupes fraiches et laisse un léger suspens sur ce que l'adversaire peut vous présenter au prochain Date.
Attention toutefois, une table détermine sur un DR (avec quelques drm bien sûr, sinon ce ne serait pas de l'ASL) si les renforts allemands rentrent... ou pas !
Pour la CG II par exemple, les allemands avaient la possibilité de faire rentrer dès 03:30 un groupe de 3 Panzer (PzKw IVF1 et H) : je ne l'ai pas fait car cela me privait d'un élément de contre-attaque ultérieure possible et ne créait aucune tentation de les engager et donc possiblement de les perdre. Bon, c'est ma cohérence, certains auraient certainement sauter sur l'occasion pour les faire rentrer et canarder les fantassins NZ. Mais j'ai aussi pris en compte leur dotation importante en PIAT et les difficultés de mouvements des AFV dans la bouaillasse qui les transformait en base feu, c'est dommage.
Pour ce qui est des NZ, les renforts sont peu nombreux : des MG à partir de 10:30 le 15/12, idem à partir de 00:30 le 16 et rebelote à partir de 06:30 avec une compagnie d'infanterie en plus cependant. Autant dire que s'ils veulent disposer d'une quelconque force blindée, il faut capturer un de ces foutus carrefours, d'où ma déception au regard du résultat du Date précédent et cette fichue ligne de tranchée qui a foutu le plan en l'air.
Petite précision, les section de MG arrivent avec un leader dont la qualité dépend d'un DR, comme pour l'OB initial.

Ce qui veut dire également qu'il faut que les kiwis relancent leur offensive pour pouvoir espérer l'emporter, et accessoirement recevoir des CPP donc. Mon timing est donc bon puisque je peux recevoir des MG en soutien au prochain Timeframe (10:30), mais c'est un gros pari aussi car c'est mon 2nd et dernier Attack Chit : si l'attaque échoue, les allemands n'auront plus qu'à se planquer (Idle Chit) le reste de la CG et savourer leur victoire. Si par contre ils parviennent à capturer un/deux carrefour(s), les allemands seront obligés de contre-attaquer et nous aurons droit à un 3ème Date (sauf bien sûr s'ils contrôlent toujours l'huilerie Di Rico qui est une des VC).

Pour les allemands, c'est un peu moins simple. Pas de renforts hormis les 3 chars (je pourrais ne pas les faire rentrer encore mais l'effet psychologique peut jouer) et des effectifs entamés par la précédente bataille. On va donc serrer les fesses pour voir les Panzer pointer le bout de leurs canons au prochain Date NZ (sur DR 9 max, c'est tout à fait probable donc, hein ?), et en attendant on la joue défensif en choisissant Idle jusqu'à nouvel ordre.

Une fois ceci fait, Advancing Fire a rajouté une étape pour la Wehrmacht, l'achat de FPP, communément appelés Fortifications Purchase Points, reçus en nombre aléatoire correspondant à un DR sur la FPP RT (Fortifications Purchase Points Replenishment Table).
Bien pratique pour les gentils allemands qui peuvent ainsi s'enterrer, se barricader, se miner, s'empailler, se barbeler et bien d'autres !

Allez, je vous le fais en direct.
Nous sommes le 15 décembre, il est 10:30.

Les néo-zélandais reçoivent le renfort de 4 MMG commandées par un 8-0.
ATTACK CHIT.

Les allemands appellent les Panzer de la 2ème PZD : DR 9, ils étaient à deux doigts de ne pas venir mais finalement le vrombissement des moteurs Maybach se fait entendre dans la campagne italienne.
DR sur la FPP RT : 8, octroyant 38 points de fortifications aux allemands, c'est moyen mais on ne va pas cracher dessus.
IDLE CHIT.

A noter, la pluie est toujours au rendez-vous, je ne vous en rappelle pas les conséquences (E 3.54).

Que la fête commence !
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 26 Janvier 2024, 16:13
Si l'attaque néo-zélandaise n'a pas surpris l'état-major allemand, force est de constater que la prise du retranchement central est une perte importante et surtout irrémédiable compte tenu du rapport de forces (53 squads NZ pour 240 FP avec les SW contre 30 squads allemands avec 190 FP au total). Cependant, la ligne principale a tenu et il n'y a pas eu de percée des alliés. Un léger repli s'impose au Nord afin de rétrécir la ligne de défense et permettre ainsi la constitution d'une réserve tactique. Cette dernière se verra renforcée par le peloton de Panzers en provenance de Poggiofiorito et dont l'arrivée signifiera le début du repli Nord. La ligne de défense préparée à l'avance à l'Ouest du domaine Di Rico marquera l'arrêt de ce mouvement.
Ces 250 mètres vers l'Ouest auront l'avantage de pouvoir se réaliser à l'abri des regards ennemis, mais le mouvement obligera les défenseurs à tenir le domaine pendant 3-4 tours avant de décrocher pour couvrir les camarades évacuant les tranchées au Nord : il convient donc de renforcer un peu plus cette position provisoire (le domaine Di Rico) pour donner la chance aux défenseurs de se replier en bon ordre et sans subir de pertes.

Ndlr : le coût des fortifications a cependant connu une inflation comparable à celle de l'énergie dans un pays en recherche de dépendance énergétique. Certaines sont désormais interdites à l'achat (tranchées, PFZ), d'autres ne peuvent pas être placées sur la ligne de front (barbelés, immeubles fortifiés) et d'autres encore ont vu leur coût doublé (mines, barbelés, roadblock, etc).
Avec 38 FPP, je choisis donc quelques mines pour protéger encore un peu plus l'accès au domaine Di Rico, quelques trous d'hommes hâtivement creusés en arrière du carrefour 2S8, et enfin, pour le plaisir mais surtout pour bien faire chier les kiwis, je fous les feu au milieu d'une oliveraie face au carrefour au centre d'où ils pourraient avoir l'idée de se regrouper avant de venir me mettre la fessée. Sympa comme type de FPP non ? Pour sûr, la chance de voir ce feu de joie s'étendre est maigre (DR12 avec l'EC Mud) mais c'est déjà ça de pris comme disait ma grand-mère en réajustant sa coiffe.


Petite SSR intéressante : les HMG allemandes qui quittent leur position initiale se transforment en MMG pour le reste de la CG.

Un soutien d'artillerie de 80+mm est assuré par un observateur hors carte (niveau 12), pour éviter les déboires de ce matin.

Le mot d'ordre est donc : on tient bon sur les carrefours pour ne pas en lâcher un seul, on attend les Panzer au Nord puis on recule de 250 mètres vers l'Ouest pour tenir jusqu'au dernier homme.

Du côté des éleveurs de moutons, la réussite de l'opération devra passer par le déploiement d'une grande subtilité tactique. L'affront frontal est la garantie d'un nouveau hachoir à viande alors que désormais, avec de bonnes lignes de départ, il est possible d'utiliser toutes les subtilités du terrain.
On garde la même répartition des bataillons : le 25ème à gauche, le 23 au centre et le 21 à droite. Le 21ème va toutefois étaler un peu vers le 23ème pour permettre à ce dernier de resserrer ses 3 compagnies sur un front plus étroit. L'effort principal est mené par le 23 afin de s'emparer du carrefour central tandis que le 21 exercera une pression sur l'aile droite allemande pour empêcher un éventuel transfert de réserves.
Le 25ème doit profiter de la proximité de ses lignes pour s'emparer du domaine Di Rico et ainsi forcer les troupes retranchées (NB : tranchées imprimées sur carte) les plus au Nord à reculer sans frais.
Les 4 MMGs nouvellement arrivées au front sont affectées aux 21ème et 23ème bataillons.

La brigade reçoit à nouveau l'appui de deux batteries de 88+mm, dont un n'est plus inaccurate et dispose d'un PreReg. Niveau d'approvisionnement en munitions normal (pas de fumigène, dommage). Les AOT accompagneront le 23ème bataillon : une batterie assurera le soutien en première phase tandis que la seconde prendra position pour prend sous son feu le carrefour le plus au Sud de la route et permettre au 25ème bataillon de s'en emparer. En théorie en tout cas.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 29 Janvier 2024, 18:33
Chacun sait que l'une des manoeuvres les plus délicates à exécuter (et surtout réussir) en Art Militaire, c'est la retraite.
Un repli, pour qu'il ne se transforme pas en Bérézina (quoi que cette bataille fut malgré tout magistralement menée par les grognards compte tenu des difficultés de tout ordre de son cadre d'exécution), doit être planifié et correctement conduit, à défaut de quoi, il risque de devenir une affreuse défaite.
ASL n'y échappe pas, et la partie Nord de la défense allemande va en faire les frais.

Pourtant, les 50 gaillards triés sur le volet devaient pouvoir mener la mission à bien les doigts dans le nez, et accessoirement sur la détente de leurs armes. Sur les 5 squads positionnés dans les tranchées à l'Ouest de la route de Marrucina et au Nord du Domaine Di Rico, un seul est ML7, les autres sont des vétérans ML8. Un chef 8-1 pour cette grosse section de grosbills (le ML8 évitent aux squads de se prendre un LLTC ou un LLMC, un 9-1 devenant plus handicapant du coup) et 2 LMg pour placer quelques Fire Lanes. Tour 1 on voit venir et on laisse passer les Panzer pour couvrir leur flanc, tour 2 les deux squads à l'extrême Nord du dispositif se replient vers le Sud sous le couvert des deux squads intermédiaires, tour 3 on inverse les rôles, tour 4 tout le monde dégage à l'abri du repli de terrain au sommet duquel trône le Domaine Di Rico, y compris le 5ème et dernier squad charnière. La suite consiste à traverser le ruisseau gorgé d'eau pour rejoindre la seconde ligne de défense principale déjà garnie de troupes qui assurent la protection de l'arrière-garde avec des MG.
Sur le papier, c'est encore plus réussi que la retraite russe de Kherson en novembre 2022.
Seulement voilà, il y a des malédictions même à ASL...

Le 21ème bataillon NZ envisage une double action dans ce secteur, l'une pour s'emparer du Domaine Di Rico et l'autre, plus accessoire en apparence mais aussi importante pour la suite de la CG, élargir le périmètre contrôlé par la Division pour atteindre la route de Marrucina et permettre ainsi l'arrivée de blindés plutôt que de les faire gravir péniblement les routes pierreuses et boueuses des cols.
Pour forcer le départ des troupes allemandes des tranchées au Nord du Domaine, le plan est le suivant :
- la Compagnie A du Lieutenant Southwell fixe les troupes les plus au Nord dans les tranchées et une section effectue un mouvement tournant par-delà la route de Marrucina pour se positionner de sorte qu'elle puisse balayer les champs labourés sur les arrières des allemands.
- la compagnie D du Lieutenant Brotheridge attaque quant à elle à la charnière entre le nord du Domaine et les premières tranchées allemandes : un squad défend ce secteur étroit mais ce sont deux sections entières et une autre en réserve qui doivent percer le front à cet endroit précis.
- McKercher et la compagnie B appuie l'attaque de la D avec 2 MMG nouvellement arrivées ainsi qu'un mortier de 51. Une fois la percée effectuée, la B fondra sur le Domaine.

L'attaque de Brotheridge peinent à débuter : les MG néo-zélandaises ne trouvent pas leurs cibles qui ont la sagesse de baisser la tête sous les rafales (conservation du concealment aussi longtemps que possible). Une section rampe à travers les oliviers pour se rapprocher de la position allemande avant l'assaut. Au tour 2, le mortier de 51 place un nuage de fumée en avant du parapet allemand : les fantassins kiwis se rapprochent un peu plus et les tirs allemands sont impuissants à les arrêter. A l'inverse, un tir précis met en déroute le squad allemand. Coup dur.
Le chef de section allemand glisse sur sa droite pour contrer l'avance NZ mais les évènements se précipitent : les groupes de combat le plus au Nord s'apprêtent à décrocher mais l'un d'eux est pris à partie en CC par une vingtaine de soldats alliés hurlant. L'attaque est rapidement conclue (Ambush avec un leader -1 et un rapport de 2/1, pas de pitié). Le second groupe tente de s'enfuir mais se fait copieusement avoiner dans le dos : encore un joli tir mais surtout encore un ML8 qui craque !
Le leader allemand est en passe d'être débordé sur ses deux flancs. Au tour 3 c'est donc la fuite éperdue, d'autant que la manoeuvre enveloppante NZ par le Nord prend forme.
Les Panzer n'ont pas daigné appuyer les fantassins ne serait-ce qu'un tour, mais "Ein Befehl ist ein Befehl".
Les fuyards n'ont plus d'autre solution que de courir à travers champ sous le feu ennemi : je vous renvoie à une séquence d'un épisode de Band of Brothers lorsque de pauvres Fallschirmjäger se font massacrer en traversant un marais. Ici c'est pareil mais sans les roseaux.
A la fin du tour 4, le Domaine di Rico est abandonné (cette partie s'est très bien passée, le terrain étant largement favorable au défenseur et les différents obstacles retardateurs très efficaces contre les kiwis trop pressés) et les assaillants enserrent la propriété au Nord et à l'Est. Les pertes allemandes sont importantes et les derniers fuyards qui sont parvenus à atteindre le ruisseau en crue ont chaud au cul (le statut DM renouvelé par les tirs NZ leur permettent de s'enfuir mais bien évidemment, alors que le leader 8-1 se retrouvent en bonne posture pour rallier un ML8 et deux HS ML6, il tire un 12 qui réduit le 548 et ne parvient pas à faire un seul DR correct... La malédiction je vous dis).

Espérons que les choses se passent aussi bien dans le secteur du 23ème bataillon.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 30 Janvier 2024, 10:33
Secteur du 23ème bataillon, rapport d'étape à la fin du tour 4.

L'espoir fait vivre. Un adage populaire qui est largement contredit dans le secteur central car l'espoir de s'emparer du carrefour est synonyme de mort.
McNamara et la compagnie A/23 se faufile le long du bord du plateau pour aborder l'objectif par le Sud-Est, avec moins de 100m à parcourir pour atteindre la maison qui verrouille la position défensive. A l'arrière de celle-ci, les allemands avaient eu la prudence de creuser une tranchée qu'ils ont hâtivement tenté de prolonger avec des trous de combat.
La B/23 attaque par l'Est du plateau, au travers d'un grand vignoble et de quelques arbres fruitiers dénudés par l'hiver. De la tranchée conquise aux allemands les heures précédentes, MMg et mortiers doivent fournir le soutien nécessaire à la progression et à l'assaut final.
Un observateur d'artillerie veillera à saturer la zone de défense avec les obus de 88 de la batterie du bataillon.
En réserve, la D/23 de Fox s'engagera dans le combat pour exploiter toute faiblesse ennemie, renforcer ou remplacer les troupes en pointe et assurer la défense des positions de départ, au cas où.

Une fois en position, McNamara envoie un groupe de combat tâter la défense là où le plateau est démuni de barbelés : assault move, mines, et tirs nourris en provenance des retranchements. Le groupe perd la moitié de ses hommes qui refluent en contre-pente. McNamara temporise, retient ses deux autres sections à l'abri d'un bois tandis qu'il se dirige vers un bosquet d'oliviers pour prendre la maison en pierre sous le feu de ses LMgs : les balles ricochent, le bâtiment est visiblement fortifié, il va donc falloir faire avancer les DC. En même temps qu'il fait taire son groupe pour épargner les mitrailleuses de la casse, il assiste au coup d'arrêt de la B/23.
Le festival commence par une longue série de tirs en provenance de la maison en pierre (pas moins de 6 RoF tenues) qui immobilisent un groupe NZ. Rejoint par une section de la Cie B au milieu des oliviers, il voit ses compagnons pris à partie par un canon d'infanterie de 75 embusqué semble t-il loin dans un autre bois d'oliviers. Les malheureux dégringolent du plateau et rejoignent la A, se coupant ainsi de leur propre compagnie.
Le reste de la B sont pourtant parvenus à progresser lentement sous couvert de la pluie et des nombreux éléments de terrain permettent à la Cie B de progresser sans recevoir de tirs ennemis sur les 200 premiers mètres. La HMg allemande bloque une des sections et la seconde est soudain la cible de l'artillerie ennemie. Des obus de 80mm. Le résultat est celui que l'on pouvait attendre : des blessés, des morts, et une section qui reflue en désordre et sous le feu ennemi vers les positions de départ. Pire encore, des chars allemands apparaissent (tour 3) et entreprennent de neutraliser les groupes survivants (je ne regrette pas de ne pas les avoir laisser au Nord, ils finissent de foutre le bordel dans les rangs NZ).

Entretemps, l'artillerie NZ tente péniblement de couvrir les fantassins (au tour 4, le premier observateur tirera un Red Chit pour sa deuxième mission, la première ayant lamentablement dérivée un peu trop à l'Est, tombant sur quelques soldats néo-zélandais, tandis que la seconde équipe AOT, enfin en position, réussira à perdre le contact radio, reportant à plus tard le soutien d'artillerie pourtant plus que souhaitable).

Ca sent le roussi dans ce secteur. McNamara hésite à lancer ses troupes : les allemands couvrent le terrain aux abords du carrefour avec pas moins de 5 mitrailleuses, un canon d'infanterie et 3 Panzers, sans compter que les 40-80 mètres à parcourir sont en partie minés et couverts de barbelés. L'approche Nord est totalement à découvert et 30 allemands défendent cette position cruciale.
Néanmoins, ce carrefour est indispensable et McNamara en est conscient.
Il distribue ses ordres pour mener l'assaut dès que possible...
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 30 Janvier 2024, 12:44
Cox se présente dans la minute à son chef de compagnie, une charge explosive à la main. Ce chef de section émérite veut montrer l'exemple aux soldats qui se collent à la pente de frayeur : chacun sait que tout le monde n'en sortira pas vivant.

D'un hochement de tête admiratif (ou condescendant, qui sait), McNamara autorise son subordonné à ouvrir la voie. L'officier s'élance en courant, gravit sans coup férir le plateau, et pénètre en zigzaguant dans le champ de mines, chemin le plus court vers la maison de pierre fortifiée que tient une quinzaine de soldats allemands. Au bout de plusieurs enjambées, une détonation sèche retentit. Le corps de Cox est projeté en l'air et retombe mollement dans la boue, inerte. Autour de lui, McNamara ne voit que des regards apeurés. Craignant que ses hommes ne se laissent envahir par la peur, il hurle l'ordre d'assaut. Près de 100 hommes s'abattent en deux vagues sur la ligne de défense allemande. McNamara entraine avec lui deux groupes de combat sur les pas du pauvre Cox : quelques hommes s'effondrent dans le champ de mines, d'autres paniquent. Il passe cependant avec une dizaine d'entre eux. Il débouche à gauche de la maison et se faufilent entre les oliviers. Les allemands les ont vus cependant et dirigent leur tir sur la menace. McNamara et ses hommes sont cernés par les tirs, s'en est trop. Le reflux est immédiat, de nouveau à travers le champ de mines dont seul le lieutenant sortira...

Sur sa droite, un autre chef de section pousse ses hommes en avant, les tirs des mitrailleuses allemandes cueillent certains d'entre eux mais l'unité de tête parvient à proximité des trous de combat ennemis. Rapide engagement. Une DC vole dans les airs. Les défenseurs tentent de s'enfuir. La charge explosive détonne au milieu du groupe dont pas un seul ne survivra (joli DR2 !). Les kiwis sautent dans les trous. Ils sont aussitôt contre-attaqués. Essoufflés, surpris, ils succombent rapidement sous les tirs des MP allemands.

Face à la maison de pierre, plusieurs groupes s'infiltrent dans les barbelés et courent à découvert sur la droite, protégés par quelques soldats en couverture. Une ligne de feu s'installe peu ou prou malgré les débandades. Le tir de riposte permet de mettre une partie des défenseurs en déroute, mais les servants de la HMg et le chef de section nazi résistent farouchement (32 FP en Def Fire, même avec le +4 TEM de la maison fortifiée et des oliviers à +2 les allemands doivent tenir un 3MC : le 468 craque mais leader et servants tiennent le coup ! Failure to rout pour le squad c'est déjà ça). Une nouvelle menace surgit sous la forme d'un Panzer qui prend les vaillants attaquants sous le tir de ses MG de bord et de son canon de 75.
Les deux autres chars ennemis sont plus en retrait et entreprennent de liquider les néo-zélandais en déroute de la compagnie B/23.

Dans la furie des combats, plusieurs armes de soutien sont perdues ou cassées. L'INF75 réparera dès le tour suivant cependant. Le plus juteux néanmoins est le Malf des 2 PzKw IVH ! Cela n'empêche pas les mitrailleuses de bord de cracher la mort mais c'est déjà plus indolore pour les néo-zélandais.

Le tour 6 sonne l'hallali pour les néo-zélandais qui en profite pour perdre un de leurs modules de 88+mm. Le tir préparatoire contre les derniers défenseurs de la maison fortifiée était pourtant prometteur : 28FP +4tem +2hindrances. DR12... On pète la seule LMg du groupe et on rate complètement le tir. La riposte du Panzer, du canon de 75 et de la HMg sera terrible : un squad au tapis et les 3 autres DM, avec des pertes supplémentaires en failure to rout.
A gauche de la maison, face aux retranchements, ce n'est guère mieux : 20 FP +2tem +2 hindrances, eh ben DR10... Grave. Les tirs de défense casseront tous les squads NZ malgré les ML8 pour certains, sauf un squad 457 qui entrera en mêlée contre le valeureux 467 vainqueur du précédent CC. Je vous le mets dans le mille, à 1/1 les kiwis sortiront un minable 8 et les allemands, DR2.
Les néo-zélandais n'ont pratiquement plus personne. Les DM couvrent les alentours de la maison fortifiée et le tour allemand écrasera toute volonté d'en découdre. C'est en tout cas ce que dira McNamara après avoir miraculeusement réussi à rejoindre les lignes alliées.

Il n'y a plus rien à faire, le camp NZ jette l'éponge. Il n'y aura pas de 3ème Date, et ce malgré la prise du Domaine Di Rico d'où les néo-zélandais ne pourront malheureusement pas déboucher vers le Sud pour secourir le 23ème bataillon.

Zut de zut ! Fin prématurée de la CG.
Malgré cela, je lui donne une excellente note et la trouve particulièrement intéressante, quoi que difficile pour le NZ si la défense allemande est bien construite dans la durée des 3 potentiels Dates.

Le module est sacrément bien fouillé. Les SSR originales ne sont pas nombreuses et facilement assimilables et exploitables.
Le terrain est définitivement le plus compliqué à maitriser et la table de mouvement fournie par AF est très utile et pratique.
Dommage que par manque de place (c'est vraiment le reproche que je fais à ce module, la place nécessaire pour étaler les 4 cartes) je ne puisse pas faire la CG I qui donne l'opportunité de jouer pour moitié en rase campagne et pour l'autre dans l'urbain particulier d'Orsogna.

PS : je rajouterai des photos dès que j'aurai compris pourquoi ma manip ne fonctionne pas :-@
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Lionel62 le 30 Janvier 2024, 14:44
Oh non c'est pas déjà fini  :-@ :-@ :-@

Merci  à toi pour le CR!
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Uphir le 31 Janvier 2024, 10:53
Quel récit encore une fois. Merci Hill.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: sven le 31 Janvier 2024, 12:56
Top, merci Hill
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: L'éléphant le 31 Janvier 2024, 13:34
Merci. Module très intéressant.
Titre: Re : Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Uphir le 31 Janvier 2024, 14:31
Module très intéressant.

Il le vend bien en tout cas. Si je n'étais pas qu'un modeste joueur de SK, je craquerai bien !
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 31 Janvier 2024, 17:38
Il le vend bien en tout cas. Si je n'étais pas qu'un modeste joueur de SK, je craquerai bien !

Argh, IRL je me ferais sucrer ma prime de rendement par mon employeur mais je ne le recommande pas à tout le monde : il y a suffisamment de choix sur le marché (Inor et Hatten me viennent en premier à l'esprit mais plusieurs CG Lone Canuck sont pas mal aussi) pour ne pas forcément commencer par un tel module (même si la beauté de la carte est un atout de taille pour les acheteurs compulsifs que nous sommes souvent).
Il est vraiment super bien, mais il reste quand même délicat à appréhender du fait, encore une fois, du terrain mais aussi de la grande présence des scénarios de nuit, que je recommande aussi pendant la campagne (même si perso j'ai fait mon gros fainéant...), par la météo (Mud et Rain omniprésentes) et par un village d'Orsogna qu'il faut apprivoiser (LOS et mouvements) sous peine de très mauvaises surprises.
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Uphir le 31 Janvier 2024, 17:50
J'ai parfaitement conscience d'où se situe mon niveau. ;-)
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 31 Janvier 2024, 21:14
Tu parles de ton niveau de modestie ? ;-)
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Lorenzo le 01 Février 2024, 18:50
la carte VASL est disponible là : https://advancingfire.com/support
Titre: Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: L'éléphant le 01 Février 2024, 22:19
Oui ! Article à relire soigneusement avec la carte.
Titre: Re : Re : ORSOGNA - CG II
Posté par: Hill621 le 02 Février 2024, 09:21
la carte VASL est disponible là : https://advancingfire.com/support
Que les Dieux te bénissent ! :lolsaute: