ASL Scenario J74 : Priests on the line / Match RetourM7 HMC Américain, plus connus sous le sobriquet de « Priest » : (prêtre)
Surnom que lui donnait les Britanniques car son emplacement de mitrailleuse ressemblait à une chaire d?ecclésiastique
Jeudi 21 juillet
Allemands : Cpl-Humphrey / Américains : Sgt-Muller
La Pompe, France 29 Juillet 1944
En plein début de l?opération Cobra, alors qu?une colonne de la 2e division de Panzer SS, soutenue par des éléments du 6e régiment de parachutistes, se frayent un chemin vers le sud pour éviter l?encerclement fatal, elle se heurte à des avants postes de la 4e division d?infanterie Américaine et quelques uns de ses véhicules d?appui.
La situation vous est connue depuis le CR de la semaine dernière. Voyons donc comment nos deux compères s?en sont tirés durant le match retour?
En bleu clair la route près de laquelle doit se maintenir (à trois hexagones ou moins) au moins un groupe de fantassin (en état de combat) au début du tour 4 Allemand, pour que les renforts américains entrent au tour 4 et non au début du tour 6.
En rouge le périmètre du carrefour que doivent nettoyer les troupes allemandes. Pour l?emporter il faudra qu?ils fassent sortir par le bord sud des unités pour un total de 8 points de victoire et qu?il ne se trouve plus au sein du périmètre du carrefour de groupes de fantassins ou de véhicules en état de combat?
Placement InitialTophe choisit un placment assez similaire au mien, si ce n?est que ces troupes sont encore plus avancées que les miennes. Et qu?un M10 a pris position sur la colline du flanc droit. Ses groupes d?infanterie sont épars et se répartissent pour le moment sur toute la longueur de la route. Craignant les débordements il a plus gardé ses flancs que moi la dernière fois.
Je n?avais pas réaliser durant le match aller (c?est aussi pour cela qu?on aime bien les aller-retour, combien le bocage compartimentais la zone de combat en trois secteurs distincts. Les flancs s?appuyant sur les deux collines, tandis que le secteur central encaissé entre deux bocages est a découvert et débouche quasi directement sur le carrefour tant convoité?
Au petit matin de ce 21 juillet 1944, les abords de la Pompe sont silencieux. Le soleil est levé depuis quelques heures déjà et le Lieutenant Dietrich enrage de n?avoir pas pus passer à l?assaut plus tôt. Il craint par dessus tout que ces maigres forces ne soient la proie des « Jabos » alliés. Il y a encore quelques mois il aurais pus compté sur l?appui de la Luftwaffe, mais désormais il ne se fait plus d?illusion. Il faudra frapper fort et vote s?il veux emporter le carrefour et permettre ainsi aux restes de la 2e Panzer SS d?éviter l?encerclement et de gagner le sud. Le briefing terminé, ses chefs de pelotons rejoignent leurs hommes. Il avale les dernières gouttes de café froid de son quart et vérifie que es véhicules ont été approvisionnés en essence. Le ravitaillement est maintenu pour le moment. Il sait que ce n?est pas le cas de toute les unités de la Wermarcht, mais après tout c?est leur problèmes. Il en a d?autres à traiter aujourd?hui.
« Panzer Marsh ! » et les trois petites colonnes de véhicules s?ébranlent sur les routes sinueuses de la campagne Normande. Il a choisit de porter l?effort le plus important sur le flanc gauche. Là une fois le couvert de la colline franchie, il pourra bénéficier avec ses hommes du couvert des bois pour rejoindre le carrefour. 60 des 120 fantassins sous ses ordres se porteront là. Appuyés par 2 canons auto moteur STUG IIIG, et deux Halftracks de reconnaissance SPW250, un modèle 8 avec un canon de 75 court, et un modèle 9 avec un canon de 20L. Au centre il lance 2 SPW250/9 et un unique groupe d?infanterie armé d?un panzerschrek. Il ne veux pas risqué plus sur ce secteur. Sur le flanc droit il assigne les deux STUG restant, 1 SPW250/8 et le dernier SPW250/9, avec 55 hommes.
La progression est rapide, les STUG emportent chacun une grappe d?une dizaine de voltigeurs, les autres courent derrière les blindés à vive allure, sans trop se soucier pour le moment des positions ennemies qui sont encore à quelques centaines de mètres. Sur le flanc gauche et au centre la progression ne rencontre pas d?opposition et la colline est enlevé sous les bruits des chenilles et au pas de charges. A droite un STUG qui tentait d?approcher le M10 américain est percé par un obus du M8 qui se découvre ainsi depuis la grange ou il était camouflé. Le M10 ouvre le feu mais son obus ricoche de peux sur le blindage épais du canon auto moteur. L?équipage lui est choqué. Il coupe immédiatement le moteur et est pris de panique. Les voltigeurs qui chevauchait l?engin se jette au sol sans demandés leur reste. Ebahis d?être encore en vie.
De par et d?autres les rares unités disposant d?un champ de vision sur l?adversaire échangent quelques tirs sporadiques sans que cela ne donnent grand chose. Quelques mètres de plus sont gagnés par les fantassins allemands qui se ruent toujours sur les positions américaines; Visiblement le moral est bon et ils sont bien décidés a réduire les positons américaines rapidement.
Les quelques tirs de préparation Américains ne donnent rien. La plupart des troupes restant a couvert et ne se dévoilant pas !
Sur le flanc gauche aucun allemand n?étant vraiment en vue les tirs sont extrêmement sporadiques. Le centre est d?un calme consommé. A droite par contre les échos de la bataille font rages? Un demi groupe de G.I?s met en batterie et prend pour cible un halftrack de reconnaissance modèle 9. Alors que le chef de bord hurle a l?intention de son pilote, la roquette s?abat contre l?avant du véhicule et s?écrase au sol (12 au jet de kill !) Quelques secondes plus tard, le groupe ayant survécu miraculeusement a la destruction de son STUG se ressaisit. Il ajuste un Priest et tire avec l?un de ses Panzerfaust. La charge s?abat sur le blindage léger du canon auto moteur mais n?explose pas non plus (12 au jet de kill !). Décidément des deux côtés les munitions fournies ne sont pas d?une qualité exemplaire, loin s?en faut ! C?est a ce moment qu?un groupe de feu d?une trentaine de voltigeurs allemands prends pour cible l?équipage exposé d?un Priest à 80m. Un déluge de feu s?abat sur le monstre d?acier ; Mais les membres de son équipage, non sans provocation raillent les tireurs allemands (2 au jet de moral).
Rien ne passe sur le flanc droit. Il faudra pourtant percé ou au moins réduire les poches de résistance le long de la route, si nous voulons l?emporter rapidement. Alors dans un dernier effort, quelques hommes ouvrent le feu sur une fermette, ou depuis quelques minutes ils observent quelques mouvements suspects. Les hommes s?en donnent a c?ur joie et la façade de la ferme est maintenant criblé de balles? Dans celle ci un petit groupe d?américains se préparent a évacuer les lieux afin d?éviter le corps à corps. Ils gardent le moral. Leur chef le Lt Barns (tiens ! Tiens ! Tiens ! ça me rappelle quelqu?un ça ! voir le CR du match aller), se fend même d?un 2 a son jet de moral. Tophe n?en peux plus il exulte, sautillant sur son siège. Il attend le jet sur la table de Heat of Battle espérant ainsi une promotion pour son Lt. En guise de promotion e aprè un jet de 12 bien mérité, il s?éffondre sur sa chaise? Le Lt Barns, a l?abri dans la fermette, entouré d?une dizaine de GI?s motivés a assistés en quelques minutes a la destruction d?un STUG et à la mise hors de combat d?un autre. Partout ses hommes se battent avec valeur. Oui ! Mais seulement voilà ! Pour la première fois de la guerre, Barns a vu de près (80m) des Allemands, il a entendu des explosions et décide tout bonnement de se rendre. Il abandonne ses hommes (pas volontairement cette fois ci) et court les mains en avant en direction des troupes allemandes. Il exulte, pour lui la guerre est finie, il passera quelques mois en captivité et rentrera chez lui en héro ! Pas mal se dit il, je m?en sors bien ! Le caporal allemand vers lequel il s?avance en courant, n?a rien a faire d?un prisonnier, même gradé. Les ordres sont d?avancés vite, très vite. Il le met en joue et l?abat d?une balle en plein c?ur?
A suivre?