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Königsberg - la revanche de l'ours

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Lorenzo:

--- Citation de: Lionel62 le 21 Septembre 2021, 16:39 ---
Un CR comme cela mériterait de sortir dans un magazine.

Lionel

--- Fin de citation ---

Je dirais même, cela pourrait faire l'objet d'un Hors-Série dédié tellement c'est intéressant et complet !
Jamais vu sur le forum, malgré toutes les contributions de haute volée...

L'éléphant:
Captivant. Manque de temps pour l'instant de suivre la progression russe en posant la carte mais je le ferai un de ces jours. Une référence !

Hill621:
Merci les amis  :-$
Vos commentaires sont une belle récompense pour moi.

Hill621:
Tour 4 allemand

Rude assaut des bolcheviks sur l'entrepôt d'Etat.
La surprise a été totale. Il faut impérativement arrêter l'hémorragie sans quoi l'ensemble du front risque d'être tourné et de s'effondrer.
Plus un pas en arrière ! Il faut tenir jusqu'au dernier homme et repousser les sous-hommes slaves !

Notre artillerie ne nous sera d'aucun secours dans ce secteur. Elle permettra par contre peut-être d'arrêter les russes sur la Borchertstraße : en tout cas, les premiers projectiles s'abattent au milieu de la rue. En espérant que les russes ne la traversent pas trop vite...
La batterie de 150 braque son attention sur l'école primaire.

L'ordre de combattre jusqu'à la dernière cartouche  a été reçu à tous les échelons : les sous-officiers fustigent les couards et encouragent ceux qui se lèvent derrière leurs armes pour défendre la Mère Patrie. Les balles pleuvent sur les russes qui sont malmenés en plusieurs endroits. Même les oisifs Feldgendarmen accomplissent le sacrifice ultime près du pont ferroviaire : deux Panzerfausts partent de la maison qui veille à l'entrée, traversent la fumée qui les séparent d'un T34M43, avant que l'une d'elles ne se fracassent contre sa tourelle. L'explosion couvre les cris des tireurs, mortellement blessés par le retour de flammes (ben oui, un bon TH ça se paye). D'ailleurs...

Question : c'est la deuxième fois que je le joue ainsi, sans me poser la question, mais suis-je ok ?
Un squad tente un PF check, le réussit, subit un MC et devient pinned : il est toujours Good Order et donc qu'il peut rechercher un second Pf. S'il tire un dr6, ok il est break. Mais s'il en trouve un, ça part, avec un +2 au TH. Pour illustrer, dans le cas présent : le squad de Feldgendarmerie a trouvé un 1er Panzerfaust, TH2;5, raté. Il rate son 1MC sur la colonne 1FP. Pas de drm pour le second PF check, il trouve, tire, TH1;1, il ramasse le backblast et est réduit. J'ai bon, non ?

De partout les hommes affluent pour renforcer la défense du pont.
Les Grenadieren positionnés à la sortie Nord déboulent sur l'arrière de l'entrepôt d'Etat, à peine gênés par les tirs ennemis.
Un JagdPanzer et un groupe de Volkssturm portés traversent en trombes la Pregel par le pont routier (Farherbrücke).
Un autre JagdPanzer se repositionne près de l'accès Sud,
Un héros tente de le traverser vers la rive nord en profitant du brouillard artificiel : un nid de MG ne parvient pas à l'arrêter malgré un tir nourri et précis (ce vétéran du front de l'Est passera un 4MC en insultant l'ennemi) et ce sera un tir critique d'un canon de 76 qui aura raison de lui (on retrouvera en août 1945 sa plaque d'identité tordue accrochée au tablier du pont).
Un groupe de Grenadieren devenus furieux se jettent en hurlant dans la Borchertstraße : ni les tir d'armes automatiques ni une giclée de liquide enflammé ne les arrêtent. La pluie de plomb qui s'abat sur nos soldats ne fait que décupler leur fureur : "Für Vaterland !".
Redistribution rapide des cartes avant d'abattre notre dernière main.

La riposte russe dans l'entrepôt reste encore modérée, les troupes d'assaut n'étant pas encore suffisamment regroupée. Si nous parvenons à la annihiler en corps-à-corps, nous pourrons espérer tenir la position.
Un de nos snipers est particulièrement actif dans la zone et neutralise une partie d'une équipe lance-flammes à l'arrière du bâtiment.
La rive Nord subit malgré tout un intense matraquage de la part des armes lourdes russes terrées comme des rats dans les tranchées et ruines sur la rive Sud. La levée du rideau de fumée nous laissera dans une évidente infériorité numérique : plus d'une demie douzaine de bouches à feu ont été repérées dans le secteur, sans compter plusieurs chars qui continuent de pilonner le bunker.
Le bunker Sud est toujours généreusement lécher par les flammes du char FT : la position de mortier est définitivement réduite au silence alors que le moral de nos mitrailleurs lâche une nouvelle fois. Le chef de compagnie (10-2) use de tout son charisme pour tenter de maintenir la cohésion et raviver l'esprit de sacrifice.
Les gares évacuent. Nos morts n'ont cependant pas été sacrifiés vainement et les pertes russes sont certainement largement supérieures aux nôtres, sans compter le coup d'arrêt que nous avons porté à leur attaque dans le secteur. Le Führer serait fiers de ses soldats.
Une position de mortier à l'arrière de la Borchertstraße est rendue muette par des tirs conjugués d'un T34-85 et d'un mortier de 82.
Statu quo face à l'école primaire : les russes semblent craindre un assaut frontal, malgré la présence de plusieurs chars et de troupes du génie. Un de nos Panzer IV reçoit l'ordre d'aller renforcer la rive Nord et quitte sa position dans l'hôpital St George.

Les corps-à-corps se multiplient à nouveau, illustrant le jusqu'au boutisme des deux camps et la férocité des combats.
Dans l'entrepôt d'Etat, l'engagement initié par les bolcheviks a été renforcé et permet de détruire un groupe de fusiliers 458, mais les sapeurs résistent encore farouchement. Pas de pertes de notre côté. Il faut tenir !
Dans la Borchertstraße, nos Grenadieren, trop occupés à éviter les tirs venant des fenêtres opposées se font surprendre en embuscade et réduire au silence par une volée de RGD-33.
Dans le hall de l'immeuble DD52, pris et repris les adversaires, un groupe de Grenadieren se lance en HtH pour éliminer les servants de deux HMGs dont l'un est Pinned : pas d'embuscade mais un palmarès de DR tueurs. Les assaillants poutrent les deux équipages avec un superbe DR4 mais sont-ce les grenades à manche qui ont été lancées de trop près ou les Tokaref des russes qui prouvent une nouvelle fois leur redoutable mais efficacité, mais DR2. Les cadavres s'entassent pêle-mêle dans les gravas.

Questions :
- en cas d'infiltration, et même si la simultanéité est interrompue, on est bien d'accord que le défenseur ne doit pas avoir été éliminé pour prétendre à un retrait ?
- quid d'une unité Pinned qui tire un 1;1 : elle peut se retirer alors qu'elle est Pinned ?

La situation est tendue comme une crampe.
Le prochain tour va encore faire monter les combats en intensité dans l'entrepôt d'Etat.
Pa railleurs, l'affrontement de part et d'autre de la Borchertstraße tourne clairement à l'avantage des assaillants et pourrait créer une nouvelle brèche dans la défense.

Situation à la fin du tour allemand

Phil HIP:
Je ne comprends pas la séquence :

--- Citation de: Hill621 le 23 Septembre 2021, 12:36 ---Un squad tente un PF check, le réussit, subit un MC et devient pinned...
--- Fin de citation ---
Comment une unité peut-elle prendre un MC entre son PF Check et le tir de ce même PF (qui est obligatoirement consécutif au PF Check, qui lui-même ne coûte pas de MF et donc ne saurait déclencher un Residuel...) ??

Ensuite, si le tir du premier PF breake l'unité (à cause du Backblast), il n'y a plus 2d PF Check et donc pas de tir, puisque l'unité n'est PLUS Good Order...

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