Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
Königsberg - la revanche de l'ours
Hill621:
Tour 3 russe
"Гребите ! Гребите сильнее !" ("Ramez ! Ramez plus vite !")
Malgré le vacarme des explosions de l'artillerie, ces ordres criés à bord des pneumatiques peuvent s'entendre des deux rives de la Pregel. Nos soldats se lancent courageusement à l'assaut de la rive Nord pour prendre les fascistes à la gorge. La sueur coule sur les visages, la peur se lie dans les yeux malgré les vociférations des sous-officiers, la surface de l'eau est fouettée maladroitement pas des rameurs trop pressés d'atteindre la terre ferme, se sentant si fragile sur ce no man's land sans protection. Mais trouveront-ils la sécurité sur la terre ferme ?
Le plan se déroule avec une précision (presque) remarquable !
La batterie de 76mm continue de vomir des nuages de fumée sur le pont ferroviaire (nouvelle mission), rendant impuissantes les armes lourdes qui le défendent.
L'appui de la batterie de 152mm a par contre été suspendu. Le peu de cibles en vue ne justifie pas ce gaspillage pour l'instant de toute façon.
Le bombardement de la gare de fret est levé : les allemands semblent avoir abandonné définitivement la position, nos camarades soldats vont pouvoir l'investir. Enfin. Une tentative de correction du tir de batterie sur la Ostbahnhof échoue.
L'instant fatidique. Les pneumatiques abordent les quais sur la rive Nord de la Pregel. Des dizaines de silhouettes se pressent hors des embarcations et se glissent vers les premières positions allemandes sous la protection des fumigènes qui envahissent les quais. Quelques tirs mal ajustés de mortiers ne suffisent pas à perturber l'élan des troupes d'assaut. Le bunker presque complètement aveuglé tire au jugé sans parvenir à trouver sa cible : un lance-flammes parvient à lécher la fente du blockhaus et à mettre ses occupants en déroute. Nos vétérans grimpent sur le sommet du bunker et éliminent facilement les survivants. L'entrepôt d'Etat est investi par nos premiers Frontovikii. L'affaire est bien engagée !
La pointe avancée de notre colonne de chars atteint l'entrée du pont, à distance raisonnable, mais à portée de lance-flammes embarqué cependant : quelques défenseurs (un HS de blessés) finissent en barbecue mais le mal est limité pour eux. Un de nos chars vide d'ailleurs le réservoir de son lance-caca. Un autre sème la panique dans un groupe des Jeunesses Hitlériennes dans un hangar adjacent.
Plus au Sud c'est un groupe de Volkssturm qui peinent à fuir assez rapidement et qui doit laisser la moitié de ses membres en proie à une mort atroce.
Les autres chars s'infiltrent dans la zone ferroviaire et débarquent leurs fantassins qui investissent la gare de fret et les ruines jouxtant le mur d'enceinte Ouest. La résistance est faible et les roquettes de PzK ou de PF ratent leurs cibles.
Miraculeusement, le bombardement allemand cesse (FFE:C sur carte, rupture du contact radio, plus d'activité OBA n'est-ce pas ?). Nos hommes hagards (du Nord) relèvent la tête et jettent leurs regards sur la gare abandonnée.
Le statu quo perdure dans la gare Sud. Sauf si les allemands abandonnent la position, nous ne sommes plus en mesure de monter une attaque en règle.
A droite, nos troupes avancent en rampant dans les ruines et atteignent la Borchertstraße, copieusement accueillis par la défense allemande qui met en déroute deux groupes de mitrailleuses lourdes imprudemment acheminées en première ligne. Furtivement, un 458 s'avance dans le hall d'immeuble occupé par les allemands : une volée de grenades réduit au silence la moitié des défenseurs sans que l'autre ne réagisse.
Même chose sur la Georgstraße où un 458 est remercié d'être venu à coups de MG.
Et punition similaire au bout de la Friedland Torpl où un char lance-flammes présomptueux se fait allumer par des SS à 80 mètres (avec un leadership -2 et le backblast qui va quand même brûler les doigts du tireur, k/4).
Les défenseurs situés sur la rive Est de l'Alte Pregel apporte un soutien efficace à leurs camarades par des tirs de flancs vicieux (un squad 426 se fait cueillir en pleine rue par une MG au premier étage, une los bien crade avec un tir bien ajusté, un MC qui break le leader et provoque un CR du squad, j'adore...)
Ca n'a pas l'air de vouloir avancer rapidement, mais bon, l'effort principal n'est pas là.
Situation à la fin du tour russe
Hill621:
Tour 3 allemand
Les allemands ont été totalement impuissants face à la traversée de la Pregel par les russes.
Le renforcement du secteur a été trop tardif et insuffisant (j'aurais dû fortifier la rive Nord plus en amont, dès le TM1 en fait...).
Contrer le barrage fumigène est certes impossible, mais peut-être qu'un AOT au plus près de la Pregel aurait pu permettre de "devancer" le rideau de fumée : il est vrai que la limitation à 2 modules d'OBA par TM pour les allemands est contraignante et les besoins nombreux ailleurs sur le front.
Manque de moyens anti-chars : cette colonne de blindés russes aurait pu être prise à partie à longue distance par des AT placés dans l'entrepôt d'Etat. Oui, oui mais cette position est tellement évidente qu'elle a tout de suite fait l'objet d'un bombardement au 152.
L'AOT ne parvient pas à reprendre contact avec la batterie de 105. Super...
Les obus de 150mm sont corrigés vers l'Est et devraient s'abattre au milieu des pointes avancées russes en route vers l'hôpital St George.
Les défenseurs de l'entrepôt d'Etat sont en très mauvaises postures, faisant face en nombre inférieur à des troupes d'élite équipés de DC et FT. Un léger repli est ordonné afin de gagner du temps et de réunir une plus importante puissance de feu.
A l'entrée du pont ferroviaire, une équipe anti-chars nous débarrasse d'un char lance-flammes au Panzerschrek à 120 mètres ! L'autre char russe ayant épuisé ses réserves d'essence, le bunker devrait être tranquille encore un peu de temps. Bon boulot !
Partout dans la zone ferroviaire nous refluons. Et rapidement. Même la gare sud est finalement abandonnée.
Les russes ne suivent pas d'assez près pour nous opposer de tirs.
Face à l'hôpital et l'école primaire, nos soldats font feu de tout bois pour contenir les russes. Mais la chasse aux chars est ouverte et nos hommes toujours aussi habiles : une roquette de Panzerfaust part en direction d'un ISU152, la main du tireur est arraché (backblast toujours aussi meurtrier, colored dr 1) mais le reste du squad, habitué à l'horreur, tient bon au moral et décoche une seconde roquette qui frappe le blindé de plein fouet et le réduit en épave fumante. L'histoire ne dit pas que le colored dr est encore de 1 et que je viens donc de perdre stupidement un squad SS.
La riposte russe est faible : on retrouve l'environnement étouffant et restreint du combat urbain, avec peu de lignes de tirs et du temps pour assembler assez de puissance de feu.
Situation à la fin du tour allemand
Lionel62:
Ca sent le roussi pour les Allemands :popov: :popov: :popov:!
La zone qu'ils défendent diminue à grande vitesse.
Un CR comme cela mériterait de sortir dans un magazine.
Lionel
Hill621:
Tour 4 russe
Bon, les affaires marchent bien, mais faut pas trainer non plus. Bousculons les fascistes une fois pour toute et emparons nous du pont sur la Pregel : d'ici quelques heures, nos troupes auront franchi la rivière en masse et nous n'aurons plus qu'à recevoir leur reddition.
L'artillerie renouvelle son tir de fumigènes à la sortie du pont.
Notre infanterie pousse vers l'Est et se heurte à la ligne défense allemande : un fort partie de Grenadieren entourant une MMG met en déroute notre équipe lance-flammes et cloue au sol le sous-officier menant un groupe de fusiliers. Ces derniers ripostent sans succès mais n'engagent pas le corps-à-corps compte tenu de leur infériorité numérique.
Un groupe mixte sapeurs/fusiliers rampent dans la fumée dans la partie intacte de l'entrepôt. L'ennemi tout proche ne déclenche pas de tirs, aussi le sous-officier menant l'assaut, héros de l'Union Soviétique, pousse-t-il ses hommes plus avant, quitte à rentrer en combat rapproché. Bien mal lui en a pris ! Une vingtaine de Feldgendarmen ventripotents surgissent des décombres et leur tendent une embuscade. Seulement voilà, les Ringkrangen luisent dans la lumière montante et manier une pelle de tranchée est plus compliqué que de garder un carrefour... Nos Frontoviki leur donne une leçon de maniement de baïonnette et de lancer de grenades : un groupe est envoyé ad patres sans coup férir, sans perte de notre côté. Je vou sle disais : un héros de l'Union Soviétique.
Au Sud du pont, nos fusiliers progressent de trous en trous vers le bunker. L'appui des chars FT est indispensable pour prendre cette position cependant : l'un d'eux se rapproche et crache son liquide enflammé, provoquant cette fois ci la panique dans le blockhaus et la tranchée environnante. Le char est toutefois pris à partie par un PaK40 et un 88 situés sur l'autre rive mais la fumée les empêchent d'ajuster leurs tirs avec précision (de peu bon sang ! De peu !).
L'équipe anti-chars allemande renouvelle son exploit précédent en mettant en feu un autre de nos chars FT à 120m avec un tir en tourelle. Ces héros de poil ne survivent toutefois pas au backblast (encore un dr1 sur le colored...).
L'étau se resserre sur les allemands qui tentent de faire venir des renforts.
Au Nord de la gare de fret, un T34 lancé à la poursuite des défenseurs en déroute se fait piéger dans le dédale de ruines par un groupe de Grenadieren : tir en ITT à bout portant, Rof, re-tir, pas un pet de lapin, pète le canon sur un tir intensif, défouraillage des mitrailleuses de bord, casse de la MG de tourelle ! Les allemands auraient pu se réjouir de résister à ce déluge de feu. Eh ben non : PF check dr6... sans commentaire. Nos Faustniki accourent en renfort mais sont un poil courts pour engager un CC qui pourrait sauver notre char.
Dans l'échange de tirs à travers la Borchertstraße, nos troupes prennent l'avantage : le FT provoque la furie d'un groupe de Grenadieren (Heat of battle et berserk) alors que nos mitrailleuses réduisent au silence leur contre partie allemande, éliminant deux HS et un sous-officier en conservant leur cadence de tir à 4 reprises ! Une HMG résiste dans la cave et tente d'empêcher nos soldats de venir en CC : mission failed. Ils sont éliminés sans remord en CC. Notre troupe se heurtent aux murs fortifiés des deux immeubles de la rue, impossible de réduire les allemands à la loyale. Bandes de lâches.
Vers l'hôpital, nous craignons une nouvelle salve de 150. Nos troupes reçoivent donc l'ordre de se mettre à l'abri, aux abords de l'Unterhaberberg. La victoire se gagnera ailleurs, inutile de risquer la vie de nos soldats.
La pression est par contre maintenue sur l'école primaire. Même si le combat est ardu et incertain, il nous faut donner le change aux allemands.
Situation à la fin du tour russe
Hill621:
--- Citation de: Lionel62 le 21 Septembre 2021, 16:39 ---Ca sent le roussi pour les Allemands :popov: :popov: :popov:!
La zone qu'ils défendent diminuent à grande vitesse.
Un CR comme cela mériterait de sortir dans un magazine.
Lionel
--- Fin de citation ---
Comme à l'accoutumée tu avais vu juste : d'ici le prochain TM ce devrait être plié.
L'allemand a une possibilité unique de lancer une contre-attaque durant la CG, je pense que ce sera l'objet du prochain TM ;-)
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