Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
Königsberg - la revanche de l'ours
Hill621:
Tour 4 russe
L'artillerie ! L'artillerie !
La batterie de 122 a déjà fait de l'excellent travail au centre, c'est maintenant au tour du 152 de traiter la vermine fasciste !
Les premiers obus tombent sur la gare sud et provoquent quelques déroutes (dont un groupe russe au pied du bâtiment...).
Les tirs d'infanterie ne parviennent toutefois pas à réduire au silence les derniers défenseurs dans le coin sud-ouest de la gare.
La progression agressive se poursuit donc.
La compagnie engluée dans l'Alte Strumpfbandwiese continue son avance. Un T34 se joint à l'attaque et parvient aux abords de la station Kai.
Les autres chars se retirent quelques dizaines de mètres vers l'Ouest pour s'éloigner de la menace des armes anti-chars individuelles.
Assaut d'une section sur la gare pour s'emparer d'un coin du bâtiment fortifié malgré les tirs d'artillerie amie. La position est prise en advance phase.
Avec l'envoi de renforts, le CC adjacent perdure malgré la perte du HS berserk.
L'ISU152 a rompu le combat avec le PaK40 face à l'approche menaçante des fantassins de la HitlerJugend.
Au centre, un assaut en règle tente de rejeter les derniers allemands du quartier. Un sous-officier russe parvient à placer un charge explosive contre le bunker (NCA) qui verrouille l'Unterhaberberg (explosion sans effet...).
Les sapeurs se glissent à proximité immédiate des défenseurs pour arroser leurs positions d'essence enflammée.
La réaction allemande est immédiate, et double.
L'observateur d'artillerie parvient à régler les tirs de la batterie de 105mm (accurate) : les obus explosent parmi les assaillants qui subissent quelques pertes mais de nombreuses défections. Les tirs d'armes légères sèment à leur tour la panique : les défenseurs agglutinés dans les décombres délivrent un redoutable feu d'enfer (20 et 30FP) que les murs des immeubles effondrés atténuent à peine. Sur les 100 hommes qui sont parvenus à proximité des allemands, seuls un HS de sapeurs (qui devient berserk cependant) et deux 447 tiennent le coup. Plusieurs autres craquent nerveusement (ELR).
Insuffisamment nombreux pour prendre les positions allemandes, nos braves soldats se replient en ordre pour échapper à l'artillerie et rassembler leurs forces pour une nouvelle attaque.
Situation à la fin du tour 4 russe
Hill621:
Tour 4 allemand
"Sie kommen. Hunderte. Die Russen haben einen Durst nach Rache. Sterben müssen wir alle. Aber fürs Vaterland." *
(Hans Waldener, 63 ans, combattant du Volkssturm à Königsberg - 7 avril 1945)
* "On va se prendre une belle branlée. Y vont violer nos cadavres les cons...(Google translator)"
L'assaut des russes a été rejeté. Nos artilleurs ont fait du bon boulot. Notre discipline et notre puissance de feu ont fait le reste. Mais pour combien de temps ?
Là, il est de bon aloi de calculer la balance bénéfices/risques (comme le disent nos politiciens ès médecines). Nous avons 70 de nos gars acculés dans des ruines, le dos à un boulevard potentiellement sujet à recevoir les tirs adverses, et qui peuvent se retrouver isolés sans coup férir. 70 soldats du Volkssturm, de la SS ou de la Heer, encadrés par 3 sous-officiers que le maigre nombre dans les parages rendent aussi précieux qu'une HMG.
Soit on résiste au prochain assaut qui ne manquera pas de survenir, soit on leur ordonne de se replier au nord de l'Unterhaberberg pour préparer la prochaine ligne de défense.
A noter que les russes ont pénétré, quoi que timidement, dans la gare Sud, faisant peser la menace d'un débordement par le Nord.
La décision est donc prise d'un retrait en ordre vers la caserne des officiers (immeuble FF60) et aux abords de la Südlicher Güterbahnhof dont la défense revêt désormais une haute importance.
L'artillerie continuera autant que possible d'entraver la progression des russes au centre.
A l'Ouest, l'avancée rapide des fantassins russes est préoccupante. Dans un premier temps, nous allons tenté de les bloquer grâce à notre batterie de roquettes. L'observateur fait le boulot et s'apprête à ordonner le tir en avant des troupes ennemies.
Le retrait des chars russes de la lisière Ouest de la zone ferroviaire (Reich Straße) relâche un peu la pression. Les gamins de la HitlerJugend en profite pour regagner prudemment leurs positions afin de se soustraire aux tirs d'armes lourdes à venir.
Au centre, le retrait se passe globalement bien. Les tirs de préparation ont permis de faire baisser la tête à quelques potentiels tireurs. Les obus de 105 continuent de pleuvoir sur la zone, déclenchant même un départ de feu.
Le bunker Z57 s'est fait "coiffer" par un squad russe chassé par l'artillerie. Non seulement il empêche la sortie du chef de compagnie (9-2) et des servants des deux HMG (les tirs en Prep de ces dernières vont certes casser du russe mais un DR12 avec random sélection successive malf les deux MG...), mais ses tirs mettent un peu de panique parmi les Volkssturm qui tentaient de quitter les ruines au Sud de l'Unterhaberberg (2 broken sur 3...).
Dans la gare Sud, les quelques russes qui sont parvenus à pénétrer le bâtiment fortifié essuient des tirs d'armes légères mais tiennent bon : leur acte héroïque leur monte même au bourrichon (Battle Hardening !). Derrière eux, le corps-à-corps promet de tourner court : la HMG du bunker S51 a arrosé les wagons et provoqué la déroute des russes, mais pas des allemands ! Le retrait des russes se passent... mal pour eux.
L'artillerie russe de 152 cesse soudainement de tomber sur la Südlicher Güterbahnhof. L'assaut d'infanterie est proche.
Les obus de 76mm continue de leur côté leur réglage. Une nouvelle cible semble avoir été désignée : les troupes positionnées entre la Ostfrachtbahnhof et la Südbahnhof. Il faut dire que notre SiG33 est parvenu à placer un obus de 150mm au milieu du nid de mitrailleuses (dont une Cal.50) situé à l'étage de E60 (LOS ténue mais existante, ça valait le coup d'essayer).
Les tirs de riposte russes au centre peinent à donner des résultats (mis à part rendre un leader 9-1 héroïque).
Situation à la fin du tour 4 allemand
Hill621:
Errata : j'ai oublié de faire avancer les JagdPanzer ! :-$ Je débute donc le tour 5 russe par cela.
J'hésite toujours à faire intervenir mon seul Sturmovik de toute façon. Je ne sais pas pourquoi mais je subodore une opportunité plus juteuse sur un point d'appui allemand.
Hill621:
Tour 5 russe
Давай ! Давай ! Malgré l'échec de notre assaut, les allemands refluent ! Notre artillerie semble effrayer les fascistes ! Nos héros poursuivent leur oeuvre de conquête : la batterie de 152mm porte son feu vers les positions allemandes entre les deux principales gares où bunkers et armes lourdes ont dévoilé leurs positions ! Les tirs de la batterie de 76mm sont décalés plus à l'Ouest. La zone sera prochainement entièrement prise sous notre feu ! Hurrah !!!
NDLR : d'ordinaire je suis une vraie gonade avec l'OBA, mais là... Contact radio, black chit, précision dr 1, correction au mètre près, etc. Cela me permet de signaler que la CG est pas mal centrée sur l'emploi de l'artillerie. Rien d'étonnant historiquement, mais en terme de jeu, il convient de maitriser un poil C.1)
Les tirs de préparation sont relativement inefficaces. Il faut dire que les fascistes se terrent derrière leurs murs fortifiés.
Qu'importe, l'assaut doit avoir lieu ! Coute que coute !
Nos soldats rampent dans les ruines au centre pour terminer la prise de ce quartier.
Les tirs défensifs ne donnent aucun résultat. La zone est enfin à nous !
Dans la Südlicher Güterbahnhof, les combats montent en intensité : le groupe 458 à l'intérieur du bâtiment se fait clouer au sol.
Un ISU152 s'approche par l'Ouest. Il est pris à parti par le Pak40 embusqué qui, surpris par la manoeuvre, se dévoile (colored dr6) et rate sa cible. Un T34 OT le suit de près, prend le PaK pour cible et lui projète une langue de flamme qui neutralise les servants (DR4 !!!! Avec le camouflage ils s'en tiraient avec un 2MC) et cause de belles brûlures au sous-officier qui conduit le groupe de protection.
Le canon d'assaut poursuit sa route vers la gare. Un second groupe de la Sperrverband, guidé par leur chef devenu héroïque, trouve un Panzerfaust et ajuste le monstre d'acier (j'aime bien cette expression, je crois me rappeler que Sven Hassel l'employait souvent dans ses romans) : la roquette touche le haut du char (inferior turret) qui explose au milieu du groupe d'infanterie qui l'avait rejoint. Un autre squad adjacent est cloué au sol à découvert par les tirs de HMG du bunker de la Unterhaberberg.
Un autre ISU152 se place en retrait pour appuyer l'attaque.
Mais force est de constater que l'assaut piétine face à cette résistance inattendue !
A l'Ouest, les premiers Frontoviki parviennent surgissent de la Alte Strumpfbandwiese et approchent des premiers bâtiments de la station de Kai. Une salve de Nebelwerfer s'abat cependant sur les pointes avancées, pulvérisant un groupe, blessant un sous-officier (qui mourra sous les décombres d'une maison en bois en tentant de fuir en phase d'avance) et rendant un autre groupe fanatique (BH). La deuxième salve devrait aggraver les choses toutefois...
NDLR : je disais à propos de la maitrise du chapitre C.1... Et bien il va falloir que je révise. C1.9 précise comment fonctionne l'OBA des roquettes, et c'est pas pareil que les obus classiques. Je le savais, mais dans le feu de l'action j'ai fait mes réglages comme pour une OBA normale. Bon, pas trop grave parce que de toute façon le chit était noir et j'ai fermé les yeux sur la SR qui devient en fait AR et FFE directe avec une dérive de 1 hex dans la direction 6.
Les pertes ont encore grimpé. La ténacité des nazis est incroyable.
Cette bataille s'annonce beaucoup plus difficile que prévue.
NDLR : le combat urbain donne la part belle au défenseur. Les couloirs de progression sont aisés à déterminer et peuvent donc être peu ou prou maitrisés en plaçant les FP là où on souhaite les amener. Le russe pâtit de la difficulté à apporter un soutien efficace à ses troupes d'assaut : les LOS segmentées voire bouchées, les fortifications, le terrain ralentissant les mouvements ou les rendant très aléatoires pour les AFV, les armes anti-chars individuelles et la courte portée d'utilisation, etc...
Les objectifs intermédiaires ont du mal à être atteints à chaque TM et c'est ainsi que le défenseur peut "gagner" la CG.
A partir du prochain TM, j'ai décidé, en tant que représentant légitime de la Stavka, de glisser l'axe d'attaque principale légèrement vers l'Ouest, en mettant le paquet le long du périmètre Est de la zone ferroviaire. Ainsi, j'espère rattraper le retard pris dans l'offensive et bénéficier de meilleures lignes de vue pour pouvoir faire employer mon artillerie avec plus d'efficacité.
Situation à la fin du tour 5 russe
cynemo75:
Toujours un grand plaisir à lire. Merci à toi !
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