Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
Königsberg - la revanche de l'ours
Hill621:
Tour 5 allemand
Du bon et du mauvais en phase de ralliement.
Des Volkssturm au bout du rouleau sont abattus par un membre du NSDAP, pour l'exemple.
Gare Sud, les 2 self-rally trouvent un snake ! Rudolph 149 sort du rang d'un HS qui BH et même les conscrits reprennent confiance dans l'avenir millénaire du IIIème Reich.
Reprise en mains plus mitigée côté russe et perte définitive d'un mortier de 82.
L'OBA termine son ouvrage.
A l'Ouest les dernières roquettes finissent de semer la confusion dans la compagnie d'assaut russe : 3 squads restent indemnes et 2 autres sont désormais en déroute.
Au centre, les obus de 105mm continuent de tomber dans une zone maintenant abandonnée par les russes mais empêchant leur avance.
Les tirs de préparation parent au plus pressé dans la gare Sud et autour du bunker Z57, avec l'appui d'un quadruple de 20mm dans ce secteur.
L'urgence est cependant de soustraire autant de troupes que possibles aux tirs d'artillerie et aux nids de mitrailleuses ennemis. Bon nombre de servants de MG et d'armes de soutien ont chèrement payé leur résistance : je préfère donc donner l'ordre de reculer aux servants trop exposés plutôt que de risquer de les perdre inutilement.
Les JagdPanzer IV(L) progressent vers les premières lignes : un soutien attendu.
L'OBA ennemie s'écrase sur nos lignes.
Les obus de 76mm mettent un squad de jeunes retardataires de la HitlerJugend en déroute.
Les suppositoires de 152mm quant à eux pulvérisent notre SiG33 (les servants ayant pu s'échapper en phase de mouvement heureusement) et comblent de terre une partie du fossé anti-chars !
Nos défenseurs s'étant gentiment soustraits aux tirs d'infanterie, les russes restent globalement muets et inefficaces, alors que notre ligne riposte furieusement à partir de la caserne des officiers. La situation semble se stabiliser dans ce secteur.
Tandis que la gare Sud est reconquise à la faveur de la déroute des assaillants, un CC se développe à nouveau dans les wagons attenants contre des russes cloués au sol : grâce à la présence de Rudolph, la moitié des défenseurs sont mis hors de combat. Le renforcement de la position par l'envoi de renforts commence à donner des résultats encourageants pour les défenseurs harassés.
Situation à la fin du tour 5 allemand
barns:
çà rigole pas, le falnc droit allemand est un peu exsangue ?
Hill621:
Tour 6 russe
Trop de pertes parmi nos soldats, et pas assez du côté des fascistes...
Notre échec sur la gare Sud semble consommé. Nous ne disposons pas assez de troupes à portée pour relancer l'attaque.
Notre observateur d'artillerie de 76 perd le contact radio et ne peut donc pas corriger le tir qui tombe dans un vide sidéral.
Du côté de la batterie de 152mm, une tentative de correction du tir avorte (pas accurate, et retour dans l'hex de départ pour la dérive de 1 hex...). Les obus ébranle le bunker sans affecter le moral des occupants (roll low bro, roll low), comble la tranchée qui y mène et creusent des trous supplémentaires dans la terre déjà bien scarifiée.
A l'Ouest, les survivants de la compagnie de Strelkovy se précipitent dans les bâtiments de la gare de Kai. Malgré les lourdes pertes, l'objectif de l'unité est en passe d'être atteint. La proximité des blindés rend aléatoire la possibilité d'une contre-attaque allemande. La prise de cette position est importante pour les combats à venir.
Au centre, face à la gare, les sous-officiers rassemblent leurs hommes encore sur pied et s'élancent vers le coin Sud-Ouest du bâtiment. Ceux en approche par l'Unterhaberberg se font arrêter net par les tirs de HMG en provenance du bunker. Une vingtaine d'hommes se glissent sous les murs à la faveur d'un fumigène tiré par un mortier de 82. Les tirs de couverture font baisser la tête au groupe et au sous-officier héroïque en défense (T56).
Nos hommes saisissent l'occasion pour reprendre quelques parcelles de la gare.
Le corps-à-corps au milieu des wagons est renforcé par un groupe d'élite mais le jeu du chat et de la souris continue sans que personne ne trouve sa proie.
Un T34 lance-flammes en profite également pour s'approcher de la gare et se place derrière la carcasse fumante de l'ISU152. Ce coup-ci, aucun projectile anti-chars ne surgit des ruines de la gare. C'est de l'arrière que fusent une roquette de PanzerSchreck ! Mais la distance et le terrain jonché de débris ne permet pas au tir d'atteindre sa cible. Les tireurs de la HitlerJugend tombent à cours de munitions anti-chars et laissent choir le tube devenu inoffensif. La giclée enflammée du char ne trouvera pas plus sa cible.
Plus de chars assurent la protection en arrière. La peur du Panzerfaust joue à plein, surtout après les destructions précédentes et le dernier tir avorté.
Face à la caserne des officiers, nos hommes reculent dans les décombres. Seul un groupe tente de briser le moral des occupants du bunker barrant la rue. En vain. Mais l'objectif a également été atteint.
Les hommes se terrent en retrait de la rue, près à repousser une éventuelle mais peu probable contre-attaque. Certains sont envoyés vers l'Ouest pour appuyer l'assaut sur la gare qui se poursuit, indécis.
Situation à la fin du tour 6 russe (quelques piles sont étalées aux points de friction)
Hill621:
--- Citation de: barns le 30 Août 2021, 17:50 ---çà rigole pas, le falnc droit allemand est un peu exsangue ?
--- Fin de citation ---
Pour ce qui est de la rigolade, c'est en effet très crispé.
Je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi difficile pour le russe : gros moyens et énorme supériorité mais le terrain et les points d'appui allemands rendent vraiment la tâche très compliquée.
Le flanc droit allemand est celui qui le plus bénéficié des apports en fortifications, au détriment de la troupe. Mais le défenseur est servi par le terrain beaucoup plus découvert (cela a couté cher à la compagnie russe à l'assaut de la gare de Kai). Et le pont ferroviaire étant clairement l'objectif du secteur, la concentration des moyens sur cet ouvrage permet de faire des économies ailleurs.
L'artillerie russe a quand même fait des trous dans la défense. Bonne leçon à retenir pour le prochain TM : l'achat de modules puissants est un bon gage de réussite pour la progression de l'infanterie.
Prochain tour allemand, le Sturmovik va essayer de réduire un point d'appui allemand.
Par ailleurs, je n'ai pas encore fait sauter le pont à l'Est. Cette petite voix qui vous susurre "ne le fais pas, on ne sait jamais" retient mes DR, et puis les russes n'ont rien tenté dans cette direction. Set DC au prochain TM, ça ira bien va !
--- Citation de: cynemo75 le 28 Août 2021, 19:39 ---Toujours un grand plaisir à lire. Merci à toi !
--- Fin de citation ---
Спасибо товарищ !
Vielen Danke Kamerad !
Hill621:
Tour 6 allemand
Wind change DR 12. Gusts. De l'immeuble en feu en X58, des chapelets d'étincelles s'envolent vers le Sud.
L'artillerie ne sera pas disponible pendant quelques temps. Accès refusé (red chit).
Encore une fois, la priorité est de repousser l'ennemi dans la gare Sud. Les tirs nourris à bout portant permettent de mettre en déroute les russes à peine entrés dans le bâtiment. Electrisés par les combats, nos soldats résistent aux tirs de défense et aux jets de lance-flammes. Les derniers survivants russes (un HS devenu berserk à la suite des tirs allemands) seront furtivement éliminés au couteau en corps-à-corps.
Le bunker au nord de la gare tire dans la mêlée en S55 : les combattants affolés craquent des deux côtés, sauf Rudolph et un HS russe qui est cloué au sol cependant. La suite mérite une page entière dans le prochain numéro de "Der Signal" : Rudolph dégoupille grenade su grenade, les lance sur les russes plaqués au sol et s'élance en hurlant aux trousses des soldats russes en déroute, neutralisant la totalité des assaillants et se retirant furtivement entre les wagons (DR2 !)
A l'Est, un groupe de HitlerJugend progresse en rampant dans les hangars en bois détruits pour tenter de soulager la défense de la gare en menaçant les chars postés aux abords. Un T34 parvient cependant à les surprendre et à les repousser.
La radio reliée à la batterie de 76mm russe donne des signes de fatigue. Communication rompue.
Les canons de 152 se taisent également. Contact radio maintenu mais accès interrompu (red chit).
Il va falloir poursuivre sans appui d'artillerie dans le camp bolchevique. Seul l'observateur redéployé dans l'église parvient à établir une liaison.
A noter qu'un second ISU152 tombe à cours de munitions.
Et comble de malchance, le Sturmovik devra redresser son piqué et entamer une manoeuvre évasive face à tir AA précis.
La poisse. La poisse. La poisse...
Fin tour 6 allemand
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