Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
J'ai joué en 2023
Phil D:
Je confirme, je les ai tous joués (plus d'une fois pour la plupart) et tous sont intéressants.
pnaud:
--- Citation de: Lionel62 le 30 Novembre 2023, 09:19 ---Q27 Stand at Sterlin's Castle
https://www.aslscenarioarchive.com/scenario.php?id=66243
Joué avec Bugdany en PBEM en mode initiation.
C'est un scénario du dernier pack Quick 6 de LC.
Quelques squads Anglais doivent se replier sur le château de la carte 9 face à une attaque de 7 squads Allemands.
Franchement scénario bof, je ne conseille pas.
--- Fin de citation ---
Les scénarios de ces packs sont souvent très décevants. le format minimaliste est vraiment trop casse-figure.
Uphir:
Joué en solo (entre deux sessions "découvertes" du vendredi) ; S5 - Clearing Colleville.
Dans l'après-midi du 6 juin 1944, alors qu'ils se sont enfin sortis de l'enfer de "Bloody Omaha", les boys de la "Big Red One" ont pour mission de nettoyer le village de Colleville. Concrètement, il ne faut plus un allemand en état de se battre (Good Order) dans un bâtiment en pierre à 3 hexs de la place centrale. Particularité, les américains arrivent en ordre (très) dispersé ; un nombre aléatoire de renforts sous forme de half-squads lors des deux premiers tours.
Au setup, cela donne quelque chose comme ça :
La première attaque U.S par l'ouest du village menée par le groupe du Lieutenant Dalton est repoussée, et ce malgré la neutralisation d'une position de LMG allemande par une mitrailleuse U.S. La tentative coûte une vingtaine d'hommes aux américains !
Arrivé directement des plages, au nord de Colleville, le Capitaine Dunn fait mettre en batterie une MMG mais la position s'avèrera peu pertinente, la faute aux champs de blés, hauts en cette saison, qui gênent la vue vers les positions ennemies. De son côté, le Sergent Moody emmène une dizaine d'hommes contourner les allemands par l'est, mais il est lui aussi pris sous le feu des défenseurs avant d'atteindre le grand bois qui se trouve de ce côté ci du hameau.
Ayant perçu la menace sur leur aile droite, les allemands repositionnent leur HMG qui couvrait le sud et l'ouest de Colleville ; ils "verrouillent" ainsi le "corridor" entre le bois à l'est et les premières maisons, mais ouvrent paradoxalement l'espace sur l'aile opposée.
Le Lieutenant Dalton saisit l'opportunité et lance un nouvel assaut par l'ouest, toujours couvert par les tirs de la mitrailleuse U.S qui désorganisent les défenseurs dans les premières maisons. Cette fois-ci, les américains arrivent au contact et s'emparent des premiers bâtiments.
Et dans le même temps, toujours plus de GIs arrivent des plages toute proches ; les défenseurs parviennent à en repousser quelques uns mais commencent à être débordés. Ce n'est qu'une question de temps avant que le groupe de bâtiments au sud-ouest de Colleville tombe aux mains des américains, malgré l'arrivée de renforts adverses...
Soumis à cette forte pression, la main crispée sur la commande de tir, les allemands enrayent leur HMG qui couvrait le nord du village ; les américains ne laissent pas passer l'occasion et se ruent sur cette position ! Un corps-à-corps s'engage au cours duquel se révèlent des hommes d'exception dans les deux camps (double "snake eyes" !). Mais au bout-du-bout, ce sont bel et bien les américains menés par leur nouveau héros, Galloway, qui l'emportent.
Les allemands se voient contraints de se replier au sud de Colleville ; dans cette retraite mal organisée, ils perdent l'Oberst Lorentz qui, avouons-le, était loin d'être leur officier le plus compétent et qui se fit surprendre par le débarquement en pleine revue de troupes. Plus enquiquinant, après la mort de l'Oberleutnant Freitag resté en première ligne avec ses hommes jusqu'au bout, le dernier leader allemand, l'Unteroffizier Krause est blessé par une balle perdue alors qu'il tentait de rejoindre un groupe démoralisé pour le rallier.
La situation paraît mal engagée pour les troupes de la Wehrmacht qui parviennent néanmoins à réorganiser une ligne défensive avec les troupes restantes. Ces derniers défenseurs, malgré leur infériorité numérique, vont résister jusqu'au bout, repoussant la "vague" d'assaut adverse ! Le Capitaine Dunn fait l'ultime sacrifice en tentant de prendre à lui seul une position adverse alors que le reste de son groupe est cloué dans un verger par le tir de la dernière mitrailleuse allemande.
Les derniers tirs américains tentent bien de désorganiser le dernier groupe ennemi qui leur conteste la victoire ; sans succès.
Les allemands l'emportent sur le fil, pour un petit squad encore en état et dans le périmètre !
Une très très belle partie, où j'ai bien cogité pour les deux camps, notamment à la fin où chaque tir, chaque mouvement, comptait ! Les allemands n'ont pas été malheureux sur le cinquième (et dernier) tour où quasi tous leurs tirs défensifs ont forcé des MC qui ont a minima "pin" les assaillants aux portes des dernières maisons qu'ils tenaient. Et l'ultime MC réussit par la dernière unité qui peut ainsi s'avancer dans le "périmètre" sur l'ultime Advance Phase.
En résumé ; un hexagone trop loin pour les américains !
Très bon scénario, j'ai beaucoup aimé, notamment à cause du brouillard de guerre qui simule l'arrivée clairsemée des soldats U.S au sortir d'Omaha.
Uphir:
Dernière partie de 2023 (ou première de 2024 ?), Welcome Back en pbem avec Bonzillou.
16 décembre 1944, Hosingen (Luxembourg) : au premier jour de la bataille des Ardennes, et après un barrage d'artillerie (très) matinal qui n'a que peu ébranlé les américains, les hommes du 77ème Régiment, 26ème Division de Volksgrenadiers, tentent de contourner la ville défendue par des éléments de la Compagnie K du 110ème Régiment, 28ème D.I U.S, renforcés par la Compagnie B du 103ème Régiment de Génie de Combat. L'objectif des assaillants est le pont de Clervaux situé au delà des positions américaines, mais la levée du brouillard vers 7h30 les obligent à engager le combat.
Concrètement, les allemands doivent sortir pour 10 points d'unité de l'autre côté de la carte, un squad ou un leader -1 valant 2 pts, un HS ou un leader 0 valant 1 pt. Par SSR, il est possible d'avoir de la neige qui vient gêner les tirs à longue distance ; cela dépend d'un jet de météo au début de la RPh. Cela sera très peu impactant dans notre partie malgré un épisode neigeux en mid-game.
Les américains sont vraiment punchys, avec du FT, de la HMG et deux MMG. Pascal se répartit bien sur l'intégralité du front, couvrant tous les axes avec ses machine guns.
Je décide de répartir mes forces en deux groupes à peu près égaux et de passer par les ailes, esquivant le village au centre. Une stratégie qui va s'avérer rapidement perdante.
En effet, après un premier impact satisfaisant mais pas significatif sur ses unités les plus avancées, Pascal se replie sur sa seconde ligne de défense et, avec ma stratégie clairement lisible, il n'a qu'à "verrouiller" les angles de la zone d'extraction pour me mettre dans la panade. Il faut dire que passer par le centre pour atteindre la sortie signifie aussi courir à découvert dans la neige. C'est peu engageant !
Le tour 3 est décisif. Deux "3" sur des tirs défensifs ruinent quasiment tout espoir de parvenir à mes fins ; le premier élimine un squad destiné à prendre d'assaut le verrou "droit" et le deuxième pulvérise mon "kill stack" au sortir du bois qui devait faire sauter le verrou "gauche". La suite n'est qu'une succession de MC ratés qui entraîne quasiment un DM sur toutes mes unités... qui ne peuvent reculer pour se rallier "à l'abri", car cela les éloignerait de la sortie et donc de la victoire.
Résultat, de DM en DM, la victoire s'éloigne ; il faudrait un miracle au dernier tour pour rallier à +4 suffisamment de force et que ces dernières trouvent encore le moyen de Cx jusqu'à la sortie sans se faire découper. Un tel résultat serait totalement hors stat, immérité et complètement dicey. Il ne se produira pas.
Un scénario dont je ne sais au final que penser.
J'ai eu au final l'impression de ne pas pouvoir faire grand chose, et pourtant la victoire était théoriquement possible jusqu'au bout. L'effectif allemand me paraît peu taillé pour une telle aventure ; l'absence de fumigène est un vrai problème pour un scénario où il faut avancer rapidement, et parfois sur des grands découverts.
Il est normalement le prochain que nous jouerons avec Isangeles dans le cadre de nos sessions découvertes. J'essaierai sans doute une autre approche.
En revanche, cette première partie m'a convaincu de la possibilité de jouer à ASL en play by e-mail. J'avoue que j'étais sceptique, mais au final cela tourne très bien.
barns:
c'est quel scénario ?
sorry mal lu le début...
sur le roar il est 82/73 en faveur de l'US donc pas insurmontable, peut être une approche mal organisée et cumulé avec manque de bol...
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente
Utiliser la version classique