Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
j'ai joué en 2025
jmp:
Suite de nos parties du Journal 15 avec Ptiléo en Vassal:
J252 "Hill 424" (italie, septembre 1943), 82nd Airborne US / Hermann Göring Div.
Les Américains tiennent les hauts, les allemands doivent les déloger, les CVP sont multipliés à chaque Level. Le twist se fait par l'entrée aléatoire des troupes tout au long du scenario par SSR.
Avec 1 Tigre, 3 PZ IVH et une flopée de 468, les Allemands progressent méthodiquement, malgré quelques erreurs de règles sur le VBM freeze.
Un AT gun US est rapidement détruit et les foxholes sont pris un à un pour servir ensuite de base au bond suivant.
Fin du tour 4, sur 6, le joueur Américain (Ptileo) jette l'éponge.
Un peu trop rouleau compresseur pour être palpitant à notre avis. Les premières tendances du ROAR confirment le déséquilibre.
J253 "Melting Pot" (Italie, janvier 1944)
Cette fois-ci, ce sont les anglais (Ptileo) qui se lancent à l'assaut de Campoleone (4 Blgs multihexes en 6,5 tours): 11x457 épaulés par 3 M10 américains contre 8x467, 1 AT 75L, 1 PZ IV et une kubelwagen. Les deux cartes obligent l'attaquant à choisir une stratégie d'attaque assez vite car les bâtiments sont +/- répartis en trois blocs distincts.
La petite Kubelwagen et 2 "?" en 5/8" réussissent à tromper l'emplacement des appuis allemands: en trois tours les M10 sont detruits: 1 par le PZ, 1 par l'AT et le 3eme recall suite à un SAN: les anglais finiront seuls. La partie Est du village, faiblement tenue, est prise dans les temps, mais toute tentative de traversée de rue est sanctionnée par16FP/-3, dissuasif. Le char allemand, après avoir détruit son M10, vient protéger les accès par l'Est (avant de voir ses MA/BMG/CMG cassés sur des 12 successifs, pas de bol), tandis que les panzergrenadiers sont fermement retranchés dans les immeubles nord et ouest.
Les anglais ne passeront jamais, fin du tour 6.5, seuls deux bâtiments sont pris.
Assez intéressant, il aura manqué un tour à priori et la perte prématurée des 3 chars US a pénalisé le joueur allié.
Le prochain, un Pete Shelling, J254, "Hoppers and Hardy" dans le Vercors, maquisards français contre paras allemands (erreur du scenario: l'attaque a eu lieu le 21 juillet et non le 21 juin). On compte sur celui-ci pour remonter la moyenne du Journal !
barns:
J1 urban guerillas
Hill621, exilé au pays des dromadaires et des tours en acier de 500m, ainsi que votre humble serviteur à qui il ne reste plus que 20 dents dans la mâchoire, suite au passage de l'excellent docteur David qui n'est, malgré son nom de la religion du superbe 1° ministre d'un pays...bref, il est probablement plutôt d'un pays qui a mis une volée en 1975 à nos "amis" Américains. Je m'égare.
Donc nous avons décidé de faire touttttt oui ! tout les scénarios des journaux ASL. Nous on rigole pas, mais, mais, mais, allez vous me dire : quid, comme aimait si bien dire feu Julius Caesar, de la CG été de KGS ?
réponse : brièvement en suspend.
Reprenons comme disait Mamadou à la jeune vierge blonde de Norvège.
J1, bon vous le connaissez tous donc je passe rapidement, je suis le gentil russe libérateur face aux Ukrainiens de Azov au SS et je résume notre partie :
hill621 je tire DR3 2 MC tu craques
Hill 621 je tire DR5 2MC tu craques et ELR
Hill621 je tire DR 11 ah ? pas de LOS NE
Hill621 je tire DR 6 SAN pas de SAN 1 MC DR 12 ELR réduit
Hill621 je tire sur ton Staline AF26/18, hit tourelle raté ! IF ! snake TK 46 :) détruit...
Hill621 je tire au PSK sur le Staline menfous du backblast DR 6 SAN, hit tourelle, DR 5 détruit et pas de SAN
bref (comme disent les d'jeunes) j'ai perdu
parfois je me dis que je ressemble à la Crampe dans le film "pulp fiction" j'aime bien que l'on me domine... 8)
https://www.youtube.com/watch?v=S8kPqAV_74M
grosbil:
ASL 75 STRANGERS IN A STRANGE LAND
Joué avec l'ami Philou ce samedi à Bordeaux.
Elvegardsmoen, Norvège, le 13 mai 1940 - 8 tours dans le ground snow.
Des éléments du 1er bataillon de la 13ème DBLE appuyés par 2 H39 doivent déloger le Gebirgsjager Regiment 139 du village et plus particulièrement de l'hôtel qu'ils squattent en sirotant la bibine norvégienne trouvée dans la cave.
Victoire des français si, à la fin d'un Game Turn, il n'y a plus de MMC unbroken teuton dans le bâtiment 22F4.
A noter une SSR rigolote, "German Personnel are considered Commandos for Scaling (B23.424) purposes only." => Ils peuvent se réfugier dans les étages sans crainte d'encerclement.
Le teuton se place HIP avec max un MMC par bâtiment.
En PJ le terrain (carte vassal agrandie pour plus de confort :-D), le setup numérique, le tour 3 et un zoom sur le bâtiment à la fin de la partie.
Les premiers mouvements sont difficiles pour le français, le seul hex entre les collines est couvert par la MMG (7 -3 avec le leader si FFMO/FFNAM et résiduel de 2 -2 qui fera des dégâts). Du coup l'ami Philippe se reporte sur les collines (ground snow = +1 en montée et +1 en descente).
Au tour 3 il a avancé péniblement. Ses blindés sont au contact (je n'ai qu'un ATR et ses blindés sont 4-6 en armor) mais ne font pas trop de mal. Une base de feu avec 2 MMG sur la colline et un mortier de 60 (IFT 4 à ne pas négliger) arrose méthodiquement les curieux aux fenêtres.
A partir du tour 5 on est en combat rapproché dans le bâtiment cible mais les allemands tiennent bon et reculent en bon ordre.
Au tour 6 c'est chaud, l'allemand n'a plus que 3 squads et un leader 9 -1 acculés au 1er et 2ème étage pour tenir face au double de français.
Au tour 7 le leader et un squad break et se retrouvent dans un coin au 2ème étage, les français montent au 2ème en mêlée contre un deuxième squad (adjacents aux 2 broken). Reste un squad conceal.
En CC le français élimine l'allemand... qui snake => Leader creation, on recalcule, ce n'est plus qu'une réduction du squad 8-O
Dernier tour, le leader rallie tranquilou malgré son DM et peut donc rallier le squad... qui snake et crée un héros.
Le français ne dormira pas dans la suite nuptiale ce soir.
Merci à Phil pour cette belle après-midi entre hommes dans la franche rigolade !
Phil D:
--- Citation de: grosbil le 08 Avril 2025, 15:29 ---ASL 75 STRANGERS IN A STRANGE LAND
En CC le français élimine l'allemand... qui snake => Leader creation, on recalcule, ce n'est plus qu'une réduction du squad 8-O
Dernier tour, le leader rallie tranquilou malgré son DM et peut donc rallier le squad... qui snake et crée un héros.
Le français ne dormira pas dans la suite nuptiale ce soir.
--- Fin de citation ---
J'avoue, j'ai fait l'erreur d'apporter mes dés pipés, dont un qui fait vraiment beaucoup de 1, et sur la fin de la partie je n'ai pas bien surveillé ce qu'il devenait...
Bilou ne le précise pas mais pendant toute la partie, c'est un half-squad Français Fanatique qui a mené l'assaut en première ligne - rejoint sur la fin par un Héros pour participer au nettoyage des étages. Rare de voir un héros survivre aussi longtemps. Hélas, ça n'a pas suffi...
Uphir:
Terminé ce jour avec Bonzillou, le S32, Göring's Men.
En septembre 1941, dans les vastes steppes russes, les hommes du Général Göring progressent sans grande opposition, alternant entre de longs moments de repos et quelques accrochages sporadiques avec les russes. Le 19, des éléments de la 1ère Compagnie affectés à la 11ème Division de Panzer, sont envoyés en patrouille aux abords du village de Vyazivok (actuelle Ukraine). Une mission de routine pour ces soldats d'élite, et c'est donc avec une certaine "légèreté" qu'ils s'avancent en toute confiance sur le chemin qui s'approche du bourg par le sud-est. Soudain, l'enfer se déchaine !
Un scénario d'embuscade, avec un placement contraint pour les allemands qui doivent se déployer aux abords d'un axe routier. Les russes quant-à-eux sont bien au chaud dans les quelques bâtiments qui parsèment la campagne, avec qui plus est trois canons (deux artilleries de 76mm et un obusier de 76mm également) planqués dans le décors. Pour l'emporter, les allemands doivent soit s'emparer du village, soit détruire les trois canons ennemis. Une vraie partie de plaisir !
En un mot comme en cent ; j'ai subi ! Méchamment subi !
Le début de partie est un massacre, l'embuscade russe fonctionnant à plein ; dès l'ouverture du feu, mes hommes, cueillis à froid, se font décimer avant d'avoir pu se mettre à l'abri ! Malgré leur statut d'Elite et leur moral de 8, mes groupes de combat craquent les uns après les autres, les leaders peinant à les rallier quand ils ne sont pas eux-mêmes éliminés par les rafales des mitrailleuses russes.
Pire, j'avais scindé ma colonne en deux, avec un "groupe nord" qui devait se réfugier dans un petit bois à côté de leur position initiale et un "groupe sud" qui devait progresser dans un grand champ de céréales jusqu'aux premières maisons du village. Mais ce diable de Bonzillou a parfaitement anticipé ma manoeuvre. Le bois comme le champ sont couverts par son artillerie parfaitement positionnée sur les hauteurs qui dominent le champ de bataille ! Le massacre continue !
Les obus pleuvent sur mes hommes avec une précision mortelle. Mon "groupe sud" est entièrement détruit (à l'exception d'un leader qui parviendra miraculeusement à reculer... avant de se faire tuer peu après en tentant de ramasser une LMG !) ; seul un squad progresse jusqu'à l'entrée du bourg mais est éliminé alors qu'il tente de lancer une charge de démolition sur une position russe.
Au nord, dans le bois, ce n'est guère mieux. La désorganisation est totale ! Les russes s'offrent même le luxe d'une sortie jusque sur mes positions, éliminant au passage un squad démoralisé et dans l'impossibilité de retraiter... à cause d'une mêlée à mon avantage (2:1) que je suis incapable de remporter et des tirs à bout portant qui n'engendrent que des Pins.
Je suis, à l'image des mes troupes, complètement groggy !
L'enfer s'abat sur mes hommes ; du "groupe sud", il ne reste plus qu'un leader réfugié dans les bois. Le "groupe nord" a réussi à se mettre à l'abri mais compte déjà plusieurs morts et blessés, et toutes les issues sont sous le feu de l'artillerie russe.
Il faut attendre l'arrivée des renforts de la 2ème Section pour soulager, un peu, les survivants de la première patrouille. Ayant subi trop de pertes pour espérer prendre le village, je décide de me concentrer sur la destruction de l'artillerie ennemie.
Non sans mal, mes renforts parviennent à enlever au corps-à-corps le canon situé sur le plateau le plus au sud. Ils auront l'occasion d'en faire usage mais peu habitué au matériel soviétique, l'obus ne fera pas grand mal à sa cible. Ils finiront par saboter l'engin. Ce sera ma seule réussite.
En effet, deux groupes de combat équipés de LMG parviendront, malgré les tirs ennemis, à se positionner de façon à mettre sous le feu le deuxième canon de 76mm mais leurs tirs ne réussiront pas à neutraliser la pièce et ses servants.
Plus au nord, les survivants de la colonne réussiront à mettre en déroute les défenseurs autour de l'obusier ; un squad en profitera courageusement pour traverser le glacis en courant sous le feu des mitrailleuses russes (toutes les tentatives pour le couvrir avec des fumigènes ayant échoué) et pour lancer une charge de démolition sur la position. L'explosion tuera les servants du canon mais laissera ce dernier intact.
Une piètre performance... et une belle victoire des russes que la propagande s'empressera de relayer ; non, les allemands ne sont pas inarrêtables !
Les positions finales : deux positions d'artillerie prises, un canon détruit... ce n'est pas si mal vu le début de partie, mais c'est loin des objectifs de victoire !
Scénario très immersif. La position de départ des allemands est très mauvaise, les russes jouent en premier, et le ressenti de l'embuscade est extrêmement bon... surtout quand les dés viennent ajouter encore un peu plus de chaos ! Pendant trois tours, j'ai vraiment eu le sentiment de ne rien pouvoir faire et d'encaisser les coups sans possibilité de les rendre. Bonzillou avait redoutablement bien placé son artillerie ; chaque fois que je pensais avoir trouvé un semblant d'abri et avoir un peu de répit pour me réorganiser, un canon se dévoilait et venait mettre un tir "dans le paquet". Cela a été très compliqué de me regrouper pour pouvoir lancer un assaut.
J'ai un peu pesté en milieu de partie contre les dés, quand il est même sorti de ses positions défensives pour me mettre la pression dans les bois. Un tir à bout portant qui n'engendre qu'un Pin et un CC favorable qui échoue me coûte un squad qui aurait pu être sauvé. Mais au final, je doute que cela ait changé l'issue de la partie.
Bref, j'ai bien aimé malgré cette sensation d'impuissance qui m'a longtemps habité. Je recommande néanmoins de donner les allemands sur ce scénario à un joueur avec un peu d'expérience et/ou des nerfs solides car le début est très tendu.
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