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ASL RING 2008

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Guillaume:
Ronde5: SP152 "Nova Buda Butte" face à Disrupt Mickael

Michel et moi n'avons pas joué depuis presque 4 ans, et encore en PBEM! Malheureusement je suis très loin d'être en forme ce matin-là et le manque de sommeil joue un peu (la qualité du sommeil est surtout en cause! je rappelle les 27° dans la chambre au réveil!). J'ai la défense et je dois faire face à une horde de soviétiques appuyés par 7 T34/T43. je ne dispose d'aucuns moyens AT en position (PaK40 encore en Towing et StuG sans LOS sur l'entrée des russes) et sont de toute manière insuffisants. Michel étale au maximum son attaque pour limiter les tirs efficaces et ça marche assez bien car je ne tire pas tellement avec ma "tour de contrôle", même si je tue net un ldr; j'aurais dû enchaîner ensuite les tirs. la MMG avec une Fire Lane est plus efficace, notamment sur les Riders qui payent assez cher. Malheureusement ce seront les seules pertes de la partie. Mon repositionnement durant mon tour est maladroit, ma MMG ne se repositionne pas comme il faut, sans LOS valable sur les Killing Zones devant être traversées par le Russe et ma HMG aurait dû rester et tirer plutôt que bouger (pour une fois à ASL); Michel envoie alors ses chars à l'assaut pour m'obliger à réagir, ça marche bien, même si la moitié des blindés se retrouvent carbonisés ou immobilisés. Malheureusement, le backblast des PFs fait craquer mes troupes, sans parler de la masse de Russes qui déboulent et allument en AFPh! Difficile de trouver une solution! Laisser passer les T34 et probablement craquer en AFPh sous le feu des hordes soviétiques pour finir en failure to rout à cause des chars dans mon dos ou bien détruire les T34 passant au risque de faire craquer mes troupes avec les backblast ou bien d'être PIN lors des tentatives?
Très vite, ma migraine et la fatigue me font décrocher de la partie et je n'arrive plus tellement à suivre le cours de celle-ci.
Je laisse Michel jouer son jeu encore un tour et ne réagit que très mollement à ses actions, puis, quand la situation est devenue manifestement pourrie pour moi, j'indique à michel (qui s'en doutait quelque peu!) que je suis complètement out et incapable d'aligner des idées tactiques cohérentes. vraiment dommage d'abandonner ainsi par forfait, une déception pour moi de n'avoir pu opposer une résistance convenable à Michel: 2-3

Je finis dons le tournoi en 18è position (si mes souvenirs sont bons) et remporte surtout de magnifiques dés pour le prix du "roi du break" avec 87 points de casse et autres 6,5 et 6,6!

Guillaume

Hellgie:

--- Citation de: Guillaume le 12 Mai 2008, 20:28 ---Hellgie m'indique alors que le scénario lui semble dur pour ce dernier car les 33VPs à atteindre sont hors de portée (essentiellement en CVP, difficile d'aller chercher des bâtiments) si le Popov décide de planquer ses chars en forêts. je ne suis pas très sûr car je vois plus les blindés rouges comme une masse de manoeuvre que comme des proies et ce malgré le terrain extrêmement boisé!

--- Fin de citation ---

En fait je pense que la stratégie du russe qui consiste à se cacher dans les bois ,n'est pas gagnante mais c'est la seule qui puisse lui laisser un tout petit espoir si l'allemand si prend mal. Autrement j'ai l'impression que les tank russe ne sont que des VP sur chenille. Dans tous les cas, dans ce scénario on retrouve un peu tous les problème de finition de "Fanatic Entrerprises"

Memenne:
Eh bien, je ne vais pas faire exception à la règle et, comme tout le monde, je dirai :

1) que ce fut un grand moment
2) que l'organisation était impeccable
3) que je remercie François et sa petite famille
4) que je remercie tous mes adversaires
5) que je reviendrai l'année prochaine si tout va bien
6) que les croissants Tchernobyl sont monstrueux
7) etc.

Alors, voyons le déroulement du tournoi dans le détail (en ce qui me concerne) :

Ronde 1 : SP 153 "on the wrong side of victory"
Je joue l'Anglais contre Eric Bongiovanni (Tankbuster Eric)
Je réalise un setup assez avancé, histoire de retarder le Japonais d'entrée de jeu. L'idée est peut-être bonne, mais encore faut-il l'assumer correctement. Et là, je constate à mes dépens que le "fighting withdrawal" n'est pas mon fort. Par conséquent, les Anglais ne reculent pas aussi vite que prévu et subissent des pertes importantes. Le coup de grâce m'étant porté quand Eric tente un tir sur un hex vers lequel (comme moi) il pensait qu'il n'y avait pas de LOS, en se disant "on ne sait jamais". Or, il y en avait une ! Et le bougre tire avec une HMG qui retient sa ROF 2 ou 3 fois !!! Suffisamment pour étriper le stack présent. Il devient évident que je ne pourrai jamais avoir plus de monde que lui dans la zone de victoire. Il est 2h15 du matin : à moitié endormi, je capitule.
0-1

Ronde 2 : HP 36 "Grudge Match"
Je joue le Français contre Stéphane Slowik (Bogda)
A l'instar de Guillaume, j'opte pour une défense en reculant en direction du bâtiment sur la colline, transformé en bunker avec force canons. Et là, ça se passe mieux, surtout grâce à mon sniper : au tour 1, il tue un 8-0 américain, au tour 2, il tue le 9-2. Merci m'sieur ! Du coup, l'Américain piétine un peu, je gagne du temps. La retraite se déroule bien, le terrain s'y prêtant bien, sans doute. Au tour 3, les HT entrent en jeu. Mon canon fourbement placé en bord de carte, face à la colline, en surprend un et ... rate son tir. Le HT se venge. A pu canon. Grrr... Un peu plus tard, les Américains se trouvent finalement face  à Fort Alamo, et c'est là que je dévoile un deuxième canon de 75 (ROF 1). Je tire... 4 fois d'affilée ! Et le stack visé fond comme neige au soleil. Stéphane est dégoûté et me concède la victoire.
1-1

Ronde 3 : FrF19 About his shadowy sides
Je joue l'Allemand contre Jérôme Rey
Le setup n'a rien d'extraordinaire, les possibilités étant limitées. Comme pas mal de monde, sans doute, je place la MMG au premier étage du seul bâtiment à 2 niveaux du patelin, avec le 10-2 blessé. Ils ne le savent pas encore, mais ce seront les héros du scénario. Jérôme accomplit une avance méthodique et efficace qui ne laisse aucune chance aux 2 HS conscrits que j'ai placés en avant de mon dispositif. Il place un KV2 à l'entrée du village tandis que l'autre surveille la plaine d'où l'ennemi viendra, et me fera héros... heu, non, pardon, d'où viendront mes renforts. L'entrée de ceux-ci se fait sans trop de casse, d'ailleurs.
Patiente et méthodique, ma MMG arrose les nombreux squads russes qui montent à l'assaut, générant un nouveau DM à chaque tour. Et malgré les ripostes russes nourries, la petite équipe ne casse pas. Jérôme n'avance pas aussi vite que prévu, et mes renforts s'approchent (malgré un itinéraire particulièrement mal choisi de ma part, je trouve). Le KV2 ajoute ses tirs à ceux de l'infanterie pour tenter de casser cette f*** MMG, mais rien n'y fait. Puis, un commissaire hardi entraînant deux squads avance en OG, confiant dans la valeur de son moral. Mais c'était sans compter sur Dame Fortune qui m'offre, à ce moment-là, un KIA. Random : le commissaire et un squad passent l'arme à gauche. Jérôme me maudit pour 7 générations et s'en va façonner une poupée me ressemblant pour quelque rituel vaudou.
2-1
Je casse tout de suite le suspense : ce sera ma dernière victoire.

Je pense me retirer en mes appartements pour une bonne nuit de repos, mais PJ me menace des pires atrocités si je ne joue pas contre lui (il n'a pas encore d'adversaire pour la ronde 4). Devant tant de violence, je cède et m'apprête à jouer la

Ronde 4 : SP 87 Fangs of the Tiger
Je joue le Russe
C'était imprévu, et donc pas préparé, et cela s'est senti.
Mon setup improvisé n'était pas forcément mauvais, mais certainement pas bon non plus. Là aussi, un fighting withdrawal est à l'ordre du jour (décidément !). Ne sachant pas quoi faire de mes T43 face aux monstres qui se pointent, j'en fait n'importe quoi. Et de joyeux feux de camp s'allument sur la route des blindés allemands. Je réussis tout de même deux exploits, grâce à la chance : une LMG parvient à rendre un Tigre Stun en raison d'un crew imprudemment exposé. Et un T43 réussit à détruire une bête, par derrière, évidemment. Deux T43 tirent leur épingle du jeu, grâce à un placement judicieux (si, si, judicieux) derrière un mur. Jugeant sans doute que sortir ne fût-ce qu'un blindé sera difficile, PJ décide d'anéantir les miens. Il faudra attendre l'avant-dernier ou le dernier tour pour que cela soit chose faite. Au dodo !
2-2

Ronde 5 : Shellshock 5 Pinching Patton
Je joue l'Allemand contre Stephan Tasky (Cartouche 7.62)
Contrairement à Guillaume, j'ai passé une bonne nuit et me suis réveillé dans une chambre fraîche. Je n'ai donc pas l'excuse de la fatigue pour justifier ma performance lamentable de cette dernière ronde. Si mon attaque par le flanc gauche n'est pas dénuée d'intérêt, la manière dont je la mène en manque cruellement ! C'est comme si je m'étais arrêté de réfléchir. Et comme toujours dans ces cas-là, je me râle tellement dessus que j'ai envie d'arrêter. Néanmoins, il est encore tôt et je me dis que Stephan a peut-être envie de continuer. J'essaie donc de reprendre le dessus. Mon jeu devient plus cohérent, mais l'évidence s'impose à moi : à moins d'un gros coup de chance, il y aura toujours des Américains Good Order dans le bâtiment. Stephan comprend bien que je ne suis plus dans le coup et nous arrêtons les frais. Stephan, encore toutes mes excuses pour cette partie qui ne fut pas digne des promesses qu'elle semblait pourtant tenir.
2-3, fin du tournoi.

Conclusions
On l'a déjà dit et redit : si vous en avez la possibilité (en termes de temps et d'argent), participez à un tournoi, quel que soit votre niveau. Comme me l'a dit très justement Stephan, c'est en tournoi qu'on apprend à appliquer les règles. Et je ne parle pas de l'ambiance qui règne à bord de cette croisière qui s'amuse...

Je retire un enseignement précieux de cette édition, et je me permets de le partager avec vous. Cela vous semblera peut-être une évidence, mais tant pis !
Dans "scénario", il y a le mot "scénario" (fort ! très fort !). Cela veut dire qu'une partie d'ASL est comme un film qui se déroule conformément au scénario imaginé par l'auteur. Je pense donc qu'avant d'entamer une partie, il faut se l'imaginer, se la "raconter" pour avoir un fil conducteur qu'on suivra au fil des tours. Bien sûr, il faut être capable de s'adapter aux situations imprévues, mais je pense que c'est plus facile si on a une idée générale à laquelle se raccrocher. Lors des deux parties que j'ai gagnées, j'étais parvenu à écrire ce scénario, et cela m'a considérablement aidé. Par contre, pour les trois autres, j'étais davantage dans l'impro, ou trop dans le vague.

A l'année prochaine !

Guillaume:
Tout à fait d'accord au sujet des problèmes de finition des scénars FE. néanmoins, FE111 serait intéressant à jouer avec un russe impétueux. les chars français sont loin de valoir leurs homologues allemands. Les H38 sont tout particulièrement vulnérables et les Somua ont déjà du boulot (mine de rien) face aux 3 T26 qui ne peuvent que jouer un rôle fixe dans c scénar.
Une contre-attaque des BT5 et des T60 en tenailles peuvent avoir une chance face à des Somua engagés devant et incapables d'assurer des tirs trop fréquents et efficaces (pas de ROF et forcément BU); Un Somua esseulé étant par exemple en mauvaise posture. les T60 peuvent faire du bon boulot face à l'infanterie teutonne sans que celle-ci n'ai de réels moyens de s'y opposer. C très loin d'être du tout cuit pour le Russe, d'accord, mais cela peut être très intéressant à jouer. Je préfèrerais certainement le jouer en amical, mais bon...
J'avoue aussi avoir un faible pour les produits FE du fait de leur originalité, mais je confirme la forte proportion de scénarii mal finis dans le lot

Guillaume

88LL:

--- Citation de: Mister T le 12 Mai 2008, 21:26 ---Là, je crois que tu as été induit en erreur. Il faut toujours un chef pour lancer la charge.

--- Fin de citation ---

Mince ! J'aurais dû jouer avc toi : j'aurais là aussi perdu mais je n'aurais pas été induit en erreur  :-@

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