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1 rencontre internationale du Fenouiller 85800
Hill621:
Le personnel féminin bénévole nous jette un sourire aquicheur (je prends une baffe de Barns : "c'est ma femme !") et une part de pizza à la volée, et je retourne à la table de jeu en attendant mon nouvel adversaire qui doit certainement draguer les serveuses ou descendre une roteuse.
Ronde 2. La maison Pavlov (VotG) contre... Barns (oh la vache ! Quel hasard !). Le hasard me donne le rôle ingrat du défenseur russe.
Malgré son caractère austère, ce scénario fut l'occasion de belles bosses de rires. Déjà, vous avez vu la gueule de Pavlov !? Il avait juste à présenter sa tronche de yack à la fenêtre pour effrayer les assaillants !
Barns opte pour une attaque par le sud, avec diversion par le nord. En fait, les circonstances vont faire que le nord va rapidement prendre plus d'importance que l'attaque des blindés au sud.
La maison Pavlov est généreusement canardée par les Stug et un kill stack placé dans les décombres de l'autre côté de la place. Les défenses s'amoindrissent, mais si lentement que l'allemand se lance à l'assaut peut-être un peu prématurément. Ces troupes d'assaut parviendront tout de même au pied de la maison Pavlov, mais demeureront empêtrées dans les barbelés et les mines qui en gardent les accès. Le reste, sur la partie sud de l'assaut, ne sera qu'une partie de tir au pigeons pour le russe. Barns, toujours aussi opportuniste et omniscient, profitera de la casse quasie simultanée de l'AT45, d'un mortier et d'une MMG (servie par ce crétind e Pavlov lui-même) pour lancer son assaut. Sincèrement, j'ai eu chaud... Sans les barbelés, j'étais cuit.
Au nord, l'attaque prudente, de trous d'obus en trous d'obus, viendra se heurter à une résistance acharnée dans le bâtiment adjacent à la maison Pavlov. Les russes ne cèderont jamais le terrain et contre-attaqueront même avec un 6-2-8 vers la fin de la partie. Le FT, placé sur cet axe d'attaque, fera du bon boulot au début, éloignant les russes sur la droite, mais tombera à court de carburant au pied du bâtiment russe. Pas de chance... Mais sans appui de chars et menée par une infanterie usée, l'assaut ne pouvait vraisemblablement pas réussir, même si la diversion a produit tous ses effets.
Une belle partie à dire vrai, mais assez frustrante : le russe subit, l'allemand piétine. Bizarre le ROAR aussi équilibré.
Bon, il est 2h du mat', faut aller se coucher.
laurent closier:
Content de voir que "Greyhound at Bay" s'est décidé sur le dernier tour. Une partie intéressante ?
Hill621:
La bouche pâteuse, l'oeil glauque, les aisselles audorantes, je me traine vers la salle où l'on sert le petit déjeuner. Barns me gratifie d'une nouvelle taloche sur la nuque lorsque j'essaye de me placer avec la mignonne serveuse de la veille... poil, j'avais oublié que c'est sa femme...
Ronde 3. Silesian interlude. J'endosse l'uniforme allemand (ah ! J'attaque ce coup-ci !) et me place face à mon adversaire. Barns !?! Putain, c'est truqué ce tournoi...
J'ai plein de jouets comme je les aime (des 5-4-8, des Panther, etc...), ça va être une vraie partie de plaisir. Bon, les conditions de victoire sont complexes : prendre 4 bâtiments en bois (une formalité), les défendre et sortir 11VP de la carte. Le dilemne est : vais-je sortir dès que possible, ou bien défendre les bâtiments contre les SU100 qui déboulent au tour 4 ?
La question en va pas se poser longtemps.
J'entre en carte à la jonction des 38 et 18. Panthers en tête pour déloger le vilain petit canard perché sur la colline à ma gauche.
La défense russe est simple mais optimale au vu du terrain à défendre : deux lignes successives, flanquées par certainement un nid de mitrailleuses à mon extrême droite, et ce que je suppose être un ATR (inutile d'ailleurs) en retrait. L'AT, je ne sais pas : de prime abord, au vu du placement de l'infanterie, je dirais qu'il est planqué dans le verger derrière les lignes d'infanterie. Mais bon, y'a aussi les bois à droite... Je ne sais pas. Mais au fond, je m'en fous, il ne peut pas grand chose contre mes Panther, et je trouverai bien le moyen de le faire se dévoiler.
La progression de deux panther à gauche se passe... à moitié bien. Le char de tête se fait fumer par le Staline sur la colline (rime riche), de peu, mais fumé quand même. Son Kamerad le venge de suite, tourelle ouverte. Joli tir.
Le reste des blindés apporte son soutien à l'infaterie qui progresse au centre, sous couvert des bois. C'est beau, comme à la manoeuvre.
Je suis rapidement au contact et dévoile la première ligne de défense russe : des dummies...
D'accord...
Donc, tout le monde se trouve dans la 2è rangée de maison. Et rien derrière ! L'affaire est dans le sac. J'aligne mes troupes, et les groupes de feu dévoile un à un les russes, les break et les garderons break jusqu'à la fin. Trop facile cette affaire.
Le reste n'est que progression vers le bord de carte. Smoke, tirs de suppression, avance par bonds. Je cueille les SU100 à leur entrée sur carte, les crame au Panzershreck et au Panther.
Je gagne la partie assez facilement, à la faveur de très bons DR, de mauvais pour mon adversaire, et d'une grande discipline de feu. Je ne perds qu'un Panther dans l'affaire.
Je mérite bien une bière !
Bert:
Merci pour ces comptes- rendus et votre humour les gars 8)
Au fait qui a gagné le tournoi ? :-D
barns:
greyhound at bay je l'ai trouvé super sympa, mais j'adore le bocage Normand, dernier tour car à mesure de mon repli je lui ponctionnais un demi squad par ci un shermen par là, et le CC m'aurais donné les 5 pts de victoire finaux qu'il me manquait dommage.
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