Discussions et questions-réponses concernant ASL > AAR - Parties d'ASL commentées
VotG - CG IV
Hill621:
J'ai voulu faire comme le président avait dit : "travailler plus, pour gagner plus".
Mais comme je gagne pareil qu'il y a un an, je me dis que je me suis fait entuber, alors je rattrappe les heures non payées en écrivant ma prose sur mon temps de travail !
J'aimerais faire plus détaillé encore, avec des photos, mais je suis comme Memenne, je sais pas comment on fait. :-$
A cet égard, certaines situations tactiques mériteraient un développement plus détaillé : une telle surface de jeu sur autant de tours donne lieu à de multiples ouvertures du Rules Book. Nous avons ainsi l'occasion de mettre en oeuvre diverses tactiques d'attaque et de défense, d'infiltration et de progression (il n'y a guère que les égouts que nous n'avons pas encore exploités). Ce module offre un magnifique champ d'expérimentation ou de perfection du combat urbain. Cela pourrait intéresser plus d'uns et ouvrir d'intéressants débats, mais bon...
A titre d'exemple, j'ai tendance à ne plus chercher le CC avec les 6-2-8 NKVD en deça d'un rapport de forces de 3/1. Dans le même domaine, le HtH est désormais proscrit dans le camp allemand, sauf en cas d'ambush et d'un rapport de forces favorable.
Je vous en passe et des meilleures, comme le morcellement des lignes de défense avant traitement au cas par cas, l'utilisation des AFV (là, je suis assez content de ma tactique, simple au demeurant, qui me permet de n'avoir aucune perte à déplorer jusqu'à maintenant).
Et je suis sûr que Kilgore également, pourtant novice en combats urbains, aurait bien des trucs à vous faire partager.
Bref ! VotG est remarquable d'intensité et de subtilité : point d'attaque bourrin et de grosbilisme, un savant dosage de prudence et d'audace ! Nous, on adore !
PS : encouragez Kilgore a publier un AAR ! Il est plein de bonnes idées et sa résistance acharnée à la Wehrmacht toute puissante est digne d'éloges ! En plus, il serait certainement preneur des avis et conseils des uns et des autres.
Jouer le russe est très éprouvant pour les nerfs : il est réellement à la merci de son aggresseur et n'a pas toujours les moyens de lui infliger les pertes qui pourraient faire pencher la balance en sa faveur (mise à part une contre-attaque nocturne qui doit toutefois être savamment choisie et dosée) ! Ses troupes demeurent fragiles lors du premier choc et selon la stratégie allemande, il aura du mal à choisir ses priorités. Très difficile de reprendre l'intiative, si tant est que cela soit possible !
Hill621:
Tour 8
- le 518 RI est à deux doigts de s'emparer de l'objectif fixé par l'état-major : le bâtiment L8. Encore un effort... Les russes ont lancé un assaut désespéré au moyen de quelques miliciens fanatisés : ils sont parvenus à prendre en mélée un groupe de Stösstruppen qui protégaient un StuG IIIG dans la Communistischskaya (J7). A partir des trous d'obus qui grêlent la rue, les NKVD font pleuvoir les grenades sur nos hommes et le char immobile. Malgré les tirs de riposte nourris, les bolcheviks tiennent bon. Il faudra l'arrivée du chef de section et de prompts renforts pour nous débarasser de la menace. Quelqu'uns de nos hommes ont toutefois payé de leur vie cette audacieuse attaque de berserkers...
Au bout de la rue, un autre StuG IIIG est s'est positionné au carrefour (J6) pour couvrir le flanc de notre propre attaque. Un canon russe (N4) lui décoche plusieurs obus avant qu'il ne puisse riposter. La précision de ses tirs est gênée par la présence de débris. Avant qu'il ait pu enfumé son aggresseur, il reçoit un obus de 76 de plein fouet (CH) et explose littérallement. L'engin prend feu...
Pendant ce temps, et profitant de la confusion qui règne parmi les troupes russes massées dans le bâtiment L8, nos soldats s'infiltrent dans les caves et au rez-de-chaussée de la partie Ouest de l'immeuble. Les miliciens russes ne parviendront pas à nous arrêter. Un groupe de Stösstruppen parviendra à placer une charge explosive à proximité d'une section de miliciens : l'ennemi s'enfuira précipitamment au même moment où la charge explose, laissant la place libre à nos troupes. Dans l'aile sud du bâtiment, les russes sont malmenés en corps-à-corps. Finalement, dans un dernier élan, le régiment s'est emparé de la majeure partie de son objectif final. Seuls quelques moujiks demeureunt dans une maison adjacente (L6) et dans la laiterie (M8), dos au square du 9 janvier. Je ne donnepas cher de leur peau s'ils s'accrochent à ces frgiles points d'appui...
- Au centre, les troupes du 194 RI se ruent toujours vers l'Est, sans aucune opposition. De fait, les hommes éreintés parviennent là aussi à s'emparer de leurs objectifs : la brasserie, la banque centrale, et même la maison des spécialistes tombent entre nos mains ! Le succès est total !
Plus au sud, nos Landsers réussissent enfin à chasser les russes de l'immeuble K31. La maison la plus au sud reste sous contrôle russe, mais là encore, la position est très précaire.
- Au sud de la gare, nos soldats, bien que fatigués et peu nombreux, se ruent à nouveau à l'assaut de la maison des enfants, sous l'impulsion de leur formidable officier. Sygmatisés par l'attaque vigoureuse d'un groupe de pionieren devenus fous furieux sur la maison H44, ils se lancent parmi les débris qui longent la maison des enfants. La diversion des pionieren leur permet de s'infiltrer sans trop d'opposition jusque dans les premières pièces de l'immeuble. Là, ils sont fraîchement accueillis par des miliciens surpris. Les tirs en retour mettent les russes en fuite, et les derniers sont rapidement éliminés au cours d'un sanglant corps-à-corps. L'immeuble est nettoyé en quelques minutes, même si une poignée de bolcheviks restent coincés dans les caves, tentant d'échapper à nos soldats.
A noter qu'un StuG IIIB qui s'était aventuré sur la place de la gare a été détruit par un canon de 76 embusqué dans les immeubles en face.
Dans le secteur du 191 RI, l'objectif assigné à nos soldats est la caserne des pompiers (I48). Malgré un rapport de forces largement favorable à nos troupes, la progression est rapidement compromise par les russes. La présence de mines entre les deux maisons en avant des positions russes (G48 et G49) stoppent nos fantassins, de même que les tirs d'une mitrailleuse lourde partant de la caserne. Un StuG IIIG se plantera dans un des champs de mines mais ne déchenillera pas.
De rage, nos hommes attaquent sur les deux ailes : la maison G47 est prise sans coup férir, malgré les tirs d'un T34 embusqué de l'autre côté de la rue (I45), alors que nos Landsers s'infiltrent dans les tranchées qui prolongent la caserne des pompiers (I49), éliminant au passage un mortier de 50 et ses servants. La situation s'enlisent, et l'intensité des combats retombent aussi vite qu'elle avait atteint son paroxysme quelques minutes auparavant.
Notre objectif nous échappe de peu. Mais il est clair que la position tenue par les russes est fragile.
Bilan du CG Date I
La quasi totalité des objectifs fixés dans les secteurs nord, centre et sud sont atteints. Seule la caserne des pompiers nous échappent encore, mais elle devrait tomber comme un fruit trop mûr très rapidement.
Le centre de la défense russe a littérallement explosé sous la violence de notre assaut. Le front forme désormais une boucle profondément enfoncée dans la ligne russe. Certes, il sera désormais plus difficile de couvrir toute la ligne, mais ce problème va se poser encore plus cruellement à notre adversaire qui a été saigné à blanc.
Il y a fort à parier qu'il tentera de profiter de la nuit pour repousser autant que possible ce saillant vers l'Ouest, au mons qu'il ne tente de le sectionner à la base... Mais le russe attaque cette nuit, nous saurons le recevoir...
Les pertes dans nos rangs ont été importantes : plus d'une centaine d'hommes ont été mis hors de combat, ainsi que deux chars (1 StuG IIIB et 1 StuG IIIG) : nous pourrons peut-être récupérer le B, mais le G est définitivement hors de combat. Les pertes parmi les officiers sont heureusement très faibles (1 mort et 1 blessé).
Du côté russe, il y a fort à parier que leurs pertes dépassent les effectifs de 2 compagnies : le décompte se poursuit parmi les décombres du champ de bataille... Les officiers russes semblent avoir payé chèrement leur résistance acharnée. Un KV a été mis en flammes, un autre immobilisé, et beaucoup de matériels abandonnés entre nos mains.
Au final, je suis extrêmement satisfait de la tenue des troupes : les objectifs ont été atteints et les pertes infligés à l'ennemi nous permettent d'envisager sereinement l'avenir.
Allez, je vais aller déboucher une bouteille de Moselle 1936 avec les membres de mon état-major.
colonel Kilgore:
Bon n'ayant pas le talent ni la mémoire de Hill, je vais poster quelques impressions :
Pour mon Set-up, j'ai choisi volontairement de ne pas mettre trop de troupes en avant car la Communistchiskaya qui tarverse la carte du nord au sud et la présence des Stukas ( de 1 à 3 par tour quand même ! ) rend la retraite difficile et risque de couter cher. Je décide de bourrer la gare avec un compagnie NKVD renforced straight ( j'ai eu encore beaucoup de chance au tirage ! ) et de mettre quelques éléments dans ce que j'apellerais la station de lavage un peu plus au nord. Le reste de mes " postes avancés " seront des dummys/cloaking ( achat + ceux généreusement fournis par les compagnies de réserves : 5 par compagnie de réserve soit 15 cloaking) Je sais mon adversiare prudent et méticuleux aussi je compte gagner au moins un tour ou deux pendant qu'il s'échinera à nettoyer mes dummys. Je bourre le nord et le sud pour éviter d'étre totalement encerclé et parce que au nord la Volga est trés proche. J'achéte deux modules d'OBA que je place en retrait afin de couvrir la communistchiskaya et de le clouer sur les voies de chemin de fer. J'achéte une batterie d'artillerie 76L ( quatres canons ) car il aura beaucoup de StuG et que si on les achéte pas le premier jour, on en a plus aprés. Je prends trois compagnies que je met en reserve ( deux NKVD + 1 SMG Coy ) car celà me permet de donner un peu de profondeur à ma défense qui, sinon, est relegué à l'ouest de l'Hexrow L.
Mon plan ( pour autant que j'en ai un ) : Lui faire perdre du temps, la qualité est dans son camp car la majorité de mes troupes sont des conscrits. Seule la compagnie de fusilier au sud peut se mesurer à ses premiers lignes suréquipés en MG....
Ah.. la suite bientôt !
colonel Kilgore:
Je reprends ... Donc mon but est de le retarder au maximum au centre et de l'empêcher de progresser au nord au delà de la place et au sud au delà de la caserne des pompiers. Je sais que la gare sera perdue ainsi que les voies de chemin de fer.Au centre je dois réduire au maximum la base de son avance et la transformer en bulle dont la base sera la plus étroite possible. Tout ce que j'espére c'est que mes renforts arrive vite afin de l'empêcher d'avancer vers le sud est en prenant l'univermag et si possible la specialist house. La premiére partie réussira : arrivé des renforts au tour quatre ( alleluia ) et prise de l'univermag en slalomant entre les mitrailleuse et les bombes de ses stukas. La specialist house m'échappe grâce à un joli carton d'une bombinette aérienne qui liquéfie le squad et le leader qui devait s'en charger. Pour le reste je décide de m'arrimer à quelques positions fortifiés en priant pour que les first fire et les cc emporte un maximum d'allemand.
Quelques observations et anecdotes :
- Les 628NKVD doivent étre maximisés car ce sont les troupes les plus terribles dont vous disposerez. Les miens ont fait des ravages tant dans les tirs que dans les cc où leur pugnacité a été impressionnante.
- Eviter à tout prix de rallier vos conscrits avec les comissaires : la CR est fréquente et cela vous coute cher en troupes. Résever les pour le 628.
- Jouer avec vos dummy. Ca agace bien ... ;-)
- n'ayez pas trop peur des avions même s'ils sont dangereux, il rate parfois leur coup et ne doivent pas vous paralyser totalement. Aprés tout mon adversaire en a eu ( en moyenne ) deux par tours et leurs tableaux de chasses est bon mais pas extraordinaire : 1 mortier et son équipage, 1 KV1-M42, un leader et deux squad éliminé plus quelques DM c'est bien mais je suis sur que cela aurait été pareil si je n'avais pas bougé ... sauf pour moi bien sur !
- Le Russe doit surtout retarder l'allemand et l'empécher de progresser trop vite et trop loin. Il est illusoire de se dire " j'vais le hacher menu " le combat urbain laisse peu de place au -2 sur les tirs et la densité de ses troupes fait qu'il vous écrasera quand même. ne restez pas statique et oubliez la prep fire hors grosse concentration de FP.
- L'OBA C'est bien mais lorsque la radio ne répond que quand l'ennemi est sous la fenétre c'est moyen. En tout cas ça fait un beau broken arrow !
- Prenez les 76L ça déchire bien les StuG !
- Placez vos mines dans de endroits clés : des bâtiments qu'il ne peut ignorer, des passages obligés ( notamment le petit gully au pied de la caserne des pompiers ... un petit minefield de 6FP dans chaque hex le fera réfléchir.
- Sa puissance de feu en MG est impressionnante donc ne vous découvrez que le moins possible ... Restez couverts sous vos petits camouflages !
- Si vous arrivez en CC avec vos 628NKVD et que vous avez l'ambush, prenez le H-t-H sinon évitez le ...
- Méfiez vous des bombardements aériens préliminaires, ça peut faire mal ...
En tout cas c'est une expérience exceptionnelle, le jeu en campagne ... C'est le panard !
colonel Kilgore:
Un petit point sur les pertes :
J'ai perdu ( Russe ) 42,5 Squads, 2 Crews, 7 commissaires,1Leader, 1 char et une belle quantité de matériel. +o(
Hill a perdu ( allemand ) 16 Squads, 3 Leaders, 1 armor leader, 2 chars et 4 armes de soutien.
CVP Russes : 48 // CVP allemands : 103
Soit une belle raclée !
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