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VotG - CG IV

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Hill621:
Merci les amis, ça fait chaud au coeur...
Si ça continue, je vais écrire un bouquin, le faire adapter au cinéma en racontant que c'est une histoire vraie, un peu comme "survivre avec les loups" ! J'ferai un démenti après avoir empauché les royalties...

Promis, on continue Mercredi, avec rapport de combats dès le lendemain !

"Alors qu'une percée allemande semble se dessiner au centre, malgré l'opiniâtreté des miliciens bolcheviks, des mouvements de troupes sont détectés au sud de la gare. Les vainqueurs de la gare vont devoir rapidement se regrouper pour faire face à l'inévitable contre-attaque russe..."

Stay tuned.

Bert:
Super Clément  8)



P.S : je ne connais pas cet écrivain :


--- Citation de: Hill621 le 16 Mars 2009, 08:36 ---Stay tuned.

--- Fin de citation ---

 :-D

Hill621:
Cette deuxième partie de journée a été marquée par une quasi absence des snipers : zaitsev et sa bande sont allés se ravitailler à l'arrière, et les Eliteschützen ont fait deux cartons loin derrière les premières lignes. Vu le nombre de DR et les SAN allemandes et russes respectivement à 3 et 5, le fait méritait d'être souligné : n'est-il pas ?
Par contre, Kilgore a pété les scores : une dizaine de snake eyes provoquant 2 berserks (KIA peu de temps après, cueillis en pleine rue) mais surtout pas mal de cowering (à 2 colonnes pour les miliciens NKVD) et près d'une quinzaine de boxcars sans grandes conséquences.
Votre serviteur est resté plus modéré, avec malgré tout un leader creation en CC qui lui rajoute un 8-1 à son OB, après la blessure malchanceuse reçue par un 9-1, ça compense.

Mais entrons dans le vif du sujet...

* * *
Tour 4-5

- Au nord, le 518 RI progresse prudemment dans les deux premiers pâtés de maisons (D1 et E3). Les russes sont peu nombreux et très épars : seuls deux squads de NKVD 6-2-8 constituent les avant-postes des bolcheviks (F2 et G5). Les premiers se replient sous le feu nourri de nos mitrailleuses. Les seconds, après que le quartier adjacent ait été nettoyé, sont assaillis à la hussarde ! Deux groupes se ruent dans la maison occupés par les miliciens et engagent un furieux corps-à-corps : les russes semblent prendrent le dessus pendant un temps.. Un tir fratricide sème la panique parmi nos soldats ! Il faut l'intervention du chef de section et l'envoi de quelques renforts pour renverser la situation et définitivement éliminer les défenseurs. La section a tout de même subi de regrettables pertes, qui auraient pu être éviter si la fougue de nos combattants avait pu être tempérée, le temps que le nid de résistance soit traité par les StuG...

Dans le même secteur, mais plus au sud, nos soldats avancent avec précaution à travers les voies de chemin de fer, au milieu des wagons immobilisés. L'objectif est d'atteindre le mur d'enceinte Est de la gare et de prendre sous notre feu le bâtiment K8 qui se dresse de l'autre côté de la Communistischskaya. Le régiment a en effet reçu pour instructions d'appuyer le flanc gauche du 194 RI en s'accrochant aux abords du square du 9 janvier.
Nos éclaireurs nous signalent la présence supposée de 2 groupes ennemis parmi les wagons. Deux nids de résistance ont également été clairement identifiés le long du mur nord (H7) et à l'Est (I11). L'avancée se fait donc lentement. Nos effectifs ne sont pas pléthoriques, et les pertes doivent à tout prix être évitées avant l'assaut majeur vers le square. Les sonnettes d'alarme s'avèrent être des leurres. Que de temps perdu... Les défenseurs en I11 sont rapidement encerclés et annihilés grâce à l'appui d'un groupe de Pionieren détachés du 194 RI.
Par contre, la maison (H7) a été transformée en véritable point d'appui : nos soldats découvrent deux champs de mines à proximité du camp retranché russe ! Par ailleurs, un mortier de 82 judicieusement placé en enfilade (K10) prend sous son feu la voie de chemin de fer Est-Ouest. La progression de nos soldats en est considérablement ralentie, et il faut l'intervention d'un StuG et l'utilisation des sD pour progresser vers le nid de résistance. Le char est toutefois pris à partie par une pièce de 76 positionnée au rez-de-chaussée de la maison K7. Les tirs ne parviennent toutefois pas à stopper notre char qui riposte tout en encerclant le point d'appui russe (H7). L'équipage du canon russe, puis les défenseurs placés à l'étage, et enfin les miliciens résistant en H7 sont successivement mis en déroute. Les derniers ne parviendront pas à s'enfuir, encerclés de toute part ! Un commissaire sera également éliminé dans la cohue.

- Au centre, les landsers du 194 RI s'enlisent dans d'interminables corps-à-corps dans les premiers bâtiments et les ruines à l'Est de la Communistischskaya. Les russes savent qu'ils sont le dernier rempart avant la Volga. Les renforts tardent à arriver et la pression de nos troupes ne permet plus de douter de nos intentions. Les miliciens NKVD résistent farouchement. Le repli tactique engagé précédemment prend fin, il faut résister jusqu'à la dernière cartouche. Et les bolcheviks endoctrinés prennent leur rôle à coeur... Leur férocité dépasse l'entendement et nos pertes augmentent de minute en minute. De fait, la plupart de nos manoeuvres tactiques finissent dans un bain de sang. On se bat dans chaque pièce, parfois à mains nues... Une cinquantaine de nos soldats vont y laisser la vie.
Mais plus grave encore, le retard s'accumule. Alors que nous devrions déboucher le long des Kievskaya et Kurskskaya, nous sommes encore englués dans ces vicieux corps-à-corps.

- La gare est tombée entre nos mains. Nos pertes sont relativement minimes. Il nous faut désormais regrouper nos forces pour faire face à la menace qui pointe plus au sud, dans la maison des enfants. Certains de nos groupes de combat prennent l'initiative heureuse d'occuper les premiers bâtiments au sud de la gare (H40-I40). Les miliciens russes sont contraints de se regrouper dans un espace réduit. Le commandant de la compagnie rejoint les premières lignes et dirigent le tir de nos troupes en attendant la réorganisation des autres sections dans la gare. Deux StuG IIIB viennent procurer un appui. Un mortier de 81 est également mis en batterie en retrait ( E40). Quelques groupes longent la voie de chemin de fer vers le sud pour assurer notre flanc.
Nous attendons encore l'arrivée du 191 RI au sud...

Tour 6

Mauvaise nouvelle : l'état-major nous signale que des mouvements de troupes importants ont été repérés au sud. Des chars lourds ont été aperçus. D'après les informations récoltées par nos services de renseignements, il pourrait s'agir d'une unité d'élite, la 13ème division de la Garde.
Je demande immédiatement à ce que l'escadron de Stukas qui couvre notre offensive soit dépêché au devant de ces intrus. L'artillerie sera également dévolue à cette tâche, et déjà, j'aperçois le Fieseler Storch qui s'éloigne vers le sud-est de la ville.

- le 518 RI atteint le quartier suivant (H4). Les mitrailleuses sont mises en batterie et arrosent le bâtiment K8. Nos tirs sont rapidement suivis d'effets, et la façade de cet immeuble est bientôt criblée d'impacts de balles. Les StuG avancent de concert, ainsi qu'un SdKfz 10/5 qui crache ses obus de 20mm à grande cadence.
Les deux éléments de pointe font leur jonction à hauteur du point d'appui russe désormais liquidé (H7). Les russes se replient légèrement, refusant l'affrontement. Ils semblent vouloir nous attirer en corps-à-corps, ce que nous faibles moyens humains nous interdisent pour l'instant.
Nos soldats s'emparent du nuisible mortier russe près de la voie de chemin de fer (K10) et éliminent les servants : les maisons adjacentes sont également conquises, mais la position est précaire. Ce mouvement nous permet toutefois de faire notre jonction avec le 194 RI voisin.
Un StuG s'est avancé sous les fenêtres du bâtiment K8 (en J7), soutenus par quelques Stösstruppen. Notre force de combat apparait encore insuffisante pour s'emparer de tout l'immeuble, mais il peut être intéressant d'y prendre pied. Je laisse donc l'initiative aux chefs de section sur le terrain.

- le 194 Ri en a fini avec les derniers ilôts de résistance. Désormais, notre plan peut être finalisé et la ruée vers la Volga est lancée. Mais le retard pris dans les combats au corps-à-corps ne nous permettra peut-être pas d'atteindre la totalité de nos objectifs initiaux. De partout, nous pouvons voir nos soldats courir vers la Volga : les éclaireurs ne prennent même pas le temps d'inspecter chaque bâtiment, laissant cette tâche aux landsers qui se regroupent et suivent en retrait.
Nos soldats arrivent rapidement à hauteur de la Smolenskaya. Les Pionieren sont en pointe, et la section de mitrailleuses presse également le pas pour aller se positionner au plus vite aux abords de la place V33 et ainsi stopper l'arrivée des renforts russes.
Ces derniers sont harcelés sans discontinuer par notre aviation : les Stukas mitraillent les fantassins et larguent leurs bombes sur les chars en approche. Un KVI est immobilisé alors qu'il s'apprêtait à traverser la Leninskaya (BB49). Les fantassins russes profitent de ce que les Stukas s'acharnent sur les blindés pour courir sous la mitraille et atteindre au plus vite le square rouge.

A noter que les russes continuent de résister dans le quartier L31. L'appui d'un StuG ne suffit pas à amoindrir la défense russe qui joue au chat et à la souris avec nos fusilliers, tout en interdisant la traversée de la rue adjacente et notre progression vers le sud.

- Autour de la gare s'installe une relative accalmie. Des échanges de tirs nourris s'engagent entre nos mitrailleuses lourdes placées dans la gare et les défenseurs du bâtiment situé au nord de l'usine de clous (K37) : à cette portée, les tirs des bolcheviks sont quasiment inefficaces alors que les nôtres sèment la panique ! Les premiers obus qui commençaient à pleuvoir au sud de la gare ont cessé de tomber : soit la radio est tombée en panne, soit l'observateur a déguerpi... Compte tenu de notre puissance de feu, je pense que ce dernier a effectivement dû préférer plier bagages...
Nos fantassins ont commencé à rassembler une notable force de combat autour de la maison H40. Le capitaine (10-2) continue de diriger les préparatifs d'assaut. Quelques miliciens coincés dans la cave du bâtiment L42 sont pris à partie. La risposte russe est timide. Il est certain que les commissaires politiques n'ont pas fini de galvaniser leurs troupes. Le choc promet toutefois d'être rude, mais l'enjeu est de taille : la prise de la maison des enfants compromettrait considérablement les possibilités de contre-attaque des russes et nous donnerait une excellente base de départ pour un assaut au-delà de la Communistischskaya. On m'informe que les effectifs de deux sections ont été rassemblées afin de s'emparer de cet immeuble.

Tour 7

- Le 518 RI maintient sa pression sur le bâtiment K8. Aucun résultat notable n'est toutefois obtenu. Les russes sont fortement présents dans le secteur. Un statu quo semble s'imposer autour de ce bâtiment essentiel...

- la progression du 194 RI se poursuit. Les soldats foncent vers la Volga. Le parc Communalsnaya est atteint, puis dépassé. La Brasserie (BB16) et la banque d'état (CC20) sont à notre portée. Nos objectifs vont finalement pouvoir être remplis, tout au moins, je l'espère.
Plus au sud, les bâtiments W34 et Y32 sont également atteints, verrouillant ainsi l'arrivée des troupes de la 13ème division de la garde. L'avancée des fusilliers russes est considérablement ralentie par notre artillerie qui fait pleuvoir les obus à l'Est du square rouge : les fantassins russes s'égaillent et perdent de leur cohésion. L'avance vers le front s'en trouve considérablement freinée. L'Univermag est investi.
Les Stukas continuent quant à eux de chasser les chars lourds : l'un d'eux est pulvérisé par un coup direct ! Le dernier blindé slalome entre les ruines, tentant d'échapper à ses prédateurs. Là encore, le retard pris est fatal.

- Le 191 RI attaque au sud ! Le retard pris lors de l'avance vers le front semble avoir stimulé nos valeureux combattants : d'un bon, ils se lancent en direction de la caserne des pompiers, appuyés par les StuG III déjà présents dans le secteur et qui peuvent enfin se jeter dans la bataille.
Un T34 embusqué au sud de la maison des enfants (I45) ouvre le feu sur nos fantassins qui s'emparent de la maison F46.
Un groupe de russes vicieusement camouflés dans la cabane du parc (G50) ouvre le feu au moyen d'un ATR au passage d'un StuG : le tir est inefficace, et les russes ne peuvent contrer l'avance éclair d'une section de landsers aux pieds de leur position. Ils seront impitoyablement abattus lors d'un bref corps-à-corps.
Une section de Stösstruppen sautent dans le ravin qui conduit à la caserne.
Partout nos soldats surgissent, prêts à en découdre avec des russes pris au dépourvu et bien inactifs.
La victoire est proche là aussi ! Nos pertes sont nulles.

* * *
A un tour de la fin de cette première journée, le bilan est sévère : nous avons perdu un peu plus d'une centaine d'hommes, principalement au sein du 194 RI. Un seul leader a trouvé la mort dans les combats, et je me réjouis de ce faible taux de pertes parmi les cadres. Nous aurons besoin de tous les officiers tout au long de la bataille acharnée qui s'est engagée aujourd'hui.
A ma grande satisfaction, malgré l'efficace action de retardement menée par les forces russes au centre, notre progression sur le terrain est pratiquement fidèle à nos plans : je pense que nous serons un peu court à l'Est (je caressais même l'espoir de pouvoir atteindre les berges de la Volga, mais monenthousiasme avait été jugé excessif par l'état-major général...), mais les principaux bâtiments devraient être investis comme prévu (brasserie, banque d'état).
Les rapports provenant du front me font état de l'annihilation de deux compagnies de la 10ème division de NKVD. Plusieurs commissaires ont payé de leur vie la résistance acharnée des bolcheviks. De nombreux matériels sont tombés entre nos mains et pourront être retournées contre leurs anciens propriétaires en garnissant nos lignes.
L'action des Stukas et de notre artillerie a été déterminante : les ilôts de résistance sont traités à loisir et les mouvements des troupes russes sont considérablement gênées. L'effet psychologique est d'ailleurs aussi important que la réelle efficacité de ces armes, même si leur léthalité n'est pas remise en cause.
J'avoue bénéficier d'un rapport de forces très favorable au centre. Ce ratio, parfois de 3/1, a permis à notre offensive de conserver presque tout le temps le rythme prévu. Pour une fois, nos plans se sont déroulés comme convenu.

La suite, la semaine prochaine...

Memenne:
Rhâââ ! C'est boôÔôo...
 :-)

barns:
super AAR !!

tu as du temps toi ou tu payes un nègre... :pirate:

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