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Discussions et questions-réponses concernant ASL => AAR - Parties d'ASL commentées => Discussion démarrée par: Hill621 le 14 Août 2021, 10:30

Titre: Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 10:30
Pour ceux qui s'ennuient sur la plage ou fuient le dôme de chaleur, je vous propose un AAR estival de la CG de ce module de Lone Canuck.

Petit rappel historique : cette bataille s'est soldée par une défaite très symbolique de l'Allemagne. Ne vous attendez donc pas à voir les squads du Volkssturm annihiler les Strelkovy et enfumer les vagues blindées successives sous le feu de l'artillerie de 152 et les Sturmoviki !

Les VC de la CG sont cependant complexes à atteindre pour le joueur russe : avoir à la fin d'un TM plus de squads au nord de la rivière Pregel (la Neue hein, pas la Alte) qu'il n'y a de MMC allemands au sud.

La carte.
(https://i.ibb.co/b3r6zcS/KBR-Map.png) (https://ibb.co/9vqpsQF)
Au vu de cette (je trouve) superbe carte urbaine, cela signifie à tout le moins s'emparer d'un des 3 ponts sur la fameuse rivière, ou être suffisant à l'aise sur la rive sud pour passer de l'autre côté à la rame.
Oui, les gros vicieux comme moi diront : "oui ben déjà tu fais péter les ponts à la DC ou à l'artillerie lourde, ça va rendre la tâche plus compliquée au popov !". Oui. Certes. Mais vu le rapport de forces (les russes achètent des compagnies entières pendant que les teutons rassemblent péniblement des sections de vieillards), même comme ça faut pas rêver. Mais oui, je vais faire péter un ou deux ponts quand même !
Mais l'objectif est donc de devenir un as de la défense élastique et donc de ralentir le plus possible l'Ours slave.
Et la table d'achat de RG permet de se faire plaisir pour ça.

Côté russe, il faut garder la tête froide malgré l'envie de parader menton levé dans les rues de Königsberg. Un assaut urbain ce n'est pas une promenade de santé et même avec une tonne de matériel et des gars sévèrement burnés, cela peut facilement tourner au bain de sang.

Autre difficulté, le jeu en solitaire. Comment faire pour lancer un truc pareil sans que ton cerveau aille fouiller dans la partie de l'autre camp, et inversement ?
Pour ma part, j'use du subterfuge suivant (rhooooo qu'il est malin le vendéen !) :
1/ je prends le temps de mettre en place la défense. Jusque là, c'est pas si malin...
2/ je dresse 6 plans d'attaque différents, sans tenir compte de la présence des HIP (fortifications, MMC et autres guns) : attention, pas un plan à l'hexagone près, mais une ligne directrice claire qui va guider les actions des troupes pendant les premiers TM, sauf si grosse déconvenue bien sûr.
3/ dr6, et on retient le plan qui correspond au dr

En l'espèce, le dr a retenu un plan que je ne trouvais pas être le plus facile mais bon : la 31ème division de la Garde doit s'emparer du Fahrerbrücke (Z40) et nettoyer les abords de la Langasse, la grande artère qui coupe la carte en deux jusqu'au Grünbrücke (CC56-KK43). Ca va pas être de la tarte.

To be continued.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 14 Août 2021, 11:03
 :sautgroupe:

Chouette, chouette un bel AAR en perspective.

Juste une question. Vu tes propos et surtout la disposition de la carte, le nord est en bas de la carte ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 11:09
:sautgroupe:

Chouette, chouette un bel AAR en perspective.

Juste une question. Vu tes propos et surtout la disposition de la carte, le nord est en bas de la carte ?

Négatif, il est en haut  ;-)

Niveau illustrations, vu mon stratosphérique maitrise de l'outil informatique, je posterai une image du setup et une de la situation en fin de TM, sauf évènement majeur ou caustique.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: L'éléphant le 14 Août 2021, 11:42
Jamais joué mais dans les projets. J'aime beaucoup la stratégie de la défense avec le dr.
Bonne partie !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 11:54
LA DEFENSE

L'OB initial fournit une tonne de mines à l'allemand qui peut également acheter moult fortifications chaque TM (4 RG soit 100 DSP en sachant qu'un point de mine AP = 1 DSP ! et le reste est à l'avenant). De toute façon, c'est bel et bien l'épine dorsale de la défense. Il est également possible, et fortement recommandé, d'acquérir des MG-pillboxes, soit un 1-5-7 avec une jolie HMG sur trépied à l'intérieur, avec un 127 qui prend +1ML tant qu'il fait chauffer son tube à l'abri du béton ; avec une trench en plus, vous obtenez un bunker qui va faciliter les éventuelles déroutes, et rien ne vous empêche de placer 6 ou 8 AP dessus ou en approche, avec quelques barbelés pour faire bonne figure. Ces positions fortifiées vont permettre d'ancrer la défense à intervalles réguliers sur les axes d'approche.
Côté infanterie, c'est pas Noël. Les Grenadier forment bien sûr la MMC à disposition, suivis par les vieillards du Volkssturm et les gamins de la Hitlerjugend. Ces deux derniers ne bénéficient cependant que d'une FP toute relative et peu de SW, mais surtout d'un encadrement de faible qualité voire inexistant selon les dr d'attribution des leaders.
Quelques sections de Waffen SS, de Pionier et les Sperverband viennent donner un peu de peps à la défense, mais c'est plus cher et pas inépuisable.
Peu de véhicules disponibles : entre 4 et 6 JagdPz IV ou SPW251/22 et 4 à 6 PIVJ ou StuGIII, chers et dont la mobilité est particulièrement handicapée par un terrain encombré de débris et autres rubbles dans les rues.
Côté appui, de nombreuses possibilités : AT dont de redoutables 88LL, des IG, des AA parmi lesquelles le Vierling 38 (20 FP le quadruple !) et des 88 pour tenter de contrer les Sturmoviki qui ne manqueront pas de survoler le champ de bataille.

Ma crainte de perdre le contrôle de l'Eisenbahnbrücke (L38-L40) me pousse à blinder la défense de la zone ferroviaire et du fameux pont : bunker à la sortie sud, un autre au Nord de la Ostfrachtbahnhof, Feldgendarmen, Grenadieren, HitlerJugend et Volkssturm saupoudrés sur le dispositif, soit en réserve (-1 à l'achat) soit en première ligne.
AT 75L, Sig33 et mortiers de 81 et 120 en appui, sans compter un opérateur radio prêt à faire tomber des roquettes de 150 sur la tronche des imprudents qui parviendraient éventuellement à s'infiltrer dans les premiers bâtiments en ruine.
L'approche est rendue malaisée par un glacis battu par les HMG et la pénétration de la zone ferroviaire par les blindés passent obligatoirement par des hexagones protégés par des AT ou des PzK, sans compter les Pf. Ça peut le faire donc.

Mon souci réside plutôt dans le quartier de l'artillerie, le long du bord sud de la carte. C'est proprement indéfendable et sous le feu de l'ennemi si celui ci grimpe dans les étages encore debout de  l'immeuble AA66. J'y place donc uniquement des Volkssturm en première ligne pour ralentir les soldats russes, un SiG33 en retrait et des SS en réserve. Le terrain est pourri de toute façon pour l'adversaire aussi et les immeubles en bois sont tous en ruines et prêtent le flanc aux tirs provenant de la partie nord du parc d'Haberberg (à noter que les arbres du parc ont été tellement élagués par les obus qu'ils n'offrent même plus d'hindrance, sauf pour un tir provenant de plus haut) qui constitue pour sa part un vrai boulevard !

Le Nord du parc d'Haberberg est d'ailleurs moyennement pourvu de troupes, toutes en réserve, mais boosté par deux bunkers, un AT et un mortier de 120mm.

La défense des quartiers en ruine situés entre la Burgenlandstraße, l'Unterhaberberg et l'Oberhaberberg est plus complexes. Très étendus et exposés aux tirs provenant du sud de l'ArtillerieStraße, ils font figure de trous à rats. Je ne dispose que de trop peu d'infanterie pour en sacrifier inutilement, aussi vais-je tout baser sur les fortifications pour ralentir au mieux les russes.
L'église d'Haberberg (AA62-BB62) est fortifié et garnie de pauvres Volkssturm qui ont reçu l'ordre de rester planqués aussi longtemps que possible. Les abords sont minés et garnis de barbelés. Le bâtiment en retrait est transformé en Strongpoint (il est plus rentable d'acheter un Strongpoint pour un gros bâtiment de plus de 5 hexes plutôt que de fortifier les rez-de-chaussée).
Mais surtout, les deux cimetières (T61-U60-U61-V61 et Y62-Z63-AA63) sont transformés en vastes champs de mines anti-personnelles (6FP en premier rang puis 8FP) afin de ralentir la progression de l'ennemi et les contraindre à contourner ces deux obstacles.
Des HMGs viennent appuyer les maigres troupes positionnées autant que possible hors de vue de l'ennemi tout en conservant une LOS sur des hexagones de boulevards. Ça peut le faire...
(https://i.ibb.co/nPXzkVc/KBR.png) (https://ibb.co/qJHk14s)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 12:08
Le rouleau compresseur russe

EZ Buddy !
Clope au bec, le russe peut faire des achats pléthoriques : outre les 2 compagnies de Strelkovii fournies dans l'OB initial, on claque le fric avec un max d'infanterie et tous les chars possibles. La limitation imposée par les règles donnent un OB bien équilibré et le seul questionnement réside dans l'octroi des modules d'artillerie.
Pas de soutien aérien au premier TM, dommage.

Au final, ce seront 5 compagnies de fusiliers, une de Faustnika et une autre de Sapeurs qui s'élanceront à l'assaut de Königsberg, appuyées par 3 compagnies de chars de chaque type. Le problème, c'est que tout se petit monde a déjà bien morflé à l'approche de la ville et que les RG arrivent "partially depleted" ce qui réduit le nombre de MMC et la qualité de l'encadrement.
Aucun des RG ne parviendra à tirer le dr qui va bien :-@
Bon, on ne va pas se plaindre, ça fait quand même du monde, et vu l'étroitesse de la zone d'entrée et le terrain bien dégueu, le casse-tête sera au rendez-vous pour bouger tout ce monde...
Pas trop d'artillerie pour ce premier TM, je ne compte pas faire de miracle.

Ma stratégie est en effet inspirée de mes nombreuses CG précédentes, particulièrement en zone urbaine.
Le combat urbain peut être très couteux et constitue un travail de longue haleine. Prendre des risques inutiles d'entrée de jeu (sauf dans des zones plus ouvertes, comme à Hatten) peut condamner toute la CG. Le défenseur est faible et le restera, l'attrition est l'ami de l'assaillant.
Aussi je ne prévois pas d'aller au delà des bâtiments au Nord de la Burgenlandstraße, dans l'axe d'attaque prescrit par l'état-major. C'est déjà pas mal et cela me donnera une base de départ au second TM avec de bonnes positions d'observation pour ma très puissante artillerie. Les chars vont rester en appui, là encore inutile de risquer d'en perdre trop vite, et en tout cas sans tenter de reconnaitre les positions anti-chars allemandes.
Prudence donc, et soutien massif de HMGs, mortiers et des ISU.

Passons à l'action !
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 12:13
Jamais joué mais dans les projets. J'aime beaucoup la stratégie de la défense avec le dr.
Merci  :-$
Si le plan foire trop, je prévois de forcer la main à l'état-major pour relancer le dé. Après tout, il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis. La condition ne sera pas forcément un taux de pertes élevé mais un rythme de progression insuffisant. Je fixe des objectifs intermédiaires à chaque début de TM et les balles dans la nuque fusent à la fin.

La CG est bien je trouve. Les VC me semblent cependant difficiles dans la mesure où, comme je le disais, faire sauter les ponts très tôt forcera le russe à envisager un passage de rivière et ça, ben c'est une autre paire de manches.
Après, l'allemand est faible en infanterie et l'attrition joue un rôle énorme dans cette CG.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 14 Août 2021, 12:27
Vivement la suite !

Tu fais le CR en direct ou tu as déjà avancé un peu plus loin dans la campagne ?

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 12:37
TM1 - C'est en forgeant que l'on devient forgeron

Les artilleurs et les aviateurs sont des gens sympas, mais font peu cas du fantassin... Marcher à travers les décombres d'une ville avec des bardas de 25kg, des mortiers et des MG sur le dos, c'est pas de la tarte et c'est lent. Et si les troupes d'assaut avancent trop vite, elles vont regretter de ne pas avoir attendues les armes de soutien.
Deux tours pour arriver sur les positions de départ sur l'ArtillerieStraße ! Les chars suivent gentiment mais s'empêtrent parfois dans les débris.
Sans compter les LOS. Une section entière de Faustnika en fera la désagréable expérience, se pensant à l'abri d'un pan de mur éventré, elle avancera en plein boulevard en suivant un T34 (W64) : une HMG les prendra alors à partie depuis l'étage de Y60. Joe la moule (votre serviteur) tiendra la rof a 4 reprises et laissera ainsi sur le carreau 2 squads 527 et un 8-1 blessé. D'emblée, ça calme.
Pendant les 4 tours suivants (oui, Joe la moule tirera un dr1 à la fin du tour 6, sonnant la fin du TM), les russes vont s'empaler puis s'empêtrer dans les champs de mines des cimetières, rendant tout gain territorial quasi nul ! Un ISU parviendra toutefois à placer un magnifique pélot dans le vitrail Sud-Ouest de l'église qui fera s'effondrer cette partie de l'édifice religieux. Trois des 5 chars FT arrivant en appui videront leurs réservoirs au premier tir !!! Et sans résultat bien sûr. L'artillerie de 76 permettra toutefois de déloger les Volkssturm de l'église mais la fin du TM ne permettra pas aux russes de pénétrer dans le bâtiment.
Les champs de mines ont donc parfaitement rempli leur rôle : peu de russes parviendront à les traverser et casseront au mieux au second rang de mines. Les tentatives de contournement avorteront toutes et finiront au bout des tubes des HMG allemandes.
Le bâtiment U59 tombera pour moitié entre les mains des russes au dernier tour à la faveur d'une casse de HMG et d'une déroute du 468 en défense.

A gauche, une compagnie prendra possession du Nasser Garten non défendu.
A droite, deux sections russes s'empareront des premiers bâtiments en bois du quartier de l'artillerie avec l'appui fourni et efficace de MG qui cueilleront deux MMC de Volkssturm à découvert.

Victoire russe malgré tout grâce aux gains territoriaux, mais les pertes, quoi que modérées, sont plus lourdes du côté russe :
2,5 x 628 - 2,5 x 447 -  2 x 527 - 2 x 458 contre 4 x Volkssturm et un leader 9-0, 1 x 468

L'attrition recherchée n'a pas été atteinte toutefois. Les pertes des allemands seront facilement remplacées au prochain TM. Les objectifs intermédiaires ne sont pas complètement atteints quoi qu'à portée de main.
Il va falloir se sortir les doigts du rectum...
(https://i.ibb.co/dWXkBzd/End-TM1.png) (https://ibb.co/vwfL1K7)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Août 2021, 12:39
Tu fais le CR en direct ou tu as déjà avancé un peu plus loin dans la campagne ?
En direct mon cher ami.
Je viens de terminer le premier TM et j'ai effectué les achats pour le second. Ca va devenir hardcore !!!
La semaine prochaine je devrais pouvoir poster le prochain AAR.
Il devrait être plus détaillé. Les actions du premier ressemblaient plus à un assaut de 14-18 qu'à une Blitzkrieg à cause de ces foutues mines.
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 14 Août 2021, 12:53
Négatif, il est en haut  ;-)

Niveau illustrations, vu mon stratosphérique maitrise de l'outil informatique, je posterai une image du setup et une de la situation en fin de TM, sauf évènement majeur ou caustique.

La deuxième image avec la zone d'entrée russe m'éclaire mieux. ce n'est pas un franchissement de la rivière avec l'ennemi sur l'autre rive...Bonne chance à Joukov ou l'un de ses collègues ? Je ne sais pas qui a pris Konigsberg  :-$
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 14 Août 2021, 14:36
génial
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Août 2021, 00:09
TM2 - Etat d'esprit russe

Dans les couloirs de la Stavka, on n'est pas très satisfait de cette entrée en matière. Nan, pas du tout.
Avant de passer a la rééducation des cadres, en commençant par Alexandr Vassilievski, il va falloir motive rles troupes. Et quoi de mieux dans l'armée rouge qu'un bon vieux concert d'artillerie ?!
Deux observateur d'artillerie se joignent au précédent pour orchestrer 3 modules de 76, 122 et 152mm.
Un bombardement aérien s'abattra sur le quartier au Nord de l'église d'Haberberg (AA58, 2 hexagones de rayon, 2MC pour tout le monde). Pour faire bonne figure, des Sturmoviki reçoivent l'ordre de roder au-dessus de la ville (en fait, le dr de renfort ne me donnera qu'un seul avion, avec une bombe de 150 sous le ventre malgré tout...).
Au sol, 4 compagnies de Strelkovy viendront renforcer les bataillons sur la ligne de front.

L'effort va clairement se porter au centre en liquidant toute résistance dans le quartier AA58 (transformé en Strongpoint pour mémoire) et les fusiliers reçoivent également l'ordre de traverser l'Unterhaberberg afin de tester la défense allemande dans le secteur des gares. Les chars seront massivement engagés en appui de ce dernier axe d'assaut en contournant la zone ferroviaire par l'Ouest afin de prodiguer un soutien en profondeur à l'infanterie.

Une attaque secondaire sera menée à travers le terrain humide à l'ouest, sous couvert de fumigènes dans la mesure du possible (OBA 76mm) et de plusieurs chars. La compagnie désignée pour cette tâche se voit assignée la gare Tai (F44) comme objectif. La défense allemande dans ce secteur n'étant pas connue, des pertes importantes sont attendues en traversant ce no man's land. Toutefois, le risque de contre-attaque étant faible compte tenu du terrain, le haut commandement se dit prêt à assumer les pertes. Cette attaque ne sera menée qu'après le lancement de l'assaut principal (tour 3 ou 4)

TM2 - Point de vue allemand

L'engagement précédent a été largement moins couteux que prévu. Les fortifications et le système de défense ont permis de ralentir les russes plus qu'espéré et les pertes humaines ont été modérées, à tel point que leur remplacement est aisé et que les renforts permettent de renforcer la première ligne tout en constituant des réserves.
A nouveau, mines et barbelés sont acheminés en première ligne.
De nouvelles sections de Grenadieren viennent garnir le front, de même que des Volkssturm et quelques SS.
Des canons anti-chars de 88, des AA de 20mm sur affut quadruple et un 88 FlaK 36 apportent plus de consistance à la défense.
Deux autres bunkers sont installés sur l'Unterhaberberg et dans la zone ferroviaire.
Une section de 3 JagdPanzer IV L (dont 2 avec Schürtzen) doivent parvenir sur le front afin de contrebalancer la puissance blindée russe.
Enfin, une section de Pionier se voit confier la mission de faire sauter les ponts à l'Est de la Pregel (AA58-59 et XX41), ceci afin de limiter les conséquences d'une éventuelle percée russe au sud, là où la défense est la plus faible et la plus compliquée à mettre en oeuvre compte tenu du terrain plus ouvert et plus susceptible de recevoir un feu nourri de l'ennemi.
Au centre, une seconde ligne de défense est constituée et se voit octroyer l'appui d'une batterie de 105mm OBA.
Les roquettes de 150mm non utilisées la veille sont affectées au secteur des gares.
Au Sud, une section de la Waffen SS est placée en réserve des renforts de Grenadieren et de la Hitlerjugend fraichement arrivés sur le front.
Le moral est bon et à l'inverse de ce que je prévoyais, je n'invoque pas TM29 qui rend tout MMC fanatique pour un TM entier. Gardons cette carte en main pour des heures encore plus sombres.
(https://i.ibb.co/jf59FvZ/Fin-T1-russe.png) (https://ibb.co/549XVWx)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 17 Août 2021, 22:58
et bin çà va saigner  8)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hardrada le 18 Août 2021, 17:03
Je n'ose même pas penser au temps passé à se placer.
Clément est un 468.
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 18 Août 2021, 18:28
Je n'ose même pas penser au temps passé à se placer.

Quand on aime on ne compte pas qu'ils disent.
Sauf que dans mon cas, ça tourne au masochisme : j'aime déplacer les pions avec mes petits doigts potelés sur une jolie carte recouverte d'un plexiglas qui prend quand même la poussière et peut donc devenir crado (bog check). Le problème, c'est que mon smartphone a subi plusieurs CH depuis sa sortie d'une usine chinoise et que prendre des photos avec cette ignoble m e r d e est un affront à tous ceux qui vont suivre la CG. Alors je me retape tout sous VASL 8)
Si ça c'est pas maso, alors je veux bien qu'on me fouette nu avec du papier tue-mouche jusqu'à ce que lq peau se décolle !

Nan blague à part c'est plus sympa comme ça même si ça prend du temps sur mon télétravail :-$

Je viens de terminer le 1er tour du TM2. C'est plus rock'n roll que le TM de la veille !
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 18 Août 2021, 19:27
Je n'ose même pas penser au temps passé à se placer.
Clément est un 468.

un 468 fanatique !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: cynemo75 le 18 Août 2021, 23:19
J’adore, j’ai l’impression d’être dedans. C’est l’AAR de l’année !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 19 Août 2021, 14:57
Tour 1 russe

Disposant pourtant d'un rapport de forces largement à son avantage, le commandement russe digère difficilement la timide victoire de la veille et le peu de terrain conquis au centre.

Le bombardement aérien précédant l'assaut est donc sensé booster le moral des fantassins et désorganiser la première ligne allemande. Seulement voilà, un bombardement en termes ASL c'est un 2MC avec le TEM en drm inversé. Dans un immeuble en pierre fortifié avec un étage au-dessus de la tête quand on est fanatique, il faut être super fort pour casser !
Au final, quelques Volkssturm paniquent malgré tout ainsi que les servants d'une HMG en Z61 mais pas un seul pan de murs ne s'effondre...

L'équipe radio à l'étage de S58 tente de régler le feu de la batterie de 152 sur le bâtiment de la gare Sud de l'autre côté de la rue : contact établi, SR positionnée, pas d'acquisition et dérive.... derrière un foutu pan de mur !!! Pas de LOS sur l'hexagone, remballe tes gaules.
Les mortiers de 82 sur carte parviennent à placer des fumigènes pour couvrir l'avance de fantassins.
L'infanterie s'élance alors.
Au centre, les hexagones X58, Y58 à 60 et Z60 constituent l'objectif premier. Les immeubles encombrés de débris offrent une bonne protection et permettent aux frontoviki de se glisser à proximité des positions avancées ennemis, sapeurs en tête. Ils sont toutefois reçus par des tirs nourris de MG et d'armes légères. La plupart des soldats russes sont rejetés vers leur base. L'échange de tirs permet cependant de mettre quelques Volkssturm en déroute. En Y60, le nid de mitrailleuse tient bon et provoque le reflux des assaillants.
Une section de fusiliers parvient à se maintenir au nord de la position (W58-59) et un 447 se lance courageusement en CC contre un groupe de 468, les prenant embuscade et annihilant les défenseurs (DR3) !

Deux 447 tentent d'emprunter le fossé anti-chars pour traverser la BerlinerStraße : les tirs de HMG provenant du bunker Z57 ne parviennent pas à les arrêter : le premier hangar en ruines est pris par le groupe de tête.

En parallèle, 6 chars russes contournent le mur sud-ouest de la zone ferroviaire pour appuyer les fantassins. La prudence reste de mise et le mur n'est pas franchi (à noter qu'il est bien sûr impossible de jouer les HIP en solo... du coup, je fais comme si en sachant malgré tout qu'il n'y a pas 36 chemins qui mènent à Rome).

En même temps, l'église d'Haberberg, abandonnée par ses défenseurs, tombe entre les mains des soldats russes.

A l'arrière, les renforts affluent. Le plus important étant de voir les deux équipes radio (76mm et 122mm) prendre position aussi vite que possible pour appuyer les assauts à venir. La perte probable de camouflage risque cependant d'attirer les tirs adverses sur eux.
La situation à la fin du tour russe est la suivante :
(https://i.ibb.co/jf59FvZ/Fin-T1-russe.png) (https://ibb.co/549XVWx)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 19 Août 2021, 15:10
Tour 1 allemand

La bonne résistance de la première ligne lors de l'assaut initial russe était de bonne augure malgré les trous créés dans la défense par la défection de quelques Volkssturm, mais la perte d'un 468 en pleine milieu de la défense est un véritable coup dur qui vient briser les espoirs de s'accrocher à ces ruines plus longtemps. Les survivants reçoivent donc l'ordre de se replier sur la ligne Z58 à BB60 afin d'éviter d'être infiltrés et pris en CC. Les déroutes provoquées dans les rangs russes devraient permettre de bénéficier d'un répit pour permettre de se réorganiser.
Les flancs paraissent bien protégés par les nids de MG malgré la casse de l'une d'elles en Y56.
Leurs tirs permettent de casser un des squads lancés à la conquête des hangars sud de la gare. Un mortier de 120 poursuit son pilonnage pour limiter le passage de renforts russes vers ces bâtiments. Les fumigènes russes gênent cependant partiellement les tirs.

Le reste du front est calme, mais les obus de repérage qui tombent au sud de l'Eisenbahnbrücke et au sud de la zone ferroviaire laissent présager des assauts dans ces secteurs. Notre observateur d'artillerie règle le tir de notre module de 105mm au centre pour contrer les avancées russes vers la gare ou au centre (bien évidemment, si la SR est placée en phase défense du tour russe, le contact radio est rompu en Prep allemande.... rupture involontaire donc maintien de la SR heureusement. Mais quelle poisse !).

Situation à la fin du tour 1 allemand
(https://i.ibb.co/zFkc4zj/Fin-T1-allemand.png) (https://ibb.co/KD1ZrJR)
Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 19 Août 2021, 15:12
un 468 fanatique !
]:-)
Et ce serait encore mieux avec un autre 1-4-9 en chair et en os :pleure:
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 20 Août 2021, 00:12
Tour 2 russe

La phase de ralliement permet de remettre un HS de sapeurs avec FT sur les rails. Le 447 mis en déroute en traversant la BerlinerStraße tire un DR2 et devient berserk : en espérant que ce soit une bonne nouvelle parce que l'unité ennemie la plus proche se trouve en face...
Côté teuton, la vermine fasciste 9-0 parvient à rallier l'intégralité des troupes paniquées en AA59 ! On entendait ses beuglements par-dessus les tirs de mitrailleuses lourdes et les explosions des grenades... Me faut sa tête.
La HMG en Y56 est réparée. Mauvaise nouvelle pour le berserk...
Par contre, en Z61 le squad 468 ne trouve pas la HMG abandonnée par ses servants. Le dr6 qui te laisse pantois...

Trois des mortiers de 82 placent leurs derniers obus fumigènes.
Celui fraichement arrivé en C66 prend la BerlinerStraße en enfilade et termine de plonger les abords de la gare sud dans le brouillard.

L'artillerie.
L'observateur de 122 (étage X65) ne parvient pas à mettre le fil rouge sur le bouton rouge et le fil vert sur le bouton noir... Pas de contact, mais un paquet de connards.
L'observateur de 152 se retient de corriger les obus de repérage : les allemands se terrent toujours en face et la géniale idée de placer des fumigènes dans ma LOS rend trop aléatoire un placement sans risquer de perdre la mission sur un tirage de jeton rouge. Soyons patients camarade.
Sur l'aile gauche, l'observateur en sueur (cx) tremble trop et bascule maladroitement l'interrupteur on/off. Perte de contact. La SR reste en place pour l'instant.

Les tirs de suppression du nid de mitrailleuses AA66 (18FP !) ne donnent rien. Il va falloir faire avancer les chars...
U58 se met en OPP pour appuyer la charge à venir des berserker. Jésus, Marie, Joseph, paix aient leurs âmes à ces pauvres fous imbibés de vodka frelatée.
A gauche, je m'aperçois que le duel entre mortier de 82 en G58 et mortier allemand de 120 en M42 n'était pas possible pour cause de pas de LOS. C'est con hein ?... Ca l'est d'autant plus que le premier venait de placer un CH...

DAVAÏ !!!!

A droite, un ISU152 démarre et quitte la protection du mur du cimetière pour trouver une LOS sur le nid de MG allemand en DD61. Malgré la distance, et face à la menace réelle que constitue ce monstre d'acier (la veille, c'est ce même char qui avait réduit le clocher de l'église à un tas de ruines, ensevelissant le club de loto-bingo du quartier sous les décombres...), un Panzergrenadier SS au visage impassible marqué par plus de 5 années de guerre pose un genou à terre, agrippe son Panzerfaust (dr 2, j'en ai un !), en retire la sécurité, bloque le tube de son Panzerfaust sous son bras droit, et sous la direction de l'Obersturmführer (9-2, leadership drm appliqué au TH) qui le commande depuis le début de Barbarossa, aligne les repères sur l'imposante silhouette du canon d'assaut russe. Dr coloré 5 (le backblast affecte les valeureux défenseurs d'un PTC réussi sans difficulté) et dr blanc... 1 ! Les ailettes du projectile stabilisent sa trajectoire. La charge creuse percute la caisse du mastodonte (TH4 +2 moving target -1 large target -2 leadership)... L'explosion résonne tout autour du parc d'Haberberg. DR2. Le char est éventré. L'équipage (avec AL 8-1) parvient à sortir de l'épave fumante, mais est cueilli par le tir conjugué des armes légères et de la HMG, le mettant en déroute. La HMG du bunker CC60 arrose à son tour le pauvre équipage : 2MC. DR 2 ! HoB ! Le crew devient fanatique et peut se vanter d'avoir une chance incroyable dans son malheur.

== Question : les crews étant des MMC avec FP, ils sont bien sujets à BH n'est-ce pas ? Par ailleurs, j'ai appliqué un -1 drm Elite, ai-je bien fait ? ==

Au centre, la progression des soldats russes se poursuit lentement et rejoint la colonne X58-61, avec une pointe en Y58. Le long de l'Unterhaberberg, les frontoviki subissent un tir nourri de la part des HMG et craquent. Ceux qui se trouvent à l'abri des immeubles en ruine gagnent des positions de tir en rampant. Les tirs et autres jets de flamme ne parviennent cependant pas à révéler ou casser les défenseurs.
Le squad berserk réussit quant à lui à traverser la BerlinerStraße mais se heurte aux murs fortifiés de la Südlicherbahnhof (strongpoint) ! Il se rue alors vers un 467 planqué dans des débris de wagons mais ne peut les atteindre, faute de MF. Il résiste cependant aux tirs de défense 8FP -2 sur un 2MC superbement réussi.
Un peu plus au nord, les chars russes passent prudemment le mur Ouest de la zone ferroviaire. Un PaK 40 prend alors le T34 de tête à partie : l'obus ricoche sur la tourelle sans la percer (Shock). L'ISU 152 qui le suit tente un impossible tir de zone mais acquiert l'hexagone.
Dans le même secteur, l'observateur d'artillerie allemand (105mm) perd de vue la SR. La zone urbaine très dense rend difficile le réglage des tirs dans les deux camps.

Sur l'aile gauche, les fantassins se préparent à foncer vers la zone humide (Alte Strumpfbandweise).
Plusieurs chars vont rugir leurs moteurs et se rapprochent de la zone de départ,
Avec un peu de chance, la batterie de 76mm parviendra d'ici là à protéger la zone d'approche avec un mur de fumigènes.

La phase de progression permet de s'emparer de ruines supplémentaires et de prendre en tenaille un groupe 468 en Z61.

La progression est lente parmi les décombres de la ville. Les allemands éprouvent toutefois des difficultés face à nos assauts prudents mais massifs. D'ici 2-3 tours, nous avons bon espoir d'emporter tout le quartier situé entre l'Unterhaberberg et l'église d'Haberberg.

Situation à la fin du tour 2 russe
(https://i.ibb.co/S6bMPYZ/Fin-T2-russe.png) (https://ibb.co/cy0Z1fs)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 20 Août 2021, 10:42
== Question : les crews étant des MMC avec FP, ils sont bien sujets à BH n'est-ce pas ? Par ailleurs, j'ai appliqué un -1 drm Elite, ai-je bien fait ? ==

Nope. A15.1: ... crews... are not subect to Heat of Battle
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 20 Août 2021, 15:18
Nope. A15.1: ... crews... are not subect to Heat of Battle
Super !
Merci Phil !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 20 Août 2021, 17:27
Tour 2 allemand

Les derniers Volkssturm un poil secoués par les combats précédents sont ralliés.
L'observateur d'artillerie perd le contact avec la batterie.
En Z61, le squad 468 "encerclé" s'empare de la HMG abandonnée par ses servants. Ça sent Alamo. Chance ou malchance, son premier tir (HMG à 14FP +3tem) donne un superbe 2. Cower... Le leader russe 8-0 break sur un 11, ELR... Le squad de Faustnika casse également mais tient l'ELR. La MMG restera muette mais les arrières sont assurées. En défense, tous les tirs russes, y compris un jet de lance-flammes (à 2 hexagones cependant), échouent à faire craquer les valeureux Feldgrau qui sont toutefois cloués sur leur position par la puissance du feu (3 fois 18 FP, 12 FP ainsi que 2 canons de 76 de T34). Les soldats allemands résistent à plusieurs MC dont un 2MC !)
Ailleurs, les autres tirs de préparation permettent de réduire le 447 berserk, donnant de meilleures chances de survie face à ces furieux, et clouent sur place deux 447 en W58 (un break et un pin).
A noter que le PaK40 ne parvient pas à achever son adverse toujours sonné (UK). Une épave fumante aurait permis de réduire les chances de visée de l'ISU152 placé derrière : son tir de défense en zone ne trouve cependant pas sa cible, donnant un sursis supplémentaire aux servants du canon anti-chars (qui bénéficie toutefois du camouflage et de 2 hindrances, et du BU de l'ISU).

Les observateurs d'artillerie russes se réveillent. Enfin pas tous.
Le contact avec la batterie de 152 est perdu. La SR demeure.
La batterie de 122mm fait tomber ses obus de repérage comme demandé (accuracy !!!) en AA60 ! Excellente nouvelle car les allemands ont acheminé des renforts en phase de mouvement pour secourir le 468. Ces derniers, menés par un leader 8-1 bave aux lèvres, éliminent d'ailleurs pistolets mitrailleurs à la hanche les Faustnika en déroute sur un DR2 !
L'observateur de 76 ordonne à la batterie de tirer une salve de fumigènes, même si la précision reste moyenne.

Au nord de la ville, les JagdPanzer IV avancent péniblement parmi les décombres. La présence d'un Acht-Acht sur la rive Nord de la Pregel dissuade l'intervention du Sturmovik affecté à la zone. M'étonne...

La menace que fait planer l'artillerie russe ne permet pas de réorganiser la défense au centre. Des servants de MG sont tout de même envoyés renforcer le 468 mais les autres squads refluent pour tenter d'échapper au tir d'artillerie à venir. A noter que le leader démoralisé qui accompagnait les pauvres Faustnika ne parvient pas à se dépêtrer des barbelés dans sa fuite. Pathétique.

Situation à la fin du tour 2 allemand
(https://i.ibb.co/wyn52wX/Fin-T2-allemand.png) (https://ibb.co/LSTVsJW)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 20 Août 2021, 19:00
Tour 3 russe

La minute est cruciale. Sous-officiers et soldats russes sentent que les instants à venir vont déterminer de l'issue du combat. Il faut donner le coup de rein maintenant sous peine de laisser les allemands reprendre leur souffle.
Un Fate en ralliement d'un 447 est largement compensé par le retour du T34 dont l'équipage sonné reprend ses esprits.

L'observateur de 152mm corrige partiellement le tir de la batterie et se rapproche de la Südlicher Güterbahnhof.
La mission d'artillerie de 76 se poursuit et couvre un peu plus la zone de fumigènes

== Question : la FFE1 étant tombée en defensive phase, j'ai réduit la puissance des fumigènes précédents lors de la rally phase de ce tour. Correct ? ==

L'observateur de 122 conserve le contact radio, ordonne le tir de batterie et commente en direct aux artilleurs les résultats de leur bombardement : les murs tremblent à nouveau dans ce quartier mais résistent à la puissance du feu. L'enfer s'abat sur le 468 et les servants de HMG. C'en est trop pour eux : les nerfs craquent et le 468 est réduit (et ELR) sur un DR12. La position est en passe de tomber. Des tirs de MG et de mortier de 82 viennent semer un peu plus de confusion. Les survivants tomberont sous les coups de l'artillerie en tentant de fuir en phase de déroute... La guerre. Groß malheur !

Le duel à mort entre le Pak40 et les deux chars russes se poursuit. Nos tireurs ne parviennent toutefois pas à trouver leur cible. A l'inverse, les tirs défensifs du PaK percent la tourelle du T34, tuant son équipage.

RE-DAVAÏ !
L'aile gauche s'élance !
Les moteurs de 4 chars dont 1 ISU152 et 1 char lance-flammes disposant de carburant vrombissent !
L'ISU se positionne dans l'axe de la ReichStraße pour prendre le bunker gardant l'entrée de l'Eisenbahnhofbrücke sous son feu.
Un T34 se colle sur son flanc droit pour le protéger d'éventuels tirs d'armes anti-chars.
Le char lance-flammes reste un peu en retrait, à portée de FT des hangars en ruines O54-O55.
Le dernier T34 se porte au croisement du chemin de terre à gauche de l'ISU152 (K53)
L'infanterie entame la traversée du no man's land vers la zone humide, sous la protection éloignée d'une calibre 50 et d'une MMG à l'étage de E60. Les tirs en provenance du bunker M48 n'arrêtent pas la course effrénée des Frontoviki qui parviennent dans la dépression en sueur, mais saufs.

La Südlicher Güterbahnhof pose un épineux problème. Transformée en point d'appui fanatisé, elle a été entièrement fortifiée. Son accès sud-ouest est verrouillée par la présence de Grenadieren et même si le HS de berserker parvient à sauter à la gorge d'un 467 au milieu wagons ferroviaires, la prise de ce bâtiment important passe par le boulevard Unterhaberberg à découvert. Les fumigènes qui lèchent la façade gênent encore les tirs. Les sous-officiers russes ordonnent donc à leurs hommes de ramper vers les hangars et d'occuper le fossé anti-chars afin de pouvoir délivrer une incroyable puissance de feu lorsque la fumée se sera levée  (36FP au moins).
Les tirs défensifs allemands ne parviennent pas à désorganiser la prudente et méticuleuse mise en place des fantassins aguerris, hormis la déroute (et disruption) du seul 426 de la bande suite aux tirs multiples d'un mortier de 120.
Un ISU152 et un T34 couvre le dispositif tandis qu'un char lance-flammes se rapproche de l'obstacle anti-chars, bravant les éventuels tirs de Panzerfausts.
Une section d'appui feu (cal.50, HMG, mortier de 82 et MMG) dirigée par le chef de compagnie (9-1) traverse la BerlinerStraße pour appuyer l'assaut futur. Comme on dit en russe : "savachié !"

Même situation confuse au centre où les soldats russes se bousculent dans les ruines afin de trouver des positions de tirs décentes dans le but de bousculer la défense allemande. Cette dernière ne parvient pas à perturber l'avance ennemie, mais les tirs en retour demeurent sans effet également.

Au sud du parc Haberberg, et à force d'ajuster ses tirs, le nid de mitrailleuses AA66 touche sa cible de l'autre côté du parc, élimine les servants d'une HMG et brise le moral du leader 9-2.

En phase de corps-à-corps, le HS berserk affronte un 467 planqué dans des wagons. Le combat tourne au jeu du chat et de la souris.

Cette fois-ci, la puissance de l'Armée rouge semble vouloir faire la différence. La puissance de feu accumulée en première ligne est effrayante. Face au déluge de feu à venir, la défense allemande semble bien fragile.
за родину
Situation à la fin du tour 3 russe
(https://i.ibb.co/wsy0cXt/Fin-T3-russe.png) (https://ibb.co/tXBmLtR)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 21 Août 2021, 08:50
Ton CR est génial !

Vivement la suite !

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: L'éléphant le 21 Août 2021, 11:44
Et surtout impressionnant. Un grand merci pour cet AAR que je suis fidèlement.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Août 2021, 12:27
Tandis que les Uruk-Haï déferlaient à l'Ouest sur les terres du Rohan, les orcs noirs du Mordor s'écoulaient en flots incessants à travers les ruines d'Osgialiath trop faiblement défendues par les soldats du Gondor.
.......

Tour 3 allemand

La pression des russes est très forte. Les deux bâtiments au centre sont pour moitié tombés aux mains de l'ennemi et les défenseurs se pressent dans les ruines restantes. Le bunker CC60 est menacé sur son flanc, son évacuation semble inévitable.
L'artillerie russe empêche toute contre-attaque et fait reculer notre ligne.
La gare Sud est en passe d'être assaillie par un fort partie de Frontoviki.
Enfin, à la faveur d'un tir massif de fumigènes, une compagnie de Strelkovii a surgi sur notre flanc droit et est parvenue sans encombre dans la dépression de l'Altenstrumpfbandwiese.

Notre observateur de 105mm tente d'appeler au secours notre artillerie au centre. Les obus de repérage tombe sur l'Unterhaberberg, à proximité des pointes avancées russes.
Côté roquettes de 150mm, le contact radio est à nouveau perdu. Foutu matériel Made in China !

Les défenseurs ouvrent le feu partout où ils le peuvent.
Le bunker de l'Unterhaberberg (2 HMG guidés par le Commandant de compagnie 9-2) crible de balles la façade d'un immeuble occupés par deux 447 et un leader 7-0 : la première rafale casse le 7-0, cloue au sol un squad et rend fou le second (2MC suivi d'un DR2, et le HoB donne un DR10 en No quarter...). La seconde saucée brisera le moral du 447 pinned mais les berserker continuent de frapper leurs torses avec leurs PPSh41 ! Un mortier de 120 en retrait ne parviendra pas à les faire taire (il perdra même son camouflage pour l'occasion...)
Le duel Pak40 / ISU152 manque de tourner à l'avantage du premier, mais l'obus ricoche sur le monstre d'acier sans sonner l'équipage (P. Shock). En réponse, le canon d'assaut russe parvient à faire exploser un obus de 152 près de la cachette des allemands qui bénéficient cependant d'une forte protection et s'en tirent avec de la poussière sur la vareuse. Mais les tirs se rapprochent dangereusement...

Au centre, Grenadieren et Volkssturm se replient sur les ultimes positions pour tenter d'échapper aux lance-flammes déployés en pointe par les russes. Les russes sont ainsi privés de feux défensifs qui auraient certainement été dévastateurs.
La dernière résistance s'opèrera donc à partir d'un ridiculement petit coin du quartier situé au Nord de l'église d'Haberberg. Gageons que l'artillerie puisse venir nous appuyer pour ce dernier baroud.

De l'Ostfrachtbahnhof, un groupe de gosses de la HitlerJugend, Raketenpanzerbüchse (PzK0 dans leurs bagages, s'élance en courant vers les hangars P54 et P55 pour tenter de s'approcher de l'ISU152 : la roquette semble être la seule munition permettant de détruire ce géant.
Un autre groupe rampe au milieu des ruines pour approcher les T34 en couverture le long des voies de chemin de fer. Bien que prudents, ils sont désormais à portée de Panzerfaust.

A gauche, les chars  sentent la menace des Panzerfausts en approche et cherchent leurs cibles.
Coup du sort. Le mortier de 82 en G58 place un obus face à la meurtrière du bunker M48 : les éclats ricochent à l'intérieur de la casemate, criblant les servants de la HMG d'obus. Tir critique.

Les observateurs d'artillerie russes font du bon boulot de leur côté.
Le 76mm est replacé dans le secteur de la gare pour gêner les infiltrations des HJ.
Le 152mm corrige sa SR et la place idéalement sur la Südlicher Güterbahnhof.
Le 122mm obtient une nouvelle mission qui leur sera fort utile dans le secteur.

Situation à la fin du tour 3 allemand
(https://i.ibb.co/1XTNT7p/Fin-T3-allemand.png) (https://ibb.co/gWJ8JmX)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Août 2021, 12:31
Merci les amis !
La CG est vraiment fun et cela me fait vraiment plaisir de vous la faire partager.

J'ai une question pour vous tous : comment utiliseriez-vous le Sturmovik sans qu'il prenne trop de risques à se faire plomber par le 88 au Nord ?
Ca coute des VP cette saleté et je ne voudrais pas le perdre inutilement :-$
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 21 Août 2021, 12:53
Sans RB mais c'est un tir AA lourd je crois, il y a peu de risque.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 21 Août 2021, 13:12
Cela donne quoi en pertes ?

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 21 Août 2021, 15:26
E.752 AA gun without printed IFe, pour faire court DR2 détruit DR3 damaged DR4 prévient l'attaque, à noter le tir AA intervient en prep ou final def pas en move phase.
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 22 Août 2021, 12:41
Cela donne quoi en pertes ?

2 VP... J'aurais dû vérifier avant, c'est peu en fait  :-$

E.752 AA gun without printed IFe, pour faire court DR2 détruit DR3 damaged DR4 prévient l'attaque, à noter le tir AA intervient en prep ou final def pas en move phase.

Barns, RB ambulant  8)
Du coup, j'aurais dû/pu tirer à chacune de mes Prep/Def phase !
Ca fait déjà 6 chances de dessouder l'audacieux ! Grrrrrrr :-@
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 22 Août 2021, 14:49
il est pas sur carte le sturmovik, je crois que tu ne l'as pas fais rentrer ?
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 24 Août 2021, 13:44
Tour 4 russe

L'artillerie ! L'artillerie !
La batterie de 122 a déjà fait de l'excellent travail au centre, c'est maintenant au tour du 152 de traiter la vermine fasciste !
Les premiers obus tombent sur la gare sud et provoquent quelques déroutes (dont un groupe russe au pied du bâtiment...).
Les tirs d'infanterie ne parviennent toutefois pas à réduire au silence les derniers défenseurs dans le coin sud-ouest de la gare.

La progression agressive se poursuit donc.
La compagnie engluée dans l'Alte Strumpfbandwiese continue son avance. Un T34 se joint à l'attaque et parvient aux abords de la station Kai.
Les autres chars se retirent quelques dizaines de mètres vers l'Ouest pour s'éloigner de la menace des armes anti-chars individuelles.

Assaut d'une section sur la gare pour s'emparer d'un coin du bâtiment fortifié malgré les tirs d'artillerie amie. La position est prise en advance phase.
Avec l'envoi de renforts, le CC adjacent perdure malgré la perte du HS berserk.
L'ISU152 a rompu le combat avec le PaK40 face à l'approche menaçante des fantassins de la HitlerJugend.

Au centre, un assaut en règle tente de rejeter les derniers allemands du quartier. Un sous-officier russe parvient à placer un charge explosive contre le bunker (NCA) qui verrouille l'Unterhaberberg (explosion sans effet...).
Les sapeurs se glissent à proximité immédiate des défenseurs pour arroser leurs positions d'essence enflammée.
La réaction allemande est immédiate, et double.
L'observateur d'artillerie parvient à régler les tirs de la batterie de 105mm (accurate) : les obus explosent parmi les assaillants qui subissent quelques pertes mais de nombreuses défections. Les tirs d'armes légères sèment à leur tour la panique : les défenseurs agglutinés dans les décombres délivrent un redoutable feu d'enfer (20 et 30FP) que les murs des immeubles effondrés atténuent à peine. Sur les 100 hommes qui sont parvenus à proximité des allemands, seuls un HS de sapeurs (qui devient berserk cependant) et deux 447 tiennent le coup. Plusieurs autres craquent nerveusement (ELR).
Insuffisamment nombreux pour prendre les positions allemandes, nos braves soldats se replient en ordre pour échapper à l'artillerie et rassembler leurs forces pour une nouvelle attaque.

Situation à la fin du tour 4 russe
(https://i.ibb.co/LStnTGq/Fin-T4-russe.png) (https://ibb.co/Jn75Yhb)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 26 Août 2021, 17:11
Tour 4 allemand

"Sie kommen. Hunderte. Die Russen haben einen Durst nach Rache. Sterben müssen wir alle. Aber fürs Vaterland." *
(Hans Waldener, 63 ans, combattant du Volkssturm à Königsberg - 7 avril 1945)
* "On va se prendre une belle branlée. Y vont violer nos cadavres les cons...(Google translator)"

L'assaut des russes a été rejeté. Nos artilleurs ont fait du bon boulot. Notre discipline et notre puissance de feu ont fait le reste. Mais pour combien de temps ?

Là, il est de bon aloi de calculer la balance bénéfices/risques (comme le disent nos politiciens ès médecines). Nous avons 70 de nos gars acculés dans des ruines, le dos à un boulevard potentiellement sujet à recevoir les tirs adverses, et qui peuvent se retrouver isolés sans coup férir. 70 soldats du Volkssturm, de la SS ou de la Heer, encadrés par 3 sous-officiers que le maigre nombre dans les parages rendent aussi précieux qu'une HMG.
Soit on résiste au prochain assaut qui ne manquera pas de survenir, soit on leur ordonne de se replier au nord de l'Unterhaberberg pour préparer la prochaine ligne de défense.
A noter que les russes ont pénétré, quoi que timidement, dans la gare Sud, faisant peser la menace d'un débordement par le Nord.

La décision est donc prise d'un retrait en ordre vers la caserne des officiers (immeuble FF60) et aux abords de la Südlicher Güterbahnhof dont la défense revêt désormais une haute importance.
L'artillerie continuera autant que possible d'entraver la progression des russes au centre.

A l'Ouest, l'avancée rapide des fantassins russes est préoccupante. Dans un premier temps, nous allons tenté de les bloquer grâce à notre batterie de roquettes. L'observateur fait le boulot et s'apprête à ordonner le tir en avant des troupes ennemies.
Le retrait des chars russes de la lisière Ouest de la zone ferroviaire (Reich Straße) relâche un peu la pression. Les gamins de la HitlerJugend en profite pour regagner prudemment leurs positions afin de se soustraire aux tirs d'armes lourdes à venir.

Au centre, le retrait se passe globalement bien. Les tirs de préparation ont permis de faire baisser la tête à quelques potentiels tireurs. Les obus de 105 continuent de pleuvoir sur la zone, déclenchant même un départ de feu.
Le bunker Z57 s'est fait "coiffer" par un squad russe chassé par l'artillerie. Non seulement il empêche la sortie du chef de compagnie (9-2) et des servants des deux HMG (les tirs en Prep de ces dernières vont certes casser du russe mais un DR12 avec random sélection successive malf les deux MG...), mais ses tirs mettent un peu de panique parmi les Volkssturm qui tentaient de quitter les ruines au Sud de l'Unterhaberberg (2 broken sur 3...).

Dans la gare Sud, les quelques russes qui sont parvenus à pénétrer le bâtiment fortifié essuient des tirs d'armes légères mais tiennent bon : leur acte héroïque leur monte même au bourrichon (Battle Hardening !). Derrière eux, le corps-à-corps promet de tourner court : la HMG du bunker S51 a arrosé les wagons et provoqué la déroute des russes, mais pas des allemands ! Le retrait des russes se passent... mal pour eux.

L'artillerie russe de 152 cesse soudainement de tomber sur la Südlicher Güterbahnhof. L'assaut d'infanterie est proche.
Les obus de 76mm continue de leur côté leur réglage. Une nouvelle cible semble avoir été désignée : les troupes positionnées entre la Ostfrachtbahnhof et la Südbahnhof. Il faut dire que notre SiG33 est parvenu à placer un obus de 150mm au milieu du nid de mitrailleuses (dont une Cal.50) situé à l'étage de E60 (LOS ténue mais existante, ça valait le coup d'essayer).
Les tirs de riposte russes au centre peinent à donner des résultats (mis à part rendre un leader 9-1 héroïque).

Situation à la fin du tour 4 allemand
(https://i.ibb.co/RT7Dfdj/Fin-T4-allemand.png) (https://ibb.co/4RJVz31)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 26 Août 2021, 17:16
Errata : j'ai oublié de faire avancer les JagdPanzer ! :-$ Je débute donc le tour 5 russe par cela.
J'hésite toujours à faire intervenir mon seul Sturmovik de toute façon. Je ne sais pas pourquoi mais je subodore une opportunité plus juteuse sur un point d'appui allemand.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 27 Août 2021, 12:17
Tour 5 russe

Давай ! Давай ! Malgré l'échec de notre assaut, les allemands refluent ! Notre artillerie semble effrayer les fascistes ! Nos héros poursuivent leur oeuvre de conquête : la batterie de 152mm porte son feu vers les positions allemandes entre les deux principales gares où bunkers et armes lourdes ont dévoilé leurs positions ! Les tirs de la batterie de 76mm sont décalés plus à l'Ouest. La zone sera prochainement entièrement prise sous notre feu ! Hurrah !!!

NDLR : d'ordinaire je suis une vraie gonade avec l'OBA, mais là... Contact radio, black chit, précision dr 1, correction au mètre près, etc. Cela me permet de signaler que la CG est pas mal centrée sur l'emploi de l'artillerie. Rien d'étonnant historiquement, mais en terme de jeu, il convient de maitriser un poil C.1)


Les tirs de préparation sont relativement inefficaces. Il faut dire que les fascistes se terrent derrière leurs murs fortifiés.
Qu'importe, l'assaut doit avoir lieu ! Coute que coute !
Nos soldats rampent dans les ruines au centre pour terminer la prise de ce quartier.
Les tirs défensifs ne donnent aucun résultat. La zone est enfin à nous !

Dans la Südlicher Güterbahnhof, les combats montent en intensité : le groupe 458 à l'intérieur du bâtiment se fait clouer au sol.
Un ISU152 s'approche par l'Ouest. Il est pris à parti par le Pak40 embusqué qui, surpris par la manoeuvre, se dévoile (colored dr6) et rate sa cible. Un T34 OT le suit de près, prend le PaK pour cible et lui projète une langue de flamme qui neutralise les servants (DR4 !!!! Avec le camouflage ils s'en tiraient avec un 2MC) et cause de belles brûlures au sous-officier qui conduit le groupe de protection.
Le canon d'assaut poursuit sa route vers la gare. Un second groupe de la Sperrverband, guidé par leur chef devenu héroïque, trouve un Panzerfaust et ajuste le monstre d'acier (j'aime bien cette expression, je crois me rappeler que Sven Hassel l'employait souvent dans ses romans) : la roquette touche le haut du char (inferior turret) qui explose au milieu du groupe d'infanterie qui l'avait rejoint. Un autre squad adjacent est cloué au sol à découvert par les tirs de HMG du bunker de la Unterhaberberg.
Un autre ISU152 se place en retrait pour appuyer l'attaque.
Mais force est de constater que l'assaut piétine face à cette résistance inattendue !

A l'Ouest, les premiers Frontoviki parviennent surgissent de la Alte Strumpfbandwiese et approchent des premiers bâtiments de la station de Kai. Une salve de Nebelwerfer s'abat cependant sur les pointes avancées, pulvérisant un groupe, blessant un sous-officier (qui mourra sous les décombres d'une maison en bois en tentant de fuir en phase d'avance) et rendant un autre groupe fanatique (BH). La deuxième salve devrait aggraver les choses toutefois...

NDLR : je disais à propos de la maitrise du chapitre C.1... Et bien il va falloir que je révise. C1.9 précise comment fonctionne l'OBA des roquettes, et c'est pas pareil que les obus classiques. Je le savais, mais dans le feu de l'action j'ai fait mes réglages comme pour une OBA normale. Bon, pas trop grave parce que de toute façon le chit était noir et j'ai fermé les yeux sur la SR qui devient en fait AR et FFE directe avec une dérive de 1 hex dans la direction 6.

 Les pertes ont encore grimpé. La ténacité des nazis est incroyable.
Cette bataille s'annonce beaucoup plus difficile que prévue.

NDLR : le combat urbain donne la part belle au défenseur. Les couloirs de progression sont aisés à déterminer et peuvent donc être peu ou prou maitrisés en plaçant les FP là où on souhaite les amener. Le russe pâtit de la difficulté à apporter un soutien efficace à ses troupes d'assaut : les LOS segmentées voire bouchées, les fortifications, le terrain ralentissant les mouvements ou les rendant très aléatoires pour les AFV, les armes anti-chars individuelles et la courte portée d'utilisation, etc...
Les objectifs intermédiaires ont du mal à être atteints à chaque TM et c'est ainsi que le défenseur peut "gagner" la CG.
A partir du prochain TM, j'ai décidé, en tant que représentant légitime de la Stavka, de glisser l'axe d'attaque principale légèrement vers l'Ouest, en mettant le paquet le long du périmètre Est de la zone ferroviaire. Ainsi, j'espère rattraper le retard pris dans l'offensive et bénéficier de meilleures lignes de vue pour pouvoir faire employer mon artillerie avec plus d'efficacité.

Situation à la fin du tour 5 russe
(https://i.ibb.co/6R7tv17/Fin-T5-russe.png) (https://ibb.co/bgMvH2M)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: cynemo75 le 28 Août 2021, 19:39
Toujours un grand plaisir à lire. Merci à toi !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Août 2021, 15:58
Tour 5 allemand

Du bon et du mauvais en phase de ralliement.
Des Volkssturm au bout du rouleau sont abattus par un membre du NSDAP, pour l'exemple.
Gare Sud, les 2 self-rally trouvent un snake ! Rudolph 149 sort du rang d'un HS qui BH et même les conscrits reprennent confiance dans l'avenir millénaire du IIIème Reich.
Reprise en mains plus mitigée côté russe et perte définitive d'un mortier de 82.

L'OBA termine son ouvrage.
A l'Ouest les dernières roquettes finissent de semer la confusion dans la compagnie d'assaut russe : 3 squads restent indemnes et 2 autres sont désormais en déroute.
Au centre, les obus de 105mm continuent de tomber dans une zone maintenant abandonnée par les russes mais empêchant leur avance.

Les tirs de préparation parent au plus pressé dans la gare Sud et autour du bunker Z57, avec l'appui d'un quadruple de 20mm dans ce secteur.
L'urgence est cependant de soustraire autant de troupes que possibles aux tirs d'artillerie et aux nids de mitrailleuses ennemis. Bon nombre de servants de MG et d'armes de soutien ont chèrement payé leur résistance : je préfère donc donner l'ordre de reculer aux servants trop exposés plutôt que de risquer de les perdre inutilement.
Les JagdPanzer IV(L) progressent vers les premières lignes : un soutien attendu.

L'OBA ennemie s'écrase sur nos lignes.
Les obus de 76mm mettent un squad de jeunes retardataires de la HitlerJugend en déroute.
Les suppositoires de 152mm  quant à eux pulvérisent notre SiG33 (les servants ayant pu s'échapper en phase de mouvement heureusement) et comblent de terre une partie du fossé anti-chars !
Nos défenseurs s'étant gentiment soustraits aux tirs d'infanterie, les russes restent globalement muets et inefficaces, alors que notre ligne riposte furieusement à partir de la caserne des officiers. La situation semble se stabiliser dans ce secteur.

Tandis que la gare Sud est reconquise à la faveur de la déroute des assaillants, un CC se développe à nouveau dans les wagons attenants contre des russes cloués au sol : grâce à la présence de Rudolph, la moitié des défenseurs sont mis hors de combat. Le renforcement de la position par l'envoi de renforts commence à donner des résultats encourageants pour les défenseurs harassés.

Situation à la fin du tour 5 allemand
(https://i.ibb.co/4JMpX5T/Fin-T5-allemand.png) (https://ibb.co/mSt42Mq)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 30 Août 2021, 17:50
çà rigole pas, le falnc droit allemand est un peu exsangue ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Août 2021, 18:38
Tour 6 russe

Trop de pertes parmi nos soldats, et pas assez du côté des fascistes...
Notre échec sur la gare Sud semble consommé. Nous ne disposons pas assez de troupes à portée pour relancer l'attaque.

Notre observateur d'artillerie de 76 perd le contact radio et ne peut donc pas corriger le tir qui tombe dans un vide sidéral.
Du côté de la batterie de 152mm, une tentative de correction du tir avorte (pas accurate, et retour dans l'hex de départ pour la dérive de 1 hex...). Les obus ébranle le bunker sans affecter le moral des occupants (roll low bro, roll low), comble la tranchée qui y mène et creusent des trous supplémentaires dans la terre déjà bien scarifiée.

A l'Ouest, les survivants de la compagnie de Strelkovy se précipitent dans les bâtiments de la gare de Kai. Malgré les lourdes pertes, l'objectif de l'unité est en passe d'être atteint. La proximité des blindés rend aléatoire la possibilité d'une contre-attaque allemande. La prise de cette position est importante pour les combats à venir.

Au centre, face à la gare, les sous-officiers rassemblent leurs hommes encore sur pied et s'élancent vers le coin Sud-Ouest du bâtiment. Ceux en approche par l'Unterhaberberg se font arrêter net par les tirs de HMG en provenance du bunker. Une vingtaine d'hommes se glissent sous les murs à la faveur d'un fumigène tiré par un mortier de 82. Les tirs de couverture font baisser la tête au groupe et au sous-officier héroïque en défense (T56).
Nos hommes saisissent l'occasion pour reprendre quelques parcelles de la gare.
Le corps-à-corps au milieu des wagons est renforcé par un groupe d'élite mais le jeu du chat et de la souris continue sans que personne ne trouve sa proie.

Un T34 lance-flammes en profite également pour s'approcher de la gare et se place derrière la carcasse fumante de l'ISU152. Ce coup-ci, aucun projectile anti-chars ne surgit des ruines de la gare. C'est de l'arrière que fusent une roquette de PanzerSchreck ! Mais la distance et le terrain jonché de débris ne permet pas au tir d'atteindre sa cible. Les tireurs de la HitlerJugend tombent à cours de munitions anti-chars et laissent choir le tube devenu inoffensif. La giclée enflammée du char ne trouvera pas plus sa cible.
Plus de chars assurent la protection en arrière. La peur du Panzerfaust joue à plein, surtout après les destructions précédentes et le dernier tir avorté.

Face à la caserne des officiers, nos hommes reculent dans les décombres. Seul un groupe tente de briser le moral des occupants du bunker barrant la rue. En vain. Mais l'objectif a également été atteint.
Les hommes se terrent en retrait de la rue, près à repousser une éventuelle mais peu probable contre-attaque. Certains sont envoyés vers l'Ouest pour appuyer l'assaut sur la gare qui se poursuit, indécis.

Situation à la fin du tour 6 russe (quelques piles sont étalées aux points de friction)
(https://i.ibb.co/qBkzmVH/Fin-T6-russe.png) (https://ibb.co/8M6JPty)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Août 2021, 18:49
çà rigole pas, le falnc droit allemand est un peu exsangue ?
Pour ce qui est de la rigolade, c'est en effet très crispé.
Je ne m'attendais pas à ce que cela soit aussi difficile pour le russe : gros moyens et énorme supériorité mais le terrain et les points d'appui allemands rendent vraiment la tâche très compliquée.

Le flanc droit allemand est celui qui le plus bénéficié des apports en fortifications, au détriment de la troupe. Mais le défenseur est servi par le terrain beaucoup plus découvert (cela a couté cher à la compagnie russe à l'assaut de la gare de Kai). Et le pont ferroviaire étant clairement l'objectif du secteur, la concentration des moyens sur cet ouvrage permet de faire des économies ailleurs.
L'artillerie russe a quand même fait des trous dans la défense. Bonne leçon à retenir pour le prochain TM : l'achat de modules puissants est un bon gage de réussite pour la progression de l'infanterie.

Prochain tour allemand, le Sturmovik va essayer de réduire un point d'appui allemand.

Par ailleurs, je n'ai pas encore fait sauter le pont à l'Est. Cette petite voix qui vous susurre "ne le fais pas, on ne sait jamais" retient mes DR, et puis les russes n'ont rien tenté dans cette direction. Set DC au prochain TM, ça ira bien va !

Toujours un grand plaisir à lire. Merci à toi !
Спасибо товарищ !
Vielen Danke Kamerad !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 31 Août 2021, 00:29
Tour 6 allemand

Wind change DR 12. Gusts. De l'immeuble en feu en X58, des chapelets d'étincelles s'envolent vers le Sud.

L'artillerie ne sera pas disponible pendant quelques temps. Accès refusé (red chit).

Encore une fois, la priorité est de repousser l'ennemi dans la gare Sud. Les tirs nourris à bout portant permettent de mettre en déroute les russes à peine entrés dans le bâtiment. Electrisés par les combats, nos soldats résistent aux tirs de défense et aux jets de lance-flammes. Les derniers survivants russes (un HS devenu berserk à la suite des tirs allemands) seront furtivement éliminés au couteau en corps-à-corps.
Le bunker au nord de la gare tire dans la mêlée en S55 : les combattants affolés craquent des deux côtés, sauf Rudolph et un HS russe qui est cloué au sol cependant. La suite mérite une page entière dans le prochain numéro de "Der Signal" : Rudolph dégoupille grenade su grenade, les lance sur les russes plaqués au sol et s'élance en hurlant aux trousses des soldats russes en déroute, neutralisant la totalité des assaillants et se retirant furtivement entre les wagons (DR2 !)
A l'Est, un groupe de HitlerJugend progresse en rampant dans les hangars en bois détruits pour tenter de soulager la défense de la gare en menaçant les chars postés aux abords. Un T34 parvient cependant à les surprendre et à les repousser.

La radio reliée à la batterie de 76mm russe donne des signes de fatigue. Communication rompue.
Les canons de 152 se taisent également. Contact radio maintenu mais accès interrompu (red chit).
Il va falloir poursuivre sans appui d'artillerie dans le camp bolchevique. Seul l'observateur redéployé dans l'église parvient à établir une liaison.
A noter qu'un second ISU152 tombe à cours de munitions.
Et comble de malchance, le Sturmovik devra redresser son piqué et entamer une manoeuvre évasive face à tir AA précis.
La poisse. La poisse. La poisse...

Fin tour 6 allemand
(https://i.ibb.co/0cyz5gq/Fin-T6-allemand.png) (https://ibb.co/hyFT0Ps)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 31 Août 2021, 00:45
J'ai décidé de mettre un terme à ce TM calamiteux. Les troupes russes sont trop exsangues et désorganisées pour pouvoir mener un nouvel assaut sur la gare Sud. Le quartier central a été pris et demeure fermement entre les mains des soviétiques. La gare de Kai est également conquise par les russes et les allemands n'ont aucun moyen de monter une quelconque contre-attaque.
Ce TM est une victoire russe grâce aux gains territoriaux.
Les pertes sont quant à elles éloquentes :

Pertes russes : 12 squads - 3 leaders (sans compter 2 blessés qui seront peut-être évacués en refit phase) - 3 chars (dont 2 ISU152)
Pertes allemandes : 3,5 squads - 4 crews - 1 SiG33

Les russes ont particulièrement souffert durant cette attaque. Grâce à l'artillerie les objectifs du TM ont été presque atteints et il s'en est fallu de peu pour que la gare Sud ne tombe.
En y regardant de plus près, les allemands ont été globalement beaucoup plus chanceux sur les MC que les russes qui eux ont subi de lourdes pertes par MC Failure. Encore une fois, l'utilisation des armes de soutien n'a pas pu être optimisée du fait du terrain très segmenté et des LOS réduites.

Côté allemand, les fortifications sont indispensables à une défense efficace. Les troupes sont de qualités variables et l'obligation de mixer soldats du Volkssturm avec des unités plus solides est la seule garantie pour espérer tenir la ligne sans qu'elle ne s'effondre comme un château de cartes. Les armes anti-chars individuelles ont encore prouvé leur valeur : les chars russes peinent à pénétrer en ville pour appuyer les fantassins.

Définitivement, il faut allouer plus de soutien d'artillerie au camp russe, c'est une des clefs de la victoire.
Dans le camp allemand, l'heure est au soulagement : les pertes en hommes sont bien moindres qu'attendu. Les armes de soutien étant ciblées en priorité, les servants viennent à manquer et il va falloir refaire le plein.
Ruminons cela en attendant le prochain TM.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 31 Août 2021, 06:55
Vu la taille de la carte et le nombre de scénarios à ce rythme les russes ne peuvent pas gagner il me semble ?

Merci encore pour ton CR !

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 31 Août 2021, 10:10
J'ai suivi partiellement, c'était le TM2 que tu jouais? Sur combien dans la CG?

La progression semble effectivement très lente...

Mais je m'interroge sur les conditions de victoire, si les ponts sont complètement détruits, comment les Russes peuvent les remplir? à la nage? (il suffit d'assez peu de défenseurs pour rendre une traversée à la nage vraiment difficile il me semble, et inversement nettoyer complètement l'ensemble de la rive sud est super difficile)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 31 Août 2021, 11:18
J'ai suivi partiellement, c'était le TM2 que tu jouais? Sur combien dans la CG?

La progression semble effectivement très lente...

Mais je m'interroge sur les conditions de victoire, si les ponts sont complètement détruits, comment les Russes peuvent les remplir? à la nage? (il suffit d'assez peu de défenseurs pour rendre une traversée à la nage vraiment difficile il me semble, et inversement nettoyer complètement l'ensemble de la rive sud est super difficile)
TM2 indeed. La CG en compte 7, ce qui est assez court au final (6 tours minimum, dr1 au 6ème pour le terminer, dr3 au tour 7 et dr6 au tour 8.

Le premier a constitué à faire les présentations.
Le second on passe aux préliminaires.
A partir de maintenant on va rentrer dans le dur, les marques sont prises et les forces et faiblesses de chacun clairement identifiées.

Les VP peuvent en effet effrayer le joueur russe : "victoire russe si à la fin de n'importe quel TM il possède plus de VPs au Nord de la Pregel (la Neue, pas la Alte) que l'allemand n'en a sur la rive Sud"

Le joueur russe dispose de plusieurs moyens pour traverser :

- la voie classique, à savoir les ponts, que le joueur allemand aura beau jeu de saboter avec une set DC
- le style "Overlord" avec des semi-rigides (3 par RG, un gros et deux petits)
- le style Pont de Remagen, avec des ponts légers pour l'infanterie, voir un vehicule pontoon bridge (à condition de contrôler les deux rives pour ce dernier)

La Pregel étant Flooded, les russes (ou les allemands aux abois) peuvent envisager de faire trempette, d'autant qu'il n'y a pas de courant. Mais franchement, ça mérite une médaille parce que cela signifierait qu'il n'y a personne en face pour tendre une serviette à la sortie et qu'entre temps les possibilités de se faire arroser par autre chose que de l'eau sont nombreuses.

Le russe doit donc rester le plus pragmatique possible à mon avis : si y'a un pont encore debout, on essaye de se le faire ; si y'en a plus, les bateaux c'est bien mais avec pleins de fumigènes svp ; une fois qu'on a pris la décision de passer sur l'eau, faut prévoir le ponton dans la foulée et une traversée encore une fois sacrément couverte par l'OBA.
Au doigt mouillé, je dirais qu'on ne va pas envisager le truc avant le TM5...
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 31 Août 2021, 11:24
Vu la taille de la carte et le nombre de scénarios à ce rythme les russes ne peuvent pas gagner il me semble ?

Encore trop tôt pour le dire mais les VP sont difficiles à atteindre pour le russe.
Mais les rendre plus facilement atteignables aurait certainement rendu la CG peu attractive pour le joueur allemand.

Le secteur des gares et le pont ferroviaire peuvent cependant réserver des surprises à mon avis : l'allemand aura plus de mal à s'y maintenir si le russe parvient à apporter le soutien lourd nécessaire pour écraser les points d'appui qui ici ont plus de mal à s'appuyer mutuellement.
Quant à la traversée de la rivière, ce sera une première pour moi alors je vais aller jusqu'au bout pour expérimenter le bouzin.

Changement de stratégie à partir du prochain TM  ]:-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 31 Août 2021, 12:48
Périmètre à l'issue du TM2
(https://i.ibb.co/x2fyXm8/Pe-rime-tre-TM2.png) (https://ibb.co/nwnT638)
Le centre de gravité de l'attaque russe s'est naturellement décalé vers l'Ouest, à savoir la zone ferroviaire et le grand axe menant au Fahrerbrücke.
La prise de la station de Kai ouvre également une perspective intéressante sur le pont ferroviaire.
D'un autre côté, le pont enjambant la Alte Pregel n'a pas été saboté par les allemands et offre la possibilité d'une attaque éclair par l'Oberhaberberg et/ou la Horst-Wessel Straße. Cette option aurait l'avantage de pouvoir déborder la défense allemande et la contourner par les quais Sud de la Pregel.

Un point important.
Le redéploiement des troupes sur carte à la fin de chaque TM est bien évidemment limité dans l'espace : entre 2 hexagones (pour les canons lourds) et 6 hexagones pour l'infanterie, et la moitié des MP pour les véhicules.
Cela rend quasi impossible un basculement majeur de la défense sans faire appel à des renforts hors carte, ces derniers au détriment de ceux qui serait placés sur carte (mais coute plus cher).
Pour l'attaquant, la rentrée sur carte est encore à favoriser compte tenu de la proximité du front et du moindre cout d'achat des RG. De fait, il est désormais possible pour le russe de surgir à l'Ouest de la carte ou de rentrer en force au Sud.
Les extrémités du front, quoi que peu touchées par les combats au TM précédent, n'ont pas bénéficié de l'afflux de renforts et sont donc théoriquement plus "fragiles".

Vous feriez quoi vous ?
En attaque.
En défense.
(https://i.ibb.co/NNfXn10/Options-TM3.png) (https://ibb.co/SmH27Qk)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 31 Août 2021, 13:02
Même si l'Allemand va forcément blinder ce coté, un blitz sur le pont ouest est tentant !
Un max de fumée et des t34 couverts de fantassins foncent droit devant ?

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 31 Août 2021, 14:00
Tous les ponts sont intacts? L'Allemand a la possibilité d'acheter une Set DC, ou il doit forcément la placer en jeu? Et si c'est la seconde possibilité, est-ce qu'il en a placé pendant la partie?

S'il y a la possibilité de traverser la rivière en LC, l'Allemand se retrouve obligé de mettre du monde le long de la rive nord, non? Ça risque de le forcer à allonger considérablement sa ligne de front. Surtout s'il ne peut pas redéployer rapidement d'un TM à l'autre, il va devoir blinder avec des renforts? (c'est vrai aussi du Russe, mais j'imagine qu'il peut faire entrer ses renforts le long de la berge sud, et qu'il en a beaucoup plus)

Le terrain dans la gare me semble difficile à défendre, peu de terrain protecteur donc l'avantage du nombre devrait parler - une fois que les Russes réussissent à traverser la zone hyper découverte, ils devraient être difficiles à arrêter. Après j'imagine que c'est miné, plein de barbelés... et je n'ai pas pu regarder la carte de près!
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 01 Septembre 2021, 09:48
Dans la mesure de tes moyens (renforts et troupes redéployées), je pousserai sur les deux ailes en attaque car le russe a eu beaucoup de difficultés dans sa poussée au centre et tu as mentionné que les blindés étaient en difficulté pour appuyer correctement l'infanterie sans se faire fumer par un panzerfaust ou boger dans les ruines.

En outre, si les deux ponts ouest et est sautent, ces deux zones du fleuve pourront plus facilement être traversées avec les palmes, car moins visibles du reste de la carte. Il me semble.

En défense, la ligne de front me parait trop étendue et risque d'exploser si le russe crée un schwehrpunkt -- je ne sais pas l'écrire en russe !-- au bon endroit, surtout dans la partie ouest vers les gares, et que les dés lui sont alors favorables.
Donc renfort dans cette zone des gares, et envisager de faire sauter le pont le plus à l'ouest en premier car sa prise est plus probable.

Conseil du 1ière classe Gérard...
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 01 Septembre 2021, 09:49
En tout cas, très chouette AAR.

Tu t'es découvert des qualités de romancier historique  ;-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 01 Septembre 2021, 12:00
Je vais continuer mes conseils d'expert qui ne connaît pas les conditions... l'entrée des renforts Russes, elle se fait par tous les hex de bords contrôlés au début de TM (probablement limité par la rivière, mais ça ne semble pas devoir jouer tout de suite)?

Si c'est le cas, j'ai envie de dire que le conseil (implicite) de GG est bon: le front défensif me semble très étendu, si les renforts peuvent entrer soit à l'ouest soit au sud-est en fonction du placement initial, il y a des chances que ça laisse un trou. Bon, c'est pas vraiment dans l'esprit de préparer le plan à l'avance pour le Russe, mais on n'est plus en Early War, l'Armée Rouge est censée être devenue un peu plus souple d'esprit non? :)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 01 Septembre 2021, 15:27
OK les gars ben les grands esprits se rencontrent.
J'avais dans l'idée de forcer le teuton à étirer sa ligne de front par une poussée sur chaque aile.
On donnera le plus de moyens blindés à droite car la zone d'entrée est aussi étroite que (....laisse ton imagination flâner....) et le boulevard Haberberg est jonché de débris potentiellement chiants.
Petite poussée sur la gare Sud pour fixer la défense dans le coin.
A gauche on va la jouer cool : fumigènes et opération spéciale (mix blindés / génie) pour neutraliser le bunker à l'entrée du pont ferroviaire.

Le pont ferroviaire se prête grave à une attaque éclair mais j'ai trop peur des pertes inutiles (on s'y attache à ces petits bouts de cartons). Il reste encore pas mal de TM alors je vais opter pour une approche moins heavy metal avec un gros rideau de fumée comme suggéré par Lionel, mais un passage à la rame dans un premier temps pour tenter la tête de pont avec moult possibilités après ça de poser un ponton pour fantassins ou un truc plus costaud après. Les quais en face sont bien pratiques et le méga entrepôt en face est le seul point d'appui possible pour les défenseurs, ça pourra se traiter en finesse avec du 152mm ou plus.

En défense, la zone ferroviaire est clairement en danger, les autres secteurs attendront. Fortifications à bloc au plus prêt du front et renforts de piétaille en seconde ligne. OBA indispensable. Léger retrait au set up sur l'Artillerie Straße, histoire de voir venir une éventuelle attaque dans le secteur.

Achats en cours. Affutage des baïonnettes et chargement des munitions aussi.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 01 Septembre 2021, 22:57
Petit détail qui a son importance : la zone d'entrée russe est uniquement au Sud, de A66 à Z67 (ou plus à l'Est si le périmètre s'étend)
Mauvaise nouvelle, cela va compliquer l'attaque sur le pont ferroviaire. On va y coller des T34 lance-flammes plutôt que des gars du génie.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: cynemo75 le 04 Septembre 2021, 15:49
On a l’impression de la jouer avec toi cette partie. J’aime bien ton idée de tête de pont à établir au prochain TM !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 07 Septembre 2021, 10:55
On a l’impression de la jouer avec toi cette partie.
:-) Merci pour ton commentaire. Même si cela me prend du temps, cela me plait de vous faire partager ces moments de jeu et peut-être vous donner envie de vous lancer dans une CG.

J’aime bien ton idée de tête de pont à établir au prochain TM !
Moi aussi, mais...

Après un week-end ludique en compagnie de notre cher Barns et nos premières armes sur le module Inor (largement à la hauteur de nos espérances !), je reprends le fil de la CG prussienne. Ce laps de temps m'a permis d'envisager les différentes options offensives qui s'offrent au camp russe et celles qui vont permettre aux allemands de renforcer leur défense.

Côté russe, la tête de pont à l'Ouest a longuement hanté mon esprit : en plus de donner la possibilité de clôturer la CG façon Blitzkrieg, elle donnerait un ascendant psychologique indéniable sur un défenseur qui se verrait dans l'obligation de masser toujours plus de moyens face à la menace.
Mais voilà : une cinquantaine d'hommes seulement à proximité du pont, plus d'un kilomètre à découvert à parcourir pour les renforts, sous la menace de l'artillerie et le flanc exposé aux tirs ennemis. Rien que ces deux points rendent plus qu'aléatoire une attaque sur le pont ou par la rivière. D'autant que le pont est solidement défendu et que le secteur ne manquera pas d'être renforcé pour ce TM, au moins par anticipation d'un assaut mieux préparé. Seul avantage immédiat : le fait que les allemands ne peuvent pas négliger d'allouer une partie de ses renforts à ce secteur, en particulier sur la rive Nord de la Pregel.
Ce qui me décide à monter mon attaque principale... au sud.

Les TM précédents l'ont démontré, l'OBA est primordiale, et ce pour les deux camps.
L'offensive russe va donc reposer sur une solide préparation d'artillerie.
NDLR : les règles d'OBA ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Mais c'est en forgeant que l'on devient forgeron et à force de consulter la Flowchart et de prendre des leçons de rattrapage avec Barns, cela devient un réflexe. Aussi, cela ne doit pas effrayer le joueur qui voudrait se lancer dans une partie faisant fortement appel à l'OBA.

L'axe principal se situera au Sud, avec une orientation Ouest-Est dans un premier temps, puis résolument Nord si les objectifs sont atteints sur le terrain au tour 4. Et la réussite de cette attaque repose principalement sur l'utilisation d'un barrage roulant (creeping barrage E12.7). J'acquiers donc à cet effet un trèèèèès couteux module de 152mm : 8 TP de base, x1/2 pour le barrage et +2 pour un PreReg qui me permettra d'augmenter mes chances de ne pas le voir tomber sur ma première ligne dés le début. Le barrage débutera (je l'espère en tout cas) au pied de la caserne des officiers et glissera vers l'Est jusqu'à la hauteur de l'usine d'artillerie RR61. Deux compagnies d'infanterie (dont une de 458 en renfort !) devront coller au mieux à ce barrage le long de l'Haberberg, nettoyer cette artère et réorienter leur axe de progression vers le Nord pour remonter en direction de l'école primaire (Grundschule NN54). En appui direct, une compagnie de T34-85 complète et une compagnie de Sapeurs (partially depleted cependant) qui devra assurer la couverture du flanc gauche de l'attaque en traversant l'Artillerie Straße et en prenant à revers la caserne des officiers GG59). A partir des bâtiments AA59, nos troupes continueront d'exercer une pression sur la défense allemande pour éviter contre-attaques et redéploiements.
C'est tellement beau sur le papier que l'on ne voit pas comment cela pourrait échouer !

Au centre, face à la gare Sud, pas de répit non plus !
Préparation d'artillerie à la Gros Bill avec un zeste de Katiouchas (300mm avec PreReg pour éviter de se le prendre dans la poire là aussi). Assaut subtilement mené par une compagnie de fusiliers et une poignée de sapeurs armés de briquets géants, saupoudrée de chars lance-caca et canons d'assaut de 152. Loin de vouloir arrêter mon élan à la seule Südlischer Güterbahnhof, l'attaque se poursuivra aussi loin que possible dans le complexe ferroviaire avec l'appui d'un module de 122mm. C'est pas de la subtilité ça ?

Sur carte, cela signifie étirement de la ligne de front vers l'Est pour contraindre les allemands au repli et poursuite de la conquête de la gare pour s'approcher en toute sécurité du pont ferroviaire.

Côté allemand, les priorités se multiplient.

1- On va quand même pas laisser les bolcheviks passer la Pregel à la nage !!! L'entrepôt d'Etat et ses abords reçoivent quelques renforts d'infanterie en réserve (-1 TP) : Feldgendarmen et armes de soutien (mortiers de 82mm, Panzerschrek). Deux bunkers vont venir tenir le quai Holsteiner sous le feu de leurs HMG. Au Sud du pont, Volkssturm, Sperrverband et SS viennent renforcer la ligne pour établir une défense en profondeur. Un observateur de 105 pose un oeil aguerri sur la zone ferroviaire.
Les Strongpoints vont permettre de mieux résister à la violence attendue des bombardements d'artillerie (+1ML et fortified building pour les hexagones autres que ruines).

2- Au centre, maximum d'armes de soutien et de chefs compétents, transformation de plusieurs immeubles en points fortifiés, couloirs d'accès canalisés par des barbelés et des mines, et soutien d'un module d'artillerie de 150mm.

3- Au Sud, sans être négligée, cette partie du front bénéficie d'une redistribution de troupes au profit d'une hausse de la qualité. Les premières lignes reculent toutefois plus à l'Est sur l'Haberberg afin de "voir venir" une éventuelle attaque et bénéficier du soutien d'artillerie. Les Pionieren minent le Höhe Brücke (set DC).

En renfort hors carte, une section Depleted de chars : 2 PZIVJ (avec Schürtzen !)

Ça donne ça :
(https://i.ibb.co/pb2Pvb7/TM3-setup.png) (https://ibb.co/YP2W7PC)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 07 Septembre 2021, 13:01
Le barrage roulant russe mérite qu'on lui consacre un post, sachant qu'en cas de mauvais tirage (red chit), le timing est modifié et peut rendre cette mission d'artillerie moins utile.
NDLR : je n'ai utilisé qu'une seule et unique fois E12.7 dans ma longue carrière, mais avec succès, sur la CG "Purple Heart Draw" de Lone Canuck.

L'hexagone préréglé pour ce tir de barrage est DD61, de l'autre côté de la rue où sont positionnées mes Frontoviki. En face, des Waffen SS bien décidés à en découdre et quelques Volkssturm bien décidés à détaler à la première occasion.
L'hexagone de destination du Creeping Barrage (CB) se situe en RR61, le long de l'hexagone grain. Nul besoin d'un observateur d'artillerie, la longue préparation d'un CB se faisant sur les cartes d'état-major détenues au QG et auprès de la batterie d'artillerie.

Le timing. Le principe du CB est de clouer les défenseurs au sol (ou les détruire...) pour permettre aux troupes d'assaut de suivre le feu roulant et de leur sauter à la gorge avant qu'ils ne reprennent leurs esprits. Ca, c'est la théorie bien sûr. Dans notre cas, je compte sur 4 tours pour pousser le plus possible vers l'Est en tablant sur un affaiblissement de la défense au fur et à mesure que le CB avancera. Je programme donc FFE:1-2, à savoir une salve en Prep et une autre en Def.

Passons au pre-Game turn. Ici, on détermine par le tirage d'un chit d'accès si le tir débute trop tôt ou à point nommé.
Roulements de tambours....
RED CHIT.
Restons calme et buvons frais comme disait un chef de batterie bien connu en remettant sa montre à l'heure.
Le CB a débuté trop tôt et trop vite, mais de combien de tours ? Déterminons-le avec un dr dont le résultat divisé par 2 (FRU) nous donnera le nombre de tours en avance.
dr 1 ! Youpi, la boulette n'est que mineure du coup.
On est parti pour un pre-Game turn à vide avec déplacement du CB vers l'Est d'une seule FFE (1 et 2 bien sûr).

Le CB tombe en FFE:1 (Prep phase du pre-Game turn) dans l'hexagone pré-réglé.
La salve tombe dans cet hexagone et les 4 hexagones situés au Nord et au Sud (9 hexagones), avec une FP décalée d'une colonne sur la gauche sur l'IIFT : ici, le module de 152mm nous gratifie quand même d'un 24 FP, ça fait rêver non ?

Résultats : des trous d'obus en DD57, NMC aisément passé pour un groupe de SS et un 2MC pour un second groupe brillamment réussi.
La première ligne n'est même pas ébranlée, ça promet.
FFE:2. La FFE se déplace de 2 hexagones dans l'alignement Ouest-Est. Accuracy : dr3.
Dérive d'un seul hexagone : dr4. C'est vraiment génial, il n'y a personne sur la rangée FF et on se rapproche dangereusement de mes propres troupes au Sud  :-@
On résoud pour les trous d'obus, le feu et les effondrements d'immeubles éventuels.
Bon ben super, rien que des trous.
La FFE:2 passe en FFE:C

Au prochain tour, qui devient alors le début effectif du TM, la FFE:C va se décaler vers l"est de 2 hexagones, re-accuracy et éventuelle dérive puis résolution.
En tout cas, l'enthousiasme russe est douché d'entrée. Pas de désorganisation attendue de la première ligne de défense et un CB qui vit sa vie sans attendre l'assaut terrestre. Pas de conclusion hâtive bien sûr, mais le premier effet Kiss Cool est nul.

Là, je m'aperçois d'une erreur potentielle : il s'agit d'un pre-game turn. Mais alors, quid du placement des renforts ? Devaient-ils se placer hors carte avant la résolution de ce pre-game turn ou après ?
La réponse se trouve dans la très utile Advanced Sequence of Play : il s'agit bien d'une activité de la pre-game sequence.

Les hostilités peuvent donc commencer.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 08 Septembre 2021, 10:58
Tour 1 russe

Début de la Prep Phase.

Les renforts sont placés comme suit :

1- les 2 ISU152 rentreront en VBM en limite Est du FME (Friendly Map Edge), l'immeuble est encore debout bien que dévasté à l'intérieur.
Il sera précédé d'un T34-85 dont le rôle est de tracer un chemin à travers le champ de mines qui barre la rue Horst Wessel à la sortie de l'immeuble (II66).
Une compagnie de Strelkovy (7x 458) et une de sapeurs (4x 628) colleront aux chenilles des mastodontes. Autant dire que le T34 a intérêt à accomplir sa mission du 1er coup !

2- les 2 autres pelotons de T43-85 (6 chars) entreront sur carte plus à l'Ouest pour éviter l'embouteillage (BB67-CC66) : la chaussée vers l'Est est jonchée de débris et la progression pourrait se faire sous le feu de l'artillerie ennemie, mais pas le choix. Et puis cela pourra apporter un soutien à l'assaut sur la caserne des officiers. L'objectif reste de foncer vers l'Est, quoi qu'il en coute. Je m'attends donc à quelques pertes...

3- La seconde compagnie de fusiliers entre encore plus à l'Est (P67 à S66) pour rejoindre les troupes d'assaut autour de la gare Sud.

Résolution de l'OBA, barrage roulant et salve de Katiouchas.

Le barrage roulant glisse de 2 hexagones vers l'Est. Accuracy : dr1 ! Hurré !
Pas grand chose sur la colonne HH mais de quoi faciliter la progression des chars si ça saute : un PaK40 et un PzK ! Et surtout, notre infanterie au Sud est épargnée.
Les porteurs de PzK (Volkssturm) craquent au moral.
Les servants du PaK reçoivent un obus de plein fouet ! Le gun est endommagé.
Comme le dit la compagnie créole : "c'est bon pour le moral" !

300mm Rocket OBA.
Dispersion vers le NW (l'hexagone pre-registered permet de réduire la distance de moitié, heureusement sinon ça allait encore tomber dans le vide !), les roquettes s'abattent entre les deux bâtiments de la gare Sud.
A la limite de la zone de regroupement de nos troupes d'assaut, ouf.
36+ sur l'IIFT avec un -2drm pour le gros calibre (C.7), je jubile d'avance.
Et ça ne pardonne pas... Le PaK40 du bâtiment Nord est détruit avec son équipage. Un leader 7-0 est blessé, un 8-1 est déchiqueté par une volée de Schrapnels. Un HS 248 est anéanti et les 3 groupes de combat présents dans la gare partent en déroute.
Les bâtiments restent debout mais la seconde salve devraient faire tomber quelques murs fortifiés je l'espère.

Après une belle entrée en matière, les traçantes des tirs de préparation zèbrent l'air vers les lignes allemandes.
Un nid de MGs neutralise un groupe de HitlerJugend en KK63 malgré le camouflage et les murs fortifiés.
Plus à l'Ouest, l'axe de progression des blindés est copieusement arrosé de fumigènes par les mortiers de 82 afin de gêner les tirs d'armes anti-chars.
Les défenseurs en première ligne de la caserne des officiers qui avaient échappé au barrage d'artillerie sont ébranlés par les tirs d'un nid de mitrailleuses lourdes. Une giclée d'essence enflammées cause également des pertes parmi les SS.
Dans la gare Sud, d'autres défenseurs fanatisés sont mis en déroute par les tirs d'une Cal.50 et d'autres HMG.
Le secteur est partiellement enfumé en sus des roquettes qui tombent sur la zone.

Au Sud, l'assaut est lancé à partir de la Horst Wessel Straße. Un T34-85 doit ouvrir la route à travers un champ de mines anti-personnelles (8FP) mais le conducteur se plante lamentablement sur un engin explosif (DR2... ce jeu est vraiment incroyable) qui immobilise le char. L'équipage abandonne le véhicule ("TC raté, goulag assuré", proverbe moscovite). Voilà qui n'était pas franchement prévu. Un ISU152 s'engage donc à son tour dans la zone, traverse le champ de mines sans encombre en y traçant le chemin attendu, se faufile entre les bâtiments en ruines dans une rue pleine de débris ; emballant son moteur pour sortir d'une ligne de tir un peu trop dangereuse pour lui, le monstre d'acier s'arrête au bout de quelques mètres, victime d'une panne mécanique (ESB +2, DR10 !!!). L'équipage paniqué de se voir ainsi transformé en cible immobile quitte le char. L'ISU qui le suit stoppe son mouvement entre deux bâtiments afin de protéger son partenaire. Un groupe d'infanterie accourt également pour le couvrir. Heureusement que les tirs de préparation ont permis d'éliminer les défenseurs en charge de prendre la rue sous leur feu.
La compagnie de fusiliers en renfort suit le mouvement avec prudence, la proximité du barrage roulant rendant une progression trop rapide très aléatoire.
Les sapeurs se glissent plus vers le Nord, collant au feu d'artillerie.
Un peu plus à l'Ouest, un T34 lance-flammes démarre pour anticiper l'arrivée des deux autres pelotons de T34-85 mais s'empêtre dans les premiers débris rencontrés ! Les 6 T34-85 entrent à leur tour sur le champ de bataille. Le premier dépasse le char FT, accélère et... casse sa boite de vitesses. Un embouteillage se forme dans l'Artillerie Straße...
Face à la caserne des officiers, les soldats russes rampent dans la rue afin de pénétrer dans l'immeuble encore occupé pour peu de temps par les SS en déroute.
Enfin, une nuée de blindés se glissent le long du mur Ouest de la zone ferroviaire, prêts à arroser tout point de résistance. Une soixantaine de Frontoviki progressent rapidement de l'autre côté du mur et s'empare des ateliers en ruines.

En défense, les observateurs d'artillerie font chauffer les radios. L'observateur de 150 guide en hâte un tir de repérage sur les T34-85 en approche, mais les obus s'égarent très loin du char de tête.
Les quelques tirs de défense sont quant à eux calamiteux (une belle série de DR de poil !), avec une casse de HMG à la clef.
L'attaque russe débute plutôt bien, hormis les déboires des chars.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 08 Septembre 2021, 20:15
Tour 1 allemand

Les russes sortent le gros calibre... Les bombardements préparatoires font du mal et les troupes en déroute ont du mal à rallier.
Au centre, un feu à volonté parvient à arrêter les bolcheviks qui sont parvenus à entrer dans l'aile Ouest de la caserne des officiers : HMG, mortiers de 120 et armes individuelles stoppent net les assaillants. Pour l'instant.
Au Sud, le danger est réel mais les moyens limités. Un groupe de HJ est désigné pour détruire l'ISU152 de tête mais les gamins baissent la tête en pleurnichant ! L'exploit de leurs ainés de la veille ne se renouvellera pas. Pas cette fois-ci en tout cas.
Dans la gare, les fantassins subissent littéralement le tir d'artillerie.
Nos deux Panzer IV sont envoyés vers l'Est à la rencontre de la meute de T34-85 aperçue entre les explosions d'artillerie.

Le tir de barrage de l'artillerie russe se déplace vers l'Est le long de l'Haberberg, lentement, mais sûrement.
Accuracy : dr1... La colonne JJ est pleine à craquer : j'avais vraiment parier sur une dérive du tir avec une accuracy si basse...
Les obus s'abattent sur nos défenses et entre les vagues d'assaillants. Beau boulot les popovs.
Résultat mitigé si ce n'est que les restes de la défense du bâtiment KK63 s'effondre : il ne reste plus qu'un HS de la HitlerJugend et les servants d'une HMG, tous démoralisés.
Les cibles se font rares pour l'infanterie et chacun tente de conserver son camouflage.
Dans la gare Sud, des pans entiers du bâtiment s'effondrent. Là encore, il ne restera plus qu'une poignée d'hommes démoralisés pour témoigner de la violence du bombardement. La place est libre pour les russes qui arrosent malgré tout l'édifice à coups de MG.
Au Sud, les mitrailleuses russes chauffent, puis se taisent (malf pour les deux).
Un peu hébétée par la violence de l'attaque, la défense allemande a du mal réagir. Le barrage roulant demeure une véritable menace et empêche les mouvements d'éventuels renforts. Le fait est que face à l'attaque sur la caserne et celle sur la gare, les feux à éteindre sont multiples et l'envoi de troupes est encore conditionnée par l'apparition d'une brèche dans le front ou une situation proche de la rupture.
La caserne tient bon mais la gare est en passe de clairement être prise d'assaut.
L'avancée des russes au Sud est préoccupante mais les moyens opposés sont encore suffisants.

Situation à la fin du tour allemand
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 09 Septembre 2021, 13:39
Tour 2 russe

Nous perdons une HMG en tentant de la réparer. Peu de ralliements de part et d'autre.
Le barrage avance. Accuracy : dr1. Hum. Peu de cibles et l'ISU152 immobilisé à son extrémité Sud. Evidemment, seul l'équipage souffrira du bombardement. Pas très rentable encore.
L'observateur de 122mm dirige plutôt efficacement le tir sur le second bâtiment de la gare Sud : les obus devraient pouvoir tomber prochainement.

Peu de tirs préparatoires. Il faut submerger les lignes allemandes désorganisées maintenant !
Nos soldats pénètrent dans le bâtiment KK62 abandonné par ses défenseurs, sur les talons du barrage roulant. Les sapeurs suivent en appui, prêts à stopper toute tentative de pression au Nord et préparer la poursuite de l'assaut vers le Nord.
Le SiG33 voit sa position menacé et place un tir sur nos éclaireurs qui maintiennent courageusement leur position.
Les chars approchent sur les arrières de nos troupes d'assaut.
L'assaut est relancé sur la caserne, en s'infiltrant furtivement dans les caves et les ruines.
La résistance faiblit mais parvient cependant à faire craquer le sous-officier menant l'assaut tout en infligeant quelques pertes.
Le bâtiment Sud de la gare est assailli furieusement alors qu'un incendie démarre dans le bâtiment Nord. Aucune résistance de ce côté ci pour l'instant.
Les entrepôts plus à l'Ouest sont tombés entre nos mains. Nos troupes approchent de la gare de fret.
L'attaque prend enfin une bonne tournure !

La malchance semble être passée du côté allemand désormais. Ainsi, l'observateur d'artillerie de 150mm perd son sang-froid et endommage sa radio.
Celui de 105mm est parfaitement inutile face à l'absence de mouvement offensif sur le pont ferroviaire.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 09 Septembre 2021, 16:30
Tour 2 allemand

NDLR : erreur sur la capture d'écran précédente ! Lors de l'advance phase russe, certains se sont aventurés dans la FFE:2 du CB ! J'ai rectifié en début de tour allemand, faut pas être fou non plus...
Par ailleurs, un CC s'est développé en EE59 entre un 447 et un VK. Pas d'embuscade, pas de baïonnettes dans le ventre, mêlée.

Ça commence à craindre. L'artillerie rouge a sacrément ébranlé nos premières lignes. Heureusement, aucune brèche dans notre dispositif. La situation est délicate mais sous contrôle.
Nos soldats vont cependant devoir abandonner la caserne des officiers : forte pression en première ligne, risque de voir leur retraite bloquée par l'arrivée de soldats russes par le Sud. Mortier de 120, canon de 88 et HMG assureront la couverture sur le boulevard et le Nord du quartier en général.
Cette fois-ci, notre artillerie ne semble pas pouvoir venir à notre aide.

Partout où cela est possible, nos soldats se soustraient aux tirs ennemis.
Une position de mortier de 120 est neutralisée par l'ennemi. Un cadre du Volkssturm est abattu d'une balle dans l'oeil tirée avec précision par l'un de nos snipers par l'embrasure d'un bunker.
Notre 88 de l'Unterhaberberg est pris sous le feu d'un T34-43 qui s'est aventuré sur le boulevard à environ 500 de la pièce.
La gare Sud est abandonnée pour partie. La défense s'organise dans la partie Nord de cette gare qui est pris pour cible par l'artillerie russe. Les servants d'un mortier de 81 en font les frais.
Le barrage russe continue sa progression vers l'Est et s'abat dans la rue où se trouve notre SiG33 (3ème fois de suite accurate !) : la pièce et ses servants sont pulvérisés, de même qu'un groupe de HitlerJugend et le Panzerschrek qu'ils maniaient.

Le repli s'effectue en bon ordre dans le quartier des officiers. Les Volkssturm pris en corps-à-corps parviennent à s'extraire du combat inégal (tir d'un groupe adjacent avec -2 leadership drm, 447 pin, 336 DM, DR de CC super nul à chier)
Les PanzerIV poursuivent leur montée au front, gênés eux aussi par les débris.
Les pertes continuent se grimper dans nos rangs, en particulier parmi les cadres : 4 leaders perdus en seulement deux tours.

Situation à la fin du tour allemand
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 10 Septembre 2021, 19:11
Tour 3 russe

Pour la 3ème fois consécutive, le barrage roulant tombe avec précision (accurate) et sème la panique parmi un groupe de défenseurs de la Waffen SS ! Un trou apparait dans la défense allemande mais situé de l'autre côté du boulevard Oberhaberberg, il ne pourra vraisemblablement pas être exploité. Poisse.
L'observateur de 122mm tente de décaler le tir de la batterie sur la gare de fret où se retranchent des Jeunesses hitlériennes mais la manoeuvre échoue et le tir est annulé (red chit).

Après quelques tirs de préparation et placement de fumigènes, l'assaut se poursuit sur toute la longueur du front.

Au Sud, il faut profiter du tir de barrage et saisir l'occasion malgré les risques (rapide calcul de la fameuse balance bénéfiques/risques) ! Un groupe se précipite sur la Horst Wessel Straße et parvient essoufflé dans les ruines PP67.
Un peu plus haut, c'est un 458 qui tente un mouvement audacieux mais est cueilli par les tirs d'un squad de SS cloué au sol : la moitié des hommes est fauchée par les balles et les autres se jettent à terre ! Plusieurs chars arrivent enfin en soutien sans être inquiétés par l'infanterie ennemie trop occupée à sauver sa peau.
Les sapeurs montent rapidement une double attaque sur les arrières de la caserne des officiers : un HS échoue à placer sa DC, un 628 est cloué au sol ! Deux T34-85 se précipitent pour appuyer l'assaut : l'un d'eux est pris pour cible par un PaK43 placé dans l'alignement de la rue et qui multiplie les tirs (rof 2) : le second obus perce le blindage du char !
La caserne en elle-même continue d'être investie par nos soldats qui se rapprochent près du mess des officiers.

La moitié sud de la Südlicher Güterbahnhof est entre nos mains ! Nos troupes poussent prudemment vers l'Est sans rencontrer de résistance.

Emboitant le pas d'un HS en furie, plusieurs chars, dont un lance-flammes, esquissent un mouvement de contournement par l'Ouest : le char de tête est pris à partie par un Pak40 qui malgré la précision de ses tirs ne parvient pas à le détruire (2 rof, un dud sur le second tir ; en retour, le T34 décrochera un improbable hit sans suite).
Le reste de l'infanterie rampe sur les talons des berserkers. Un échange de tirs avec les défenseurs ne donne rien des deux côtés.
Le char FT a l'audace de vouloir griller les soldats amis et ennemis en passe de s'écharper en corps-à-corps (le fameux HS berserk et un squad de HJ) mais malgré un superbe tir, tous les hommes tiennent au moral !

Signe de l'âpreté des combats, plusieurs CC se développent le long du front.
Près du mess des officiers, un 447 cx parvient à prendre en embuscade un HS de la Waffen SS et neutralise les fascistes à coup de grenades.
A l'Est de la gare Sud, un 447 rampe vers une position ennemie proche (MMG) sous couvert de son camouflage, parvient à les prendre en embuscade mais échoue à conclure son attaque ! La riposte est foudroyante et nos soldats sont annihilés malgré leur acte héroïque dont profite cependant un HS porteur de lance-flammes pour s'approcher de la position de défense.
Dans la gare de fret, nos soldats devenus enragés s'attaquent à un groupe de gamins des Jeunesses hitlériennes qui offrent une résistance acharnée et éliminent nos hommes.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/vwgmKpV/Fin-T3-russe.png) (https://ibb.co/smkQMnb)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hardrada le 11 Septembre 2021, 08:38
Tour 3 russe

Près du mess des officiers, un 447 cx parvient à prendre en embuscade un HS de la Waffen SS et neutralise les fascistes à coup de grenades.


Extrait des archives du Smersh :

"Excellent commentaire impartial et en conformité avec la doctrine léniniste - ne pas oublier cependant de continuer à surveiller les écrits de l'auteur dont l'oncle avait acheté des pommes de terres à un koulak en 1927 et dont une demi-soeur a épousé un ukrainien en 1932."
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 11 Septembre 2021, 11:48
 :-D :-D :-D
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 11 Septembre 2021, 22:55
Tour 4 allemand

Verdammt !
La situation est très tendue sur la quasi totalité du front.
Aussi, c'est un feu d'enfer qui se déclenche de l'Oberhaberberg jusqu'à la gare de fret.
Les tirs précis de nos hommes prélèvent leur tribut parmi les bolcheviks et mettent en déroute une autre partie d'entre eux.
Le repli de la caserne des officiers est couvert avec quelques succès mais l'extraction s'annonce compliquée pour des Volkssturm et un sous-officier SS : l'opération se soldera malgré tout par un succès tant les tirs des moujiks seront inoffensifs.

Les solides murs de la gare Sud bénéficient désormais aux assaillants. Nos tirs ricochent sur la pierre sans inquiéter les soldats rouges qui tirent maladroitement vers nos lignes. Nous nous regroupons dans le bâtiment Nord pour les accueillir comme il se doit. En même temps, un groupe se faufile jusqu'au mur Ouest pour prendre à partie un ISU152 en CC tandis que des renforts descendent furtivement de la gare de fret pour aider à neutraliser l'imprudent.

Le combat s'intensifie également dans la gare de fret : un groupe de jeunes patriotes de la HitlerJugend réalise l'exploit de faire sauter au Panzerfaust un T34 arrêté sous leur nez. Le retour de flammes emporte cependant une partie de ces fougueux soldats et brise le moral des autres. Notre Pak40 détruit également un char communiste dans un duel acharné où le sang froid et l'expérience de nos soldats l'emportent sur la couardise des sous-hommes sibériens (et grâce à un TK3 tout de même) ! L'attaque russe se brise les dents sur notre héroïque défense !

L'artillerie devrait prochainement joindre sa puissance de feu à celle de nos valeureux soldats. Les obus de 150mm sont appelés à stopper l'avance des russes dans la caserne des officiers et à couvrir le redéploiement de notre défense en arrière.

Les russes poursuivent leur pression. Les tirs très nourris mettent à mal notre défense, particulièrement dans le sillon de leur tir de barrage le long de l'Oberhaberberg qui fort heureusement est levé. Il semble évident que l'ennemi cherche à profiter de la confusion et des pertes occasionnées par ce feu roulant. Waffen SS et Grenadieren tentent d'endiguer la marée rouge mais subissent plusieurs revers. Ainsi, notre ligne de front au croisement de l'Artillerie Straße et de l'Oberhaberberg est au bord de la rupture. Heureusement, nos chars approchent du Höhe Brücke.

Werner Schönwald, correspondant pour "Signal"

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/wRR0N1P/Fin-T3-allemand.png) (https://ibb.co/BttzVRQ)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 12 Septembre 2021, 11:56
Nous sommes à deux doigts d'enfoncer le front des fascistes ! Encore un effort !
за родину !

Le barrage d'artillerie est levé mais a parfaitement accompli sa tâche : c'est dans sa course finale qu'il a permis d'ébranler la défense des allemands et c'est ici que nous allons pouvoir percer leur front !
A l'opposé, notre observateur de 122mm perd à nouveau le contact (DR11...). Mais les obus de repérage tombent à proximité de la gare de fret. Gageons que nous puissions rétablir la liaison rapidement pour corriger le tir.

Nombreux échanges de tirs dans et autour de la gare de fret. Nos fusiliers font face à des nazis fanatiques. Des renforts d'infanterie sont acheminés en hâte, et les derniers chars présents dans le secteur se joignent au combat à bout portant malgré les risques dus aux Panzerfausts et à la présence d'un PaK, ce dernier tournant maintenant son attention vers notre dernier ISU152.
Des CC enragés s'engagent dans les ruines, mais nos soldats sont soit pris en embuscade par ces gamins fanatisés, soit bloqués dans un combat meurtrier.
 
Même chose autour du second bâtiment de la gare Sud : un de nos ISU est détruit par une roquette de Panzerschrek alors que nos tirs avaient mis en déroute un groupe d'allemands venus en corps-à-corps. L'équipage évacue mais est pris à partie aussitôt à l'extérieur !
Le feu qui ronge inexorablement les ruines de la gare Sud gêne notre progression. Un assaut est cependant mené par l'Est en profitant des ruines et en progressant par bonds. Un char lance-flammes échappe à la vigilance des porteurs de Panzerfaust et parvient à éliminer un squad allemand avec son liquide enflammé ! Nos fantassins sont quant à eux séchés net par les défenseurs qui sont parvenus à se regrouper et à nous opposer une incroyable puissance de feu.
Un groupe de sapeurs verrouille un nid de MG en corps-à-corps pour aveugler la défense et permettre à d'autres groupes de progresser sous couvert du char lance-flammes.

A l'Est, dans l'axe de l'Oberhaberberg, nous troupes continuent d'investir la caserne des officiers désormais abandonnée par les allemands en pleine déroute. Des obus de repérage tombent cependant à proximité, laissant craindre plus, ce qui poussent nos soldats à chercher un abri plus au Sud dans le quartier. Satanée artillerie... La menace se transforme en un déluge de feu au-dessus du mess des officiers. Quelques sapeurs en font les frais. Nos soldats ne résistent pas à un tel enfer. Mais le gros de nos troupes a cependant échappé aux obus, en particulier nos armes lourdes qui suivent péniblement le rythme effrené des fusiliers.
Nous parvenons cependant à repousser encore plus loin les allemands, grâce en particulier à l'engagement intense des sapeurs et l'utilisation d'un lance-flammes. Nos fusiliers n'hésitent pas à se lancer en corps-à-corps lorsque le rapport de forces le permet, en particulier contre les vieillards du Volkssturm.

Profitant de la confusion, nos soldats s'élancent vers le bâtiment OO62. Un T34-85 couvre l'assaut de façon magistral : il s'élance sur le boulevard, ouvre sa tourelle, et vomit de la fumée de son Sd (DR5 ! Hurré !). En face, les allemands médusés par l'audace de ce mouvement baissent la tête (dr6 sur un pf dr....). Deux groupes de fusiliers s'engagent à la suite du char et courent littéralement jusqu'à proximité des SS démoralisés qui tentaient de se rallier à l'arrière de l'immeuble (et bim ! DM !). Ils sont cependant stoppé dans leur élan par les Grenadieren de l'immeuble QQ64 (2MC bon sang !). Le second groupe vient malgré investir le rez-de-chaussée fortifié derrière nos valeureux soldats !
En même temps, un mouvement de contournement par le Sud du boulevard échoue, même si plusieurs T34-85 débouchent à cet endroit.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/Jd2VqjR/Fin-T4-russe.png) (https://ibb.co/QcnLkvF)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 12 Septembre 2021, 19:10
c'ets beau comme du Hassel ou du Carell
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: hell on wheels le 12 Septembre 2021, 19:27
c'ets beau comme du Hassel ou du Carell

Ou du Saint Loup !
Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lorenzo le 12 Septembre 2021, 20:36
Ou du Saint Loup !

C'est un sommet du forum ! Que dis-je, un Pic, Saint Loup  8)
Titre: Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: hell on wheels le 13 Septembre 2021, 06:38
C'est un sommet du forum ! Que dis-je, un Pic, Saint Loup  8)

Tu sais bien mon Lolo que ma religion  m’interdit d’en consommer  :-D
Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 13 Septembre 2021, 16:56
Ou du Saint Loup !

aïe, pas politikement korrect...
Titre: Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil HIP le 13 Septembre 2021, 18:43
C'est un sommet du forum ! Que dis-je, un Pic, Saint Loup  8)

Que ceux qui ont fait l'ascension du pic St-Loup de nuit, sans lampe, en moins de 2h et avec 20 kg de bardas sur le dos m'envoie un "like"
Crénom, çà, c'était de la sélection naturelle d'EOR...
Titre: Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: hell on wheels le 13 Septembre 2021, 20:56
aïe, pas politikement korrect...

On est d’accord

J’ai mis la barre haute !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lorenzo le 13 Septembre 2021, 21:09
La route est droite, mais la pente est forte  :-D
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Septembre 2021, 13:12
Tour 4 allemand

"Aussi loin que pouvait porter leurs regards ce n'étaient que palais éventrés, grands immeubles réduits à leur silhouette de pierre, colonnes traînant sur les bas-côtés de l'avenue. De part et d'autre surgissaient des pyramides et des portiques merveilleusement sculptés par le feu, ouvragés par les bombes explosives sous des angles imprévus, avec des arrondis suaves ; des bas-reliefs profondément fouillés et, sur des tablettes de pierre, les mystérieux hiéroglyphes du phosphore... Pas une ruine qui n'eut son caractère particulier, comme si des générations d'artistes avaient oeuvré là, avec un amour de bâtisseurs de cathédrales, comme si le temps avait, ensuite, achevé le chef-d'oeuvre, posé sa patine, apporté l'indispensable travail d'érosion produit par l'eau du ciel et les larmes des femmes en prière..."

Les russes nous prennent à la gorge. Si leurs moujiks peinent à prendre le dessus dans les gares, ils ont fait preuve d'une remarquable synchronisation des deux côtés de l'Oberhaberberg. La caserne est désormais entre leurs mains, malgré les coups portés par notre artillerie : nous avons pu voir un pan d'immeuble s'effondrer sur une dizaine d'hommes en brun qui fuyaient sans le savoir vers leur morbide destin (CH ! Random selection : rdc ! Nuage de poussière et 2 HS au tas avec leur leader). Leur audace les a poussés à braver notre feu et la chance les a récompensés : sur la Horst Wessel Straße tout d'abord, puis dans les immeubles qui bordent le Nord de l'avenue en arrière de la caserne des officiers. Les Waffen SS ont cédé le terrain et seule une vingtaine de Grenadieren résistent au milieu de l'avenue, telle une ile en passe d'être submergée par un raz-de-marée de feu et d'acier. Le salut semble désormais se trouver au Nord de l'Unterhaberberg. L'usine d'artillerie est démunie de défenseurs. Seule la section de Pionieren peut encore espérer ce flot de bolcheviks assoiffés de vengeance et de sang, avec l'appui des deux Panzers empêtrés dans les débris qui encombrent la Lindenstraße.

La phase de ralliement est particulièrement pathétique ! Pour les deux camps, mais pitoyable ! Un self rally d'un HS SS sur la droite, un HS de la HitlerJugend à gauche, un 447 pour les russes, mais il reste un paquet de squads au tapis en fin de phase.
L'OBA de 150mm met un poil la pagaille sur l'arrière des troupes d'assaut russes. Celle de 120mm peine à se mettre en place sur la gare de fret mais l'urgence y est moindre.

Près de la gare de fret, notre Pak40 enchaine 4 rof ! Le dernier tir trouve la fente de vision du pilote de l'ISU152 qui implose littéralement : CH !!! Les derniers hommes disponibles se pressent dans le bâtiment pour repousser l'attaque en cours, alors que de nombreux russes sont aperçus dans les hangars détruits au Sud, se dirigeant vers notre position. Des Volkssturm sont appelés en renfort ainsi qu'un groupe de la Waffen SS dans la perspective de ce nouvel assaut.
Les russes parviennent toutefois à faire corriger leur OBA en plein sur le bâtiment rendant précaire une future défense.
Rendus ivres par le fureur des combats et leurs succès récents (char détruit au PF, 447 éliminé en CC), de jeunes HitlerJugend rampent furtivement parmi les ruines et sautent sur un autre groupe de russes en hurlant sous les yeux hagards de leur chef de section, un étudiant en littérature austro-hongroise du 18ème siècle, arraché de son banc de l'université de Königsberg il y a à peine 4 semaines pour prendre la tête d'un groupe d'adolescents de 13 à 16 ans dans un uniforme trop grand pour lui (6+1). Les russes au moral chancelant perdent la moitié de leurs hommes face à la rage de ces gamins dont ils peuvent voir le blanc des yeux injectés de sang. A côté d'eux, un autre corps-à-corps se poursuit sans trouver d'issue meurtrière.

Dans la gare Sud, les russes ont stoppé leur progression. Un JagdPanzer est venu se joindre à la défense pour faire face à l'arrivée d'un T34 lance-flammes. Nos Grenadieren regroupent leurs effectifs pour arrêter l'avance des russes vers l'Est et renforcer le CC au coeur de nos positions (Z55, voir infra).

AU centre, il est clair que notre salut réside dans l'abandon de nos positions au Sud de l'Oberhaberberg et l'établissement d'une nouvelle ligne de défense dans les immeubles de l'hôpital. La retraite se fait de façon un peu précipitée et laissent en arrière une trentaine de soldats démoralisés de diverses appartenance (tous DM, ils s'échapperont presque tous en déroute, hormis quelques sexagénaires trop lents). Par ailleurs, un CC renforcé par un groupe de Volkssturm se poursuit au milieu des ruines où tombent malgré tout la moitié des défenseurs.

Je commets peut-être une erreur mais je ne peux me résoudre à abandonner les héroïques défenseurs. Je décide donc d'envoyer une quinzaine de soldats de la SS accompagnés d'une poignée de Volkssturm et même de servants de mitrailleuse sans mitrailleuse pour combler la brèche et faire la jonction avec nos camarades de l'usine d'artillerie. La section de Pionieren ordonne également aux porteurs du lance-flammes de contourner l'usine pour constituer une ultime réserve, au cas où. Un premier Panzer IV franchit le Höhe Brücke et se poste en défense au coin du Viehmarkt en attendant son binôme.

Une sad story : à partir du bâtiment PP64, un 468 sévèrement burné se lance sur l'Oberhaberberg pour rejoindre l'usine d'artillerie de l'autre côté du boulevard. Protéger un tant soit peu par quelques débris, il croise le tir d'un squad russe CX avec LMG (6FP +1débris +1cx -1ffnam -1ffmo -1boulevard). DR6. 1MC. DR6 ! Les Grenadieren atteignent l'immeuble ! A ce moment là, il s entrent dans la LOS d'un T34-85 qui les prend pour cible en ITT. Les bouffons ! TH8 +1BU +1débris +3TEM -1ffnam. DR2... Pas de CH mais un beau pruneau de 85 dans la tronche, 17FP. DR6, 2MC, break... Et rof pour le cocu de service. Re tir avec l'acq, DR4 sur le TH. Bordel, une deuxième cacahuète passe par la fenêtre des chiottes du rez-de-chaussée ! IFT DR4, k/3. C'est pas possible ce jeu de m..... !!!!!!!!!!! Nos valeureux Grenadieren sont atomisés et ne passe pas le MC. Allez, ne pleure pas Adolf, les deux SAN donnent dr2 et 1. Le petit pin un squad, de la roupie de sansonnet. Mais le gros SAN procure une joie sans nom : pas moins de 7 cibles potentielles, toutes en TEM +3 mais avec, au choix, un SAN ennemi, un 628 en mêlée, une pipile de 3 MG lourdes avec 8-1, un 458 (bof), un leader blessé (saigne trop ce niais, is vont l'évacuer en refit, c'est sûr), un 527 broken et un leader DM avec son 447 idem. Que faire ? La gestion des priorités se porte sur la préservation des moyens humains et je choisis donc de déémiser ("rendre DM" source : académie française) le 628 en CC, dégageant ainsi mes défenseurs avec l'espoir de les éliminer avant qu'ils ne se taillent (ce qui se réalisera sur un superbe DR6 !). Nan finalement, ce jeu est vraiment génial !

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/C6CmfJR/Fin-T4-allemand.png) (https://ibb.co/NrDtM1c)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Septembre 2021, 15:35
Tour 5 russe

Satanés fascistes ! Pire que la vermine ! Avec leur fichue artillerie, un trou apparait dans nos lignes, au niveau de la si chèrement acquise caserne des officiers. Fort heureusement, ils ont déguerpis comme des rats de l'autre côté du boulevard ! De toute façon, nous les avons tellement étrillés qu'ils ne doivent pas être en mesure de reprendre le bâtiment. Malgré les risques, nous devons cependant envoyer des hommes sécuriser les ruines et le mess. Ça vaudra bien une médaille.

Notre propre artillerie tombe sur la gare de fret. A point nommé pour calmer ces démons. Tant pis pour nos quelques hommes coincés en CC, leur sacrifice fera l'honneur de leurs familles et du Parti.

Sur l'Artillerie Straße, la résistance des derniers allemands nous met une épine dans le pied en plein milieu de cette foutue avenue. Trois chars entreprennent de les réduire en miettes, en vain... Il va falloir lancer un assaut risqué si l'on veut profiter une nouvelle fois de la situation. Deux T34-85 abordent le boulevard moteur hurlant ! Ils tentent d'attirer l'attention des soldats allemands, tournoient jusque sous les fenêtres de l'immeuble, ne parvenant toutefois pas à placer de fumigènes. Rien. Les allemands semblent retenir leur tir. Notre infanterie se lance dans la rue. A peine ont-ils posé un pied sur les pavés qu'ils sont cueillis par des tirs nourris, MG et armes légères : les premiers hommes s'effondrent en sang, les suivants partent en déroute. Halte au massacre, nous ne passerons pas. D'autres groupes se tiennent à bonne distance de la zone de feu et essaient de rejoindre l'usine d'artillerie.
De l'autre côté de la rue, le CC s'éternise malgré l'afflux d'hommes frais : un HS de sapeurs est éliminé dans un combat pourtant largement en notre faveur (3/1) et les civils du Volkssturm nous résistent encore !

L'assaut sur le second bâtiment de la gare Sud s'arrête : trop de monde en face et les combats de la gare de fret demandent à mobiliser encore plus d'hommes. Sans compter ce trou béant au centre qu'il nous faut combler tant bien que mal. Et sans compter l'activité des snipers qui tuent froidement un sous-officier et casse un squad.

Au centre, l'artillerie allemande s'est décalée vers l'Est. Elle s'abat sur les soldats dont la mission est d'investir enfin le mess des officiers. Le feu d'enfer épargne un groupe dont le leader se sent pousser des ailes (héros !) mais les suivants craquent.

La gare de fret est toujours l'objet de féroces combats. L'acheminement de renforts est rendu compliqué par les mines ennemies et notre propre artillerie. Il est trop tard pour rompre le combat. Les deux CC en cours tournent en partie à notre avantage : les gamins fanatiques sont finalement tous tués grâce au prompt renfort d'un 447 et d'un équipage de char (vengeance !) mais à côté, ce sont nos soldats au moral dans les chaussettes (426) qui prennent encore des pertes malgré des défenseurs pinned et les autres DM (encore un DR minable...).

La situation est toujours tendue en plusieurs points du front mais notre avancée victorieuse sur le boulevard Oberhaberberg vaut bien une rasade de Vodka !

Situation à la fin du tour 5 russe
(https://i.ibb.co/x6cGS37/Fin-T5-russe.png) (https://ibb.co/dD36075)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 14 Septembre 2021, 19:22
sans faire le chipoteur, un  SAN sur une pile c'est random selection, si dr égaux, tu choisis la cible.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lorenzo le 14 Septembre 2021, 19:28
https://youtu.be/_WVngMdKpwc
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 15 Septembre 2021, 08:19
sans faire le chipoteur, un  SAN sur une pile c'est random selection, si dr égaux, tu choisis la cible.

Sans faire le chipoteur, en cas d'égalité lors de la random selection, tu refais un jet de Sniper Activation pour l'autre cible (ou les autres cibles).
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Septembre 2021, 08:52
sans faire le chipoteur, un  SAN sur une pile c'est random selection, si dr égaux, tu choisis la cible.
Oui oui patron, c'est keske j'ai fait.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Septembre 2021, 10:32
Tour 5 allemand

Sauve qui peut ! Abandon de notre ligne de défense devenue intenable faute de moyens pour la garnir. Repli sur la lisière Nord de l'Unterhaberberg, sous couvert de notre artillerie.
Notre artillerie...
Notre observateur fait du bon boulot. Enfin presque. Difficile lorsque l'ennemi vous talonne à ce point de ne pas prendre de risques de dégâts collatéraux. En l'occurence, faute de précision optimale, les obus dérive un poil trop au Nord. Et au lieu de ne prendre pour cible que les russes parvenus à investir le bâtiment à droite de la caserne des officiers, ils tombent au milieu du boulevard, là où tirent encore notre AT de 88, et sur les façades des immeubles les bordant, au Nord comme au Sud, n'épargnant ni amis ni ennemis. Les russes en font les frais bien sûr, mais notre 88 est pulvérisé par un coup direct (CH) et un sous-officier est blessé dans les étages des bâtiments en notre possession. On appelle ça une erreur de tir ou pas ?

Pour le reste, le front est divisé entre l'Est, où le mot d'ordre est le repli en catastrophe, le centre, où la situation se stabilise faute de combattants suffisants, et l'Ouest où la sauvagerie des corps-à-corps reste la norme.

Les derniers défenseurs dans le bâtiment PP64 ont reçu l'ordre d'évacuer au plus vite. Matraqués par plusieurs chars (4 acquisitions en ITT sur la tronche) et une nuée de fantassins rouges, ils n'ont d'autres choix que de se lancer sur l'Oberhaberberg en espérant bénéficier du couvert de trous d'obus sur les quelques mètres qui les séparent du plus proche abri. Impossible de passer en bypass de l'immeuble qu'ils occupent (le tracé de l'immeuble passe par l'hexside...) donc pas le choix, il faut affronter le feu ennemi. Avec -1 ffnam -1 boulevard +1 trous +1 grâce à des débris adjacents, ça peut le faire. L'infanterie russe, CX, parvient à accrocher un MC facilement passé par le 8-1 et le squad 468 allemands. De bonne augure. Plus loin, un T34-85 trace une LOS furtive vers l'hexagone : tir des mitrailleuses de bord. DR2. 1KIA. Random sélection : le squad est déchiqueté par les balles. Les tankistes russes exultent et engagent un obus dans la culasse du canon. Ils avaient déjà une acquisition -1 et réitèrent donc un tir en ITT sur le boulevard. DR5, ça touche. 17FP, DR2... On ne retrouvera rien du corps-à-corps du jeune sous-officier allemand, pas même un bouton de vareuse.
Le repli tactique sur le trottoir Nord de l'Unterhaberberg s'effectue parfaitement : une nouvelle ligne de défense est rapidement organisée autour des officiers présents.
Les Panzer IV devient leur route vers le boulevard.
Les Pionieren accompagne le mouvement et se préparent à faire sauter le Höhe Brücke (gros pari ici : je laisse un HS seulement pour effectuer cette tâche qui, si elle échoue, pourrait laisser le pont sans défense à portée de main des russes. A suivre).

Côté gare Sud, une roquette de Panzerschrek fait exploser la caisse d'un imprudent T34 lance-flammes qui projetait de faire griller nos hommes dans le bunker S51 : très joli tir à 3 hexagones de distance ! Le dernier char lance-flammes, coincé en VBM  en Y56, est enfumé par un mortier de 120, puis approcher furtivement par des porteurs de PzK camouflés : une giclée d'essence enflammée cloue les attaquants au sol. Un tir hasardeux ne parviendra pas à atteindre le char. A suivre aussi.

Dans la gare de fret, l'artillerie russe essaye de contenir l'afflux de renforts allemands. Un CC perdure au milieu des obus qui ne parviennent qu'à clouer au sol nos propres soldats avant d'être éliminés par les HitlerJugend. Des SS sont aperçus contournant le bâtiment par le NE.

Dans l'ensemble, l'intensité des tirs à considérablement baissée face au repli de nos hommes. Les importantes pertes russes en blindés réjouissent la troupe.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/mXqtnsk/Fin-T5-allemand.png) (https://ibb.co/61PbKhz)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Septembre 2021, 14:19
Tour 6 russe

Enfin les allemands reculent ! Et en grande hâte ! En tout cas sur notre axe d'attaque vers l'Est. Nos troupes vont en profiter pour s'étendre au maximum, rejoindre la rive de la Pregel et se regrouper au centre où notre front n'en a plus que le nom.
La gare Sud a été pour moitié conquise mais nous ne pouvons plus avancer. Quelques combats sporadiques nous obligent à consolider notre position sans pour autant chercher à l'étendre, nos pertes étant trop importantes et les renforts inexistants.
Du côté de la gare de fret, nous venons de perdre le contact avec l'artillerie. Sans ce soutien, nous ne sommes plus en mesure d'investir le bâtiment, j'ordonne donc le repli sous couvert d'une Cal.50 et d'un des deux chars encore en état de marche. Ce dernier tire à bout portant sur le groupe ennemi qui vient de reprendre le coin SW de la gare : le premier tir échoue, aussi le chef de char décide t-il d'accélérer la cadence en IF : DR2 ! TH de base 8 +3 TEM +2 IF +1BU -2 Proximité -1 acquisition. Subsequent dr 2 : CH ! Random selection : dans la poire du sous-off qui tente d'arrêter l'obus avec son torse pour protéger ses hommes : 28FP -3. K/4, petite blessure mais le moral ne tient pas, ça sent le TSPT. Le squad passe son 1MC et LLTC. Ce sera néamoins le dernier acte héroïque des ces tankistes : une roquette de Panzerfaust les mettra en flammes sitôt l'obus sorti de leur canon.
L'autre char recule avec le reste de l'infanterie : l'assaut sur la gare de fret a vécu.

Rien à signaler au centre, mis à part la destruction du dernier char dans le secteur par le Panzerschrek qui rôdait dans le coin : tir parfait malgré la présence de fumigènes. L'équipage périt avec sa monture d'acier.
Le mess des officiers est enfin investi.

La conquête se poursuit vers l'Est, le plus vite possible, le plus loin possible ! Les chars déboulent dans les artères perpendiculaires sans précaution particulière, à la poursuite des allemands en fuite.
Soudain, une puissante détonation déchire l'air. Les allemands viennent de faire sauter le Höhe Brücke dans leur débâcle.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/k9VH0PM/Fin-T6-russe.png) (https://ibb.co/jW96GjH)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Septembre 2021, 14:45
Tour 6 allemand

" On était parvenu à faire taire en nous tout ce qu'il y avait d'humain. Nous ne connaissions plus que le langage terrible des armes. Notre science de l'anatomie valait celle d'un médecin et nous pouvions désigner à coup sûr l'endroit où le coup de feu ou un coup de couteau serait le plus douloureux. Derrière nous, sans doute, Satan devait ricaner. "

Les russes se replient laissant entre nos mains la gare de fret si durement défendue. Partout ailleurs, le front se stabilise et les coups de feu qui emplissaient l'air il y a encore si peu de temps n'éclatent plus que de façon sporadique. Même notre artillerie a interrompu son vomissement de mort.
Entre la survie de nos hommes et quelques monceaux de ruines, nous avons choisi de préserver des vies, aussi longtemps que cela pourra durer. La route de l'Est est coupée pour les bolcheviks. Le Höhe Brücke a disparu dans une explosion de feu et de gravas.
L'Unterhaberberg marque désormais la ligne de front, véritable saignée au milieu de Königsberg destinée à endiguer les prochaines vagues de sous-hommes venus des steppes sibériennes.

Just for fun. Pour la première fois, je possède un Goliath et la télécommande qui va bien avec ! German vehicule note 93. Vroum ! Vroum !!! Un HS de Pionieren envoie la bête vers deux chars russes en enfilade du boulevard. Très très petite cible (+3 drm) mais quand même : a bout portant, ils vont bien réussir à me le dézinguer ! Ben non... Ce sera en fait un fichu squad 447 cx et son abruti de leader 9-1 qui me le détruiront en passant sou sleur fenêtre. Trop déçu... 36FP cela aurait pu être drôle.

dr de fin de TM : 4. Pas glop. C'est les popovs qui vont se réjouir !...

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/VtSb3J0/Fin-T6-allemand.png) (https://ibb.co/47TCJKw)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Septembre 2021, 18:01
Le tour 7 est le dernier.

Il ne sera marqué que par une ruée des fantassins russes vers l'Est qui leur permettra d'atteindre le bord de carte et d'ainsi étendre leur zone d'entrée au maximum.
Le pont Est est certes détruit mais les russes s'offrent désormais la possibilité de franchissement de l'alte Pregel.

Ce TM a été palpitant.

Le barrage roulant est un jouet palpitant à utiliser. C'est cher, mais rentable. Je recommande.
Malgré un décalage dommageable au début, il a bien accompli son rôle dans l'ensemble et la bonne coordination des troupes russes a permis une progression éclair. A chaque fois que les défenseurs ont dû baisser la tête, le assaillants ont saisi l'occasion pour foncer et emporter la décision. Sans le mauvais départ, c'aurait pu être encore plus efficace.
Par contre, l'avance des chars a été chaotique : les débris et les casses moteur ont ralenti la progression des blindés qui pour certains ont dû prendre des risques parfois mortels. On en fait pas d'omelette sans casser des oeufs, certes.

Le combat dans la gare de fret fut épique : des coins de ruines pris et repris, des chars russes agressifs qui n'ont rien pu faire contre la chance des défenseurs (duel AT, Panzerfausts dans toutes les poches de vareuses). Le pire, c'est l'acharnement des assaillants : on pense que cette fois ci est la bonne et un revers succède à une audacieuse avance.

La bataille pour la gare Sud a quant à elle été biaisée dès le départ par l'incendie déclenché par la puissance du bombardement. Les allemands ont certes souffert dans le premier bâtiment mais le contre-temps infligé par le feu leur a permis de se regrouper dans l'autre partie de la gare et de résister aisément.

Sur carte, les gains territoriaux des russes sont foudroyants et leur permettent de s'imposer à nouveau sur ce TM !
Dans l'ensemble, la défense s'est très honorablement comportée.

Mais tout cela à quel prix...

Pertes allemandes :

- 4,5 squads de HJ : plus lourd tribut donné du fait de leur défense héroïque de la gare de fret
- 1,5 squads de la Waffen SS : pas toujours à la hauteur de leur FP et MC, ils ont toutefois permis au centre un repli en ordre
- 3 squads de Grenadieren/Sperrverband : très bon comportement, les pertes étant dues surtout à l'OBA
- 2,5 squads de Volkssturm : rien à dire, c'est vraiment de la chair à canon
- 5 leaders !
- 5 équipes de servants 228 avec 2 AT et 1 SiG33 !

soit un total de 40 VP.

Pertes russes :

- 11,5 squads de fusiliers (426, 447 et 458)
- 3 squads 628 (sapeurs et Faustnika
- 3 leaders et 1AL
- 6 T34 (dont 4 lance-flammes)
- 2 ISU152

soit un total de 98 VP.
A noter que 3 chars sont immobilisés dans les décombres.

Situation à l'issue du TM
(https://i.ibb.co/TYdhzBV/Fin-TM.png) (https://ibb.co/DzTK3Dx)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 15 Septembre 2021, 20:33
Au vu du terrain perdu cela à l'air chaud pour l'allemand de tenir encore 4 scénarios ?

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Septembre 2021, 22:45
A vu de nez, 2 TM avant que les allemands ne pensent sérieusement à capituler sans condition.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: benj le 16 Septembre 2021, 11:58
Super AAR !  Ça donne envie, tout comme ton vieux AAR de Berlin.

Les renforts allemands doivent traverser le fleuve j'imagine ?  Ça a l'air de rendre la prise du premier pont (le plus à gauche) super importante pour le Russe qui peut alors interdire l'arrivée de troupes fraîches ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 16 Septembre 2021, 18:11
Super AAR !  Ça donne envie, tout comme ton vieux AAR de Berlin.

Les renforts allemands doivent traverser le fleuve j'imagine ?  Ça a l'air de rendre la prise du premier pont (le plus à gauche) super importante pour le Russe qui peut alors interdire l'arrivée de troupes fraîches ?

Merci Ben  ;-)

Le pont ferroviaire est effectivement hyper attractif.
Cependant, le no man's land qui le précède ne le rend pas aussi accessible qu'on peut le penser. En collant la défense aux entrée et sortie du pont, on peut espérer s'épargner les gros pélots de 152 ou les roquettes qui pourraient malencontreusement faire sauter l'ouvrage. Du coup le russe est obligé de prendre des risques en montant une attaque coordonnée, en sachant que si les renforts allemands rentrent par le bord Nord de la carte, pour les russes c'est tout au sud, et c'est loin... D'où la "nécessité" de sécuriser la zone des gares pour permettre aux troupes déjà sur place de se repositionner pendant la phase de consolidation (6 hexagones pour l'infanterie, sauf entre un TM PM et un AM, la nuit permet de doubler la portée de redéploiement à 12 hexagones.
A noter également que le surcoût pour placer les RG on map lors d'un TM est 3 fois plus élevé pour le russe que pour l'allemand. Ce dernier peut donc facilement mettre ses renforts sur carte, y compris en réserve (encore moins cher), alors que le russe a tendance à les faire rentrer à chaque TM, ce qui rend aussi le placement de la défense plus délicat car l'allemand ignore d'où la menace va venir.
Autre chose, la sortie du pont ferroviaire donne sur un gros entrepôt qui peut être compliqué à conquérir. Et la zone qui s'étend vers l'Est pour éventuellement interdire l'entrée des renforts allemands est étroite.

Le prochain TM va encore une fois être complexe pour le russe. Il FAUT prendre cette foutue zone ferroviaire qui permet de déboucher sur les deux ponts les plus à gauche. Une petite opération de diversion par le pont en bas à droite peut donner un peu d'air à l'attaque principale. On va encore faire fort usage de l'OBA.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 17 Septembre 2021, 09:20
Et c'est quoi l'objectif en poussant vers l'est? Même si le Russe dégage un endroit où il peut traverser sans trop de risques, ça ne le place pas dans la zone de victoire, il va toujours falloir traverser un deuxième bras de rivière?

Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 18 Septembre 2021, 18:16
Tout à fait, mais le deal est vraiment de rendre la défense fébrile sur l'ensemble du front : en passant le premier pont, le second est à portée et l'allemand ne peut pas le négliger. Les moyens alloués seront certes moindres compte tenu de l'étroitesse du front à défendre, mais cela coute cher et le défenseur n'a pas la possibilité d'acquérir des moyens pléthoriques à chaque TM.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 18 Septembre 2021, 19:11
Malgré la sinusite qui cloue le chef d'état major au pieu, il faut poursuivre. Est-ce l'effet de la fièvre où l'envie furieuse de débuter au plus vite la CGIII de l'enfer vert d'Inor, mais j'ai décidé d'arrêter de tergiverser et de jouer la vierge russe effarouchée, et ce TM risque d'être décisif.
En effet, nous approchons d'un moment critique en terme de jouabilité de ce genre de CG. La carte est certes vaste, mais la surface jouable se rétrécie logiquement au fur et à mesure de l'avancée de la bataille. Or, si les pertes sont conséquentes, les renforts ne diminuent globalement que très peu en terme de quantité. Ce qui veut dire que l'on va jouer sur une surface de plus en plus réduite, et donc avec une concentration de troupes plus élevée à l'hexagone carré. Et donc, l'allemand va pouvoir constituer plusieurs lignes de défense successives, des réserves locales, et que ça va devenir chaud bouillant en attaque. On en retrouve pas cet sensation dans la plupart des CG style KGP, KGS, Pegasus etc, soit du fait de la carte (plus ouverte ou avec des zones d'entrée de RG plus restrictives) soit du fait du système d'achat.
Et même si ce dernier dans KBR tient compte de l'appauvrissement des moyens des allemands et l'intensité grandissante de l'engagement des russes (on passe de 70 TP le 1er TM à 45 pour le dernier pour les allemands et on grimpe à 95 pour le russe sur un TM), la carte reste ce qu'elle est et défendre 5 hexagones de front avec une section est plus facile que 10.

Du coup, on va la jouer quitte ou double et en tout cas Heavy Metal !
Les allemands ne reçoivent que 50 TP pour ce TM contre 93 pour le russe.
Pratiquement tous les RG vont arriver full pour l'allemand. POur le russe, c'est plus délicat et l'infanterie sera uniquement depleted et les chars full. Plus de chance avec l'artillerie qui sera bien dotée en munitions (Plentiful ammo).
Le temps est couvert, donc pas d'avion, c'est chiant. Alors côté russe on va mettre le paquet sur l'OBA avec pas moins de 4 modules, le max autorisé. Les allemands acquièrent 2 modules, le max aussi.

Entre un TM d'après-midi et de matin, le redéploiement autorisé est double (on profite d ela nuit pour panser ses plaies et réorganiser son dispositif). Et les allemands ont décidé de reculer, au-delà même de l'Unterhaberberg, vers l'hôpital Saint George et l'école primaire. La partie Est de la ville, très étroite, est défendue par une section de SS et quelques MG : le temps que les russes passent la rivière, on a le temps de voir venir.
Le raccourcissement du front permet de constituer 2 lignes de défense sur la quasi totalité de la longueur. Easy buddy ! La coordination interarmes est prête à briser les reins des popovs !

Pour le russe, l'heure est donc à la subtilité.
Au début, je pensais foncer tête baissée au centre et poutrer les défenseurs avec FT, AG et autre concentration de MG. Mais il ne reste que 4 TM... Et vu que gagner du temps est le but de l'allemand, je ne vais pas tomber dans ce piège.
On va donc lancer une attaque coordonnée de toute beauté sur le pont ferroviaire ! Le but n'est cependant pas forcément de s'en emparer pour en faire le boulevard vers la victoire, mais de saturer le front à cet endroit, traverser la rivière en pneumatiques et prendre la défense du pont à revers.
Sur le papier, c'est piece of cake : grosse préparation d'artillerie  avec un module de roquettes sur l'entrée du pont, déluge de feu sur l'entrepôt sur la rive nord (152mm et une batterie de INF de 76), suivi d'un tir de fumigènes sur les abords du pont (76mm smoke) et enfin, l'assaut. Une compagnie de sapeurs et des fusiliers par la rivière (5 petits raft et 3 gros), une nuée de 5 chars FT et 3 AG (avec un AL 10-2 !) le long de la Reich Straße et une compagnie de fusiliers sur la gare de fret, avec appui d'un module de 122mm. Une fois la Pregel franchie, les sapeurs et fusiliers terminent de nettoyer ce qu'il reste dans l'entrepôt d'Etat et liquident la défense à la sortie du pont.
Alors tout cela a couté cher car si les renforts ont été acheminés sur la berge de la Pregel à la faveur de la nuit, c'est quand même +3 TP pour chaque RG sur carte ! La taxe est lourde à payer pour les 4 RG qui en bénéficient mais si l'opération réussie, c'est la fin de la bataille au prochain TM !
Bien sûr, le reste du front ne sera pas inactif pour fixer les défenseurs et les empêcher de renforcer le pont ferroviaire. Frontoviki et sapeurs vont poursuivre les combats sur l'ensemble du front, ce qui devrait donner l'occasion de bonnes tartes dans la gueule !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 18 Septembre 2021, 19:26
(https://i.ibb.co/ZV46Zmn/Set-up-TM4.png) (https://ibb.co/yXvn3Sw)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 19 Septembre 2021, 15:19
Königsberg, le 8 avril 1945, 7 heures 41
Otto a rejoint le Kampfgruppe Schuberth après que son unité ait été bousculée pendant l'offensive des russes en Prusse Orientale. Sa section s'est vue confier la défense d'un pont détruit la veille par les Pionieren. L'état-major craint que les russes ne tentent de traverser la Pregel à cet endroit pour foncer vers le nord et morceler notre ligne de défense.
L'air est frais ce matin. Les nuages sont bas, éloignant la menace des Sturmoviki. Bonne chose.
Une légère brume couvre la surface de la rivière. Rien qui ne puisse empêcher d'ajuster les tirs des MG de sa section cependant.
Un cliquetis métallique résonne dans le dos d'Otto. Certainement cette jeune recrue récupérée il y a à peine quelques jours dans la périphérie de la ville et qui s'obstine à vouloir accrocher son quart à son brêlage. Il finira vite par comprendre que boire est moins important que survivre dans ce chaos.
Des coups de feu retentissent sur la rive opposée de la Pregel : certainement une patrouille russe qui rentrent dans ses lignes, saluée par les défenseurs embusqués dans les ruines.
Soudain, le ciel s'illumine à l'Ouest de dizaines de raies de feu et de fumée. Rapidement, le hurlement des roquettes en route vers leur cible retentit dans l'air. Katiouchas. De puissantes explosions se succèdent alors, faisant trembler le sol sous les pieds d'Otto.
Le pont ferroviaire. Les russes reprennent l'offensive. Une journée de souffrance débute à nouveau.

TM4, tour 1 russe

J'ai établi pour cette attaque décisive un timing précis pour les russes, entre les tirs d'artillerie, le placement d'un rideau de fumée, l'assaut sur le bunker à l'entrée du pont ferroviaire et l'assaut amphibie sur la Pregel. Bien sûr, tel Hannibal, je n'escompte pas que le plan se déroule sans accroc, surtout avec l'OBA de roquettes (je rappelle, pas de SR, pas d'accuracy, et full extend of error sauf si Pre-reg, ce qui n'est pas le cas), la disponibilité en fumigènes (encore que 9 canons et mortiers peuvent en faire péter sur ce secteur !) et la fiabilité des radios (contact sur 8 mais les TM précédents m'ont fait relativiser sur l'efficacité des AOT (artillery observer team), même si chaque module a été généreusement doté en munitions (Plentiful Ammunition).

Première bonne nouvelle, les roquettes. AR placé en M42, à 6 hexagones de nos lignes pour éviter une dérive maximale et que cela nous tombe sur le coin de la gueule. Le fameux DR. Colored 6 ; White 1 ! Faites péter la Vodka ! Sacha ! Sors ton accordéon ! Калинка, калинка, калинка моя!
Les suppositoires de plus de 40kg s'écrasent sur les abords de l'entrée du pont (harrasing fire à pleine puissance, et 132mm, ça nous donne un joli 26FP).
Les premières roquettes comblent une partie du fossé anti-chars et font valser les barbelés !
Le bunker est ébranlé mais protègent à merveille ses occupants. Les servants du mortier placés dans la tranchée sont cloués par la violence des explosions.
Dans la maison attenante, la poignée de soldats convalescents qui l'occupe craquent,
Le tablier du pont est à peine touché par les explosions.
Dans l'autre fossé anti-chars qui garde l'arrière de la position, un HS prend la graine (BH) et un soldat se prend pour Captain America (Hero creation).
Dans les entrepôts alentours, les Feldgendarmen déroutent en masse.

Seconde bonne nouvelle : les 3 AOT établissent le contact avec leurs batteries respectives et obtiennent l'accès à une mission.
Bon, la précision des tirs de repérage n'est pas la meilleure que l'on ait connu, mais c'est quand même visible et les SR sont placées.

Mortiers et canons de 76 entreprennent alors avec succès d'aveugler les bunkers et de pilonner les positions de défense allemandes. Les nids de mitrailleuses se joignent au déluge de feu.
Au pied des bâtiments des gares Sud et de fret ainsi que sur presque toute la longueur de l'Unterhaberberg, les tirs de MG précèdent l'assaut d'infanterie. A droite du front, les Volkssturm tentent maladroitement de résister à la traversée du boulevard, face à une nuée de fantassins russes appuyés par de trop nombreux chars. Ces civils sont rapidement débordés et bousculés en corps-à-corps, apportant plus de montres aux Frontiviki.
Les russes subissent quelques pertes lors du nettoyage des quartiers abandonnés la veille par les allemands.
Débouchant sur la Kulmerstraße, 8 blindés défilent sur la Reichplatz et dépassent la Brandenburger Tor, en route vers le pont ferroviaire !

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/q02kPK6/Fin-T1-russe.png) (https://ibb.co/28pgfxJ)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 19 Septembre 2021, 16:41
Tour 1 allemand

L'artillerie, reine des batailles. A Königsberg, c'est la tsarine.
Les roquettes et obus pleuvent autour du pont ferroviaire. Les russes ont profité de la nuit pour acheminer des renforts d'infanterie et des armes lourdes sur la rive Sud de la Pregel aux abords du pont. C'est le signal clair d'une attaque majeure dans ce secteur. Les deux sections de Grenadieren en passe d'arriver sur le front vont être directement dirigées vers l'entrepôt d'Etat et les bureaux d'approvisionnement royaux.
Des ordres sont donnés pour que le reste du front fournisse autant de troupes que possible pour venir renforcer la défense du pont.

L'artillerie est appelée au secours sur la gare de fret. Les obus de 105 devraient pouvoir ralentir les russes dans ce secteur.
L'observateur de 150 parvient à contacter la batterie qui est cependant occupée ailleurs pour l'instant.
Un mortier tombe en rade au NE du pont.
Les MG, malgré la gêne des fumigènes, parviennent à faire baisser la tête à plusieurs positions russes.
Magnifique série de coups au but d'un mortier de 120 sur un groupe mixte sapeurs/fusiliers qui s'approchaient de la gare Sud : les premiers partent en vrille sur un NMC (DR12), les seconds succombent après deux nouvelles salves, un DR12 pour moitié et un second 2MC raté ! Dans les dents les popovs ! Dans le bâtiment même de la gare, les SS repoussent facilement les premiers éclaireurs qui se sont infiltrés. Aux abords, un nid de MG russe accroche une position allemande, tient la cadence 4 fois ! et finit par décrocher un NMC auquel le squad allemand répond par un DR12.
Même résistance acharnée dans la gare de fret où les russes subissent des pertes et se démoralisent en masse (encore un DR12 sur un 2MC...). Une contre-attaque des défenseurs se termine dans un bain de sang en corps-à-corps : la décence m'interdit de décrire l'effroyable boucherie qui se déroule dans les ruines de la gare, laissant les visages des vivants éclaboussés de tripailles et les corps des morts éventrés ou mutilés à coups de dents (y'a plus le smiley "vomit" dans la liste... que font les admin du fofo ?!).
Les russes continuent de matraquer nos positions autour du pont ferroviaire : une position de mortier est particulièrement visée et des tirs de MG et un canon de 76 prennent les défenseurs de la gare de fret à revers. Le bunker tient bon mais le reste des troupes alentours décrochent.

 Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/sjVxffm/Fin-T1-allemand.png) (https://ibb.co/zs49MMn)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 19 Septembre 2021, 18:30
Tour 2 russe

Contact radio maintenu. Les allemands vont manger !
On continue d'aveugler les fascistes à coup de fumigènes.
L'OBA de 76 noie le Nord du pont sous les fumigènes, la traversée de la Pregel va pouvoir se faire.
Les obus de 152 s'abattent sur l'entrepôt et devrait interdire toute approche des défenseurs par ce bâtiment.
La batterie de 122 quant à elle trouve le chemin de la gare de fret : face aux déboires de l'infanterie, cette aide est providentielle.
L'intensité des tirs ne faiblit pas et les servants d'une position de mortiers finissent par succomber.

Sur la partie Est et centre du front, nos troupes progressent sans grande opposition pour l'instant : les éléments de tête atteignent les Korinbandamm, Georgstraße et Borchertstraße. Deux groupes se font prendre à partie par un quadruple de 20mm mais le tir imprécis les épargne. Des obus de gros calibre tombent aux alentours. Repérage. D'autres pointes avancées tombent sur les premières lignes ennemies et sont quelque peu malmenées

Le bâtiment Nord de la gare Sud semble définitivement trop bien défendue : la puissance de feu des défenseurs terrasse tous ceux qui tentent de pénétrer dans l'immeuble. Nos soldats refluent et se terrent dans la partie Sud.
La gare de fret est quant à elle prise sous le feu de notre artillerie et de deux côtés par nos mitrailleuses lourdes : la position parait difficile à tenir plus longtemps, même si certains défenseurs continuent de résister (un tir à 40FP ! 3MC tenu par un 548 fanatic) et si l'artillerie ennemie s'est jointe au massacre et stoppe l'assaut de nos Frontoviki.

Les renforts blindés, dont certains sont chargés de Faustniki, continuent leur progression vers le pont ferroviaire, s'arrêtant pour réduire les nids de résistance sur le flanc de la formation blindée : un Pak40 ne parvient pas à accrocher de cible et engage un duel avec un T34M43 : ce dernier place en retour un tir critique (DR2 suivi d'un dr1) qui pulvérise la pièce anti-chars et ses servants.
Volkssturm et Feldgendarmen tentent d'arrêter la menace mais leurs mains tremblantes ne leur permettent pas de manier efficacement les Panzerfausts. La riposte est partout violente et tous les armes des chars tirent sur les défenseurs. Les occupants d'un bunker sont ainsi mis en déroute par une décharge de lance-flammes embarqué.

A gauche de notre dispositif, l'assaut amphibie est lancé. Les pneumatiques sont jetés à l'eau. Des dizaines d'hommes sautent en hurlant à bord des fragiles embarcations sans subir de tirs grâce à la protection des fumigènes.
C'est maintenant ou jamais.

C'est beau ! C'est beau ! J'ai envie de pleurer !

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/hHWz6B7/Fin-T2-russe.png) (https://ibb.co/P4hHLcm)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 20 Septembre 2021, 15:51
Tour 2 allemand

Faisons preuve d'humilité : les russes ont grave les moyens, les très gros moyens, alors que les allemands ont une petite tendance à bricoler.
Oui, mais les allemands ont aussi d'excellents outils heureusement.

Là encore c'est l'artillerie qui tient la dragée haute aux assaillants : la gare de fret est en proie aux bombardements des deux camps. Les obus allemands sont décalés avec une précision chirurgicale et couvre désormais l'ensemble du dispositif d'assaut bolchevik : la panique gagne une grande partie des Frontoviki qui voient leur attaque brutalement stoppée. Nos troupes encore valides (1 squad et 1 leader blessé...) tentent quant à elle d'évacuer la zone de feu alors que tous leurs camarades restent prostrés sous le feu ennemi et subissent de lourdes pertes. La situation est intenable, le sauve-qui-peut est ordonné.

La défense tente de se réorganiser au sud du pont ferroviaire. Un groupe de Feldgendarmen manquent de chance en ratant à deux reprises un T34M43 placé derrière un mur ("plus haut la hausse bon sang ! C'est Hull Hit là !!!)
Volkssturm et HJ se rapprochent du pont pour mettre en place un barrage de la dernière chance. La présence de Fautsniki montés sur les chars d'assaut remontant la Reich Straße ne fait peser aucun doute sur la nature des combats qui vont se dérouler à l'entrée du pont.
Les russes poursuivent leur bombardement sur la rive Nord, avec toujours plus de fumée. Le rideau se déchire parfois furtivement et laisse entrevoir une myriade de bateaux pneumatiques chargés d'uniformes bruns qui glissent lentement sur la Pregel.

Quelques renforts parviennent à être dégagés du centre et de l'Est du front. Dans ces secteurs, la ligne de défense est solide et devrait pouvoir facilement damer le pion aux russes. Grenadieren et Waffen SS sont efficacement appuyés par une batterie de 150mm qui bloque déjà les assaillants au Sud de l'hôpital. Nos 2 Panzer ont reçu l'ordre de demeurer sur place pour faire face à leurs 7 homologues russes repérés sur l'Unterhaberberg.
Un ISU152 parvient à littéralement exploser une barricade érigée entre le boulevard et le Korinbandamm : l'accès à l'école primaire est ouvert pour les blindés russes.

Note : le véritable massacre qui se déroule sous mes yeux embués de larmes dans la gare de fret est incroyable. Allemands et russes se battent férocement pour ce foutu bâtiment, au demeurant important, mais le combat d'infanterie, déjà terrible et donnant souvent lieu à de féroces corps-à-corps (où même des Volkssturm peuvent contrer des troupes d'élite), a trouvé sur ce tour un arbitre impitoyable : l'OBA.
On ne badine pas avec l'OBA.
Entre les obus de 105mm allemands et le martèlement des 122mm russes, les adversaires ont trouvé un terrain commun : la mort. Si les défenseurs, considérés fanatiques dans ce bâtiment transformé en Strongpoint, ont un avantage au moral, le nombre important de MC entraine infailliblement des MC failures mais aussi des Casualty Reduction. A peine une vingtaine d'hommes démoralisés menés par un leader blessé tentent d'échapper à cet enfer.
Les russes souffrent plus encore car souvent touchés hors de la protection des ruines et des murs. La compagnie de Strelkovii ne compte plus désormais qu'une trentaine d'hommes valides et deux sous-officiers.

Petit aparté : mon fils en 3ème étudie actuellement la première guerre mondiale. 10 pages du manuel d'histoire. Deux pages consacrés à la violence des combats, un encadré de 5 lignes sur les pertes dues à l'artillerie. Lorsque je tente de lui parler des sacrifices (à mon sens disproportionnés et en tout cas inhumains) que nos grands-pères ont connu pendant ces 4 années de guerre, il ne parvient pas à se figurer ce que cela a pu être. Il se rappelle pourtant l'ossuaire de Douaumont que j'avais voulu lui faire visiter il y a quelques années, mais il ne peut mettre de mots sur ce que peut être la douleur, dans la chair tout autant que dans l'âme. Des bobos (qui font mal, attention, je ne prétends pas le contraire) de nos sociétés modernes, inconscientes, ignorantes et parfois même méprisantes des autres, on sait se rappeler. Mais j'ai l'impression que l'outrage ultime de ces massacres de masse de civils jetés au meat grinder avec un simple Lebel dans les mains pour affronter la mort est désormais passé aux oubliettes de l'Histoire, un cliché presque honteux qui ne reflète pas ce que le cinéma hollywoodien nous fait passer pour une foire du trône.
Je ne sais pas. Je suis peut-être trop réac.
Je conclurais ce pamphlet pacifiste (qui sort d'on ne sait où je l'avoue) par un salut très respectueux et sincère à tous ceux qui, sous l'uniforme, ont protégé et continuent de protéger avec courage et esprit de sacrifice, la paix et l'avenir de nos enfants.

Retournons maintenant à nos ludiques tartes dans la gueule, car l'heure est grave.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/7WTvNHY/Fin-T2-allemand.png) (https://ibb.co/jMxhZd6)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Septembre 2021, 13:00
Tour 3 russe

"Гребите ! Гребите сильнее !" ("Ramez ! Ramez plus vite !")
Malgré le vacarme des explosions de l'artillerie, ces ordres criés à bord des pneumatiques peuvent s'entendre des deux rives de la Pregel. Nos soldats se lancent courageusement à l'assaut de la rive Nord pour prendre les fascistes à la gorge. La sueur coule sur les visages, la peur se lie dans les yeux malgré les vociférations des sous-officiers, la surface de l'eau est fouettée maladroitement pas des rameurs trop pressés d'atteindre la terre ferme, se sentant si fragile sur ce no man's land sans protection. Mais trouveront-ils la sécurité sur la terre ferme ?

Le plan se déroule avec une précision (presque) remarquable !
La batterie de 76mm continue de vomir des nuages de fumée sur le pont ferroviaire (nouvelle mission), rendant impuissantes les armes lourdes qui le défendent.
L'appui de la batterie de 152mm a par contre été suspendu. Le peu de cibles en vue ne justifie pas ce gaspillage pour l'instant de toute façon.
Le bombardement de la gare de fret est levé : les allemands semblent avoir abandonné définitivement la position, nos camarades soldats vont pouvoir l'investir. Enfin. Une tentative de correction du tir de batterie sur la Ostbahnhof échoue.

L'instant fatidique. Les pneumatiques abordent les quais sur la rive Nord de la Pregel. Des dizaines de silhouettes se pressent hors des embarcations et se glissent vers les premières positions allemandes sous la protection des fumigènes qui envahissent les quais. Quelques tirs mal ajustés de mortiers ne suffisent pas à perturber l'élan des troupes d'assaut. Le bunker presque complètement aveuglé tire au jugé sans parvenir à trouver sa cible : un lance-flammes parvient à lécher la fente du blockhaus et à mettre ses occupants en déroute. Nos vétérans grimpent sur le sommet du bunker et éliminent facilement les survivants. L'entrepôt d'Etat est investi par nos premiers Frontovikii. L'affaire est bien engagée !

La pointe avancée de notre colonne de chars atteint l'entrée du pont, à distance raisonnable, mais à portée de lance-flammes embarqué cependant : quelques défenseurs (un HS de blessés) finissent en barbecue mais le mal est limité pour eux. Un de nos chars vide d'ailleurs le réservoir de son lance-caca. Un autre sème la panique dans un groupe des Jeunesses Hitlériennes dans un hangar adjacent.
Plus au Sud c'est un groupe de Volkssturm qui peinent à fuir assez rapidement et qui doit laisser la moitié de ses membres en proie à une mort atroce.
Les autres chars s'infiltrent dans la zone ferroviaire et débarquent leurs fantassins qui investissent la gare de fret et les ruines jouxtant le mur d'enceinte Ouest. La résistance est faible et les roquettes de PzK ou de PF ratent leurs cibles.
Miraculeusement, le bombardement allemand cesse (FFE:C sur carte, rupture du contact radio, plus d'activité OBA n'est-ce pas ?). Nos hommes hagards (du Nord) relèvent la tête et jettent leurs regards sur la gare abandonnée.

Le statu quo perdure dans la gare Sud. Sauf si les allemands abandonnent la position, nous ne sommes plus en mesure de monter une attaque en règle.

A droite, nos troupes avancent en rampant dans les ruines et atteignent la Borchertstraße, copieusement accueillis par la défense allemande qui met en déroute deux groupes de mitrailleuses lourdes imprudemment acheminées en première ligne. Furtivement, un 458 s'avance dans le hall d'immeuble occupé par les allemands : une volée de grenades réduit au silence la moitié des défenseurs sans que l'autre ne réagisse.
Même chose sur la Georgstraße où un 458 est remercié d'être venu à coups de MG.
Et punition similaire au bout de la Friedland Torpl où un char lance-flammes présomptueux se fait allumer par des SS à 80 mètres (avec un leadership -2 et le backblast qui va quand même brûler les doigts du tireur, k/4).
Les défenseurs situés sur la rive Est de l'Alte Pregel apporte un soutien efficace à leurs camarades par des tirs de flancs vicieux (un squad 426 se fait cueillir en pleine rue par une MG au premier étage, une los bien crade avec un tir bien ajusté, un MC qui break le leader et provoque un CR du squad, j'adore...)
Ca n'a pas l'air de vouloir avancer rapidement, mais bon, l'effort principal n'est pas là.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/4YcKxBJ/Fin-T3-russe.png) (https://ibb.co/wwTB1DY)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Septembre 2021, 15:41
Tour 3 allemand

Les allemands ont été totalement impuissants face à la traversée de la Pregel par les russes.
Le renforcement du secteur a été trop tardif et insuffisant (j'aurais dû fortifier la rive Nord plus en amont, dès le TM1 en fait...).
Contrer le barrage fumigène est certes impossible, mais peut-être qu'un AOT au plus près de la Pregel aurait pu permettre de "devancer" le rideau de fumée : il est vrai que la limitation à 2 modules d'OBA par TM pour les allemands est contraignante et les besoins nombreux ailleurs sur le front.
Manque de moyens anti-chars : cette colonne de blindés russes aurait pu être prise à partie à longue distance par des AT placés dans l'entrepôt d'Etat. Oui, oui mais cette position est tellement évidente qu'elle a tout de suite fait l'objet d'un bombardement au 152.

L'AOT ne parvient pas à reprendre contact avec la batterie de 105. Super...
Les obus de 150mm sont corrigés vers l'Est et devraient s'abattre au milieu des pointes avancées russes en route vers l'hôpital St George.

Les défenseurs de l'entrepôt d'Etat sont en très mauvaises postures, faisant face en nombre inférieur à des troupes d'élite équipés de DC et FT. Un léger repli est ordonné afin de gagner du temps et de réunir une plus importante puissance de feu.
A l'entrée du pont ferroviaire, une équipe anti-chars nous débarrasse d'un char lance-flammes au Panzerschrek à 120 mètres ! L'autre char russe ayant épuisé ses réserves d'essence, le bunker devrait être tranquille encore un peu de temps. Bon boulot !

Partout dans la zone ferroviaire nous refluons. Et rapidement. Même la gare sud est finalement abandonnée.
Les russes ne suivent pas d'assez près pour nous opposer de tirs.

Face à l'hôpital et l'école primaire, nos soldats font feu de tout bois pour contenir les russes. Mais la chasse aux chars est ouverte et nos hommes toujours aussi habiles : une roquette de Panzerfaust part en direction d'un ISU152, la main du tireur est arraché (backblast toujours aussi meurtrier, colored dr 1) mais le reste du squad, habitué à l'horreur, tient bon au moral et décoche une seconde roquette qui frappe le blindé de plein fouet et le réduit en épave fumante. L'histoire ne dit pas que le colored dr est encore de 1 et que je viens donc de perdre stupidement un squad SS.
La riposte russe est faible : on retrouve l'environnement étouffant et restreint du combat urbain, avec peu de lignes de tirs et du temps pour assembler assez de puissance de feu.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/dkJTbk4/Fin-T3-allemand.png) (https://ibb.co/6DJMvD0)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 21 Septembre 2021, 16:39
Ca sent le roussi pour les Allemands  :popov: :popov: :popov:!

La zone qu'ils défendent diminue à grande vitesse.

Un CR comme cela mériterait de sortir dans un magazine.

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Septembre 2021, 17:15
Tour 4 russe

Bon, les affaires marchent bien, mais faut pas trainer non plus. Bousculons les fascistes une fois pour toute et emparons nous du pont sur la Pregel : d'ici quelques heures, nos troupes auront franchi la rivière en masse et nous n'aurons plus qu'à recevoir leur reddition.

L'artillerie renouvelle son tir de fumigènes à la sortie du pont.
Notre infanterie pousse vers l'Est et se heurte à la ligne défense allemande : un fort partie de Grenadieren entourant une MMG met en déroute notre équipe lance-flammes et cloue au sol le sous-officier menant un groupe de fusiliers. Ces derniers ripostent sans succès mais n'engagent pas le corps-à-corps compte tenu de leur infériorité numérique.
Un groupe mixte sapeurs/fusiliers rampent dans la fumée dans la partie intacte de l'entrepôt. L'ennemi tout proche ne déclenche pas de tirs, aussi le sous-officier menant l'assaut, héros de l'Union Soviétique, pousse-t-il ses hommes plus avant, quitte à rentrer en combat rapproché. Bien mal lui en a pris ! Une vingtaine de Feldgendarmen ventripotents surgissent des décombres et leur tendent une embuscade. Seulement voilà, les Ringkrangen luisent dans la lumière montante et manier une pelle de tranchée est plus compliqué que de garder un carrefour... Nos Frontoviki leur donne une leçon de maniement de baïonnette et de lancer de grenades : un groupe est envoyé ad patres sans coup férir, sans perte de notre côté. Je vou sle disais : un héros de l'Union Soviétique.

Au Sud du pont, nos fusiliers progressent de trous en trous vers le bunker. L'appui des chars FT est indispensable pour prendre cette position cependant : l'un d'eux se rapproche et crache son liquide enflammé, provoquant cette fois ci la panique dans le blockhaus et la tranchée environnante. Le char est toutefois pris à partie par un PaK40 et un 88 situés sur l'autre rive mais la fumée les empêchent d'ajuster leurs tirs avec précision (de peu bon sang ! De peu !).
L'équipe anti-chars allemande renouvelle son exploit précédent en mettant en feu un autre de nos chars FT à 120m avec un tir en tourelle. Ces héros de poil ne survivent toutefois pas au backblast (encore un dr1 sur le colored...).
L'étau se resserre sur les allemands qui tentent de faire venir des renforts.

Au Nord de la gare de fret, un T34 lancé à la poursuite des défenseurs en déroute se fait piéger dans le dédale de ruines par un groupe de Grenadieren : tir en ITT à bout portant, Rof, re-tir, pas un pet de lapin, pète le canon sur un tir intensif, défouraillage des mitrailleuses de bord, casse de la MG de tourelle ! Les allemands auraient pu se réjouir de résister à ce déluge de feu. Eh ben non : PF check dr6... sans commentaire. Nos Faustniki accourent en renfort mais sont un poil courts pour engager un CC qui pourrait sauver notre char.

Dans l'échange de tirs à travers la Borchertstraße, nos troupes prennent l'avantage : le FT provoque la furie d'un groupe de Grenadieren (Heat of battle et berserk) alors que nos mitrailleuses réduisent au silence leur contre partie allemande, éliminant deux HS et un sous-officier en conservant leur cadence de tir à 4 reprises ! Une HMG résiste dans la cave et tente d'empêcher nos soldats de venir en CC : mission failed. Ils sont éliminés sans remord en CC. Notre troupe se heurtent aux murs fortifiés des deux immeubles de la rue, impossible de réduire les allemands à la loyale. Bandes de lâches.

Vers l'hôpital, nous craignons une nouvelle salve de 150. Nos troupes reçoivent donc l'ordre de se mettre à l'abri, aux abords de l'Unterhaberberg. La victoire se gagnera ailleurs, inutile de risquer la vie de nos soldats.
La pression est par contre maintenue sur l'école primaire. Même si le combat est ardu et incertain, il nous faut donner le change aux allemands.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/mtnWNFz/Fin-T4-russe.png) (https://ibb.co/L6T7Nhp)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Septembre 2021, 17:18
Ca sent le roussi pour les Allemands  :popov: :popov: :popov:!
La zone qu'ils défendent diminuent à grande vitesse.
Un CR comme cela mériterait de sortir dans un magazine.
Lionel

Comme à l'accoutumée tu avais vu juste : d'ici le prochain TM ce devrait être plié.
L'allemand a une possibilité unique de lancer une contre-attaque durant la CG, je pense que ce sera l'objet du prochain TM  ;-)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lorenzo le 21 Septembre 2021, 18:23

Un CR comme cela mériterait de sortir dans un magazine.

Lionel

Je dirais même, cela pourrait faire l'objet d'un Hors-Série dédié tellement c'est intéressant et complet !
Jamais vu sur le forum, malgré toutes les contributions de haute volée...
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: L'éléphant le 21 Septembre 2021, 21:31
Captivant. Manque de temps pour l'instant de suivre la progression russe en posant la carte mais je le ferai un de ces jours. Une référence !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 21 Septembre 2021, 22:06
Merci les amis  :-$
Vos commentaires sont une belle récompense pour moi.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 23 Septembre 2021, 12:36
Tour 4 allemand

Rude assaut des bolcheviks sur l'entrepôt d'Etat.
La surprise a été totale. Il faut impérativement arrêter l'hémorragie sans quoi l'ensemble du front risque d'être tourné et de s'effondrer.
Plus un pas en arrière ! Il faut tenir jusqu'au dernier homme et repousser les sous-hommes slaves !

Notre artillerie ne nous sera d'aucun secours dans ce secteur. Elle permettra par contre peut-être d'arrêter les russes sur la Borchertstraße : en tout cas, les premiers projectiles s'abattent au milieu de la rue. En espérant que les russes ne la traversent pas trop vite...
La batterie de 150 braque son attention sur l'école primaire.

L'ordre de combattre jusqu'à la dernière cartouche  a été reçu à tous les échelons : les sous-officiers fustigent les couards et encouragent ceux qui se lèvent derrière leurs armes pour défendre la Mère Patrie. Les balles pleuvent sur les russes qui sont malmenés en plusieurs endroits. Même les oisifs Feldgendarmen accomplissent le sacrifice ultime près du pont ferroviaire : deux Panzerfausts partent de la maison qui veille à l'entrée, traversent la fumée qui les séparent d'un T34M43, avant que l'une d'elles ne se fracassent contre sa tourelle. L'explosion couvre les cris des tireurs, mortellement blessés par le retour de flammes (ben oui, un bon TH ça se paye). D'ailleurs...

Question : c'est la deuxième fois que je le joue ainsi, sans me poser la question, mais suis-je ok ?
Un squad tente un PF check, le réussit, subit un MC et devient pinned : il est toujours Good Order et donc qu'il peut rechercher un second Pf. S'il tire un dr6, ok il est break. Mais s'il en trouve un, ça part, avec un +2 au TH. Pour illustrer, dans le cas présent : le squad de Feldgendarmerie a trouvé un 1er Panzerfaust, TH2;5, raté. Il rate son 1MC sur la colonne 1FP. Pas de drm pour le second PF check, il trouve, tire, TH1;1, il ramasse le backblast et est réduit. J'ai bon, non ?


De partout les hommes affluent pour renforcer la défense du pont.
Les Grenadieren positionnés à la sortie Nord déboulent sur l'arrière de l'entrepôt d'Etat, à peine gênés par les tirs ennemis.
Un JagdPanzer et un groupe de Volkssturm portés traversent en trombes la Pregel par le pont routier (Farherbrücke).
Un autre JagdPanzer se repositionne près de l'accès Sud,
Un héros tente de le traverser vers la rive nord en profitant du brouillard artificiel : un nid de MG ne parvient pas à l'arrêter malgré un tir nourri et précis (ce vétéran du front de l'Est passera un 4MC en insultant l'ennemi) et ce sera un tir critique d'un canon de 76 qui aura raison de lui (on retrouvera en août 1945 sa plaque d'identité tordue accrochée au tablier du pont).
Un groupe de Grenadieren devenus furieux se jettent en hurlant dans la Borchertstraße : ni les tir d'armes automatiques ni une giclée de liquide enflammé ne les arrêtent. La pluie de plomb qui s'abat sur nos soldats ne fait que décupler leur fureur : "Für Vaterland !".
Redistribution rapide des cartes avant d'abattre notre dernière main.

La riposte russe dans l'entrepôt reste encore modérée, les troupes d'assaut n'étant pas encore suffisamment regroupée. Si nous parvenons à la annihiler en corps-à-corps, nous pourrons espérer tenir la position.
Un de nos snipers est particulièrement actif dans la zone et neutralise une partie d'une équipe lance-flammes à l'arrière du bâtiment.
La rive Nord subit malgré tout un intense matraquage de la part des armes lourdes russes terrées comme des rats dans les tranchées et ruines sur la rive Sud. La levée du rideau de fumée nous laissera dans une évidente infériorité numérique : plus d'une demie douzaine de bouches à feu ont été repérées dans le secteur, sans compter plusieurs chars qui continuent de pilonner le bunker.
Le bunker Sud est toujours généreusement lécher par les flammes du char FT : la position de mortier est définitivement réduite au silence alors que le moral de nos mitrailleurs lâche une nouvelle fois. Le chef de compagnie (10-2) use de tout son charisme pour tenter de maintenir la cohésion et raviver l'esprit de sacrifice.
Les gares évacuent. Nos morts n'ont cependant pas été sacrifiés vainement et les pertes russes sont certainement largement supérieures aux nôtres, sans compter le coup d'arrêt que nous avons porté à leur attaque dans le secteur. Le Führer serait fiers de ses soldats.
Une position de mortier à l'arrière de la Borchertstraße est rendue muette par des tirs conjugués d'un T34-85 et d'un mortier de 82.
Statu quo face à l'école primaire : les russes semblent craindre un assaut frontal, malgré la présence de plusieurs chars et de troupes du génie. Un de nos Panzer IV reçoit l'ordre d'aller renforcer la rive Nord et quitte sa position dans l'hôpital St George.

Les corps-à-corps se multiplient à nouveau, illustrant le jusqu'au boutisme des deux camps et la férocité des combats.
Dans l'entrepôt d'Etat, l'engagement initié par les bolcheviks a été renforcé et permet de détruire un groupe de fusiliers 458, mais les sapeurs résistent encore farouchement. Pas de pertes de notre côté. Il faut tenir !
Dans la Borchertstraße, nos Grenadieren, trop occupés à éviter les tirs venant des fenêtres opposées se font surprendre en embuscade et réduire au silence par une volée de RGD-33.
Dans le hall de l'immeuble DD52, pris et repris les adversaires, un groupe de Grenadieren se lance en HtH pour éliminer les servants de deux HMGs dont l'un est Pinned : pas d'embuscade mais un palmarès de DR tueurs. Les assaillants poutrent les deux équipages avec un superbe DR4 mais sont-ce les grenades à manche qui ont été lancées de trop près ou les Tokaref des russes qui prouvent une nouvelle fois leur redoutable mais efficacité, mais DR2. Les cadavres s'entassent pêle-mêle dans les gravas.

Questions :
- en cas d'infiltration, et même si la simultanéité est interrompue, on est bien d'accord que le défenseur ne doit pas avoir été éliminé pour prétendre à un retrait ?
- quid d'une unité Pinned qui tire un 1;1 : elle peut se retirer alors qu'elle est Pinned ?


La situation est tendue comme une crampe.
Le prochain tour va encore faire monter les combats en intensité dans l'entrepôt d'Etat.
Pa railleurs, l'affrontement de part et d'autre de la Borchertstraße tourne clairement à l'avantage des assaillants et pourrait créer une nouvelle brèche dans la défense.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/44SV1rX/Fin-T4-allemand.png) (https://ibb.co/ygkQ4jZ)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil HIP le 23 Septembre 2021, 13:09
Je ne comprends pas la séquence :
Un squad tente un PF check, le réussit, subit un MC et devient pinned...
Comment une unité peut-elle prendre un MC entre son PF Check et le tir de ce même PF (qui est obligatoirement consécutif au PF Check, qui lui-même ne coûte pas de MF et donc ne saurait déclencher un Residuel...) ??

Ensuite, si le tir du premier PF breake l'unité (à cause du Backblast), il n'y a plus 2d PF Check et donc pas de tir, puisque l'unité n'est PLUS Good Order...

Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 23 Septembre 2021, 17:36
Je ne comprends pas la séquence :Comment une unité peut-elle prendre un MC entre son PF Check et le tir de ce même PF (qui est obligatoirement consécutif au PF Check, qui lui-même ne coûte pas de MF et donc ne saurait déclencher un Residuel...) ??

Ensuite, si le tir du premier PF breake l'unité (à cause du Backblast), il n'y a plus 2d PF Check et donc pas de tir, puisque l'unité n'est PLUS Good Order...

Je comprends ça comme: l'unité prend un MC pendant son premier tir de PF (Backblast probablement, mais il y a toujours la possibilité d'un SAN pendant la résolution) et devient Pinned, et a donc un malus pour son second dr de disponibilité de PF, et si elle en trouve un, un +2 (Pinned) au TH. Ce qui me semblait correct.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 23 Septembre 2021, 17:42
Tour 5 russe

Fin de la rigolade, arrêtons de nous cacher.
Quelques brides de fumigènes continuent d'occulter partiellement les lignes de tir, mais la séquence suivante est celle de la saturation des quelques positions défensives allemandes sur la rive Nord de la Pregel.
Un mortier de 82 neutralise au moins provisoirement les servants d'un obusier de 81 en Q37. L'arme russe casse à la suite de son usage répété mais l'objectif est atteint.
Une de nos Cal.50 et 2 HMGs prennent le bunker Nord et le PaK40 attenant sous leur tir : des fumées éparses rendent les tirs peu efficaces cependant. Un autre mortier de 82 se joint au matraquage de la position : un obus touche la meurtrière du bunker de plein fouet et réduit en bouillie hommes et matériel à l'intérieur. Un second tir casse le mortier. Equilibre cosmique.
Une autre Cal.50 et 2 MMG joignent leurs tirs aux précédents, sans résultat cependant.
Le bunker Sud est à nouveau arrosé d'essence enflammé : ce coup-ci, les servants de la HMG perdent la raison. Seul un officier demeure dans le blockhaus. Plus pour longtemps.
Un obus de 88 fend l'air et file vers sa cible : le courageux équipage de char FT qui vient enfin de nettoyer la position ennemie à l'entrée du pont ne pourra pas fêter sa victoire. Le char est touché au niveau de la mitrailleuse de caisse : si le mélange de kérosène ne prend pas feu, les éclats tuent instantanément les 4 membres d'équipage.

Nos Frontoviki s'élancent dans un audacieux mouvement de contournement du bâtiment par le Nord : une MG allemande ne parvient pas à les arrêter malgré une ligne de feu dégagée. Nous allons pouvoir leur couper la retraite ! En parallèle, d'autres soldats se faufilent dans les halls désaffectés au Sud afin de renforcer la mêlée et encercler les défenseurs. Les tirs de défense désordonnés ne brisent pas notre élan.
Une équipe de lance-flammes prend alors l'initiative d'arroser les ruines où se battent pèle-mêle amis et ennemis... Cette décision pourrait les conduire au peloton d'exécution ou à la médaille de Lenin. DR4 (le SAN allemand ira mettre en déroute le squad prêt à s'emparer de la maison à l'entrée sud du pont ferroviaire. Balance cosmique bis). 3MC. Comme un coup de pied dans une fourmilière, tous les combattants s'égaillent en hurlant. Tous, sauf le groupe de Feldgendarmen qui défendent la zone depuis le début. Y aurait-il un semblant de justice sur le champ de bataille ? Les fusiliers qui escortent les sapeurs tirent à leur tour à bout portant (6FP +2 TEM. DR5. NMC). Je vous détaille le bordel qui en résulte : le leader se tire une balle dans la tête, le squad de Feldgendarmen tient bon mais Pin et se paye le luxe de réussir aussi son LLMC, un squad de Grenadier subit une réduction, un leader russe pleure sa mère et se taillade les veines avec sa propre gourmette (ML7 donc pas de LLMC), et un HS du génie russe tire un DR2 qui se transforme en Surrender sauf qu'on est en No Quarter et donc il devient Berserk. C'est fou non ?
Le HtH s'annonce folklorique. D'autant qu'un 458 russe se joint au Festnoz.

Nous avons donc le bordel la situation suivante :
- en défense : un 447 pinned, un leader broken, un 426 broken, un 236 broken, ces derniers devant tenter un withdrawal épique
- en attaque : un 328 berserk, un 458 propre sur lui, un 328 broken en withdrawal et un héros fraichement débarqué d'à côté
Pour en finir avec cette partouze géante, les russes déclarent les HtH suivants :
- le héros et le 328 contre le 447 pinned, ça peut le faire (1/1 avec le -1 du héros0
- le 458 se met à courir en bavant derrière les mecs en déroute, Ppsh à la hanche (4/7 soit 1/2 mais avec un -2 pour le retrait)
Les allemands, beaucoup moins chanceux et plus pessimiste se disent que de toute façon c'est la fin de la guerre alors on met le paquet, genre tapis sur une partie de poker avec des Rednecks au Caesars Palace à Vegas. c'est snake eyes ou rien.
Bilan : les Feldgendarmen résistent encore contre toute attente mais perdent la moitié de leur escouade, les fuyards sont amputés d'une partie des leurs, les russes ricanent comme des niais, ça doit être la vodka...

A côté, un autre CC oppose un 458 CX et un HS 248 allemand. Ce dernier parvenant à embusquer les russes, il préfère se replier.

L'entrée du pont est presque atteinte : nos soldats se glissent en rampant de trous en trous sous le couvert de deux chars venus courageusement les épauler malgré le risque d'être touchés par une arme anti-char. Le PaK40 au Nord du pont ne manque pas de tirer sur cette nouvelle menace, sans succès toutefois. Et les renforts allemands ne sont pas encore sur place.
Un groupe de Faustniki s'empale sur un champ de mines couvrant l'entrée de l'entrepôt ferroviaire au Sud de l'entrée du pont. Un ISU le talonne pour assurer son appui. Quelques gosses armés de pétoires antiques forcent nos soldats à se jeter au sol parmi les mines : un jeu qui pourrait être mortel.

De la gare Sud, nos mitrailleuses lourdes tentent de faire taire un mortier de 120 qui nous pilonne depuis les étages et nous interdit la poursuite des allemands en fuite vers le Nord. Les tirs font baisser la tête aux servants (Pin) mais sans plus. La marche vers le Nord reprend cependant entre les ruines et les wagons abandonnés.
L'étau se resserre sur un groupe de trainards démoralisés : SS et Grenadieren tentent de soulager la pression par des tirs précis.

Sur la Borchertstraße, notre équipe lance-flammes sème la panique dans un groupe de vieillards du Volksstum embusqués dans un hall d'immeuble fortifié. Il n'y a presque plus de défenseurs valides en face de nous, à part quelques convalescents et la présence soupçonnée d'une escouade. Nous allons pouvoir chasser le mortier qui bloque nos troupes à gauche et réduire le bunker de la place de la gare.
Le mouvement en tenaille s'amorce mais la pince Ouest doit faire face à un tir de mitrailleuse lourde qui met en déroute une partie de nos soldats. Les soldats improvisés se dévoilent à leur tour et causent des pertes parmi nos hommes tout en clouant au sol les survivants.
Encore une fois, l'artillerie allemande vient perturber notre mouvement offensif : du 105mm s'abat sur les immeubles en notre possession. Une HMG est frappée de plein fouet (CH), l'immeuble tremble dangereusement mais reste debout. Le reste de nos troupes alentour partent en déroute. Trouvez-moi ce foutu observateur !!!

Face à l'école primaire, le statu quo perdure. L'ordre d'avancer est envoyé malgré tout ! Quelques soldats se faufilent dans le magasin de sel qui domine la Pregel. De timides mouvements qui risquent toutefois de se heurter à de nombreux tirs croisés. Les chars semblent impuissants à appuyer les Frontoviki face à la présence d'un Panzer IV et des armes anti-chars portatives.
Nos éclaireurs sont cueillis par des rafales de mitrailleuses qui percent une boutonnière dans l'uniforme d'un sous-officier et foudroient la moitié de nos hommes. Les suivants sont cloués au sol par les tirs de toute une section SS provenant de la rive Est de la Pregel.

Situation à la fin du tour russe (épique !)
(https://i.ibb.co/mtmtNhd/Fin-T5-russe.png) (https://ibb.co/k0p0mqz)
Titre: Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 23 Septembre 2021, 18:18
Je comprends ça comme: l'unité prend un MC pendant son premier tir de PF (Backblast probablement, mais il y a toujours la possibilité d'un SAN pendant la résolution) et devient Pinned, et a donc un malus pour son second dr de disponibilité de PF, et si elle en trouve un, un +2 (Pinned) au TH. Ce qui me semblait correct.

Oui c'est ça Phil, sachant que le narratif zappe le détail, en particulier le fait que la plupart de mes tirs de PF se font en prenant le backblast dans la poire (balance bénéfices/risques toujours).
Par contre tu indiques un drm sur le PF Check pour une unité pinned mais je ne trouve cela nulle part dans le RB ou les fiches récap ?
Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 23 Septembre 2021, 19:54

Par contre tu indiques un drm sur le PF Check pour une unité pinned mais je ne trouve cela nulle part dans le RB ou les fiches récap ?

Il parle du TH, pas du PF check
Cas D de la table C5
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 23 Septembre 2021, 19:57
Depuis quelques temps, j'ai pris l'habitude de lire chaque jour les aventures de "Ivan vs Manfred".

C'est très plaisant  :-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: MECHIN Christophe le 24 Septembre 2021, 10:03
Salut,

Je confirme que je joue par procuration cette belle partie, avec son épisode attendu avidement tous les jours !
Très bon AAR, surtout sur un campagne, c'est génial !
Déjà suivi Budapest comme cela aussi...

Bravo. et là, va falloir un petit miracle aux allemands je crois....

A plus
Christophe
Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 24 Septembre 2021, 10:36
Oui c'est ça Phil, sachant que le narratif zappe le détail, en particulier le fait que la plupart de mes tirs de PF se font en prenant le backblast dans la poire (balance bénéfices/risques toujours).
Par contre tu indiques un drm sur le PF Check pour une unité pinned mais je ne trouve cela nulle part dans le RB ou les fiches récap ?

Je pensais qu'il y avait un +1 pour Pinned, mais je n'ai pas vérifié. Millexcuz pour la confuz'.
Titre: Re : Re : Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 24 Septembre 2021, 17:58
Je pensais qu'il y avait un +1 pour Pinned, mais je n'ai pas vérifié. Millexcuz pour la confuz'.

Non, non au contraire ! Je pensais avoir raté quelque chose de mon côté, et vu que c'est quand même hyper important un +1 drm, je suis ravi que tu me confirmes que je n'ai pas commis d'impair depuis le début  :-D
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: benj le 24 Septembre 2021, 18:22
La confuse vient du fait qu'une unité pin qui fait un six sur le panzerfaust task check devient broken, je pense.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 24 Septembre 2021, 18:53
Tour 5 allemand

Fuyez, pauvres fous !
La supériorité numérique des russes ne fait aucun doute et l’emporte malgré la résistance acharnée que nos valeureux  soldats offrent. L’entrepôt royal est abandonné en toute hâte. Peut-être un peu trop vite car une quinzaine de nos compagnons d’armes démoralisés n’échappent pas à l’étau (failure to rout). Mais notre puissance de feu était devenue trop faible pour empêcher ces déments de les encercler. Nous regroupons les maigres moyens qu’il reste autour du Pak40 retranché à la sortie Nord du pont ferroviaire. Ce dernier enchaine les tirs et parvient à étourdir un équipage de T34 situé au pied du bunker à l’autre extrémité de l’ouvrage d’art. Tant mieux car les Jeunesses Hitlériennes, malgré une témérité qui fait honneur au Reich tout entier ne sont pas parvenus à se maintenir suffisamment proches des chars russes pour leur décocher une roquette de Panzerfaust. Au contraire, ils se font étriller ou clouer au sol par les tirs de mitrailleuses lourdes ou les armes de bord des blindés. L’appui du 88 situé sur la rive Nord permet de détruire un canon de 76 par un remarquable coup direct : l’entrainement et la discipline du soldat allemand est au-dessus de ce que la vermine bolchevik ne pourra jamais atteindre.
Un Jagdpanier IV arrive en visuel des fantassins sur la Höllanderbaumstraße. Encore quelques dizaines de mètres et il pourra venir appuyer les survivants de l’entrepôt. Une poignée de Volkssturm commencent à se déployer dans les maisons environnantes. Maigres renforts mais la cavalerie arrive toujours à temps.

Le repli de la zone ferroviaire se poursuit mais les soldats commencent à montrer des signes de fatigue. Même les SS, qui assurent l’arrière-garde, éprouvent des difficultés à tenir face au feu adverse et plusieurs d’entre eux sont mis en déroute (2 squads ratent leurs 1MC ! Tout fout le camp !) Néanmoins, une fois rassemblés autour de l’entrée du pont et des entrepôts adjacents, nous devrions pouvoir tenir la dragée haute aux moujiks.

Au centre, la défense a quasiment cessé d’exister… Les quelques hommes encore valides tentent de rejoindre et traverser la Vorst Hospitalstraße. L’exercice est déjà bien délicat tant les russes nous collent au cul ! Deux positions de mortiers sont abandonnées et les combattants fuient à toute jambe. L’équipe d’observation d’artillerie tente de devancer les assaillants mais se fait rattraper par une giclée de lance-flammes : DR3, tout le monde est grillé et les blessés en déroute qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment partent en sucette également. Notre défense sur la Vorst Hospitalstraße se réduit désormais à un quadruple de 20mm, 1 Panzer IV, 2 squats de Volkssturm et un groupe de Pionieren. Quelques obus de 105mm tombent encore sur les arrières des russes, mais la zone a été prudemment vidée par ces derniers, seuls quelques Faustniki hébétés ont trouvé refuge dans une cave au centre du Maelström.

Face à l'hôpital St George, la situation nous est plus favorable et nous redonne du moral : la batterie de 150mm s'est à nouveau verrouillée sur un important groupe d'assaillants (une cinquantaine d'hommes, fusiliers et sapeurs). Les obus sème le chaos parmi les soldats qui se croyaient déjà vainqueurs. Un commandant de compagnie (9-2) saisit l'occasion pour envoyer une vingtaine d'hommes terminer le travail de l'artillerie en les encerclant par deux côtés. Dans le même temps, il ordonne à deux de nos nids de mitrailleuses de clouer une position ennemie pour permettre à l'un des groupes de traverser le boulevard de l'hôpital : les tirs sont malheureusement inefficaces mais l'ordre de s'élancer a été donné. Les servants de la Maxim russe auront suffisamment de sang-froid pour mitrailler en pleine course nos soldats d'élite (468) qui s'effondreront inertes sur le bitume après une seule rafale (4FP ; DR3 -3 drm... oui je sais, je suis stupide, mais l'occasion était trop belle de bousculer les russes dans ce secteur). La contre-attaque est donc à moitié réussie mais contraint les russes à dérouter en toute hâte une quarantaine des leurs vers l'Unterhaberberg.

L'école primaire fait figure quant à elle d'épouvantail pour les russes. Leurs timides assauts échouent lamentablement à chaque fois sans que nous ne subissions aucune perte. Le diable en rit encore.

Sans épargner ni leur sueur ni leur sang,  nos soldats multiplient les exploits individuels. Mais les pertes deviennent alarmantes (près d'une vingtaine de squads et plusieurs leaders, une véritable hémorragie) et l'absence de réserve fragilise de larges portions du front. L'effet domino menace nos positions les plus solides et la rive Sud tend à devenir un piège mortel.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/7Sd1yjq/Fin-T5-allemand.png) (https://ibb.co/j8Pr4bS)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 24 Septembre 2021, 21:02
La dominante de couleur de la carte tourne à l'orange....
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: benj le 24 Septembre 2021, 22:39
Maintenant que le Russe a traversé, c'est amusant au niveau des conditions de victoire.  L'Allemand doit-il investir un max pour bouter l'envahisseur hors du bord nord de la Pregrel ou alors doit-il renforcer le bord sud ?  Même chose pour l'attaquant.  C'est bien vu comme condition de victoire en fait. 
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 24 Septembre 2021, 23:39
Tour 6 russe

La phase de ralliement est l'une des pires de ce TM : on casse des SW, on rallie peau de balle, on fait même des casualty reduction pour faire bonne figure. Ca sent la fin des haricots, déjà qu'on en trouve plus beaucoup à Königsberg...

Lever de rideau fumigène sur l'entrepôt d'Etat.
Ca ressemble à World War Z à Jérusalem.
Des corps désarticulés amoncelé parmi les gravas, combattants enlacés dans un ultime combat à mort, une odeur de poudre, de sang et d'excréments. Mortiers et mitrailleuses abandonnées jonchent le sol au milieu du carnage.
Des râles troublent le silence de mort qui couvre les ruines.  "помогите мне... Hilfe...". Russes et allemands indistinctement implorent de l'aide à qui saurait l'entendre.
Des ombres se faufilent parmi eux, sans même un regard. La peur au ventre mais sûrs de leur victoire, les Frontoviki ignorent les blessés et piétinent les cadavres. "за родину !"

L'entrepôt est entre nos mains. La sainte Providence a donné la victoire à nos soldats.
Il leur faut désormais déboucher sur le pont et faire la jonction avec les camarades au sud de la rivière maudite.
Quelques hésitations à l'arrière mais près de 80 fusiliers et sapeurs sont encore aptes au combat et comptent bien écraser les fascistes.
L'artillerie couvre l'approche du pont, et plus particulièrement la Höllenderbaumstraße où a été aperçu un Panzer, ainsi qu'une position de mortier retranchée. Le calibre ne suffit pas à inquiéter le blindé et les servants du mortier se terrent dans leur tranchée.
A force de puiser dans les caisses, canons de 76 et mortiers de 82 tombent l'un après l'autre à court de fumigènes. Seules les premières positions des allemands au sortir de l'entrepôt sont plongées dans le brouillard. Une défaillance touche un canon de 76 trop intensivement utilisé.
Le PaK40 et le HS retranchés au Nord du pont ferroviaire reçoivent généreusement les cacahuètes de Cal.50 des DShK et les 7.62 des Gorunov : les chargeurs et les bandes se succèdent et les projectiles finissent par cribler les parapets des tranchées, ricochant sur le moindre roc ou bout de métal. Les occupants de la saignée, équipe anti-chars et servants du PaK40 finissent par s'enfuir en courant, abandonnant casques et matériels (20FP +2drm, DR 3;2 suivis de MC tous ratés, puis RoF DR 5;1, nouveaux DR foireux, la position tombe).
Nos hommes progressent sans résistance et entrent en corps-à-corps avec les allemands dans les premières tranchées qui connectent l'entrepôt : le combat est cette fois-ci rapide et brutal, les défenseurs (467) sont annihilés pour la perte d'un HS 248 et d'un héros qui y gagnera sa médaille posthume

A l'entrée sud, les MG russes crachent également leurs dards de métal sur les positions allemandes. Un groupe de rescapés de Feldgendarmen résistent à ce déchainement de violence mais se prennent au même moment un obus de 152 d'un ISU à bout portant : Gott im Himmel... Les corps sont projetés dans les airs, parfois entiers, plus souvent par morceaux épars (Tir en ITT pleine poire ; DR 1;1 sur la colonne 30, je vous laisse imaginer le Picasso...). Pour illuminer le tableau morbide, le feu prend dans les débris en bois de la tombe des allemands.
Des Faustniki profitent de l'aubaine pour enfoncer la ligne allemande et investir un des entrepôt en bois, supprimant un petit groupe de fanatiques des Jeunesses Hitlériennes dans leur avance rapide.
Le leader occupant seul le bunker semble avoir perdu la tête : il a sauté derrière la HMG et tire, sans grand succès, sur tout ce qui bouge. Un groupe de fusiliers parvient en rampant dans la tranchée qui mène au blockhaus. Dommage, nous n'avons pas de DC. Ce récalcitrant finit par appeler sa maman lorsqu'un char FT appelé à la rescousse lui fume sa moumoute. L'entrée Sud est à nous. Le bunker est investi sans coup férir. Quelques renforts se rapprochent par l'Ouest.
Plus préoccupant : le 88 allemand, quoi qu'éloigné, poursuit son palmarès : non content d'avoir détruit précédemment un 76 en coup direct, il place un obus au milieu de la tranchée occupée par un autre canon et un nid de 3 mitrailleuses lourdes ! Les servants du canon sont envoyés ad patres et les autres détalent en poussant d'horribles petits cris stridents. Certainement des auxiliaires féminines.

La poursuite des allemands dans la zone ferroviaire se poursuit. La prudence reste de mise car les fascistes ont encore du mordant et nos réserves sont désormais inexistantes. Nos soldats se contentent donc de talonner les allemands et capturer les retardataires.

Même attitude prudente au centre. Malgré nos indéniables succès, la présence d'un Panzer et nos flancs non sécurisés invitent les fusiliers à la mesure. Chaque pan d'immeuble est prudemment investi et aussitôt sécurisé.
Les derniers obus de 105 tombent derrière nos soldats. Le dernier obus trouve malicieusement le soupirail de la cave dans laquelle s'étaient réfugiés un groupe de Faustniki (DR 1;1) : si l'immeuble ne s'effondre pas, c'est bien un miracle. Miracle dont les soldats ne bénéficieront pas, au contraire des murs qui seront repeints en rouge.

L'hôpital St George nous échappe ! Tout cela à cause de cette foutue artillerie ! Nos hommes ont été une nouvelle fois laminés. Les sous-officiers sont tous des incompétents et ont mis en péril notre attaque toute entière ! S'ils rentrent vivants du front, nous les ferons rééduquer ! En attendant, il ne nous reste plus qu'une vingtaine de soldats valides. Le seul chef valide du secteur court après les fuyards.
Et cette maudite artillerie qui nous poursuit tel un fantôme dans les couloirs du château d’Eilean Donan ! La FFE:2 est paaaaaarfaitemet décalée sur les quelques hommes encore en état de combattre qui sont tous plus ou moins atomisés ou sonnés. D'autres fantassins sur la droite, déjà démoralisés, se font asperger d'essence enflammé par des Pionieren venus à la rescousse.
Un T34-85 se bat pour sa survie contre les allemands qui ont l'outrecuidance de nous contre-attaquer alors qu'ils devraient être à l'agonie ! Ce qui devait arriver arriva : une roquette de Panzerfaust vient fouetter la caisse du char et explose dans un vacarme assourdissant. Aucun membre d'équipage n'en réchappe. Maigre consolation, la position allemande d'où est parti le tir s'agite curieusement (MC ratés par le leader 9-2 et le tireur sur un malheureux NMC).
C'est quoi la Berezina au fait ???

Désengagement aussi du côté de l'école primaire et du magasin de sel. C'est une honteuse défaire qui couvre nos troupes. Il me faut des têtes ! C'est inacceptable ! (je m'aperçois que les sacrifices qu'ont du supporter le centre et la droite de mon front pour permettre l'attaque, peut-être prématurée, sur le pont ferroviaire, auraient pu me couter très cher si les allemands avaient eu assez de moyens dans le secteur. Avec seulement une vingtaine de rombiers menés par un chef déterminé et un efficace soutien d'artillerie, certes de 150, ils parviennent à damer le pion aux assaillants avec une insolente facilité ! Foutu combat urbain)

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/Zh0WCqS/Fin-T6-russe.png) (https://ibb.co/GVqcjz9)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 24 Septembre 2021, 23:43
Maintenant que le Russe a traversé, c'est amusant au niveau des conditions de victoire.  L'Allemand doit-il investir un max pour bouter l'envahisseur hors du bord nord de la Pregrel ou alors doit-il renforcer le bord sud ?  Même chose pour l'attaquant.  C'est bien vu comme condition de victoire en fait.

OUI ! Cela m'a un poil dérouté au début mais finalement ce n'est pas si doigts dans le nez que cela pour les deux !
La possibilité de contre-attaque donnée à l'allemand me laisse penser que la rive Nord demeure le sérail qui ne saurait être violé et doit donc être repris si besoin est. La rive Sud peut se remplir de toutes les troupes que l'on veut, dès lors que les allemands disposent d'un pont en état et/ou d'un ponton.

Bon, en l'espèce il va falloir une sacrée force de frappe pour contre-attaquer sachant qu'au tour 6, les deux entrées du pont sont tombées entre les mains des russes.
Alors ? Nord ou Sud ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 25 Septembre 2021, 10:00
:sautgroupe: :sautgroupe: :sautgroupe: :kiss:

c'est beau
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 25 Septembre 2021, 16:43
Tour 6 allemand

La perte de notre observateur de 105 n'est pas de bon aloi. En tout cas, elle tombe très mal.
La batterie de 150 continue quant à elle rageusement de marteler les russes. D'ici peu il n'en restera plus un debout ! Et notre infanterie ne manquera pas de saisir l'occasion d'obtenir un succès tactique local indubitable.
Nouvelle mission donc qui assure un soutien majeur à notre troupe mais ne cause pas de pertes supplémentaires.

Au Nord, nos derniers Grenadieren s'échappe vers la Deutschordenring. Point de salut en ce point du front. Le rapport de forces est définitivement en faveur de l'assaillant. Les Volkssturm font leur jonction avec les survivants et le JagdPanzer traverse la zone de feu de l'artillerie de 76 pour se porter en première ligne et prendre sous son feu l'accès Sud du pont ferroviaire (une fois le mouvement accompli, je m'aperçois qu'il n'est pas forcément très malin car il offre son flanc gracile à une éventuelle capture du Pak40... bon, trop tard mais faudra y penser au prochain tour).
A cet endroit justement, comme dans toute la partie de la zone ferroviaire encore nos mains, la résistance s'organise et l'on tente avant tout de neutraliser les chars qui maraudent.
Un corps-à-corps permet de fumer les Faustniki infiltrés dans l'entrepôt à droite de l'entrée du pont et qui avaient été cloués par les tirs de couverture de notre infanterie. Encore un bon boulot accompli par les Jeunesses Hitlériennes et les derniers Feldgendarmen.

Au centre, les combats entre la Vorst Hospitalstraße et la Borchertstraße s'intensifie.
A partir de la gare de l'Est, nos hommes parviennent à neutraliser un groupe mixte sapeurs/fusiliers. Les servants de la HMG retranchés dans le bunker au coin de la place de la gare en profitent pour s'extirper de leur trou à rats mais sont cueillis à bout portant par une DP27 légère qui les met en déroute, les obligeant à abandonner leur pièce.
Les Pionnieren, tout juste arrivés à la rescousse des Volkssturm en passe d'être débordés sur la Vorst Hospitalstraße, se jettent avec rage dans le combat : poussant vers le Sud, ils croisent un groupe de fusiliers et les réduisent à néant en corps-à-corps.
Plus à l'Est, des Grenadieren contourne le T34-85 bloqué par une barricade afin de le neutraliser : prévenu par les servants d'un mortier présents à leurs côtés, la tourelle du char pivote, le canon crache un obus qui trouve sa cible à bout portant et explose au beau milieu du groupe d'assaut. KiA. Un second groupe s'élance dans les ruines. Le char décoche un nouvel obus (IF). DR 1;1... Le squad casse. Le chef de section, fou de rage, s'avance en rampant dans les ruines, bien déterminé à faire sauter le monstre d'acier, mais un nid de mitrailleuses postés dans le bâtiment en face l'empêche d'accomplir sa mission. Le Panzer IV de la Kaiser Straße saisit également l'occasion pour passer le coin de la rue et trouver une ligne de tir sur le T34. Une escouade de Pionnieren se lance elle aussi à l'assaut et approche le char coincé dans la rue. Son heure est venue ! A peine en position, le lance-flammes le prend pour cible et met le feu à son moteur. DR3 ! L'équipe de mortier, pour l'instant épargnée, préfère céder à la panique et quitter cet enfer.
Le moral remonte rapidement dans ce secteur où les russes sont bousculés et subissent de lourdes pertes.

Sur la Georgstraße, nos hommes entreprennent d'encercler les russes démoralisés par les bombardements de 150 pour les pousser à se jeter sous le feu ou se rendre : fuyant devant nos soldats, ils se lancent dans une course folle à travers les décombres qui est rapidement interrompue par une pluie de schrapnels qui les déchiquètent.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/dKqhc1Z/Fin-T6-allemand.png) (https://ibb.co/QmR5cz0)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 25 Septembre 2021, 16:45
Roulement de tambour, dr de fin possible.
6
Let's continue !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Phil D le 25 Septembre 2021, 19:12
Comment ça se passe pour les repositionnements entre deux TM, si le pont est sous contrôle des Russes ils peuvent l'emprunter?

Il faudra nous donner les tailles des OB à l'issue du TM, en particulier combien les Russes ont de monde au nord...
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 25 Septembre 2021, 19:45
Comment ça se passe pour les repositionnements entre deux TM, si le pont est sous contrôle des Russes ils peuvent l'emprunter?
Il faudra nous donner les tailles des OB à l'issue du TM, en particulier combien les Russes ont de monde au nord...

Ca roule, j'envoie une escouade d'estafettes sur le terrain pour récolter les infos ;-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 26 Septembre 2021, 13:50
Tour 7 russe

Potentiellement le dernier tour de ce TM. Il va donc falloir optimiser les gains territoriaux au Nord et limiter les dégâts au centre et à droite.

Nouvelle mission de la batterie de 76. Pas le temps de tergiverser et tenter de corriger quoi que ce soit, les obus s'abattent sur place pour neutraliser la position de mortier : ces rats résistent.
Quelques fumigènes aveuglent le Jagdpanzer au Nord du pont.
Autour de l'entrée Sud, les ISU152 tiennent leurs positions et arrosent l'ennemi proche : l'as des blindés (10-2) pulvérise un pan entier d'un entrepôt et y ensevelit une position de MG.
Un autre fait face à deux groupes de Jeunes nazis fanatisés : la précipitation ou la peur les empêchent de verrouiller une quelconque cible. En retour, un gamin de 16 ans lui décoche une roquette de Panzerfaust qui perce son blindage. L'équipage évacue le véhicule en toute hâte. Un groupe de Faustniki entre en HtH avec les Jeunesses Hitlériennes plaqués au sol, les embuche, mais oublie de dégoupiller les grenades. To be continued.
Un T34M43 tente de parer à la menace d'une équipe anti-chars avec l'appui dune Maxim : les allemands sont cloués au sol mais ne sont pas neutralisés. Une roquette de Panzerschrek fend l'air et touche notre char à la base de la tourelle qui est projetée en l'air avec des morceaux de chair humaine (tir critique).

Nos troupes retraversent dans l'autre sens la Borchertstraße, couverts par une poignée de berserkers qui se jettent au milieu des Pionnieren allemands. On aurait pas rêver mieux comme mort héroïque... Ils résistent cependant aux tirs défensifs, mais seront envoyés au Valhalla à coups de pelles de tranchée dans les mandibules.
La retraite des survivants de la compagnie de Strelkovii est saluée par un tir de MG en provenance de la gare de l'Est et une projection de liquide enflammé à l'opposé de la Borchertstraße. A peine une quarantaine d'hommes peinent à s'extirper du traquenard dans un délicat sauve-qui-peut.

Même bilan mouvement de déroute catastrophique à droite face à l'hôpital St George et l'école primaire.

Vivement la fin, les russes souffrent.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/4RfvhD0/Fin-T7-russe.png) (https://ibb.co/m5BZfYP)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 26 Septembre 2021, 16:13
Tour 7 allemand

Là encore probablement le dernier tour.
Reprendre le terrain perdu à l'Est, stopper les russes autour du pont ferroviaire. Succès et défaite.

Fin des tirs d'artillerie au nord de l'Unterhaberberg. Plus de mouvement dans les ruines, l'opposition est quasiment muselée. L'infanterie reprend progressivement les ruines tombées aux mains des russes. Un groupe de trainards coincés par notre artillerie est rattrapé et pris en CC par un parti de Grenadieren et de Volkssturm mené par un sous-officier sévèrement burné (9-1) qui guide ses soldats vers la victoire (2/1).

Retour à la case départ sur la Borchertstraße ! Les Volksstum reprennent la totalité des immeubles sis du côté Nord de la rue.
L'avance menace d'encercler les restes des russes en fuite éperdue.

Au nord du pont, le mortier de 120 enfume les russes qui ont envahi les tranchées autour du bunker et menacent notre JagdPanzer. Un obus de 76mm de l'artillerie ennemie tombera quelques instants plus tard au beau milieu de la tranchée, tuant les servants sur le coup et détruisant la pièce (encore un critique...).
Le fameux JagdPanzer touche la massive silhouette de l'ISU152 avec lequel il a engagé le duel : l'équipage russe semble avoir été sonné par l'impact et ne réagit pas.
Nos fantassins se retranchent dans les bureaux d'approvisionnement royaux.

A la sortie Sud, nos fantassins dirigent un tir nourri contre les russes qui occupent désormais la maison fortifiée : les assaillants baissent la tête pour certains, et craquent pour d'autres. Les murs fortifiés nous empêchent de la prendre d'assaut et les tirs du JagdPanzer en appui ne suffisent pas à mettre les russes en déroute. Le feu déclenché par un tir de HE russe dans les ruines adjacentes s'étend toutefois à la maison : ça sent le roussi pour ses occupants.

Nouveau roulement de tambours au-dessus de Königsberg. Fin de TM possible.
dr..... 6.
La boucherie continue.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/sPZqhp4/Fin-T7-allemand.png) (https://ibb.co/pPSdg6T)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 26 Septembre 2021, 20:12
Ben dis donc, en deux tours, la couleur dominante a viré au bleu  :-$
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 26 Septembre 2021, 20:38
Tour 8 russe

J'avais oublié de résoudre un HtH déjà engagé en Q45 : les russes éliminent un HS tandis que les allemands liquident leurs adversaires.

Chance ou malheur, il faut poursuivre.
Facile à dire au nord où les Frontoviki poursuivent leur progression victorieuse. Les fantassins allemands, trop peu nombreux, ne résistent pas à la pression et sont démoralisés au moindre bruit de culasse.
Le JagdPanzer fait l'objet de toutes les attentions, PaK40 capturé, Panzerschrek pris à l'ennemi, 76 court et équipage de l'ISU152 revenu à lui. Un groupe de sapeurs parvient même à coller une charge explosive sous le chasseur de char ! La détonation n'a d'autre effet que de provoquer la charge des sapeurs qui, dans le brouillard artificiel, mettent hors de combat le char ennemi.

A l'entrée sud, le mortier de 120 capturé permet de placer un fumigène sous le nez du JagdPanzer qui rôde sur cette rive.
Dans la maison fortifiée, nos hommes sont surpris par la progression rapide de l'incendie ! L'odeur de chair brûlée se mêle brusquement aux cris horrifiés des malheureux.
Tandis qu'un T34 lance-flammes découvre un champ de mines anti-personnelles près d'un entrepôt en ruines, un groupe de fusiliers ne trouve rien de mieux que d'aller volontairement s'y empaler et se faire exploser joyeusement (DR1;1 sur 6FP...). EN face, des soldats allemands claudiquant ne parviendront pas à échapper aux flammes vomies par notre char.

Une brèche est en passe d'être ouverte entre le pont ferroviaire et la gare de l'Est : les derniers défenseurs craquent sous les tirs précis de nos Fautsniki qui amorce un mouvement d'encerclement à peine troublé par quelques Volkssturm. Les allemands parviennent cependant à briser l'encerclement en taillant une jolie boutonnière dans le sous-officier qui commande l'une des pinces (casualty reduction sur un minable NMC) et en mettant en déroute nos fusiliers. Les Faustniki ne relâchent pas la pression et se jettent à la gorge de Volkssturm qui leur apprennent malgré tout que l'expérience prime sur la témérité et les réduisent en CC.

Sur la Borchertstraße, un nid de mitrailleuses situé par de la gare Sud neutralise une MG allemand montée dans les étages et qui prenait la place de la gare sous son feu. Nos troupes quasiment encerclées saisissent l'occasion pour fuir à toutes jambes vers la gare. Une partie y parvient sans peine, tandis qu'un autre groupe est obligé d'abandonner toutes ses MG et se retrouve poursuivit par une langue de flamme : certains craquent totalement (fate) ou partent en déroute, ne laissant qu'une demi-douzaine d'hommes exténués s'extraire des ruines.

Combats sporadiques de part et d'autre de l'Unterhaberberg. Peu de combattants restants. Faible puissance de tir. Rien n'empêche désormais des groupes épars d'attaquants de prendre à parti nos chars. L'un d'eux échappe par miracle à 4 tirs de Panzerfausts dont deux à bout portant ! Les deux autres s'enfuient sans demander leur reste, empruntant des chemins sinueux entre les immeubles.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/CH0W5q7/Fin-T8-russe.png) (https://ibb.co/pLXnvgz)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 26 Septembre 2021, 20:57
Ben dis donc, en deux tours, la couleur dominante a viré au bleu  :-$

 :-D :-D :-D :-D Ja !
Illustration de la difficulté de gestion d'une grosse CG : les choix sont parfois cornéliens et tout particulièrement dans le combat urbain, les rapports de force doivent être envisagés un voire deux scénarios à l'avance.
Et là j'avoue que si j'ai pris l'option, risquée au demeurant, de tenter une traversée au TM 4, est-ce que le jeu en vaut la chandelle sachant que le centre et la droite ont subi une attrition démesurée ?
Le pari était de taper fort sur ce TM et de remporter la victoire au prochain TM et pour cela.
Bon là, il a fallu se couper le bras droit, mais si je l'avais pas agité dans tous les sens, peut-être servirait-il encore au russe à se la tenir quand il va pisser. J'ai peut-être eu des flatulences au-dessus du niveau de l'oeil de bronze, je vous l'accorde bien volontiers.

Mais ce choix n'était pas innocent non plus, même si je n'ai pas détaillé cela dans l'AAR : en effet, si l'allemand décide d'une contre-attaque, cela signifie que le prochain TM sera suivi d'un autre ! Deux TM d'affilée avec renforts favorisés pour les allemands : TP full pour le premier, et divisés par deux pour le second TM.
Pour le russe, c'est d'office la moitié des TP.
Sauf que !
Le TM PM du 9 avril donne des TP en baisse pour l'allemand ! 55 TP de base (il y a des drm et un DR à retrancher mais je vous les passe). Les allemands devront donc se satisfaire de RG moindres que les autres TM. Pour les russes, ben c'est toujours la fête du slip, de l'ordre de 85 TP.
Et en plus !
La contre-attaque ne peut pas se faire de nuit si l'attaque russe précédente a eu lieu en AM. Et c'est le cas ! Si l'attaque russe n'était pas parvenue à ses fins, la question ne se posait pas. Mais là, les teutons sont obligés de contre-attaquer, en plein jour, sous les feux de la rampe... et de l'OBA russe.

Stay tuned et attendons donc la contre-attaque allemande.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 27 Septembre 2021, 14:29
Bilan du TM

Pertes russes :

- 2,5 sapeurs 628
- 4,5 faustniki 527
- 6,5 squads E 458
- 8 squads 447
- 3 squads conscrits 426
- 7 équipages 228
- 6 leaders (dont un 9-1 et un 8-1) et 2 héros
- 1 ISU 152
- 5 OT43
- 2 T43M43
- 2 T34-85
soit un total (sauf erreur de calcul de ma part) de 143 CVP

A cela il faut ajouter la perte de 2 canons d'infanterie de 76mm, 2 mortiers de 82, 2 HMG, 2 MMG et divers armes légères.

Pertes allemandes :

- 3,5 squads 548
- 1,5 squads de Waffen SS 658
- 2,5 squads 468
- 4 squads de Feldgendarmen 447
- 5,5 squads 467
- 2 squads 447
- 2,5 squads 436
- 2 squads de Volkssturm 336
- 0,5 squads de jeunesses hitlériennes 227
- 2 demi-squads de blessés
- 5 crews 228
- 6 crews 127
- 7 leaders (dont un 10-2 et un 9-1) et 1 héros
- 1 JagdPanzer IV
soit un total (sauf erreur de ma part) de 91 CVP.

A cela il faut ajouter la perte de 2 Pak40 (dont celui capturé par les russes au Nord dans la phase de consolidation), 3 mortiers de 81, 6 HMG, 3 MMG (dont les deux capturées par les russes au Nord de la Pregel) et divers armes légères.

Le russe demeure vainqueur du fait encore une fois des locations prises à la défense. Mais les deux camps ont été sérieusement saignés à blanc.

Les OB restants sur carte après redéploiement et refit phase

OB russe :

Compte tenu du fait que le pont ferroviaire n'a pas été conquis par le russe, il est considéré comme étant en no man's land et par conséquent le redéploiement de troupes du Sud vers le Nord de la Pregel est proscrit.

De fait, au Nord de la Pregel, les russes ne rassemblent que 20 VP :
- 5,5 squads 458
- 3 squads 628
- 2 leaders (8-1 et 8-0)

Au Sud de la Pregel, nous avons :
- 7,5 squads 458
- 11,5 squads 447
- 3,5 squads 527
- 1,5 squads 628
- 16 crews 228
- 1 crew 127
- 12 leaders
- 3 AOT

OB allemand : 138 VP

- 4 squads SS 658
- 5 squads SS 548
- 2 squads 838
- 3 squads 468
- 2,5 squads 467
- 1,5 squads 447
- 1 squads 436
- 15 squads du Volkssturm 336
- 5 squads des jeunesses hitlériennes 437
- 8 demi-squads de combattants blessés
- 6 crews 228 (AA quadruples 20L, Pak40, 88L, mortiers de 81 et 120
- 8  crews 127 (HMG)
- 2 Panzer IVJ
- 2 JagdPanzer IV (dont 1 immobilisé)

On est donc loin du compte pour une victoire russe sur la CG.
L'allemand n'a donc pas le choix, il déclare une contre-attaque.
Les conséquences directes sont :
- pas d'ajustement de SAN (on reste à 4 pour le joueur allemand et 2 pour le russe)
- pas de changement de météo qui reste Overcast (cool pour l'allemand) et Moist
- pas de tentative de réparation des chars immobilisés (1 Jagd du côté allemand et 1 ISU152 et 1 T34-85 pour le russe)
- pas de possibilité de déclarer une attaque de nuit toutefois, le TM précédent étant PM (dommage, c'est mortel une attaque de nuit en ville)
- le russe est automatiquement IDLE et ne reçoit que 50% (FRU) de ses TP pour le premier scénario et le nombre normal au second
- c'est l'inverse pour l'allemand, le plein de TP pour le premier scénario et la moitié au suivant.

Mauvaise nouvelle pour l'allemand : les sapeurs ont nettoyés l'entrée Nord du pont, mines anti-chars, anti-personnels et barbelés.
Erreur à ne plus jamais commettre : placer des fortifications adjacentes à une victory location donnant la possibilité de tenter de les nettoyer durant la phase de consolidation (avec drm car adjacentes à la FEBA mais la présence de sapeurs dans les 6 hexagones alentours donne un avantage)

Le plein de TP.
Les allemands récupèrent 52 TP pour ce TM, il en touchera 26 au prochain : 55 de base - (DR 7 - 4 drm)
Les russes roulent bas et touchent 88 TP /2 soit 44 TP pour le scénario (88 au prochain) : 85 de base - (DR 5 - 9 + 1 drm)
Les drm au DR sont relatives aux pertes subies le TM précédent et au vainqueur dudit TM.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 27 Septembre 2021, 16:18
(https://i.ibb.co/2YJXtht/Rede-ploiement-avant-achats.png) (https://ibb.co/JFZX7t7)
Sur la papier, le russe a pris le bon chemin de la victoire en prenant pied sur la rive Nord de la Pregel et en repoussant les allemands de la quasi totalité de la zone ferroviaire..
Sur le terrain, les compagnies sont si sévèrement étrillées qu'il n'est même pas question de pouvoir tenir un front aussi étendu avec aussi peu de troupes.

Le dilemme pour l'EM russe est le suivant : si l'on veut tenir et renforcer la tête de pont, une part importante des renforts doit lui être envoyée, et ce, au détriment de notre droite. Mais pour emporter la bataille, il FAUT étendre notre emprise au Nord et y masser un maximum de nos troupes.
Donc ? Ce qu'il peut advenir au sud de la Pregel n'a plus trop d'importances.
D'autant que les allemands ont été tout autant laminés précédemment : l'équivalent de 25 squads, c'est plus que ce que leurs renforts peuvent leur apporter ! Et ils ont pu constater que leur ligne de défense école primaire - hôpital St George - Borchertstraße - gare de l'Est était plutôt solide (avec quelques aménagements cependant au vu de ce qui s'est passé le matin). Par conséquent, ils n'ont aucun intérêt à prendre l'offensive sur notre droite, mais devront se concentrer sur notre tête de pont.
Juste ?

Partant de ce principe, nos achats vont viser avant tout à :
- renforcer juste ce qu'il faut notre ligne sur l'Unterhaberberg (2 compagnies quand même, la ligne est longue)
- tenter de pousser vers le pont routier Z40 (on va quand même manquer de moyens au premier scénario donc on va peut-être faire passer cet objectif au second plan)
- s'emparer du pont ferroviaire et acheminer des renforts dans notre tête de pont (là encore faut pas rêver, les allemands ne vont pas nous laisser traverser l'arme à la bretelle, d'autant que les véhicules y présenteront potentiellement leur flanc, donc prudence)
- défendre ladite tête de pont et briser la contre-attaque allemande attendue avec l'appui massif de l'artillerie : ça, c'est l'objectif principal pour les deux scénarios que compte le TM de contre-attaque, et on s'en donnera à coeur joie au second avec full TP

Pour nous aider un poil, il est décidé de lancer un pont de bateaux sur la Pregel, le plus à l'Ouest possible. Ceci est rendu possible par le fait que les russes sont maîtres des deux côtés de la rivière en cet endroit.

Ndlr : à mon avis, c'est un oubli ou une erreur des concepteurs dans le cas d'une contre-attaque allemande. En effet, cette étape n'est pas proscrite comme d'autres lors de la déclaration de CA allemande. Or, à moins que je ne me trompe sur la capacité des troupes du génie à jeter rapidement un pont sur une rivière, aussi étroite qu'elle soit, cela me semble bien court comme délai pour pouvoir bénéficier de ce point de passage. Quelqu'un aurait-il un avis sur la question ?

La météo est un facteur aggravant sur cette contre-attaque car le temps couvert empêche de faire intervenir notre aviation.

за Сталина ! за победу ! за Родину !

*****

Côté allemand, le fait que le bastion prussien prenne l'eau à ce point est inacceptable.
Sauf objection de votre part, il me semble que la victoire ou la défaite ne dépendra désormais que de la réduction de la tête de pont russe.
C'est tellement évident que la contre-attaque qui va être montée contre elle ne manquera pas d'attirer toutes les foudres des bolcheviks. Autant dire que sur un front aussi étroit (5 hexagones, mazette), nos troupes d'assaut seront fermement attendues et vont prendre cher.
Deux modules d'artillerie au maximum, c'est peu. D'autant que nous laisserons un observateur au centre pour éviter toute mauvaise surprise et aider les défenseurs à tenir la ligne, particulièrement les Volkssturm, nombreux mais à faible capacité guerrière.

Ordre de bataille consacré à la contre-attaque : toute unité d'infanterie disponible, appui blindé et un module d'artillerie dédié.
Le courage et l'abnégation dont on fait preuve nos soldats au nord de l'Unterhaberberg ont montré qu'ils sont capables de résister à une armée entière et donc ils recevront.... rien. Seul l'accès au pont routier bénéficiera d'aménagements de défense supplémentaires, mines, barbelés et autres fortifications.

Pour la bonne bouche, et comme autorisé une seule fois sur la CG, les allemands sont déclarés fanatiques pour ce TM (par extension, je pense pour les deux scénarios que compte la contre-attaque / TM, mais peut-être me trompe-je)

Für der Führer, fürs Vaterland, eine überzeugte fanatische Sieg Heil !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 27 Septembre 2021, 17:54
Achats allemands

- PC de compagnie : leader 9-2, 2x 247 avec Panzerschrek, 2x 228 avec mortiers de 81
- Section de Grenadieren Full : 3x 447, leader 9-2, MMG
- Section de Grenadieren Full : 3x 436, leader 8-1, MMG
- Section de Sperrverband depleted : 2x 838, leader 7-0, LMG, PsK
- Section de SS-Panzergrenadieren full : 3x 548, leader 8-1, 2x LMG
- Section de jeunesses hitle2riennes full : 3x 437, leader 8-1, PsK
- Section de Panzer depleted : 2x PanzerIVJ (dont 1 avec Schürtzen)
- 1 AOT avec module de 150mm, normal ammunition
- 1 module de 105mm plentiful ammunition
- 3x 25 DSP
- l'attack chit qui coute une blinde

Achats russes : 44 TP c'est pas lourd mais ça permet de combler pas mal de trous.

- compagnie de Strelkovy partially depleted sur carte (+3 TP) : 7x 447, 8-1, 7-0, 2 LMG, 1 MMG, 1 ATR
- compagnie de Strelkovy partially depleted : 7x 447, 8-1, 8-0, 2 LMG, 1 MMG, 1 ATR
- compagnie de Strelkovy partially depleted : 7x 447, 8-1, 7-0, 2 LMG, 1 MMG, 1 ATR
- 2x 15 DSP
- module de 122mm

Au total, 14 squads allemands contre 21 russes. Même avec des TP réduits et des unités depleted, le camp russe est largement avantagé. Ça va être rock n' roll !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 28 Septembre 2021, 15:18
(https://i.ibb.co/3z00Grj/TM5-de-but.png) (https://ibb.co/cLNNMgZ)
Situation au début du TM, avant placement des concealments et avec placement hors carte des renforts (les russes aussi, ça ne va pas changer grand chose)

Tour 1 allemand

Sans préparation d'artillerie et avec un courage incroyable, les soldats du Reich se lance sur les premières positions des bolcheviks (j'avais le choix soit de la jouer prudemment en canardant les baraques occupées par les premiers squads russes, soit de la faire plus subtilement avec assaut blindé et sections entières en tir de couverture. J'ai pris la seconde option) !
Un groupe est cloué au sol par des tirs d'armes légères et les SS subissent des tirs d'armes automatiques et de mortier (le 120 capturé aux allemands pète, ainsi qu'une LmG et un HMG ! Ca commence bien !). Un de nos chars rencontre des difficultés techniques avec ses MG de bord... mais les tirs des Sperverrband tétanisent une escouade de russes : ils préfèrent dérouter plutôt que d'être hachés en CC. L'attaque débute bien.

Au centre et à l'Est, nos troupes entreprennent de reprendre les immeubles capturés par les russes plus tôt (histoire de les titiller mais aussi de faire baiser leurs VP).

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/89hfrCC/T1-allemand.png) (https://ibb.co/6FdTHMM)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 28 Septembre 2021, 15:44
Tour 1 russe

Comme prévu, les fascistes attaquent notre tête de pont. Ils semblent vouloir "glisser"vers le nord de l'entrepôt d'Etat pour échapper aux tirs provenant de la rive Sud. Notre artillerie va s'occuper de cette vermine. Leur désinvolture insouciante facilite le travail de notre observateur qui ne manque pas de cibles pour ajuster les tirs de réglages. Une section de SS fanatiques est prise pour cible et devrait bientôt goûter à la poudre.
De leur côté, les allemands semblent vouloir neutraliser nos canons sur la rive Sud. Ca va cogner.
Notre infanterie décroche prudemment par les tranchées pour rejoindre la ligne de résistance principale dans l'entrepôt, sous les tirs de couverture de nos armes de soutien au sud (malgré la casse définitive d'une HMG et du mortier de 120 capturé aux allemands).
Sur la rive Sud, nos chars se repositionnent pour intercepter les Panzers dès qu'ils tenteront de contourner l'entrepôt.

Sur l'Unterhaberberg, nos troupes sont impuissantes face aux reconnaissances des allemands. Il faut tenir les positions occupées, rien de plus, en attendant l'arrivée des renforts.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/ypXFg1n/T1-russe.png) (https://ibb.co/kJx2qfg)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Septembre 2021, 10:28
Tour 2 allemand

Notre artillerie de 105mm s'emploie à museler les armes lourdes situées sur la rive sud : un canon de 76 est temporairement réduit au silence (crew DM) mais le nid de mitrailleuses est indemne.
Les obus de 122 russes auront plus d'effets néfastes sur nos troupes, en particulier la section de SS. Pas de perte mais la confusion règne parmi les soldats de la Waffen SS.

Nos hommes ne peuvent se permettre de perdre du temps au nord et doivent conserver le rythme de l'attaque sur l'entrepôt. Malgré la résistance des russes, ils se lancent sur les premières tranchées mais sont sévèrement bousculés par les tirs d'armes légères à bout portant et par un lace-flammes que nos chars ne sont pas parvenus à neutraliser. Il va falloir renouveler notre assaut.

Un Panzer IV traverse la Pregel par le pont routier tandis qu'une section de Grenadieren emprunte le chemin inverse et va se positionner au sud dans la perspective du développement d'une attaque ultérieure (2ème scénario de la contre-attaque ?)

Rien ne bouge sur l'Unterhaberberg. Les russes ont été secoués par leur échec du matin. Des cliquetis métalliques et des bruits de bottes résonnent dans les rues au sud du boulevard. Les bolcheviks acheminent des renforts. NOs éclaireurs poursuivent leur mission mais avec prudence.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/xMqLckr/T2-allemand.png) (https://ibb.co/YtBQKCV)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Septembre 2021, 11:23
Tour 2 russe

Sacrebleu ! L'attaque allemande au nord passe hors de vue de notre observateur d'artillerie ! Et la leur nous empêche de nous repositionner dans les tranchées plus à droite ! Nous tentons alors de corriger le tir de batterie sur la position supposée de leur observateur afin de museler leurs canons : peut-être une incompréhension, peut-être une erreur de coordonnées, peut-être aussi ce vacarme qui déforme la réception des consignes. En tout cas, la correction échoue et tombe presque dans le vide (FFE:2 corrigée à 2 hexagones, accuracy impossible, dérive en 5, la pire des direction...). Quelques mottes de terre viennent couvrir le Panzer en position mais le tir est d'une remarquable inutilité.
Gêné par les deux zones de bombardement, notre mortier de 82 rive sud ne parviendra pas à toucher sa cible sur la rive opposée malgré une cadence de tir infernale (5 RoF ! mais +1 FFE x2 +1 pour la LOS traversant le pont +2 concealed -2 acquisition). Les HMG adjacentes connaitront la même déconvenue. En retour, l'artillerie allemande sèmera la confusion parmi les servants du mortier de 82 et d'une HMG et réduira définitivement ceux du canon de 76.

Le repli sur l'entrepôt se poursuit prudemment. A l'extrémité Est des tranchées, deux groupes résistent cependant : l'un d'eux tire la dernière roquette du Panzerschrek capturé, sans succès, et notre équipe lance-flammes tente de neutraliser des jeunes fascistes qui ne font que se soustraire au jet enflammé en se planquant au sol. Les chars allemands matraquent la position et finissent par mettre nos soldats en déroute, causant quelques pertes au passage.

Nos troupes investissent peu à peu les immeubles et ruines abandonnés par les fascistes dans la zone ferroviaire.

D'un bout à l'autre de la place de la gare, un duel entre mortier de 82 et de 120 tourne court : après une volée d'obus sur la position allemande, notre pièce se tait, victime d'une casse.

Situation à la fin du tour russe
(https://i.ibb.co/X5Xg5nM/T2-russe.png) (https://ibb.co/2MqQMzH)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Septembre 2021, 15:34
Tour 3 allemand

Schnell ! Schnell ! Il faut forcer l'allure ! Et il nous faut le support de l'artillerie ! Avec la certitude d'obtenir une nouvelle salve, notre observateur tente une correction sur l'entrepôt. La trajectoire des obus traversent la rivière et tombent sur le quai Holsteiner ainsi que sur la partie Ouest des tranchées et la façade Est de l'entrepôt d'Etat. Quel professionnalisme !
Les barbelés placés par les russes sur le quai sont pulvérisés. Les servants d'une Maxim de l'entrepôt partent en paniquent.
Notre sniper clouent un groupe 458 au fond de sa tranchée à la sortie sud du pont ferroviaire.
Mortiers de 82, JagdPanzer et Panzer IV pilonnent les positions russes, enfumant au préalable le coin du bâtiment que nos fantassins vont essayer de conquérir malgré la présence des russes et l'obstacle de leurs barbelés aux alentours. Des fumigènes sont également placés sur le pont ferroviaire pour gêner les tirs venant de la rive sud.
SS et HitlerJugend se précipitent dans les tranchées, et certains passent les barbelés sous couvert des Sperrverband qui utilisent autant de grenades fumigènes qu'ils le peuvent. Certains de nos hommes se jettent au sol mais la plupart exécutent leur mission avec courage et abnégation (merci le ML +1 du fanatisme cependant). Un obus de 152 frôle le Panzer qui appuie l'assaut, alors même qu'il s'empêtre dans les barbelés.
Encouragés par les cris de leur sous-officier, des jeunesses hitlériennes pénètrent dans l'entrepôt et se lancent en corps-à-corps avec les défenseurs russes : ils trouveront la mort au bout du chemin de leur héroïsme, non sans infliger des pertes aux bolcheviks.

Pendant ce temps, leur saleté d'artillerie traque nos hommes : les obus se sont rapprochés et tombent désormais sur nos positions installées sur la Holländerbaumstraße. Le moral d'acier de nos héros permet de tenir la ligne malgré la violence du bombardement. Sauf en ce qui concerne notre équipe d'observation d'artillerie...

Des tirs sporadiques éclatent dans et vers la zone ferroviaire : les russes font à nouveau montre de velléités à l'attaque. Mitrailleuses lourdes et mortiers perchés dans les étages tentent de s'opposer à leurs mouvements agressifs.
Nos hommes attendent un possible assaut.

Situation à la fin du tour allemand
(https://i.ibb.co/qRXgbCX/T3-allemand.png) (https://ibb.co/K9RsCDR)
(https://zupimages.net/up/21/39/ryhj.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/39/ryhj.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: benj le 30 Septembre 2021, 15:52
Quelle belle cible pour l'OBA ce beau paquet de Russes entassés dans un bâtiment sans toit !  Les pertes vont monter.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 30 Septembre 2021, 17:37
Ben pas tant que ça : mon AOT est rentré sur carte et n'a donc pas de position optimale.
Je n'avais pas le choix, avec si peu de TP pour faire mes emplettes  :-$
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 01 Octobre 2021, 12:18
Tour 3 russe

La ligne de front sur l'Unterhaberberg est enfin sécurisée. Deux compagnies de renfort ont été acheminées en première ligne et devraient permettre de reprendre du terrain aux fascistes.

Petite poussée également au nord de la zone ferroviaire où nos troupes s'emparent de hangars et de ruines le long de la Friedrichsburg Strasse.

Sur la rive Nord de la Pregel, nous subissons la pression des allemands mais notre artillerie est parvenue à désorganiser l'équipe d'observation ennemie : les obus allemands ne devraient plus tomber sur la zone avant quelques temps.
Notre infanterie tient le choc face à l'avance des soldats fascistes. Les sapeurs les attendent de pied ferme dans les ruines de l'entrepôt : leur expérience de Stalingrad leur permettra de rejeter les assaillants.
Un blindé s'est empêtré dans nos barbelés. Il est pris à partie par nos propres chars depuis la rive opposée.

(https://zupimages.net/up/21/39/uf82.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/39/uf82.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 01 Octobre 2021, 13:20
Tour 4 allemand

Fichue artillerie rouge ! Elle vient de nous priver du soutien de nos propres canons ! Leurs obus sont tombés en plein sur la position de notre observateur et ont semé la panique.
Notre attaque sur l'entrepôt d'État piétine : la résistance des russes est forte et ils bénéficient d'un solide appui de la rive Sud en sus de leur artillerie.
On enfume la zone pour se préserver des tirs ennemis et s'emparer de leurs positions.
Tirs d'armes légères et de Panzerschrek permettent de mettre en déroute les russes occupant le coin Nord-Est en ruines du bâtiment. Notre Panzer IV se dépêtre des barbelés pour contourner le bâtiment : il échappe par la même occasion aux tirs précis d'un ISU152 qui l'avait verrouillé.
Une escouade de SS tente d'accompagner le blindé mais casse sous l'effet de tirs nourris d'armes légères. Une escouade de Grenadieren accourent également et se faufilent dans le réseau de barbelés, pendant qu'une section entière suit les traces du Panzer, bientôt dépassée par de jeunes volontaires de la HitlerJugend épaulés par des vétérans de la WaffenSS.
Des troupes du Sperverrband pénètrent par le coin Sud-Est sous couvert de grenades fumigènes. Mais les opposants sont pugnaces et finissent par les clouer au sol.
Plus à l'Est, le Panzer qui se précipitait vers le front a été purement et simplement volatilisé et mis en feu par un coup direct de l'artillerie ennemie. La catastrophe ne s'arrête pas là : celui qui avait été précédemment immobilisé par ces moujiks reçoit lui aussi un obus de plein fouet et se transforme en carcasse fumante, équipage tué (DR2 et DR3 sur la même FFE !). Schlechte Nachricht...

Nos feux d'assaut sont fort heureusement ravageurs et un squad ennemi part en déroute avec son chef dans le coin Nord-Ouest de l'entrepôt.
A l'opposé, une porte piégée fera sauter la moitié d'une escouade russe (Booby trap ! Touche à ton cul)
Une quinzaine de bolcheviks démoralisés ne parviendront pas à s'échapper face à notre mouvement rapide et audacieux (failure to rout).
Les soldats se glissent parmi les ruines et les pièces abandonnées par les défenseurs.
Notre attaque trouve un nouvel élan dans cet assaut massif, protégé des tirs provenant de la rive Sud par l'imposante silhouette de l'entrepôt. Le bâtiment grouille cependant de vermine bolchevik...

Rien à signaler sur le reste de notre front.

Situation à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/39/2vig.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/39/2vig.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 01 Octobre 2021, 14:24
si tu veux mettre des images

https://www.zupimages.net/
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 01 Octobre 2021, 19:00
Je suis dégouté : toutes les images ont sauté et le site est vérolé  :-@

si tu veux mettre des images
https://www.zupimages.net/

Merci, je vais tenter de stocker ici.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: X le 02 Octobre 2021, 16:35
4 TM gagnés par le russe.... si l'allemand à une chance toute maigrelette, est-ce que le CG reste intéressant à jouer pour l'allemand?

J'ai acheté le module quand il est sorti mais n'ai pas eu encore l'occasion de le jouer, ce que j'aimerais bien faire à mon retour en métropole. La lecture de ton CG est passionnante et ta verve incomparable :)

Mais je me pose juste la question d'une "victoire à la Pyrrhus systématique", où l'allemand ne fait que s'en prendre prend la trogne de scénar en scénar.

Porte toi bien!

X
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 02 Octobre 2021, 19:18
Tour 4 russe

Suspension du tir d'artillerie. Pas grave, pas grave, on aura une nouvelle mission plus tard.
En attendant, les résultas obtenus sont remarquables puisque leurs chars sont quasiment tous anéantis !
Nous allons profiter de l'aubaine pour prendre ce pont !
Canons de 76 et mortiers de 82 placent autant de fumigènes qu'ils le peuvent sur le tablier du pont.

Notre équipe lance-flammes arrose copieusement les allemands au SE de l'entrepôt : un carnage. Une escouade est grillée comme de vulgaires saucisses et les autres se démoralisent avant de tomber entre nos mains, chemin de fuite coupé par un audacieux mouvement ! Les tirs allemands brisent le moral de nos héros qui se replient sans difficulté.
Un ATR à l'autre bout du bâtiment parvient à briser une chenille du dernier Panzer (DR de TH 2;1, hull hit, il y a de quoi pleurer...) : dépité, l'équipage quitte le char.
Un ISU se précipite sur le pont, traverse la fumée et débouche sur la sortie Nord : le JagdPanzer en embuscade sur la rive Sud ajuste son tir, mais aucun obus ne sort... DR TH 6;6. La malédiction semble toucher les troupes allemandes. Le petit père des peuples nous protège ! Le second ISU s'élance avec son as aux commandes et s'installe à l'arrière de l'entrepôt. L'infanterie suit pour prendre le contrôle de l'ouvrage d'art.
La situation tourne très clairement en notre faveur : les allemands perdent un à un leurs armes de soutien et autres chars et nous reprenons l'initiative au nord du pont. Encore un effort et la victoire est à nous.

Situation à la fin du tour russe
(https://zupimages.net/up/21/39/oq3p.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/39/oq3p.png)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 02 Octobre 2021, 20:11
4 TM gagnés par le russe.... si l'allemand à une chance toute maigrelette, est-ce que le CG reste intéressant à jouer pour l'allemand?
J'ai acheté le module quand il est sorti mais n'ai pas eu encore l'occasion de le jouer, ce que j'aimerais bien faire à mon retour en métropole. La lecture de ton CG est passionnante et ta verve incomparable :)
Mais je me pose juste la question d'une "victoire à la Pyrrhus systématique", où l'allemand ne fait que s'en prendre prend la trogne de scénar en scénar.
Porte toi bien!
X

Salut Xavier, et merci  :-$

Dans une CG, remporter la victoire lors d'un Date/TM n'est finalement pas très important, mis à part pour bénéficier de drm lors de la phase de consolidation (refit phase) et ainsi gagner un ou deux points d'achat. Personnellement je ne m'acharne jamais à vouloir à tout prix gagner un Date/TM. Seule la fin justifie les moyens.

Sur ce module, au même titre que Berlin, le but est en effet d'arracher uniquement une victoire à la Pyrrhus. Cela peut paraitre frustrant, mais cela impose de se faire des noeuds au cerveau pour monter la plus défense que l'on ait jamais montée, gérer ses réserves, concevoir ses lignes de défense, de repli et de résistance jusqu'au dernier homme plusieurs Dates/TM à l'avance, et se faire plaisir gardant toujours l'option de contre-attaques locales qui ont le mérite de rendre le camp plus attractif encore et de botter le cul à un attaquant trop en confiance.

Pour le russe, ce n'est pas une promenade de santé cependant, mais il jouit d'une telle supériorité qu'il a tout loisir de jouer au chat avec la petite souris allemande. Un coup je te tape dans le foie, le prochain coup est un uppercut, et je te finis avec un coup de boule. Où je veux, quand je veux, avec ce que je veux. C'est le camp qui aura le plus le sourire et la tâche facile, pendant que son adversaire se grattera la tête pour anticiper, économiser et mourir avec les honneurs.

A mon avis cependant, le module ne laisse aucune chance à l'allemand, ce qui peut être déprimant avant même de commencer.
La faute à quoi ? Les VC.
Une fois la Pregel passée, et finalement ce n'est pas si compliqué, l'affaire est dans le sac. L'allemand n'a plus alors d'autres possibilités que de contre-attaquer et vu ses moyens qui fondent comme neige au soleil au fur et à mesure que la CG avance, plus il attendra, et moins elle sera punchy. Le truc c'est que ça ne sert à rien de contre-attaquer sans raison dans les premiers Dates/TM. Donc...

Il eut fallu, encore une fois à mon avis, contraindre le popov à conquérir un certain nombre de quartiers, à l'image de l'excellentissime KGS, et comme c'est par ailleurs le cas dans un scénario en moult tours de KBR.
Je pense que la CG n'a pas été assez playtestée et qu'il faudrait conserver les VC en les agrémentant de "contraintes territoriales" plus fortes au Sud de la rivière.

Au bout de 5 TM, le russe perd près de 70 squads et plus de 20 chars contre à peine 50 pour l'allemand et 3 blindés.
Ok, mener un assaut en ville coute très cher. D'où l'intérêt de ce type de CG où la moindre erreur se paye irrémédiablement.
Mais le russe n'en a cure en fait car il peut se le permettre : chaque TM, sauf à se prendre une branlée comme ce fut le cas au TM4, il refait le plein de troupes. Autre énorme atout : l'OBA. Quatre modules par TM, cela permet de faire une planification de fou, avec tirs de saturation, barrage roulant, réduction de points fortifiés 0 la roquette, fumigènes en masse. On saupoudre avec des nids de mitrailleuses à 24FP et des armes de soutien qui traite des objectifs précis, on balance des effectifs qui prennent les défenseurs à 3 voire 4 contre 1 dans le secteur d'attaque principale, et on gagne ainsi un ou deux quartiers en profondeur qui obligera le défenseur à réaligner son front en arrière en abandonnant des positions qu'il se sera fait chier à bétonner en dehors de l'axe d'attaque choisi par le russe. C'est le jeu ma pauvre Lucette, mais là, c'est EZ pour le joueur russe.

Cependant, et même si la CG tourne court, je recommande chaudement ce module pour les raisons suivantes :

- la carte est superbe et les options tactiques multiples
- le terrain permet des vacheries pas possible pour l'allemand : en solo c'est compliqué, mais les HIP et autres pièges à cons sont toujours sources de moments de jouissance en défense
- l'option attaque de nuit pour l'allemand : qui n'a jamais mené une attaque nocturne en milieu urbain ne peut pas comprendre, mais pour ceux qui l'ont fait à Berlin ou Stalingrad savent combien cela peut être palpitant et remettre en question les succès précédents de l'attaquant
- la variété des troupes et des matériels : les Volkssturm fragiles mais incontournables, les HJ et les cadres politiques, le caractère aléatoire de la qualité des squads reçus en renfort, les pléthoriques chars lance-flammes russes, les fortifications à gogo, etc (il n'y a guère que les Faustniki qui ne m'ont guère convaincus, trop chers pour ce qu'ils apportent comme "avantage")

Et puis le challenge de gagner en jouant l'allemand est je trouve hyper stimulant ! A titre de comparaison, j'ai déjà gagné la CG à Berlin, avec les popovs qui frappent à la porte du Reichtag sans pouvoir y pénétrer : tenir la dragée haute à l'attaquant avec des troupes saignées à blanc, c'est signe que l'on a user de toutes les subtilités autorisées par ASL et le combat urbain, et c'est un peu gratifiant quand méme.

Alors fonce et lance-toi dans cette CG dès que tu en as l'occasion. Si tu trouves un adversaire sur la durée, ce sera assurément encore meilleur !

Et couvre bien tes arrières en Guyane, la quille approche ;-)
Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: X le 02 Octobre 2021, 22:08
Salut Hill!

Salut Xavier, et merci  :-$
Non non, merci à toi d'abord pour cet excellentissime Tagenschau des derniers instants de Königsberg et d'avoir pris le temps également d'envoyer une réponse aussi détaillée.  :-)

Dans une CG, remporter la victoire lors d'un Date/TM n'est finalement pas très important, mis à part pour bénéficier de drm lors de la phase de consolidation (refit phase) et ainsi gagner un ou deux points d'achat. Personnellement je ne m'acharne jamais à vouloir à tout prix gagner un Date/TM. Seule la fin justifie les moyens.
Tout à fait d'accord, mais je trouvais que quelque part, ce CG me semblait déséquilibré. Ce que tu confirmes dans ces lignes. 

A mon avis cependant, le module ne laisse aucune chance à l'allemand, ce qui peut être déprimant avant même de commencer.
C'est l'impression que ça donne.
A chaque scénar, ce sont une vingtaine de Squads russes et moultes modules d'OBA qui viennent reconstituer ce qui a été perdu auparavant. Les pertes sont effroyables, mais le russe s'en cogne...

Je pense que la CG n'a pas été assez playtestée et qu'il faudrait conserver les VC en les agrémentant de "contraintes territoriales" plus fortes au Sud de la rivière.
Comme beaucoup (trop) de trucs de Kelln, hélas. C'est dommage, car il y a des sujets originaux, et la carte de Königsberg est fantastique à mon humble avis. Il sort beaucoup trop de trucs et ne développe pas assez. Autant l'équilibre et le développement d'un scénario peut être (relativement) simple à cerner, autant pour un CG c'est une autre paire de manches, surtout avec cette densité de pions.


Alors fonce et lance-toi dans cette CG dès que tu en as l'occasion. Si tu trouves un adversaire sur la durée, ce sera assurément encore meilleur !
J'espère bien, mais une fois que ton dernier leader des HJ se sera mis une balle dans la tête après avoir explosé un OT-34 et que Königsberg ne sera plus qu'un ruine fumante, je serais fana pour incrémenter mon futur CG de Königsberg avec les éventuelles modifications que tu pourrais apporter / conseiller pour rendre la partie plus intéressante. En l'état, et depuis le 2ème TM, je ne suis plus ton CG que pour lire les exploits de Loubianka et ses perverses acolytes toutes de cuir vêtues (ah, elle n'est pas encore apparue dans un des Cellar au Nord de la Pregel?... ).  :-D

Et couvre bien tes arrières en Guyane, la quille approche ;-)
Le décompte est commencé!  ;-)

Merci encore,

X
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 03 Octobre 2021, 12:25
Tour 5 allemand

L'un après l'autre nos chars ont été neutralisés par l'ennemi : l'artillerie en a détruit deux, un autre est immobilisé par un tir d'ATR, et maintenant c'est notre JagdPanzer qui est anéanti par un ISU152. Nous n'avons plus de réserve. Les russes ont traversé le pont ferroviaire et leur résistance dans l'entrepôt d'Etat se durcit encore.
Il faut cependant poursuivre, notre retraite est coupée et le salut n'est plus que devant nous. La victoire ou la mort.

Heureusement, notre observateur d'artillerie est parvenu à reprendre en main son équipe et va peut-être pouvoir nous apporter à nouveau son aide. Il reste cependant l'objet de toutes les attentions, en partie de son homologue russe.

Les soldats se lancent à l'assaut du bâtiment. Des hommes trébuchent, pris sous le feu ennemi. Les sous-officiers hurlent leurs ordres dans la cohue. La confusion est totale mais la puissance de feu de nos bouches à feu permet de faire taire une partie des défenseurs.
La peur se mêle à la fureur et les combattants engagent plusieurs corps-à-corps dans et autour de l'entrepôt. Les grenades volent. Les cris de douleur se mélangent aux hurlements de rage. Le bruit sourd des balles pénétrant dans la chair répond au claquement sec des pistolets automatiques. Les lames transpercent les corps. Les pelles fracassent les crânes. Une tranchée est nettoyée par des SS. De jeunes soldats s'entretuent avec un petit groupe de bolcheviks dans l'entrepôt alors que dans la salle à côté une escouade SS pulvérise une dizaine de Frontoviki sous l'impulsion de leur chef.
Si nous perdons ce combat, nous aurons chèrement vendu notre peau.

Le reste du front demeure relativement calme. Le calme avant la tempête ?...
Par prudence et faute de mieux, notre dernier char en état de fonctionnement  entre l'école primaire et l'hôpital reçoit l'ordre de se rendre dans le secteur de l'entrepôt. L'infanterie est laissée sans soutien.

Situation à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/39/z4rn.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/39/z4rn.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 03 Octobre 2021, 16:00
Par Sainte Catherine ! Ces diables de nazis se battent avec l'énergie du désespoir ! Le camarade Golubev qui a pris le commandement des défenseurs de l'entrepôt le sait. Plus un pas en arrière ! Ne pas offrir la possibilité aux fascistes de se retrancher dans le bâtiment et perdre ainsi le bénéfice des efforts consentis par nos vétérans !
Le souvenir des combats acharnés de Stalingrad animent nos hommes : une équipe lance-flammes réduit en fumée une escouade de SS dans l'angle NW de l'entrepôt.
D'autres soldats à la tête de mort sont mis en déroute dans les ruines nord du bâtiment. Un groupe de sapeurs se jettent sur leur position mais ne parviennent pas à leur expédier une charge explosive du fait de tirs adverses particulièrement efficaces qui clouent leur sous-officier au sol : ils changent alors de cible au dernier moment (cx tardif) et en gratifient les tireurs, des Grenadieren effrayés qui s'égayent à la suite de l'explosion du paquet de poil.
La tranchée qui en sort à l'Est est sous le feu direct de notre as en ISU152 : un obus fuse vers les défenseurs SS qui tiennent cependant le choc. Une escouade de Frontoviki vient le soutenir en plongeant dans la tranchée : un bond supplémentaire et les voici en corps-à-corps avec les fascistes ! Le combat indécis se prolonge dans la fumée environnante.
Le second ISU152 quitte sa position délicate à la sortie NE du pont et se glisse rapidement au Sud de l'entrepôt : il échappe au tir du Panzer IV, verrouillé sur le premier canon d'assaut, mais toujours incapable de le toucher du fait de la vision limitée.

L'artillerie étant une pièce maitresse dans l'endiguement de cette attaque allemande, notre observateur prend le temps d'ajuster la prochaine salve en réglant les obus de repérage sur l'emplacement connu de son homologue.
Ce dernier ne chôme cependant pas et dirige le tir de la batterie de 105 sur l'entrepôt : la tâche est compliquée par nos fumigènes mais l'artillerie allemande finit malgré tout par s'abattre sur le quai Holsteiner. Surpris, nos soldats craquent en bloc et subissent des pertes.

A l'Est, nous reprenons notre marche en avant. Les fascistes ne doivent pas penser que nous sommes des lâches.
Après quelques tirs de préparation, nos fusiliers investissent à nouveau les ruines au nord de l'Unterhaberberg. Prudemment. Pas assez cependant : un sergent qui se croyait à l'arrière du front se prend une balle de sniper dans l'abdomen et meurt étouffé dans son propre sang.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 03 Octobre 2021, 16:41
Tour 6 allemand

La lutte à mort se poursuit autour du contrôle de l'entrepôt. Nous perdons notre dernier Panzer, touché de flanc par un obus de 152. La vengeance ne tarde cependant pas, sous la forme d'une roquette de Panzerschrek tirée par une équipe anti-chars arrivée en toute hâte à la rescousse , mais trop tard : le chef de char tente de s'extirper du blindé détruit mais s'affaisse sur la tourelle, exhibant le placard de médailles accrochées sur sa poitrine (AL 10-2 !)
Notre artillerie sème la désolation parmi les défenseurs et notre dernière section en état de combattre fait de même avec une escouade de russes venus goûter de trop près notre acier. Un groupe est toutefois envoyé renforcer le corps-à-corps qui fait rage dans les tranchées à l'Est.
Canons, mortiers et artillerie ennemis s'acharnent sur nos positions de mortiers de 81 en retrait. L'un d'eux ne tient pas le choc.

A l'Est de l'Unterhaberberg, les visages mongoloïdes ont refait leur apparition aux fenêtres des immeubles dévastés qui font face à l'école primaire. Nous les attendons de pied ferme.

Situation à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/39/4d3n.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/39/4d3n.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 03 Octobre 2021, 21:14
Une lutte sans fin. Des ruines sont reprises aux allemands. Des soldats ennemis déroutent sous l'effet de nos tirs. Des ripostent jettent la confusion dans nos groupes de combat. Le combat semble ne trouver aucune issue dans l'entrepôt. Notre dernier char ISU est lui aussi tombé sous les coups de l'artillerie nazie : d'abord immobilisé, son équipage se fait faucher par les éclats d'obus en quittant le refuge de leur char. Ce n'est plus qu'une bataille acharnée d'hommes au pied du mur. Les allemands tirent sur leurs propres hommes pris à la gorge en mêlée (berserkers russes en CC sur des DM, pas trop le choix). Leurs obus continuent de hacher les malheureux terrés dans les ruines. Le corps-à-corps inhumain qui perdurait dans les tranchées à droite de l'entrepôt se termine dans un bain de sang dans lequel nos hommes ont fini par se noyer. Le cauchemar des fantassins qui ne se battent plus pour la victoire, ni même pour un simple objectif stratégique, mais pour leur survie...

Comme pour équilibrer cette folie, le reste du front reste étonnement muet, chaque camp retenant son souffle et ses tirs.

Pas de situation. Le front n'a pratiquement pas bougé, seules les pertes ont augmenté...
Fin possible, dr de fin : 2... Suite d'Evil Dead sous peu.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 04 Octobre 2021, 08:59
il y aura une saison 2 des CG ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 04 Octobre 2021, 10:12
il y aura une saison 2 des CG ?

Oh ben oui !
La contre-attaque allemande sur deux scénarios à finir et je pense que les allemands vont encore pouvoir tenir un TM supplémentaire  ;-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 04 Octobre 2021, 13:50
Bon, j'ai mal lu la règle relative à la contre-attaque allemande :-$
Il n'y a pas de second scénario sur le même TM, c'est celui de la CA.

Du coup, on passe au TM 6. La moitié des TP pour les allemands, le plein pour les popovs.

Ah oui, fin du TM 5 au tour 7.
Les troupes des deux camps ont fini usées jusqu'à la rotule au Nord de la Pregel. Comme on le voit sur la carte, les allemands sont parvenus à reprendre les tranchées à la sortie du pont, mais ce dernier reste entre les mains des russes. 20% de l'entrepôt a été repris, mais la position est juste intenable, sachant que le russe va obligatoirement mener l'attaque au prochain TM.

Dans la zone ferroviaire, les russes ont grapillé quelques parcelles de terrain et de ruines.

A l'Est, au nord de l'Unterhaberberg, les allemands ont mené suffisamment de reconnaissances pour reprendre le contrôle de plusieurs immeubles. De leur côté, les russes ont investi l'immeuble en face de l'hôpital et repris in extremis celui face à l'école primaire.

Décompte des pertes

Les allemands ont perdu 6 squads (2,5 en CC - 2 KIA par FT - 1 failure to rout - 1 MC failure), 1 crew, 1 leader 8-1 et surtout 3 Panzer IV (tous sous les coups de l'OBA de 122 !) et 1 Jagdpanzer IV (victime d'un ISU152).
31 locations stratégiques ont été re/conquises.

Les russes ont encore plus souffert avec 10,5 squads (2,5 du fait de l'OBA, MC failure et K - 4 en CC - 1,5 en failure to rout - 2 par MC failure - 0,5 sur un booby trap), 2 crew victimes de l'artillerie et d'un MC12 et 2 ISU152, 1 en tir direct de PsK et l'autre par l'OBA.
22 locations stratégiques ont été conquises.

Et contre toute attente, c'est donc une victoire allemande, la première de la CG !
Mais on ne peut parler que de victoire tactique. Les objectifs de la contre-attaque n'ont clairement pas été atteints, et en particulier, le pont ferroviaire est désormais contrôlé par les russes.
Mais on continue, même si la victoire des russes ne fait (presque) plus aucun doute.

Périmètre au début du TM 6
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 04 Octobre 2021, 15:11
C'est l'heure du marché !
81 TP pour les russes
54 TP pour les allemands

Le temps se gâte cet après-midi du 8 avril. Une tempête gronde. Le vent s'engouffre dans les rues dévastées de Königsberg. Les soldats s'emmitouflent dans leurs vareuses pour se soustraire aux bourrasques. Cette fois-ci encore, l'aviation russe ne fera pas d'apparition.
EC Overcast - Heavy wind (des véroles de vents de Noroit comme on dit sur la côte !)

Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 05 Octobre 2021, 13:32
La bonne paye !
Le camp russe fait monter l'infanterie en masse en première ligne : pas moins de 3 compagnies de Strelkovii, dont une à effectifs complets et toutes formées de troupes d'élite (458). Une conpagnie de Faustnikii se voit confier la mission de traverser l'Alte Pregel à l'Est pour taquiner l'aile gauche allemande.
Quelques canons d'infanterie viennent renforcer les compagnies d'infanterie.
L'artillerie participera une nouvelle fois généreusement à la bataille, sous forme de deux modules de roquettes et deux d'artillerie de calibre 122 et 152.

Côté défenseur teutonique, pléthore de canons AT et AA lourds, des Grenadieren, des Jeunesses Hitlériennes, et quelques Volkssturm en réserve (là on racle les fonds de tiroirs, même pas un ancien officier de la première guerre pour les encadrer).
Une batterie de roquettes de 150mm et une de 105mm viennent apporter leur soutien en deux endroits du front.
Par contre, plus de chars disponibles, uniquement des SPW251/22. C'est pas avec ça qu'on va mener une Blitzkrieg. Cela a au moins le mérite de définir la limite des missions qui seront assigner à ses moyens anti-chars : la défense.
Les moyens alloués à la fortification ne faiblissent pas par contre.

Pour information, les allemands regroupent 52 squads équivalents au Sud de la Pregel.
Les russes en ont moins d'une dizaine au Nord. Une trentaine se joignent à la cohue sur ce TM, mais au Sud.
L'objectif russe est pour cet avant-dernier TM est double :
- réduire au maximum la présence allemande sur la rive Sud
- s'emparer du pont routier afin d'empêcher l'acheminement de renforts le dernier TM
Ainsi, le dernier TM devrait être une promenade de santé puisqu'il lui reste la possibilité de faire rentrer 4 compagnies d'infanterie en les plaçant directement au Nord de la Pregel. Si le passage sur le pont ferroviaire est rétabli cependant, mais ce ne devrait pas être compliqué puisque les allemands ne sont plus en mesure de tenir la position au nord du pont et l'on déjà évacuée au set up, ne le gardant que sous leur feu à distance.

Set up avant l'engagement des hostilités
(https://zupimages.net/up/21/40/jxcn.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/40/jxcn.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 07 Octobre 2021, 10:21
Un vent puissant s'engouffre en bourrasques tourbillonnantes dans les rues et sur les ponts de Königsberg. Un vent de révolte soufflant un air de liberté aux visages des Frontoviki et semant les graines du doute et de la terreur dans l'esprit des soldats du Reich millénaire. Un vent qui soudain se transforme en tornades de désolation, véritable ouragan de feu déversé par des dizaines de roquettes qui s'abattent en hurlant la mort sur les ruines de Königsberg.

Après tant de poésie, un peu de brutalité.
Les modules de roquettes ont la fâcheuse habitude de ne pas faire ce que l'on veut mais quoi qu'il en soit, ceux qui se trouvent en dessous ont du mouron à se faire.
Le module de 300mm, qui était initialement destiné à pulvériser le bâtiment T42 bordant la Friedrichsburg Straße a largement dérivé pour se retrouver sur la zone en ruines au SE.
Idem pour les roquettes de 132mm qui, prévues pour réduire en cendres la gare de l'Est, se retrouve à pilonner les positions des pauvres Volkssturm sur la Borchertstraße.
La faute du vent certainement car de fait les deux OBA dérivent vers le SE, pile poil dans son sens.

Comme le dit le proverbe prussien : "sous les roquettes, planque ta quéquette". Le quartier touché par le 300mm se retrouve encore plus ruiné et sert de tombes à 2 escouades de HitlerJugend et un HS de Grenadieren ; 2 autres ressemblent à une colonie de vacances le premier soir loin des parents, ça pleure, ça hurle, ça appelle sa mère. Deux leaders les accompagnent dans le dernier voyage (un leader 6+1 casse son moral mais échappe à la mort dans un premier temps, pour finalement se retrouver enseveli sous les décombres d'un pan de mur d'immeuble qui s'affaisse dans l'hexagone adjacent).

Les Volkssturm résistent finalement mieux dans leur immeuble fortifié, bien que plus d'un soit amené à perdre son self-control. Un tir critique s'abattra sur un hexagone pour finalement, et heureusement pour ses occupants, ne toucher que le dernier étage.

L'observateur de 152 se met à la tâche et fait tomber les premiers obus de repérage sur l'école primaire et le bâtiment annexe.

Place à la propagande du Komintern. Le général Rodimtsev, sentant la victoire approcher, a tenu à intégrer dans le dispositif d'attaque de la 31ème division de la garde un outil de propagande remarquable : une batterie de canons de 76 est venue renforcer les lignes, dont une pièce entièrement servie par une équipe féminine. Le général se voit déjà sur la prochaine affiche de Goloub, ses volontaires féminines en arrière-plan : "Красной армии- слава" Quelle camouflet ce sera pour les fascistes ! En attendant, le général n'a pas voulu prendre le risque de les voir se faire prendre pour cible par les nazis, aussi a t-il ordonné que la pièce soit postée sur la rive Sud à l'Ouest du pont ferroviaire. La cheffe de pièce se nomme Valia. Elle est l'ainée des filles qui servent et astiquent ce canon de 76 flambant neuf depuis 6 semaines. Ancienne lanceuse de poids, elle a le physique qui sied pour pousser son 76 toute seule. Fièrement, elle passe imprudemment le buste au-dessus du parapet de la tranchée et scrute une position de mortiers allemands de l'autre côté de cette maudite rivière. Dans le prolongement de la tranchée, plus à l'Ouest, Pavel commande un autre canon de 76. Elle sait que Pavel va chercher à ne pas être humilié par cette femme, dont elle n'ignore pas non plus qu'il est éperdument amoureux d'elle. Elle a bien senti ce regard lubrique et appuyé que Pavel lui lançait la dernière fois qu'elle l'a croisé à Insterburg, juste avant de donner l'assaut sur Königsberg, alors qu'ils arrosaient le pillage de la ville et qu'il était saoul comme un polonais une vache. Le canon de Pavel place un coup au but dans la tranchée ennemie ! Elle peut apercevoir aux jumelles les servants allemands qui courent en tous sens. Sourire narquois aux lèvres, qu'elle a fort pulpeuses au demeurant quoi que rugueuses ces deniers temps avec les rigueurs de la guerre (elle n'a guère plus que quelques fonds de pots d'ersatz de crème qu'elle a récupéré sur des cadavres lors de leur montée au front), elle gueule hurle ses ordres à ses jeunes et frêles camarades. L'une après l'autre, elles signifient l'exécution minutieuse des ordres de leur cheffe vénérée.  ОГОНЬ! Le beuglement aurait dû être suivi du claquement très caractéristiques du 76.2mm PP obr. 27. Il aurait dû. Le visage de Valia passe soudain au blanc très pâle. Puis au vert. Et enfin au rouge vermillon lorsqu'elle entend les éclats de rire de Pavel et de ces idiots de mâles condescendants qui lui parviennent aux oreilles (qu'elle doit penser à épiler d'ailleurs se dit-il l'espace d'un instant de coquetterie). TH DR12. Malfunction. Que va dire le général ?...

Sur quasiment toute la longueur du front, nos fantassins avancent. Lentement dans un premier temps pour s'assurer que les allemands n'ont pas abandonné de pochettes surprises au détour d'un couloir ou par derrière un tas de gravats.
La compagnie de Faustniki presse le pas quant à elle pour rejoindre la rive de la Pregel au plus vite.

Un 88 situé à la sortie nord du pont routier place une série de tirs dans la tranchée au sud du pont ferroviaire. Un tir critique trouvera une équipe MG mais les dégâts sont finalement limités. Le front s'anime de quelques rafales de MG mais les adversaires sont encore trop éloignés et discrets pour ordonner un feu à volonté.

Fusiliers et sapeurs se hâtent lentement vers la ligne de front. D'ici quelques minutes, l'enfer devrait s'abattre sur les combattants des deux camps.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 07 Octobre 2021, 15:11
Tour 1 allemand

"Herr Unteroffizier, I will nicht wieder zurück !" Le claquement du P08 répond aux suppliques du jeune volontaire de la HitlerJugend qui était parvenu à s'extraire du bombardement de roquettes avec ses camarades. Pour l'exemple, mais surtout guidé par la peur et le stress, le sous-officier inexpérimenté (6+1) vide son chargeur sur 3 autres gamins affolés. Le reste de la troupe se redresse, ramasse les armes jetées à terre et reprend le chemin du front. Le ralliement par un cadre politique c'est un peu comme la roulette russe...

Pour la petite histoire, Valia a sauté dans la tranchée, bousculé la jolie volontaire ukrainienne Oxana qui s'ouvre une arcade sourcilière en se rétamant sur la culasse du 76, et s'est empressée de réparer ce foutu canon en bougonnant des insultes dignes d'un soldat des troupes de marine, gagnant ainsi une petite chance de passer à la postérité de l'internationale communiste.

Un assaut se dessine clairement sur le bâtiment de la Friedrichstraße : de très nombreuses silhouettes ne cherchent même plus à échapper à nos regards dans chaque encadrement de porte ou de fenêtre des immeubles de la rive sud. Et en premier lieu, à notre observateur de 105. Avec une précision moyennement efficace, il enclenche la procédure de tir.

Nos tirs de préparation se cantonnent surtout à tenter de clouer les armes lourdes, mortiers de 82 et canons de 76, qui ne manquent de saturer notre front. Plus ou moins de réussite et pire, un leader russe (9-1) bombe le torse en hurlant des insanités vers notre équipe de mortier qui vient de démoraliser ses hommes (HoB transformé en superbe BH et heroic ! 9-2 héroïque à la tête d'un Cal.50, ça va piquer !)
Face à l'avancée prudente de soldats russes sur la gare de l'Est, nos hommes de la Waffen SS délivrent un feu d'enfer sur les ombres de ce qui semblent être une escouade de bolcheviks, sans succès. Protégés derrière des mines anti-personnels, nos soldats comptent cependant bien résister à cette attaque.
Même constat et même résultat médiocre sur le Friedrichstraße. Une escouade parvient toutefois à casser un groupe de russes qui s'apprêtaient à traverser notre réseau de barbelés au pied de l'immeuble. Il va falloir se réveiller les gars avant qu'il ne soit trop tard !
Notre canon de 88 ne renouvelle pas son exploit précédent. Il s'attire les foudres des rouges en retour et ne résiste pas au tir d'une Cal.50 (casualty MC). Super... un 88 à poil.
Sur la rive Nord, les troupes les plus avancées à l'Ouest poursuivent leur repli méthodiquement vers la ligne de défense principale. Inutile de prendre des risques stupides et perdre ainsi des officiers valeureux.

Les bombardements russes saignent terriblement nos sections. Un trou est en passe de se former entre la Friedrichstraße et la gare de l'Est. Les russes exerçant des pressions sur ces deux points simultanément, il est difficile de détourner plus d'une section de la HitlerJugend à cet endroit. Sans pour autant espérer des miracles de sa part dans ce milieu milieu urbain très contraint, notre dernier Panzer IV y est dépêché en urgence.
Autre dilemme, l'approche des popovs sur le pont haut (Höhe Brücke) à l'Est. Nous n'avons laissé qu'une équipe HMG pour couvrir l'approche et expédier la section SS vers l'Ouest. Le pont Holz (XX41) est sans nul doute en danger mais l'utilité de tenir cette partie de la ville ne me parait pas très importante dans l'immédiat comparé aux assauts furieux plus à l'Ouest. Les ordres de redéploiement sont donc maintenus, d'autant que les russes, même en pressant le pas, ne devraient pas parvenir au pont avant quelques temps. Le renfort de ces soldats d'élite sera le bienvenu où qu'ils aillent.
Un SPW est cependant affecté à ce secteur afin de ralentir au maximum ces sous-hommes sibériens et appuyer le retrait de notre HMG.
Les deux autres SPW longent la Bollwerkstraße (là, s'il y a des germanistes qui peuvent me confirmer : je pense que nos amis américains ont fait une petite boulette de traduction : surtout à Königsberg, ville fortifiée s'il en est une, Bollwerk pour "rempart" ça sonne bien, alors que Bohlwerk, je ne vois pas du tout ce que cela voudrait dire... Et Straße pareil, parce que Grasse, ben je ne connais pas non plus dans la langue de Goethe. Et puis au final, rue des remparts ça jette !), moins exposée aux tirs ennemis, pour rejoindre le front.

Les roquettes russes finissent leur macabre moisson au nord de la gare de l'Est : les corps d'une dizaine de jeunesses hitlériennes déjà démoralisés iront se confondre avec les gravats environnants. La zone est "nettoyée" et présente une brèche de 200m dans notre front.
Le 132mm provoque moins de dégâts : nos soldats se recroquevillent le long des murs épais et dans les ruines et résistent globalement bien au bombardement. Quelques pertes sont à déplorer parmi ceux qui avaient déjà été ébranlés par les explosions. Des barbelés volent dans les airs, fragilisant un peu notre système défensif.
L'école primaire est à son tour prise sous le feu de l'artillerie. Du 152. Les murs tremblent sous les impacts. Des blessés qui s'entassent dans les caves craquent nerveusement. L'étage entier du centre de l'école s'effondre. En dessous, les hommes cèdent sous le vacarme (leader break et crew MC12). Dans l'autre aile du bâtiment, une escouade de Grenadieren part en sucette. Saleté d'artilleurs...
Un lance-flammes crache son venin au jugé sur l'hôpital Saint-Georges : des Volkssturm s'agitent en tous sens dans l'immeuble fortifié, perdant ainsi l'avantage du camouflage. Ce tir attire cependant l'attention d'un de nos quadruples de 20mm qui se déchaine sur la position occupée par les russes (3 RoF avec un CH d'emblée !) : les pruneaux de 20 font voler les chambranles de porte en éclats, transpercent les murs et déchiquètent les corps des soldats russes qui pensaient trouver un fragile refuge derrière les briques. Une dizaine de sapeurs tombent inertes sur le sol tandis que les autres se débandent.

L'artillerie ennemie est véritablement dévastatrice. Même en essayant de se soustraire à la vue des observateurs russes, nos troupes ont subi de plein fouet la puissance des projectiles russes. Résultat, notre front prend l'eau en plusieurs points et nos réserves ne sont pas en nombre suffisant pour y faire face. La situation se tend donc doucement mais sûrement.

Situation à la fin du tour allemand
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 07 Octobre 2021, 18:06
elle a un numéro la belle blonde ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 07 Octobre 2021, 19:18
Désolé Barns, mais Valia n'est attirée que par les vrais communistes avec lunettes rondes à double foyer, moustache graissée par le bortsch du midi et des bretelles. Important les bretelles.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 07 Octobre 2021, 20:59
Valia avait 20 ans en 1944 ?
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 08 Octobre 2021, 09:00
Valia avait 20 ans en 1944 ?


mais j'ai 20 ans moi aussi.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 09 Octobre 2021, 10:17
Tour 2 russe

Un voile de poussière et de cendres enveloppent les entrepôts de trains (V14) dévastés par les bombardement russe. Il n'y a plus âme qui vive dans ce secteur. Des bruits de bottes et des cliquetis métalliques se font entendre parmi les wagons abandonnés sur les voies. Nos hommes se doivent de saisir cette occasion sans attendre.
Notre artillerie de 122mm, destinée à couvrir notre avance au nord de la Pregel, tarde à se mettre en place. Des problèmes techniques certainement. A moins que cela ne soit du sabotage. Auquel cas, une rééducation sur le champ s'impose...
A l'autre bout du front, le 152 continue son travail de suppression. Là encore, une attaque doit être montée.

Les armes lourdes de la gare de Kai donnent de la voie sur la rive Sud : toutes les pièces noient le quai opposé sous la fumée, certaines allant jusqu'au dernier obus fumigène. Toutes sauf une. Valia vient de s'apercevoir qu'elle avait oublié de les faire charger dans le camion, prise par une violente envie de pisser juste avant de prendre le chemin du front, elle avait préféré opter pour les latrines... Qu'importe, nos soldats vont pouvoir avancer en toute sécurité vers les bureaux d'approvisionnement royaux. La progression est rapide à travers les méandres des tranchées cachées derrière le voile de fumée artificielle. Les éléments de tête subissent malgré tout un tir intense qui clouent la plupart des hommes au fond de leur tranchée et démoralise leur chef.

La batterie de 105 allemande faire gronder ses canons. Rapidement mais efficacement, leur observateur a pu corriger le tir et le faire tomber sur nos troupes lancées à l'assaut du bâtiment technique ferroviaire (T42). Certains sont pris sous le feu alors qu'ils sont empêtrés dans les barbelés qui protègent l'accès au bâtiment quasiment en ruines : hommes et matériel sont anéantis en quelques secondes. Un passage est ouvert dans la ceinture de barbelés mais il est jonché des cadavres de nos hommes.
L'attaque de notre infanterie se développe cependant sur toute la longueur de la façade Ouest du secteur, malgré les barbelés et quelques mines.
La gare de l'Est est elle aussi soumise à la pression de nos hommes qui se faufile entre les wagons abandonnés et les ruines jusqu'au pied des deux bâtiments qui composent la gare. En face, SS et Grenadieren nous gratifient de tirs nourris mais heureusement  inefficaces tant nos soldats sont déterminés. L'un d'eux se montre cependant un peu trop téméraire : le chef de compagnie (9-2 après BH du tour précédent) semble avoir confondu héroïsme et bêtise si l'on en croit le récit du seul survivant parmi ses compagnons d'armes qui l'a vu se lever et baisser son pantalon dans la direction d'un mortier de 120 qui arrosait leur position. Un des fragments d'obus est tombé à proximité et lui est directement rentré dans le rectum, provoquant une grave blessure dont il est décédé quelques minutes après l'impact... (ce jeu est quand même énervant des fois : à peine je récupère un super-leader avec cape et slip rouges, il se prend une blessure dont la gravité, bien sûr, le mène ad patres.  :-@). Devant l'horreur de ce spectacle, il va de soit que les servants de la cal.50 détaleront sans demander leur reste (LLMC raté puis MC failure sur le 3ème tir du mortier de 120 !).
Deux corps-à-corps s'engagent dans et aux abords de la gare : le premier est d'emblée un échec cuisant, nos Frontoviki s'empalant sur des mines bordant l'extérieur du bâtiment et se faisant éliminer sans coup férir par les nazis à tête de mort. Le second se déclenche dans un dépôt de bois mais ne trouve pas d'issue rapide.

Notre avance sur l'hôpital et l'école primaire n'est pour l'instant émaillée d'aucun incident majeure. Des tirs sporadiques sans conséquences ne parviennent pas à stopper l'élan de nos troupes : les chars appuient au plus près l'assaut d'infanterie et la montée sur la ligne de front de quelques armes de soutien. Nos Frontoviki progressent avec la plus grande discrétion possible.
En parallèle, le passage de la Alte Pregel est en cours : les pneumatiques sont mis à l'eau. il ne reste plus qu'à embarquer, ramer et prendre pied sur la rive opposée, sous le couvert de 2 canons de 76.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: X le 09 Octobre 2021, 12:47
Ile ne restera bientôt plus de viande teutonne sur la carte....
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 09 Octobre 2021, 22:54
Tour 2 allemand

Un trou béant dans notre ligne de défense. Chacun des bords de cette brèche fait l'objet d'attaques soutenues de la part des soviets. Encore plus loin, nos forces font face également à une pression plus ou moins forte. L'immeuble de la poste (AA44) qui fait désormais office de point d'ancrage et de rassemblement pour les réserves destinées à combler la percée des russes ne regroupent donc pour l'instant qu'une seule section de HitlerJugend et un Panzer. Il nous faut à tout prix renforcer ce secteur, et sans délai. Une section de Grenadieren au nord de la Pregel reçoit l'ordre de se rendre au pas de course dans le secteur, affaiblissant cette partie du front qui s'attend pourtant à une attaque massive de l'infanterie d'élite des bolcheviks. Les restes d'une section de Sperrverband et le commandant de compagnie se joignent à ce Kampfgruppe. Deux sections réduites de SS et de Grenadieren sont chargées de réformer la ligne de défense sur la Deutschordenring.

Dans un premier temps, notre artillerie de 105 doit être décalée d'une centaine de mètres vers le Sud. Dans l'urgence de la situation, la correction est effectuée approximativement mais les obus tombent cependant sur les troupes russes qui attaquent le bâtiment technique par le Sud : les soldats ennemis sont en partie surpris en terrain libre et craquent donc en grande partie. Cela sera t-il suffisant pour briser leur élan ?

Nos hommes résistent comme de beaux diables dans la zone ferroviaire, du bâtiment technique à la gare de l'Est, tout particulièrement une escouade de jeunes soldats à la pointe de notre dispositif (S42). Quelques gamins des HitlerJugend se hâtent dans les ruines appuyés de très prêt par le Panzer.
SS et Grenadieren contre-attaquent localement autour de la gare de l'Est pour piéger une escouade russe démoralisée : le mouvement est un succès et 10 soldats russes disparaissent dans la tourmente.
La mêlée engagée dans la zone de stockage des traverses est la cible d'une section russe qui n'hésite pas à allumer ses propres hommes ! A croire que cela les laisse froid puisque seuls nos hommes craquent au feu intense (32FP). Voyant le danger imminent, un groupe de Waffen SS se porte au secours des malheureux pour couvrir leur retraite : leur courage, saluée dans toutes les chaumières de Prusse et de Silésie pendant les décennies à venir, sera vain... SS, Grenadieren et Frontoviki mourront ensemble dans un décor Leroy Merlin rayon bois (bordel ! Deux squads allemands pour un seul russe, quelle perte au change !)
Notre mortier de 120 posté au 2ème étage de l'immeuble de la direction ferroviaire (Reichsbahn Direktion, BB48) devient une pierre angulaire de notre défense : en multipliant les tirs (4 RoF !), il parvient à stopper net les Fautsniki qui s'engouffraient dans la brèche : le sous-officier menant l'attaque est démoralisé de même que plusieurs de ses hommes, les autres sont cloués au sol, certains pour toujours.

Sur la Borchertstraße, les Volkssturm essayent de retrouver leurs esprits après l'enfer vécu sous les roquettes. Les sous-officiers manquent et beaucoup demeurent prostrés. En tout cas, difficile de maintenir la position, mais impossible d'abandonner nos hommes. Pionieren et Grenadieren montent au front à la rescousse : une vingtaine d'hommes, pas plus, mais avec un lance-flammes comme arme de soutien.

Secteur de l'hôpital et de l'école primaire. Les russes ont déboulé sur le Korinthendamm (écrit Korinbandamm sur la carte...) : T34-85 et Frontoviki tentent de pénétrer dans l'école malmenée par les tirs d'artillerie. Les tirs sont rendus difficile et inefficace du fait des explosions et de fumigènes judicieusement placés par l'ennemi. Nous engageons nos dernières réserves pour engager ce qui risque d'être un combat au corps-à-corps.
En attendant, l'artillerie russe se porte vers nos positions légèrement plus à l'Ouest, sans grand résultat au demeurant, ce qui est une bonne nouvelle.

Sur la rive Est de la Alte Pregel, les maigres moyens disponibles (une équipe HMG et un SPW251/22) remontent le Weidendamm jusqu'au croisement avec la Lindenstraße pour prendre l'artère en enfilade.

Situation à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/40/qluo.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/40/qluo.png)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 09 Octobre 2021, 22:55
Ile ne restera bientôt plus de viande teutonne sur la carte....

Jusqu'au dernier homme !!!
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hardrada le 10 Octobre 2021, 08:43
Presque deux mois depuis le début de ta campagne et aucun relâchement (autant que les Russes relâcheront de Prussiens je pense).
Félicitations Clément !
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 10 Octobre 2021, 11:56
Presque deux mois depuis le début de ta campagne et aucun relâchement (autant que les Russes relâcheront de Prussiens je pense).
Félicitations Clément !
Merci !!!
C'est trop palpitant, impossible de s'arrêter  8-O
Et puis avec tous ces Like, je dois satisfaire mon public chéri  :love:
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: L'éléphant le 10 Octobre 2021, 12:22
Et le public est conquis !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 10 Octobre 2021, 15:47
fais influenceur pour Lone Cannuck, çà te rapportera (un pot de sirop d'érable et une fourrure de castor)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 10 Octobre 2021, 16:36
Tour 3 russe

Rhaaaaaaa ! Encore une saleté de mortier teuton qui vient gripper ma belle machine de guerre ! Et des SS qui me mettent des bâtons dans les roues ! Balles dans la nuque à volonté pour eux ! Pas de quartier !

Enfin notre batterie de 122 se met à disposition du front. Méthodiquement, notre observateur se prépare à couvrir notre avance au nord de la Pregel et à bousculer la défense allemande au-delà de la Deutschordenring.

L'artillerie de 152 continue quant à elle son oeuvre de destruction : si l'un des nids de MG allemande résiste encore et toujours, le second est touché de plein fouet par un obus, tuant les servants sur le coup et démoralisant l'officier présent. Victoire ! Ce verrou ayant sauté, nous avons l'opportunité de pouvoir bientôt pénétrer dans l'école ! Une aile du bâtiment est investie alors que celle opposée est en passe de l'être devant la défection des défenseurs. L'accueil allemand est par contre très chaud : notre escouade déroute en laissant la moitié de ses hommes sur le carreau (encore 4 Rof, merci les HMG allemandes)

En avant ! Au nord de la Pregel, le tir efficace de nos MG positionnées au sud du pont ferroviaire permet de mettre en déroute une escouade de Grenadieren. L'ensemble de nos hommes (près de 150) s'élance vers les positions ennemies : le long de la rive de la Pregel, la Deutschordingen est atteinte. Les soldats au centre sont majoritairement stoppés net par des tirs d'armes légères, seul les sapeurs et leur lance-flammes restent opérationnels. Plus au nord, la progression est rendue plus prudente par la présence d'une MG nazie.

Notre attaque sur les locaux ferroviaires techniques piétine. La faute à leur fichue artillerie qui laisse beaucoup d'hommes en plein désarroi et à l'imprécision de nos tirs. Le bombardement se poursuit d'ailleurs. Nos hommes sont littéralement coincés sous le feu, incapable de dérouter à l'abri. Ceux qui tentent de se soustraire au tir sont annihilés.
Dans les entrepôts de train en ruines, nos hommes ont la surprise de voir surgir de jeunes soldats prêts à en découdre. Leur mortier de 120 a bien mis la pagaille et a permis à leurs renforts de pousser vers l'Ouest.
Notre dernier char lance-flammes est envoyé en soutien, en espérant qu'il puisse échapper aux Panzerfausts.
Mais le corps-à-corps dans les stocks de traverses a fragilisé le flanc des allemands : nos soldats se jettent sur l'opportunité, investissent un des halls de la gare de l'Est et prolongent vers la Schleussen Straße et le bâtiment de la direction ferroviaire. Un canon d'infanterie de 75 tente d'intercepter la course de nos hommes mais échouent et casse même en essayant de redoubler d'intensité. Des Grenadieren sont trouvés démoralisés et mis en déroute aussitôt tandis que de faibles Volkssturm tirent sur nos hommes pour les stopper, en vain : ils seront dépecés en corps-à-corps, pas le temps de dire une prière.
Leur satané mortier de 120 est privé de ligne de tir sur nos troupes d'assaut : il s'acharne donc à nouveau sur nos Faustniki déjà fort éprouvés qui subissent de nouvelle perte. La situation dans ce secteur s'inverse diamétralement en notre défaveur ! Il ne reste que notre T34 lance-flammes en face d'eux.

Nos troupes arrosent copieusement les premiers immeubles de l'aile Est de l'hôpital Saint Georges, provoquant la déroute des Volkssturm arrivés en catimini. L'entrée dans le bâtiment est "perturbée" par le présence de mines sur le pas de la porte qui déconcertent la moitié de nos troupes et mettent une escouade en boule (HoB et berserk).
Un petit groupe de sapeurs tentent de récupérer leur lance-flammes abandonné dans une pièce exposée aux tirs meurtriers d'un quadruple de 20mm : aux aguets, les fascistes arrosent l'immeuble avec frénésie (5 RoF !). Nos hommes étant tout aussi sur leurs gardes parviennent à résister à tous les tirs, et un homme sort même du rang en haranguant ses camarades (Hero creation). Par contre, le lance-flammes reste à terre (sic).

Une section de Frontoviki vient se frotter à un gros morceau dans le magasin de sel sur les rives de la Alte Pregel : un groupe de SS mené par un sous-officier qui désignent impassiblement depuis hier des cibles pour ses hommes. L'approche se fait le plus furtivement possible mais déjà un de nos groupes est mis en déroute par la MG42 allemande. Les accès à l'immeuble ont été fortifiés, aussi nos soldats ne peuvent-ils y pénétrer.

La compagnie de Faustniki traverse la Pregel ! Aucun tir ni aucune résistance à l'horizon !

Situation à la fin du tour russe
(https://zupimages.net/up/21/40/l9i2.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/40/l9i2.png)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 10 Octobre 2021, 16:39
fais influenceur pour Lone Cannuck, çà te rapportera (un pot de sirop d'érable et une fourrure de castor)

Faut débiter des tonnes de conneries sur les RS en ayant l'air beaucoup plus heureux que ceux qui me regardent et accessoirement avoir des seins siliconés ? Tsst-tsst, c'est pas pour moi ça.
Dommage, je me voyais déjà déguisé en Davy Crockett !
Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 10 Octobre 2021, 18:03
Faut débiter des tonnes de conneries sur les RS en ayant l'air beaucoup plus heureux que ceux qui me regardent et accessoirement avoir des seins siliconés ? Tsst-tsst, c'est pas pour moi ça.
Dommage, je me voyais déjà déguisé en Davy Crockett !

Faudrait peut être parler de ce CR sur gamesquad dans la section Lone Canuck !
Titre: Re : Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Stef le 10 Octobre 2021, 18:18
Faudrait peut être parler de ce CR sur gamesquad dans la section Lone Canuck !
Je n'envie pas le gars qui va devoir le traduire en english... comment capturer cette verve flamboyante et cette prose magnifique dans une autre langue que celle de Molière et de Napoléon!
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 11 Octobre 2021, 13:09
Tour 3 allemand

Le bateau prend l'eau de partout. Au Nord, les russes ont traversé la Deustchordenring et nos troupes sont soumis à une forte pression de la part de troupes d'élite, dont des sapeurs armés de lance-flammes.
La brèche aménagée par les Katyuchas dans la zone ferroviaire a permis aux russes de pénétrer sérieusement notre front et de s'emparer d'une partie de la gare de l'Est.
La défense sur la Borchertstraße s'en trouve menacée, d'autant que les soviétiques ont réussi à prendre pied dans l'hôpital Saint-Georges.
L'école primaire elle aussi est menacée et plusieurs locaux sont d'ores et déjà investis par les bolcheviks.
Sans compter que nous avons choisi d'abandonner la rive Est de la Alte Pregel, manquant de moyens pour la défendre.
Seul le bâtiment technique ferroviaire résiste farouchement et héroïquement aux assauts russes.

La panique. La panique semble vouloir gagner la quasi totalité du front. Les cadres du Parti sont les premiers à se montrer fébriles : les Volkssturm en subissent les conséquences en refusant de retourner au feu, provoquant la ire de ces leaders fanatiques et l'usage frénétique de leurs Luger (un squad disparait en rally phase...). Pour le reste, aucune tentative de ralliement (8) n'aboutit.

Nous n'avons plus d'autre choix que de donner la voix aux Nebelwerfer : le risque est énorme compte tenu de la proximité de l'ennemi. L'observateur reçoit l'ordre de parer à l'avance éclair des russes dans la gare de l'Est (X47). Extend of error : 3;4. Catastrophe.
Les roquettes s'élèvent dans le ciel et, certainement poussées par le fort vent qui balaye la ville, s'abattent entre la Vorstädt. Hospitalstraße et la Borcherstraße, avec pour épicentre, la position occupée par l'observateur d'artillerie... ("j'avoue que là, j'ai eu une violente envie de tricher et de relancer les dés tant cette erreur de tir pourrait être lourd de conséquences pour le reste de la partie. Je ne l'a pas fait, mais j'ai quand même dû passer un 3PTC")
L'AOT résiste au choc, mais les servants du fameux mortier de 120 dans les pièces adjacentes sont particulièrement choqués (casualty MC). Un quadruple de 20mm qui gardait l'accès à la place de la gare se volatilise avec ses servants, de même que ceux qui avaient abandonné le canon de 75 dans la gare de l'Est. Tous les soldats du Volkssturm qui tenaient la ligne sur la Borcherstraße perdent la tête et lâchent leurs armes.
Le bilan de ce tir fratricide est lourd et pire encore, nous allons devoir nous priver de la seconde salve.
Et les russes sont si proches...

L'AOT de 105 prend la tangente : il doit lever le tir sur les abords du bâtiment technique et se redéployer rapidement pour protéger l'accès au pont routier.
Mais il ne sont pas les seuls.

Au Nord, les troupes reculent en hâte vers la Lizentgrabenstraße pour échapper aux russes qui leur collent aux bottes et à un tir d'artillerie en préparation. Un AT de 88 est abandonné par ses servants.
La belle Valia, aiguillonnée dans son amour propre, parvient à toucher un groupe de fuyards et à leur infliger des pertes.
Les renforts envoyés au Sud s'apprêtent à passer le pont routier mais sont pris sous le feu intense des mitrailleuses lourdes soviétiques : Une section SS, malgré la protection d'un SPW, ne parvient pas à mettre le pied sur le tablier du pont et part en déroute, subissant au passage quelques pertes. Seul le véhicule blindé poursuit sa route et vient se poster à la sortie Sud.

Les locaux techniques tiennent toujours bon. Même si notre artillerie a dû lever le tir, les russes sont contenus par nos mitrailleuses et notre réseau de défense barbelés/mines.
Les hangars ferroviaires (W43) sont toujours tenus par nos soldats, mais la présence d'un char lance-flammes ne permet pas de lancer une quelconque contre-attaque sur la gare de l'Est. Une escouade de HitlerJugend reçoit ainsi une langue de flammes qui la met en déroute.
Celle-ci est d'ailleurs quasiment aux mains des russes : une section réduite de SS constituent les derniers moyens opposés aux bolcheviks, mais le combat est inégal et devrait seulement permettre de dégager ces hommes de la nasse.

Entre l'immeuble de la direction ferroviaire (AA49) et la poste (AA45), c'est la désolation. Il n'y a plus une seule unité opérationnelle et les russes sont aux portes des bâtiments fortifiés. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à plomber nos positions dès qu'ils en ont la possibilité, causant des défections multiples parmi les défenseurs démoralisés.

Dans l'hôpital Saint-Georges, de maigres moyens tentent vainement de résister aux russes.

La situation est moins dramatique dans l'école primaire où, malgré les incursions ennemies, nos homme sse regroupent dans la partie Nord des bâtiments. Mais à quoi bon si nos arrières et la seule voie de sortie par le pont routier est coupée !

Sur la rive Est de la Alte Pregel, la résistance est cristallise autour du SPW posté au carrefour de la Lindengrabenstraße.

Situation à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/41/f8e6.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/f8e6.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 11 Octobre 2021, 13:15
HORREUR !  :crie:
ENFER ET DAMNATION ! ]:-)
Je viens de m'apercevoir d'une monumentale et stupide erreur de votre serviteur ! Le vent !!!! Il y a du vent ! Du Heavy fuc*@#g Wind ! Ce qui veut dire : pas de fumée mon lapin !  :pleure:

Aussi, d'un commun accord avec mon adversaire :-$ et malgré l'opposition de Valia (ça l'arrange bien cette garce de me coller ça sous le nez), j'ai décidé de remonter dans le temps et de modifier le dr de vent en no wind. Je sais, c'est un peu me prendre pour un Dieu, mais quelque part, ne sommes-nous pas tous à l'image des Dieux ?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hardrada le 11 Octobre 2021, 14:51
Ah mince, il faut certainement tout recommencer du coup...
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 11 Octobre 2021, 14:56
Ah mince, il faut certainement tout recommencer du coup...
:-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Stef le 11 Octobre 2021, 15:42
Hräsvelg heter han, vid himlens ände
sitter jätten i örnhamn jämt;
ifrån hans vingar sägs vinden komma
farande fram över folk.

Vaftrudnesmal, vers 37

https://en.wikipedia.org/wiki/Hr%C3%A6svelgr

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaf%C3%BEr%C3%BA%C3%B0nism%C3%A1l
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 12 Octobre 2021, 10:14
Hräsvelg heter han, vid himlens ände
sitter jätten i örnhamn jämt;
ifrån hans vingar sägs vinden komma
farande fram över folk.

Vaftrudnesmal, vers 37
;-)
Je ne connaissais le Gylfaginning qu'en Noroit (et francais, oeuf corse), tu m'incites à le découvrir en Suédois !
Tack så mycket
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 12 Octobre 2021, 13:19
Tour 4 russe

делить шкуру неубитого медведя. Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué

En tout cas, nous ne commettrons pas l'erreur cette fois-ci. La bête n'est pas morte, alors il ne faut pas se précipiter tête baissée dans un possible piège.
L'OBA de 122 bascule sur la rive nord. Plus précisément, il nous faut empêcher les nazis de passer le Fahrenbrücke pour renforcer la rive Sud. Nos mitrailleuses lourdes, appuyées par un mortier de 82, le gardent sous leur feu et l'artillerie sera la bienvenue. Les autres canons et mortiers arrosent les bâtiments de la Holländerbaumstraße qui donnent sur la Pregel.

Sur la rive Nord, nos Frontoviki investissent les bureaux des services d'approvisionnement royaux. Nos forces se regroupent prudemment avant de lancer l'assaut sur la prochaine ligne de défense allemande hâtivement aménagée de l'autre côté de la Lizentgrabestraße. Deux lance-flammes épauleront l'attaque. Au préalable, il faudrait que le canon d'infanterie embusqué derrière une barricade sur la rive Sud soit neutralisé. Si possible.

La progression dans la zone ferroviaire est plus complexe. La ligne de front n'est pas claire et les groupes s'infiltrent à proximité des défenseurs avec la crainte constante d'être contre-attaqués. Mais si nous parvenons à nous emparer des hangars, les locaux techniques se retrouveront encerclés et les allemands penseront peut-être à l'abandonner.
La poste semble à portée de mains, seulement défendue par quelques Volkssturm, mais deux véhicules blindés veillent aux abords et prennent une escouade de Faustniki sous leur feu, tuant le chef de section et la réduisant de moitié.
Les SS qui viennent de quitter la gare de l'Est restent une menace non négligeable compte tenu de l'étirement de nos lignes. Nos soldats gardent leurs distances avec ces fanatiques dont la puissance de feu peut là encore retourner la situation.

Sur la Borchertstraße, nos soldats se rapprochent des positions tenues par les Volkssturm en espérant les prendre dans leur nasse dès la levée du tir d'artillerie. Ces pauvres fous ne se relèveront pas assez vite de ce tir fratricide. Seuls quelques Pionieren nous empêchent de passer, mais aucun de nos Frontoviki ne semble vouloir se frotter à eux.

L'hôpital peine à tomber entre nos mains ! L'aile gauche n'a vu qu'une courte incursion de notre part alors que la droite est bloquée par une poignée de Volkssturm retranchés dans des locaux fortifiés (un HS de 126 !) qui résiste même à un tir de lance-flammes. Un sous-officier rate sa chance de poser une DC sur le mur de leur position et se fait stupidement cloué contre le mur. Une escouade est exterminée en pleine rue en voulant prendre d'assaut une position ennemie (ils sont stupides ces berserkers...)

L'école primaire est elle aussi timidement investie. Les allemands se sont retranchés dans le fond des bâtiments, bien regroupés et loin de la menace des canons de nos T34. Impossible de passer par les étages qui ont été réduits en cendres par notre artillerie. Notre observateur se déplace d'ailleurs plus proche du front afin de faire bénéficier nos troupes d'assaut de la couverture de la batterie de 152 : il essuie quelques tirs de mitrailleuses sans conséquence.

Sur la rive Est de la Alte Pregel, notre compagnie de Faustniki a débuté la conquête de ce quartier de la ville maudite. Un véhicule blindé est furtivement aperçu dans l'alignement de l'artère qui remonte vers le Nord, vers le Holz Brücke.

Situation à la fin du tour russe
(https://zupimages.net/up/21/41/jgr4.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/jgr4.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 12 Octobre 2021, 16:50
Tour 4 allemand

En prenant de la hauteur, la situation au Sud de la Neuer Pregel n'est pas si catastrophique. Tous les bâtiments de la Jahrmarktsplatz (hôpital St-Georges, école primaire, magasin de sel) sont encore solidement tenus par nos soldats. Et d'ailleurs, ils doivent continuer d'être défendus jusqu'au dernier homme.
La poste devient, avec l'immeuble Ashhof à la sortie du pont routier (AA42), le point d'appui central de la défense au Sud.

Au Nord de la Neuer Pregel, le dilemme repose désormais sur le passage du pont routier. Faut-il prendre le risque de perdre de précieux soldats et sous-officiers pour renforcer la défense au Sud, ou bien tenir face à la horde bolchevik avec tous les moyens dont nous disposons sur cette rive ?
Le principal étant de gagner du temps, ce que permet en particulier la magnifique résistance des jeunes loups de la HitlerJugend dans le bâtiment technique  dévasté sur la Friedrichsburg Straße, la décision est prise d'annuler l'ordre de repli précédent et de faire face avec tous les hommes disponibles à l'avancée des russes sur la rive Nord. OK, ça fait un peu gestion de Covid à la française, genre un jour on fait comme ci et le lendemain l'inverse, aber ein Befehl ist ein Befehl !

La défense se réorganise donc au Nord de la Neuer Pregel, à l'abri des mitrailleuses lourdes et armes de soutien ennemis. Les accès à la Lizentgrabenstraße et à la gare royale de Pillauer sont pris sous nos tirs croisés. "Sie werden nicht bestehen !". Les deux entrées du pont routier sont également pris sous le feu d'une MG et la sortie Nord grouille de Volkssturm bien déterminés à défendre leur ville.
L'artillerie tente péniblement de régler son tir à venir sur le pont. L'observateur doit être bigleux car à cette distance il semble particulièrement mauvais.

Question : une SR qui tombe dans l'eau crée t-elle une blast height ?

Les gamins en uniforme brun résistent comme de beaux diables dans le bâtiment technique. Ils essuient pourtant un feu d'enfer mais on acquit en quelques jours une telle expérience qu'ils laissent passer l'orage en riant (tir à 36FP, DR11, PTC...).
Dans les hangars en ruines qui le jouxtent, deux escouades de Grenadieren et de jeunesses hitlériennes sont lancées à l'assaut du groupe de pointe russe : quitte ou double. Si ces sibériens sont arrêtés, leur avance pourrait connaitre une fin prématurée. Pas d'embuscade dans les décombres où les hommes peuvent se regarder dans le blanc de l'oeil. Un combat féroce s'engage, le rapport de forces étant favorable aux allemands (2/1).
(Là j'hésite longtemps... CC ou HtH ? Si les allemands perdent sur un DR5, ils auront l'air bien penaud sachant qu'il n'y a plus personne entre les russes et le pont mis à part un cadre du NSDAP local et que le bâtiment technique serait alors virtuellement encerclé. S'ils l'emportent, pour sûr c'est la fête du slip, les russes auront du mal à rassembler assez de troupes pour poursuivre la pression. J'hésite. Par dépit ou par lâcheté, je préfère interroger mon épouse qui, en bonne mère soucieuse de la vie de ses enfants, préconise un CC classique, avec lancers de grenades plutôt que tartes dans la gueule à coups de pelles de tranchée. Merci Chérie :kiss:).

DR allemand 5;6. Teufel ! On était pas loin du boxcars !!! :-$
DR russe 1;1...

(Je pars m'enfermer dans les toilettes, mords le ceinturon de mon pantalon descendu sur les genoux (oui, j'en ai profité pour satisfaire un besoin naturel), pleure, pleure, pleure....)
MAIS POURQUOI !!!!!!!!!! Warum ??? Почему ??? :pleure:
Bon ben là ça ressemble au radeau de la Méduse, avec moins d'eau et aussi peu de survivants.

De son côté, la poste est devenue une véritable forteresse avec l'arrivée de tous les soldats en retraite ou redéployés vers ce secteur. Les Waffen SS, héros de la gare de l'Est, se glissent dans les tranchées qui mènent à l'immeuble. Là encore, les ordres sont formels : "Keinen Schritt zurück !"

Repli également sur la Vorst Hospital Straße. Une trentaine de soldats du Volkssturm restent cependant à la traine, démoralisés, obligeant un sous-officier des Pionieren et une vingtaine d'hommes à demeurer encore un peu en arrière.

Sur la Jahrmarktsplatz, nos hommes attendent l'orage, tirant à vue sur tout ce qui porte un uniforme soviétique. La poignée de vieillards recrutés la veille à l'hospice St-Georges résistent encore et toujours aux tirs à bout portant des russes (24FP, PTC...).

Situation (de plus en plus pourrie) à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/41/dhii.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/dhii.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 13 Octobre 2021, 21:07
Tour 5 russe

Par tous les Saints de la cathédrale de l'Assomption, nos fiers soldats sont bénis entre tous ! A dix contre un (coefficient de propagande en vigueur à cette date), ils sont parvenus à repousser les fascistes dans les ruines de leur propre ville ! Chacun sent l'âme du grand Alexandre Nevski faire bouillir son sang d'un élan patriotique démesuré ! Hurré Stalin ! Pobieda ! Na Berlin !

La batterie de 122 redonne de la voix. Sa cible : le pont routier. Fidèle à leur habitude, les Volkssturm craquent au moindre pet de lapin (bon d'accord, c'est un gros pet de lapin). Les blessés entassés dans les caves n'en mènent pas large non plus. Le 88 sur le pont, tout juste récupéré, est à nouveau abandonné, ses servants éliminés par les tirs d'artillerie, de mortier et de mitrailleuses lourdes. En tout cas, la traversée de la Neuer Pregel par les nazis est virtuellement impossible désormais, le tablier étant constamment grêlé par les impacts de métal.

Parallèlement, nos soldats avancent toujours plus vers l'Est et atteignent la Lizentgrabestraße. Pour y être copieusement arrosés par un les armes de bord d'un SPW et une MG42. Forte présence ennemie. Il semblerait que nous ayons atteint leur ligne de défense. Les équipes lance-flammes sont prudemment acheminés sur le front, sous le couvert des décombres environnants. A noter que leur canon de 75 connait des difficultés techniques ! Voilà qui nous arrange bien.

Le bâtiment technique est virtuellement encerclé et deux escouades sont parvenus à traverser les barbelés et les mines et repousser les gosses fanatiques. Nos hommes de tête ont presque atteint la Friedrichburg Straße, faisant détaler un officier nazi, et s'apprêtent à couper la retraite des nazis retranchés dans l'immeuble en ruine. Seul hic, la présence de deux véhicules blindés ennemis : une équipe anti-chars (ATR) et un Panzerschrek capturés sont acheminés en hâte vers les hangars détruits. Notre char lance-flammes pénètre dans le hall de la gare de l'Est encore intact et s'y positionne pour bloquer toute velléité de contre-attaque. Les deux bâtiments de la gare sont également investis par nos Frontoviki.

La progression est plus lente vers la Vorst Hospitalstraße, d'une part du fait des décombres qui entravent notre avance, et d'autre part à cause de la résistance inattendue des allemands. Un mortier et un chasseur de chars nous prennent à partie avec succès et les Pionieren semblent avoir des regrets à décrocher. D'ailleurs, un de leurs sous-officiers réussit à haranguer la trentaine de Volkssturm en déroute réfugiés au rez-de-chaussée d'un immeuble : ses beuglements s'entendent à travers les rues pleines de gravats du quartier.

L'hôpital tarde à tomber. Les Volkssturm sont incroyablement pugnaces. Par petits groupes, ils s'opposent avec détermination à nos soldats, cloitrés derrière les barricades improvisées installées dans les couloirs, les fenêtres et les portes dérobées. Les chambres se conquièrent une à une de haute lutte.

L'aile gauche de l'école fait là encore l'objet de combats farouches. Le Ефрейтор Mikhail Vladimirovitch TONEV s'élance une charge explosive en bandoulière, slalome dans les gravats, échappe aux tirs des défenseurs certainement surpris par l'audace de ce héros. Mikhail place son paquet mortel contre le mur d'une classe occupée par une escouade de Grenadieren ennemis : secoués par la puissance de la déflagration, les allemands s'enfuient en hurlant sous les quolibets de Mikhail.
Dans l'aile droite, nos hommes progressent en rampant mais investissent d'autres salles de classe, repoussant les défenseurs dans leurs derniers retranchements.

Situation à la fin du tour russe
(https://zupimages.net/up/21/41/33ag.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/33ag.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 14 Octobre 2021, 19:06
Tour 5 allemand

Ici bas, on ne pardonne ni l'erreur ni la lâcheté. C'est ce qu'apprennent à leur détriment les jeunes soldats de la HitlerJugend qui ont abandonnés leur poste et ne veulent pas y retourner, et le professeur possède un Luger.
Une phase de ralliement en demi-teinte, pour ne pas dire déplorable, quand personne ne rentre dans le rang et que seul le matériel accepte de donner un coup de main (réparation du canon de 75 près de l'immeuble technique de la Reichsbahn).

Maintenant repositionné, notre observateur d'artillerie peut déployer son talent en guidant les tirs de la batterie de 105. Objectif : empêcher les bolcheviks d'avancer plus avant vers le pont routier en bombardant les hangars ferroviaires détruits.
L'artillerie ennemie rivalise quant à elle de nullité et d'inefficacité (sur les 3 hexagones occupés par les allemands et visés par le FFE2, 2 DR12 et 1 DR11. Soupir...)

Au nord, la ligne tient et tiendra. Nos hommes opposent un tir efficace à tout soviétique qui lève la tête dans les bâtiment en ruines de l'autre côté de la Lizentgrabestraße. Le SPW fait de même mais sans forcer la cadence : le risque de tomber à court de munitions (B10) pousse l'équipage à l'économie, mais la précision des tirs le compense.
Le commandant de compagnie dirige quant à lui les tirs avec un calme et un professionnalisme remarquable : les russes sur la rive Sud en font les frais et l'occasion est propice à une contre-attaque locale limitée. Une vingtaine de Grenadieren quittent en courant le bâtiment de la poste pour forcer les russes à se rendre. Un "courageux" cadre du NSDAP local complète l'encerclement en glapissant, MP40 à la taille. Les russes sont pris dans la nasse et ne parviennent pas à s'enfuir à temps. Dommage, Eliane.

Le bâtiment technique laisse lui aussi échapper sa dose de tirs d'armes de soutien et du canon de 75. Les russes sont tenus sérieusement à l'écart. Espérons que la poignée de jeunes fauves de la HitlerJugend puissent tenir le choc. Pour l'instant, ils se contentent d'échapper aux tirs ennemis en plongeant derrière la moindre aspérité.
Notre SPW est en sale posture : ce qui ressemble à un Panzerschrek, certainement capturé par l'ennemi lors de son avance, a été aperçu dans les ruines toute proche des hangars ferroviaires : il ordonne au chargeur et au pointeur de traiter la cible mais une mauvaise manipulation casse le canon. La mitrailleuse de bord est impuissante à faire baisser la tête aux russes. Une roquette surgit des ruines en retour en provenance des russes ! Le tir bien ajusté passe au-dessus du mur derrière lequel se trouve notre véhicule semi-blindé et fuse à moins d'un mètre du Schützenpanzerwagen ! Pour l'instant l'équipage en est quitte pour une belle frayeur mais les russes semblent avoir trouvé un manuel de tir au Panzerschrek pour les nuls !

La poste est dans le collimateur d'un char lance-flammes. Il va falloir s'en débarrasser...
Une attaque est rapidement coordonnée avec le PanzerIV qui appuie notre infanterie dans le secteur : le moteur vrombit, les chenilles grincent. Le char pivote sur sa gauche et tel un prédateur longe le mur de la poste pour capter une étroite ligne de tir sur son adversaire (VBM avec 2MP dépensés dans la LOS de ce b@*%rd). Simultanément, une escouade de la Waffen SS rampe hors de sa tranchée et saute dans des trous d'obus, s'attendant à recevoir un feu d'enfer de la part du T34. A leur grande surprise, ces téméraires gaillards ne voient aucune flamme surgir du hall de la gare : l'arme semble avoir déjà craché sa dernière boule de feu (DR12 sur le tir de FT !). Un sous-officier SS les rejoint pour diriger le tir vengeur du Panzerschrek : à peine commence t-il à donner ses ordres qu'un SS lituanien (ne me demandez pas pourquoi lituanien, je n'ai absolument rien contre les lituaniens) marmonne un juron " Stückscheiße ! Ich hab' die Munition vergessen...*" (*que l'on peut traduire par : "Diantre ! J'ai omis de me munir de la boite de suppositoires !". TH DR12... (2 d'affilée, ça sent le snake pour le Panzer diriez-vous, petits malins ?). Le Panzer rate lui aussi son tour (ben non, pas snake).

Les Pionieren restent au sud de la Vorst Hospitalstraße. Pour l'instant les russes sont contenus et il reste des soldats à rallier. Et chacun le sait, les Pionieren sont comme les Marines, ils ne laissent personne derrière eux. C'est bô.

L'hôpital Saint-Georges est par contre soumis à une très forte pression. La présence d'un lance-flammes incite à conserver ses distances et oblige à de légers reculs. Les soldats ennemis sont aussi nombreux que nos défenseurs mais la moitié des nôtres ne sont qu'un ramassis de civils mal armés, dont certains se protègent des tirs adverses en se jetant sur le sol crasseux. De son côté, le quadruple de 20mm crible la façade Est de l'hôpital de multiples impacts sans inquiéter les russes.

L'école est tout autant sous tension. Le commandant du secteur rameute autant de défenseurs qu'il le peut mais les russes affluent en nombre et sont appuyés par plusieurs T34 : il ordonne à un groupe de blessés des combats précédents de tirer sur l'une de ces machines postée à moins de 80 mètres de là mais les hommes fatigués ne trouvent pas de position adéquate pour tirer un Panzerfaust. La mitrailleuse lourde dont il dirige le tir chauffe et casse face à la horde russe. Le char riposte mais ne trouve pas de cible. Les fusiliers russes ne font pas de cadeau : à cette distance, les PPSh sont redoutables et les défenseurs lâchent l'affaire en masse, officier en tête.
Une escouade de SS arrivés depuis quelques minutes parvient à contenir en partie l'ennemi.
L'immeuble des impôts (MM52), défendu par une poignée de Volkssturm, est pour moitié pris par les bolcheviks.

Le statu quo qui règne aux abords du magasin de sel est brisé par une attaque furtive des SS qui le défendent. La proximité d'un T34 qui menace de déboucher sur la Jahrmarktsplatz et les hésitations des russes l'ont poussé à lancer cette périlleuse opération. Les hommes en treillis Flecktarn rampent dans les ruines et s'approchent du char. La tourelle du monstre pivote lentement et une langue de flamme sort de la bouche de son canon tandis que la mitrailleuse co-axiale vomit des balles par dizaines. La section de fusiliers russes tirent au jugé dans les ruines, surpris de voir apparaitre ces diables noirs. Le T34 enchaine les tirs au risque de casser son canon. Rien n'y fait. Sous la conduite de l'officier, un homme agrippe un Panzerfaust et vise le char en prenant le risque de griller ses compagnons d'armes avec les gaz brûlants qui s'échappent du tuyau : la charge creuse perfore le flanc du blindé qui explose et prend feu. Les SS se jettent au sol et l'officier voit sa casquette et ses cheveux prendre feu, provoquant son départ précipité.

Sur la rive Est de la Alter Pregel, les défenseurs se replient légèrement vers la synagogue (ben voui, le bâtiment YY44 n'est pas une église mais originellement un lieu de culte juif, mais à ASL, un clocher reste un clocher), ne voulant pas se faire contourner par les russes que l'on entend crier et galoper entre les immeubles dévastés.

Situation (bien merdique) à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/41/7muc.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/7muc.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 15 Octobre 2021, 18:33
Tour 6 russe

De fortes rafales soufflent dans les rues dévastées de Königsberg. Les dernières volutes de fumigènes se déchirent et s'envolent en spirale pour se confondre dans le ciel gris.
Bonne phase de ralliement. Un HoB en prime, voilà qui donne du baume au coeur aux Frontoviki.

Le contact est maintenu avec la batterie d'artillerie et les servants continuent d'approvisionner les tubes en obus de 122. Les explosions ne causent pas de dégâts supplémentaires mais la zone demeure dangereuse pour les allemands.
L'observateur de 152 rétabli la ligne et redemande un soutien dans le secteur de l'hôpital Saint-Georges. L'objectif est avant tout de forcer les allemands à reculer en prenant le risque d'un bombardement en considération.

Notre progression au Nord a atteint sa limite : les allemands ont considérablement renforcé leur défense et semblent ne plus vouloir reculer d'un pas. Notre présence en force sur la rive Nord de la Neuer Pregel étant déterminante, inutile de subir des pertes futiles. Ordre est donc donné de se placer en défensive et de tenir la ligne, tout en établissant un nid de mitrailleuses aptes à prendre sous son feu le bâtiment technique ferroviaire. Les canons et mortiers positionnés sur la rive Sud assurent le soutien de l'infanterie.
Dépourvu d'objectif à traiter, Pavel en profite pour dévier ses jumelles de quelques centimètres sur sa droite afin d'observer en toute quiétude le postérieur de Valia généreusement exposé au-dessus du parapet de sa tranchée. A la vue de son treillis à la limite de la rupture du fait des formes pour le moins arrondie de sa dulcinée en devenir, Pavel, en bon artilleur qu'il est, se laisse emporter par des pensées lubriques de culasse bien graissée...

Le fameux bâtiment technique ferroviaire, qui résiste toujours à nos assauts, est continuellement pris sous le feu de nos soldats. Les fanatiques de la HitlerJugend nous tiennent courageusement tête mais nos vétérans parviennent à avancer, mètre par mètre. Les échanges de tirs sont intenses mais c'est au corps-à-corps que cela se poursuit : nos deux groupes de tête se jettent à la gorge d'une dizaine de gamins. Le dernier gosse, mal attifé dans un uniforme trop large, voit sa gorge traversée par la baïonnette du camarade soldat Boris, ses grands yeux bleus se ternissant en quelques secondes, à mesure qu'il étouffe dans son propre sang. Aveuglé par l'adrénaline, Boris poursuit son chemin sans un regard, conscient d'avoir peut-être échappé à la faucheuse. Encore un effort et la position tombe.

Plus à l'Est, dans les hangars détruits, la menace d'un bombardement d'artillerie allemand fait bifurquer nos troupes vers le bâtiment technique plutôt que de poursuivre vers le pont : s'ils parviennent à coller aux défenseurs, le tir sera plus hasardeux pour l'ennemi. D'ailleurs, les obus de repérage tombent entre les deux lignes. Un peu de temps de gagné pour nous.
L'escouade qui s'est emparée d'un Panzerschrek tire sa dernière roquette sans toucher sa cible. Le SPW ne parvient pas à déloger nos hommes.

Gare de l'Est, le T34 rate à nouveau son adversaire ! Le Panzer tire dans le décor également. Les SS restent au fond de leurs trous d'obus sans saisir l'opportunité de tirer un Panzerfaust. Le groupe adjacent repousse un de nos squads qui tentaient de s'approcher furtivement.
Une équipe ATR se dévoile à proximité du Panzer mais rate son tir pour immobiliser le blindé et ricoche sur la tourelle.

Le long de la Knocherstraße, un duel inégal s'engage entre un mortier de 82 et un Jagdpanzer immobilisé plus au nord : malgré une cadence de tir infernale et une redoutable précision, nos hommes ne parviennent pas à endommager le chasseur de chars. Une section entière de Volkssturm, ralliée par un sous-officier des Pionieren découvre notre approche vers leur position : un groupe déroute (avec casualty MC au passage...), le chef se jette à terre et fort heureusement, notre équipe lance-flammes reste opérationnelle et grille les vieillards en uniformes dépareillés qui fuient en hurlant et en jetant leurs dentiers.

Nos fusiliers et sapeurs poursuivent leur âpre combat pour la conquête de l'hôpital Saint-Georges. Les adversaires sont heureusement de qualité médiocre et les tirs préparatoires permettent de mettre leur première ligne en déroute, permettant de s'emparer d'un couloir et de quelques chambres supplémentaires.

L'immeuble des impôts et l'école primaire adjacente continuent de faire l'objet de difficiles combats. Les allemands n'ayant plus de lignes de repli de ce côté-ci de la Kaiserstraße, il leur faut tenir ou mourir. Jeu du chat et de la souris : à effectif quasiment égal, la moindre erreur sera sanctionné. C'est un de nos groupes de Frontoviki qui craque en premier. Mauvaise nouvelle... Heureusement, le chef de compagnie et Mikhail, le héros de service, rétablissent l'équilibre cosmique et mettent des Volkssturm en déroute. Un groupe d'une demi-douzaine de fusiliers se lancent à l'attaque d'une escouade de Volkssturm : surpris dans un premier temps, les défenseurs parviennent à échapper aux tirs et grenades et écrasent les attaquants.

Le magasin de sel retentit de nombreux tirs d'armes légères. Les SS baissent la tête mais ne désarment pas. Une escouade est envoyé dans un audacieux mouvement de contournement par la rive de la Pregel (hyper risqué, ce sont des conscrits en plus, en open, mais s'ils déroutent se sera vers le Nord, et cela peut éventuellement m'arranger) : les SS tentent de les cueillir au vol mais ne parviennent qu'à les foutre en rogne (2MC, DR2, HoB transformé en berserk). Les zombies leur foncent dessus, échappent à nouveau aux tirs et entrent en corps-à-corps ! Sous l'impulsion de leur Ефрейтор, toute la section se rue alors comme un seul homme dans le bâtiment ! Le combat est acharné et nos hommes subissent de lourdes pertes (1 squad et le 7-0) mais aucun des nazis ne sort vivant de la lutte sauvage.
Une autre escouade se lancent dans la Korinthendamm par la gauche, essuient des tirs foireux d'une HMG et pénètre dans l'immeuble fortifié de l'autre côté de la chaussée (RR54) ! Quel audace ! Un T34-85 remonte la Korinthendamm pour appuyer cette courageuse manoeuvre qui bouscule les restes de la défense allemande, ouvrant la voie vers l'hospice (immeuble SS51) déserté par l'ennemi.

A l'Est de l'Alter Pregel, la compagnie de Faustniki continue son avance et se trouve désormais à 100m environ de l'ennemi. S'il ne fuit pas, nos hommes vont pouvoir gratifier le véhicule semi-blindé d'une ou deux roquettes de Panzerfaust !

Situation à la fin du (glorieux) tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 16 Octobre 2021, 14:02
Tour 6 allemand

 8:'This is the end, My only friend, the end, Of our elaborate plans, the end...

Allez, encore une coupe de champagne et l'ensemble de l'état-major de la place et le Gauleiter Koch iront se tirer une balle dans la tête. Ah non, pas Koch, il faut qu'il amène sa Mercedes à la révision à Berlin...

La situation empire de minute en minute. Ce qui semblait stabilisé ne l'est plus et là où les combats saignaient nos troupes à blanc, il n'y a plus rien à saigner... Möge Gott uns gnädig sein.

Un malheur n'arrivant jamais seul (encore que là, on est à l'heure de pointe du débarquement des emmerdes), notre artillerie trouve intelligent de commettre une petite erreur de correction et de tomber partiellement sur nos lignes. En l'occurence, c'est notre véhicule semi-blindé au sud du pont routier qui se retrouve sous le feu de nos propres obus. Il échappe à la punition suprême en reculant mais la précision des tirs n'est pas fameuse et la plupart des russes s'en tirent à très bon compte également.

Le canon de 75 sent la menace de la présence de MG au nord de la Neuer Pregel : les servants enchainent les tirs mais les obus ne neutralisent qu'une partie des fusiliers ennemis.
Les combats dans le bâtiment technique grandit encore en intensité. Illustration.
Les deux escouades russes qui ont investi 40% des ruines sont pris sous un feu très nourri : 26FP en provenance du nid de mitrailleuses (T41) qui casse une escouade mais HoB le second, avec création d'un héros et BH. Deuxième effet kiss cool, FG d'un 447 et d'une pile HJ 437 avec LMG russe + HS blessés 247 : 2MC, le squad russe broken HoB devient berserk, le héros est ok et le second squad casse et ELR ! Faudrait savoir ce que vous voulez les gars !!! La menace n'étant pas éliminée, le Feldwebel commandant la place forte se lance avec 10 de ses hommes en corps-à-corps, imités par un cadre du Parti et une autre escouade de Grenadieren : les russes s'attendaient à cet assaut et avaient déjà dégoupillé leurs grenades... A peine les assaillants surgissent-ils dans les ruines qu'ils reçoivent une pluie d'oeufs en acier dont les éclats déchiquètent la chair des hommes en Feldgrau (DR allemand 11... DR russe 5 avec en prime le drm du héros). La défense vient de perdre la moitié de ses effectifs et sous-officiers.

Le T34 lance-flammes est l'objet de toutes les attentions des défenseurs. Sortant à peine la tête des trous d'obus, les SS tentent de le détruire au Panzerfaust : une roquette quitte la position mais s'écrase contre le mur du hall de gare qui assure une excellente protection au char russe. Le Panzer poursuit lui aussi son harcèlement : un obus AP fend l'air, percute la caisse du T34 (DR TH 3), traverse le blindage et explose sous le poste du tireur, tuant l'ensemble de l'équipage net et mettant le blindé hors de combat (DR TK 2) ! Victoire !

Les derniers soldats traversent en hâte la Vorstädt. Hospitalerstraße, quittant définitivement les positions si durement défendues depuis le matin.

Toutes les positions jusque là occupées dans les deux ailes de l'hôpital Saint-George, l'hôtel des impôts, l'école primaire et le magasin de sel sont abandonnées en hâte sous les tirs nourris des russes : à peine une centaine d'hommes affolés traversent en courant la Kaiserstraße sous la protection perfectible du quadruple de 20mm. Blessés et hommes démoralisés tardent à évacuer les lieux et se retrouver coincés.
L'artillerie russe ne semble même pas pouvoir suivre le mouvement de retraite tant il est précipité.
Des ruines fumantes du magasin de sel, seule émerge la silhouette massive de l'Untersturmführer Werner Ruckhardt. Les mâchoires serrées, il repasse dans sa tête les dernières minutes passées : sa fuite sous les tirs ennemis, la ruée des bolcheviks sur ses hommes restés derrière, cloués au sol, le vacarme des explosions des grenades, le crépitement des armes légères, les cris de rage et de douleur des soldats luttant pour leur survie. Et s'il avait été parmi ses hommes. Et s'il avait organisé la défense de ceux qui le suivent aveuglément depuis tant d'années. Et si ?... (ben oui, car pour info, le HtH CC avait le rapport de forces suivant : 5FP pour les allemands et 13FP pour les russes. EZ pour les russes qui roulent 7 à 2/1, alors que les SS restent modestes en se jetant sur le leader 7-0 et un squad 447 à 1/1. En présence du leader 9-2, j'aurais tenté le tout pour le tout à 1/4. Le DR allemand ? 6. Sans commentaire hein ? Il a raison d'avoir des remords le père Werner, n'est-ce pas ?)

Rive Est de l'Alter Pregel. Le SPW remet son moteur en marche. En arrière toute ! Pas moins de 3 roquettes de Panzerfaust 60. Les moujiks ont beau s'être emparé de ce vieux stock, ils ont oublié de s'entrainer avec. Les charges creuses se plantent lamentablement dans les immeubles environnants, laissant notre véhicule se replier sans être inquiété. L'équipe MG en profite pour se rendre à toutes jambes vers la synagogue.

Dr de fin possible : 3. Fallait pas trop rêver.
Situation à la fin du tour allemand
(https://zupimages.net/up/21/41/h7oa.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/h7oa.png)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 16 Octobre 2021, 19:12
Tour 7 russe

Comme on dit dans la cavalerie, "ça sent bon le foin !", on va bientôt pouvoir rentrer à la maison.
La défense allemande est en totale déliquescence sur notre droite. Les fascistes fuient en abandonnant les blessés et les faibles. De ce que nous pouvons voir, il n'y a guère plus qu'un quadruple de 20mm qui donne de la voix sur la Kaiserstraße.
Ne pas relâcher la pression.
Dans un premier temps, maintenir le contact avec l'artillerie.
La batterie de 122 suit la consigne et poursuit son travail de suppression sur le pont routier. Certains soldats allemands, qui subissent ce bombardement depuis de longues minutes cloitrés dans un bâtiment au bord de la Pregel, craquent littéralement et fuient définitivement le champ de bataille (foutus casualty reduction).
Les canons de 152 sont muets quant à eux, l'équipe radio sur le terrain se trouvant désormais trop loin et hors de vue de la ligne de front.

Entre course poursuite et repli tactique, nos hommes assurent la prise ou la défense du terrain.
La nouvelle ligne de front s'étire tout au long de la Vorstädt. Hospitalerstraße et la Kaiserstraße. Une belle victoire pour nos soldats qui se sont si vaillamment battus !
Le crépitement du quadruple allemand rugit sans fin sur la Kaiserstraße : le commandant de la compagnie de Strelkovii qui a rejoint Mikhail avec une escouade se retrouve pris sous un feu infernal qui met ses hommes en panique. Mikhail lui-même est touché par un éclat de pierre qui manque de lui arracher l'épaule.
Les fuyards tirent au jugé sur les immeubles et ruines bordant la Kaiserstraße : nos hommes en rient encore.

L'artillerie allemande continue de bafouiller. En voulant se replacer sur nos escouades de pointe, elle dévie légèrement vers le Nord et s'abat sur une position encore occupée par leurs hommes dans une réserve de traverses en bois : le résultat ne se fait pas attendre et la dizaine de fascistes partent en déroute. Un groupe de Frontoviki est cependant pulvérisée de l'autre côté des hangars ferroviaires en ruines.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hardrada le 16 Octobre 2021, 19:13
C'est l'hallali
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: X le 16 Octobre 2021, 22:27
C'est l'hallali

Oui, j'ai l'impression qu'il y a toujours autant de russes alors que les schpountz fondent à vue d'oeil.

En fait, bien que ce ne soit pas encore terminé, je pense que je ne jouerai cette campagne qu'avec les éventuelles modifs que Hill pourrait apporter afin de la rendre plus sympa à jouer pour le teuton. Sans cela, j'ai le sentiment que l'allemand mange gras en permanence et ne peut pas faire grand chose contre le rouleau compresseur, dont les troupes reviennent sans cesse malgré les pertes à coups de 30 ou 40 Squads, sans parler de l'OBA qui semble être partout!

C'est con car la carte est magnifique.... mais encore un scénar et il n'y aura plus d'allemand sur la carte. Ça pique!

Amicalement,

X
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: PanzerGG le 17 Octobre 2021, 10:55
Quel verve Hill621 !

Chtite question.

Vu que les tirs d'OBA dérivent parfois et de plus en plus souvent sur la tête de soldats amis, as-tu pris en compte le point de règle suivant pour l'OBA ?

C 1.54 FRIENDLY UNITS: Each non-heroic, non-berserk unit [EXC: an Observer within that Blast Area due to his Accurate placement/Correction of that FFE; units in Locations immune to OBA (1.5)] has its Morale Level, or that of its Inherent Personnel, lowered by one while within the Blast Area of a friendly HE/WP FFE or Bombardment.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Octobre 2021, 11:54
Tour 7 allemand

Face à l'adversité, n'ayant d'autres choix que de se battre ou mourir, les soldats démoralisés dans le bâtiment technique ferroviaire écoutent les paroles guerrières du jeune cadre du NSDAP local et reprennent les armes. Encerclés, acculés à la Pregel, Grenadieren et HitlerJugend vendent chèrement leur peau. Les dernières bandes de mitrailleuses sont avalées par les MG42, les grenades sont prêtes à l'emploi, et chacun garde une arme blanche à portée de main. Les tirs ennemis sèment la confusion parmi les servants du nid de mitrailleuses dans le coin NW du bâtiment. A l'opposé, blessés mobilisés et jeunesses hitlériennes ne résistent pas aux tirs croisés des soviétiques et ne peuvent échapper à leur destin. La fin est proche.
Une escouade SS menée par un Unterscharführer quitte ses positions au pied de la poste pour tenter de dégager la sortie Sud du pont routier et donner ainsi de l'air à la défense. Le Panzer IV accompagne le mouvement, de même que le semi-blindé qui ne dispose plus que de sa MG de bord.

Les soldats situés sur la Vorststädt. Hospitalerstraße, Grenadieren, Pionieren, Volkssturm, servants sans arme lourde, ouvrent le feu sur les russes qui ont atteints les immeubles de l'autre côté de la rue. Dernier baroud d'honneur face à une horde surarmée et supérieure en nombre.
Plus à l'Est, ce sont les servants du quadruple de 20 qui se sacrifient pour couvrir le repli de leurs camarades : ils mettent hors d'état de nuire une équipe lance-flammes mais la proximité des assaillants les rendent vulnérables ; ils baissent la tête sitôt les premiers chargeurs vidés.

A l'Est de l'Alter Pregel, notre véhicule semi-blindé est rattrapé par les Faustniki un peu énervés par leur médiocrité antérieure : à peine la marche arrière enclenchée, le flanc du SPW est touché de plein fouet par une roquette qui le met en feu. Les servants de la MG42 abandonnent leur mitrailleuse, à court de munitions, et s'enfuient en courant par le pont Holz.

Dr de fin possible : 6. Ca devient de l'acharnement.

Débâcle. Le mot résonne dans tous les esprits des soldats et sous-officiers qui se battent pour leur survie au Sud de la Pregel. Nos deux ailes sont en dentelle, le centre ne tient que grâce à l'obstacle naturel que représentent la Kaiser Straße.
La prise du pont routier signifierait la fin de toute résistance au Sud de l'ile de Kneiphof. Constamment pris sous le feu de l'artillerie et des armes lourdes des bolcheviks, il est de toute façon quasiment inutilisable, sauf à prendre le risque de subir des pertes déraisonnables.
Le quartier du Tribunal (OO47) et de l'ancienne synagogue (JJ48) sont indéfendables par manque de moyens humains.

Situation à la fin du tour russe
(https://zupimages.net/up/21/41/famn.png) (https://zupimages.net/viewer.php?id=21/41/famn.png)
Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Octobre 2021, 12:00
Vu que les tirs d'OBA dérivent parfois et de plus en plus souvent sur la tête de soldats amis, as-tu pris en compte le point de règle suivant pour l'OBA ?

C 1.54 FRIENDLY UNITS: Each non-heroic, non-berserk unit [EXC: an Observer within that Blast Area due to his Accurate placement/Correction of that FFE; units in Locations immune to OBA (1.5)] has its Morale Level, or that of its Inherent Personnel, lowered by one while within the Blast Area of a friendly HE/WP FFE or Bombardment.

Non !!!!
Merci pour la judicieuse remarque ! Fort heureusement (ou pas), la poisse allemande au moins sur ce TM est telle que de mémoire cela n'aura pas eu d'influence.
Mais encore une règle que j'aurais apprise ;-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Octobre 2021, 14:09
Tour 8 russe

Incroyable. La batterie de 122mm continue de matraquer le pont routier : 5 black chit d'affilée !
Le black out perdurera donc jusqu'à la fin du TM sur le pont.

Concentration de tirs sur le bâtiment technique : des hommes démoralisés, des servants de canon d'infanterie, une équipe anti-chars réduite, un jeune fanatique nazi jusque boutiste. Les balles crépitent contre la brique, ricoche sur les murs intérieurs, perce les portes et fusent au travers du bouclier du canon. Rien ne résiste, les pertes allemandes s'alourdissent. dans un geste désespéré, le porteur de Panzerschrek tire dans l'alignement d'un couloir sur une escouade qui déborde la position : l'explosion est sans effet sur nos troupes mais le retour de flammes brûle le visage juvénile du jeune nazi et démoralise le groupe anti-chars tout entier.

Compte tenu du caractère très favorable de la situation, aucun risque n'est pris sur le reste du front. Mis à part pour neutraliser le canon de 20mm, les fusiliers se soustraient aux tirs ennemis. Les balles ne suffisant pas à faire taire le quadruple allemand, Mikhail s'élance dans la rue le PPSh à la hanche, son bras blessé pendant le long de son corps : il engage les servants allemands dans un corps-à-corps furieux. Les allemands crible le corps de notre héros de l'Union Soviétique (à titre posthume) mais ce dernier, dans un dernier cri hurlant le nom du petit père des peuples (si, si ! plusieurs témoins l'on entendu distinctement !), jette une grenade dégoupillée au milieu des fascistes qui se tordent de douleur autour de leur redoutable pièce.

A l'Est de l'Alter Pregel, les Faustniki victorieux poursuivent leur conquête aisée de cette partie de la ville.

Situation à la fin du tour russe
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Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Octobre 2021, 15:52
Fin des haricots. Les drapeaux blancs se lèvent un à un le long de la Kaiser Straße. Quelques coups de feu retentissent dans les ruines occupées par les allemands, autant de signes ultimes de désespoir de la part certains soldats qui refusent la reddition.

Les pertes allemandes (après nettoyage de la carte) ont été de :

- 1 JagdPanzer (shocked par le mortier russe, il ne s'en remettra pas)
- 1 SPW 251/22
- 6 armes lourdes (2 AA 20mm, 2 canons 75, 2 MTR 120) et 8 crews 228
- 5 leaders (2 tués par l'OBA, 2 en CC, 1 par blessure mortelle)
- 25 squads (3,5 par l'OBA, 9 en CC, 3,5 abattus par des leaders politiques énervés, 9 en failure to rout ou MC casualty)

Les russes perdent quant à eux 15,5 squads et 5 leaders, ainsi que 2 chars.

Il ne reste plus au Sud de la Neuer Pregel que :

- 1 PanzerIV
- 1 SPW 251/22 au canon cassé
- 1 PaK40
- 2 canon AA de 88L
- 2 HMG
- 3 squads SS et 3 leaders
- 2 squads 838 et 2 leaders
- 11 squads de Volkssturm et 1 leader
- 3,5 squads de Grenadiers et 4 leaders
- 8 demi-squads de blessés
- 1 leader de la Hitlerjugend qui va se tirer une balle sous peu

Face à eux, les russes peuvent rassembler 40 squads au Sud de la Pregel, sans compter un nombre conséquent d'armes de soutien, canons de 76, mortiers de 82, Cal.50, et moult HMG/MMG.

Les allemands alignent en tout et pour tout 97 VP allemands au Sud de la Neuer Pregel.
Au Nord, les russes ont 40 VP déjà présents au Nord. Potentiellement, ce sont au minimum 66 TP que le camp russe pourra récolter pour le prochain TM. En terme de VP, il pourra facilement aligner le nombre de VP nécessaires pour emporter la victoire, que ce soit sous forme d'infanterie uniquement ou d'AFV (7 VP chacun).
L'acheminement de ces VP ne pose d'autant plus de problème que l'accès au pont Holz, à l'Est, ouvre un nouveau front.
La lutte est devenue tellement inégale qu'elle n'a plus de sens.

La CG aura duré 5 TM sur les 7 potentiels.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Octobre 2021, 18:16
A l'issue de la CG, seul le pont ferroviaire est tombé entre les mains des russes.
Le pont Höhe, qui enjambe l'Alter Pregel au Sud-Est, a été détruit par les allemands.
Cependant, les deux derniers ponts intacts sur la Neuer Pregel (Fahrer et Holz Brücken) sont sous le feu de l'ennemi, empêchant largement leur passage par d'éventuels renforts ou assaillants allemands, et sous la menace d'une attaque soviétique.
Le réduit allemand sur la rive Sud de la Pregel était donc virtuellement dans l'impossibilité de survivre face à la puissance des russes qui pouvaient soit éliminer les dernières poches de résistance, soit renforcer la rive Nord avec un minimum de combats, et dans les deux cas l'emporter sans effort ni pertes excessives.

Le constat de cette CG est brutal. Le joueur allemand aura beaucoup de mal à ne pas perdre. En se basant sur les seules conditions de victoire édictées, il aura déjà beaucoup de mérite à retarder l'inévitable.

Avant de parler de ce que qui pourrait rendre la CG plus attrayante pour un joueur allemand à tendance masochiste modeste, je partage avec vous mon avis sur ce module, et bien entendu, cela n'engage que moi.

Les +

- La griffe LoneCanuck : même si je reste extrêmement chauvin et que mon éditeur favori reste Le Franc Tireur pour la qualité globale et l'originalité de ses produits, je ressens toujours l'enthousiasme et l'investissement de l'équipe de LoneCanuck, et je le partage avec plaisir
- le matériel : la carte est vraiment belle, en tout cas pour mon propre goût, petite mais belle. Quelles petites imperfections peut-être sur les rues étroites et les entrées de "factories" mais rien de gênant pour le jeu. Les règles sont claires et peu nombreuses et ne présentent aucune difficulté pour les joueurs, quel que soit le niveau. Le background historique est court mais efficace, après tout ce n;est pas un bouquin d'histoire que l'on achète mais un jeu (mais personnellement il m'a laissé sur ma fin et du coup j'ai passé du temps à lire un peu plus sur le sujet)
- la situation choisie : pour ceux qui aiment l'Histoire et le combat urbain, Königsberg offre un contexte dramatique et symbolique indéniable. Se replonger dans cette parenthèse héroïque pour les uns, traumatisante pour les autres, permet de jouer différemment par rapport à une campagne lambda. Encore une fois, ce n'est que mon avis mais j'aime bien l'historicité, à minima tout du moins
- les pions originaux qui ajoute un chrome supplémentaire à un nouveau module : bon, c'est pas grand chose, juste des Hitlerjugend et des Volkssturm que l'on aura déjà pu croiser à Berlin (CH), ou des Faustnikii que même pas je savais que ça avait existé et puis des AOT, équipes d'observation d'artillerie dédiées à chaque module qui permettent, je trouve, de donner un peu plus de réalisme à cet aspect du jeu (oui parce que un coup j'appelle le 82 et juste après avoir raccroché j'appelle mon pote chef de batterie de Katyuchas, je trouvais ça flexible mais un peu abusif)
- la longueur de la CG : 7 TM ça commence à compter mais c'est tout à fait gérable et surtout, cela permet de monter une stratégie sur plusieurs dates ; comme pour les échecs, le plaisir est aussi de construire son jeu sur plusieurs coups/dates à l'avance

Les -

- la carte : oui je sais, c'est aussi dans les +. C'est vraiment pour chipoter (ou pas) mais quand on se lance dans ce genre de projet, je trouve (c'est mon côté psychorigide certainement) qu'un minimum de recherches permettrait d'obtenir un résultat plaisant et historique. A Königsberg en 1945, on parle encore en allemand, et du coup les noms des rues et les désignations des bâtiments majeurs méritaient d'être bien indiquées. Assurément, la très belle ile de Kneiphof est largement couverte sur internet et nombre de références littéraires existent sur ce petit bijou architectural. Mais les erreurs d'orthographe auraient pu être évitées et certains lieux notables auraient pu être indiqués au même titre que la Mairie ou l'hôpital.
- les VC de la CG : certes, le but de l'allemand n'est certainement pas de gagner la bataille, mais uniquement de retarder l'échéance. Tyrant's lair : the battle of Berlin (CH) est l'exemple le plus remarquablement mis en scène de la victoire en perdant.  A KBR, c'est juste quasi impossible. Quasi dis-je ! Ne pas oublier qu'en jouant en solitaire, on se prive des artifices les plus jouissifs du combat urbain, les HIP, les fortifications, les DC coincées derrière la porte, les champs de mines, etc... Avec cet atout, un défenseur habile peut donner plus que du fil à retordre à un assaillant imprudent ou trop présomptueux. Et vu les moyens qui sont offerts au joueur russe, un complexe de supériorité démesuré peut facilement monter à la tête
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 17 Octobre 2021, 21:24
Peut-on rendre la campagne plus attractive et moins One Way ?

A mon avis oui, et je m'étonne vraiment que LoneCanuck ne l'ait pas fait. Je suis peut-être mauvaise langue, mais le playtest a t-il suffisant ?
D'autant que la solution est simple, elle est dans le module : KBR1 Advance to the Pregel.
Ce gros scénario de 15 tours offre la possibilité de rejouer la bataille dans ce secteur sans s'investir dans la campagne. Pour ceux que cela intéresse, un excellent AAR https://warunt.blogspot.com/p/the-last-stand-konigsberg-april-1945.html (https://warunt.blogspot.com/p/the-last-stand-konigsberg-april-1945.html) montre qu'il est possible de tenir l'assaillant en échec si et seulement si...

Tout le monde (J'AI DIT TOUT LE MONDE ! :-@) se rappelle le module historique Kampfgruppe Scherer dont le joli village bucolique de Cholm était morcelé en "blocks" ?
Et bien le scénario KBR1 fait de même avec Königsberg et divise la ville, dans sa partie Sud de la Neuer Pregel en 53 secteurs + une foultitude d'objectifs (buildings et ruines) uniquement situés dans la zone ferroviaire.
Ce scénario donne 4 objectifs à accomplir sur les 5 énoncés. Un peu de suspens ne gâche rien, bien au contraire !
Et dans ces VC multiples que le joueur russe doit remplir, figurent la conquête de 32 ou plus de ces quartiers, mais également le contrôle des gares (ce dernier objectif est d'autant plus intéressant que de prime abord, ces bâtiments et ruines épars semblent indéfendables à terme alors qu'ils ont une importance primordiale pour le joueur allemand qui ne souhaite pas se voir débordé dès le premier TM).
Bon ben alors ??? Pourquoi ne pas l'avoir repris dans la CG ?

En effet, ces gains territoriaux imposés obligeraient le camp russe à ne pas focaliser uniquement sur la rive Nord de la Pregel, mais le force à faire un effort intellectuel pour consacrer une partie non négligeable de ses moyens à cet objectif.

Comme je le disais précédemment, la carte est "petite" et les options/stratégies ne sont pas aussi nombreuses qu'on peut en avoir à Budapest, Berlin ou à fortiori à Stalingrad.
L'idée "d'éclater" les VC sur toute la carte contraint les joueurs à faire du tourisme sur l'intégralité de cette dernière, et vu qu'elle est belle, on aurait tort de se priver.

Alors à mon avis, on pourrait envisager les VC suivantes :

The Russians wins at the end of any TM scenario by having more VP north of Neuer Pregel river than the Germans have south of Neuer Pregel river AND by achieving at least 4 of the following Victory conditions :

1) Control >41 City blocks in the German initial set up area
2) Control the Railyard (control of all the stone/wooden buildings adjacent to a railroad hex between hexrows L-Y
3) Control of the Artillerie-Wirstschaftgebaüde (building RR62)
4) Control entry hexes of all three bridges on the Pregel River (L41-L37, Z39-41, ZZ60-AA57)
5) Control of the Kneiphof Stadt Gerichtsgebaüde building (OO47)

Pour les touristes invétérés, je rajouterais volontiers le contrôle de l'ile de Kneiphof qui regroupe quelques unes des beautés architecturales de la ville de Königsberg, mais d'un point de vue jouabilité, ce serait uniquement pour un joueur russe qui aurait décider de se faire la CG en double deck bus 8)

Qu'on ne s'y méprenne pas. KBR n'est pas un module MMP dont la taille et la profondeur demeurent inégalées. Mais sans avoir d'ambition particulière, il se classe cependant parmi les très intéressants et vraiment agréables à jouer. Oui le défenseur souffre, mais cela rend ses choix plus pointus et cornéliens (attention toutefois, les erreurs se payent très cher ici). Quant à l'attaquant, même avec des moyens à disposition variés et presque pléthoriques, il ne doit pas prendre à la légère la présence importante de vieillards et de gamins dans les rangs allemands. Il commettrait là une gravissime erreur.
En repensant à ma CG, je me souviens que la gare de fret (O51) et le bâtiment technique (T42) ont tenu de façon inattendue aux assauts russes, que les combats sur l'Haberberg et sur la Borchertstraße ont été menés par des Volkssturm pugnaces qui ont subi de lourdes pertes.
Et que sur l'ensemble des TM joués, les russes ont perdus pas moins de 25 chars et canons d'assaut, 114 squads et 21 leaders. Ca fait réfléchir non ?
Les pertes allemandes cumulées s'élèvent à 81 squads (presque la moitié issus des rangs de la HitlerJugend et du Volkssturm), 7 véhicules blindés et... 24 leaders.

Je me suis énormément amusé sur ce module, j'ai joué des moments difficiles, comiques, hilarants, énervants, mais je me suis super fendu la poire. Deux mois d'immersion pour lesquels je tiens aussi à vous remercier du fond du coeur car le temps investi a été récompensé au centuple par vos lectures et vos encouragements.

Promis, après le Tiger Meet j'enchaine avec Inor, dans un style différent  ;-)

Salutations ludiques et sincèrement amicales à la communauté ASL française et d'ailleurs.
Et merci à Lone Canuck pour ce module historique.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: L'éléphant le 17 Octobre 2021, 22:23
Un grand merci pour ces épisodes que j'ai lus régulièrement comme beaucoup d'autres. Bon, le scénario KBR1 dans mes priorités à jouer !
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 18 Octobre 2021, 07:16
Merci beaucoup pour ce compte rendu magnifique !

LA défaite allemande est inéluctable donc pour la victoire dans le jeu de campagne ne serait il pas interessant de compter les pertes russes (comme à Tarawa) ? PRendre la ville avec des pertes énormes pour les russes, c'est une sorte de victoire pour l'Allemand.

Dans tes CR j'ai été étonné par le nombre de chars FT pour les Russes. Tu as pris le max de chars FT ou il y a vraiment pléthore ?

Lionel
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 18 Octobre 2021, 10:16
Merci beaucoup pour ce compte rendu magnifique !

LA défaite allemande est inéluctable donc pour la victoire dans le jeu de campagne ne serait il pas interessant de compter les pertes russes (comme à Tarawa) ? PRendre la ville avec des pertes énormes pour les russes, c'est une sorte de victoire pour l'Allemand.

Dans tes CR j'ai été étonné par le nombre de chars FT pour les Russes. Tu as pris le max de chars FT ou il y a vraiment pléthore ?

Lionel
Merci à tous les deux.

Excellente idée ! Genre un rapport de 1,5 pour un ? Ou un niveau de CVP à ne pas dépasser ?

Pour les FT, j'avoue avoir ouvert de grands yeux en consultant la liste des RG : 3 compagnies de chars lance-flammes pouvant être acquises au cours de la CG !
Cela représente au minimum 9 chars (si les 3 Cies sont Depleted) et jusqu'à 15 chars FT (Cie full), soit des OT 34-M43 soit des OT 34/85 !
DR 8- full, 9+ depleted.
Personnellement, mes tirages ont donné 2 depleted et une Full. Poisse. Et tous des OT34-M43.
10 sur les 11 ont été détruits. Avec une portée de 3 hexes et une puissance de 32/16FP, ça peut paraitre monstrueux mais les Panzerfausts sont réellement une arme anti-chars individuelle redoutable. Il suffit qu'un PaK40 ou un 88 ait une LOS en enfilade dans une rue pour la rendre particulièrement dangereuse pour tout véhicule blindé.
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Lionel62 le 18 Octobre 2021, 10:46
Merci à tous les deux.

Excellente idée ! Genre un rapport de 1,5 pour un ? Ou un niveau de CVP à ne pas dépasser ?

Pour les FT, j'avoue avoir ouvert de grands yeux en consultant la liste des RG : 3 compagnies de chars lance-flammes pouvant être acquises au cours de la CG !
Cela représente au minimum 9 chars (si les 3 Cies sont Depleted) et jusqu'à 15 chars FT (Cie full), soit des OT 34-M43 soit des OT 34/85 !
DR 8- full, 9+ depleted.
Personnellement, mes tirages ont donné 2 depleted et une Full. Poisse. Et tous des OT34-M43.
10 sur les 11 ont été détruits. Avec une portée de 3 hexes et une puissance de 32/16FP, ça peut paraitre monstrueux mais les Panzerfausts sont réellement une arme anti-chars individuelle redoutable. Il suffit qu'un PaK40 ou un 88 ait une LOS en enfilade dans une rue pour la rendre particulièrement dangereuse pour tout véhicule blindé.

Si tu ajoutes un ratio de pertes cela oblige à compter aussi les pertes allemandes, pour limiter le coté 'administratif' je pense que tenir compte juste des pertes russes serait préférable. Pour faire simple un niveau cvp (élevé) à ne pas dépasser est toujours sympa et évite par exemple d'aller à l'attaque avec des équipages de chars détruits .

Pour les chars FT, quelqu'un connait leur proportion en 1945 ?

Lionel

Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: barns le 18 Octobre 2021, 10:55

Pour les chars FT, quelqu'un connait leur proportion en 1945 ?


Il y aun gus sur le forum qui doit savoir çà, je ne dis pas le nom.

le CVP cap à Tarawa CG3 sur totue la carte c'est 804...
Titre: Re : Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 18 Octobre 2021, 12:10
le CVP cap à Tarawa CG3 sur toute la carte c'est 804...

Le cimetiere d'Arlington en somme...?
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: MECHIN Christophe le 18 Octobre 2021, 13:50
Salut,

Bravo pour tout ce temps, j'ai apprécié attendre le lendemain pour voir la suite....
Evidement, la fin de la série était connue d'avance.

Les Russes ont énormément de choix, mais , bon, c'est logique à cette période de la guerre.
Pour l'Allemands, c'est prendre des coups et subir...
Par contre, à la lecture de tes comptes-rendus, je me suis posé les questions suivantes :
1 - La batterie de roquette de 150mm allemande : Vraiment trop risqué en milieu urbain contraint, sauf à envoyer les roquettes loin en arrière... (ou sur un passage de bateau) ?
2 - Pourquoi ne pas faire sauter le pont au Nord dès le début pour éviter la traverser, car le pont est vraiment près de la zone d'entrée, ou en tout cas, atteignable en passant loin de toute menace - ce qui s'est passé avec les chars montés par une flopée de russes ?
3 - Lors de tes "défenses" allemandes, tu contre-attaques souvent, ce qui a été payant, mais est-ce une bonne stratégie lors d'une guerre d'attrition ?
4 - Tu privilégies beaucoup le CC, qui est souvent "quitte-ou-double" avec élimination "rapide", et au pire, bloque les intervenants pendant un ou plusieurs tours, ne faudra-t'il pas éviter ce genre d'affrontement ?
5 - Souvent en défense, on "skull" pour éviter de prendre des coups, n'aurait-il pas fallut attendre un peu plus en arrière, en reculant "plus tôt" dans les TMs, car après, il n'y a vraiment "plus personnes" en second échelon sur une telle largeur du front...

Bon, je sais, on ne refait pas la bataille, mais cela aurait-il permis de gagner le peu de temps qu'il t'a manqué (pour l'Allemand), non ?

Et encore merci pour ce roman épique et imagé !!
On n'a toujours pas de nouvelle de Valia ?

Christophe
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Hill621 le 23 Octobre 2021, 11:11
Salut Christophe,

- les roquettes c'est en effet risqué en milieu urbain, mais tellement rentable au vu du bénéfice/risque. En attaque c'est plus facile à gérer : les premières lignes placent leur ligne de départ un peu plus en retrait qu'à l'accoutumée (avec un PreReg la distance d'égarement est divisée par deux donc on table sur 2-3 hexagones pour se donner de l'air, en sachant que cette distance est "récupérée" entre FFE1 et FFE2. En défense c'est plus aléatoire (pas de PreReg par exemple, à moins d'avoir planifié une contre-attaque) mais je la gardais pour colmater une brèche. Evidemment, ASL étant ce qu'il est, la dernière initiative de ce genre s'est mal passée... mais bon.

- le pont ferroviaire est une espèce de piège à cons. Il attire indubitablement l'attaquant, mais il est super facile à défendre. D'ailleurs, il n'a pas été capturé en assaut direct mais par retrait des allemands. Il est sous le feu des AT de très loin, on peut le plomber de mines AT/AP judicieusement placées pour que l'infanterie et les chars aient du mal à ne pas se prendre les unes ou les autres, et la sortie Nord est à découvert. Les fumigènes ne sont pas éternels et du coup un timing très serré ne permet pas de retard, sous peine de retrouver les assaillants à poil sur le pont ou à sa sortie qui ne manquera pas d'être défendue avec acharnement. Mais la tentation est hyper forte ! Vu les pertes qui peuvent être infligées dans un tel combat, j'ai personnellement renoncé, mais il serait intéressant de tenter le coup.

- les contre-attaques. A mon sens, une bonne défense se doit de prévoir autant que possible des contre-attaques. Identifier les points d'appui qui peuvent être lâchés et ceux qui doivent tenir, tenter de reprendre ces derniers s'ils tombent ou soulager la pression par une attaque de diversion, etc. Constituer des réserves est toujours le plus complexes dans ce cas là mais ça se gère. D'autant qu'une contre-attaque aura une chance d'obtenir des résultats que si elle est centrée sur un leader au moins et que c'est justement une denrée rare. Mais je pense que oui, c'est rentable. Il faut savoir s'arrêter, aussi bien quand on est victorieux que lorsque l'on sent que ça tourne en eau de boudin, mais avec l'habitude ça le fait.

- les CC. Mea culpa. C'est une gravissime erreur de ma part, et je le sais. Tu as entièrement raison. Il ne faudrait pas céder à la tentation sachant que dans ce type de combat, un seul s'en sort. Et le défenseur ne peut vraiment pas se permettre de parier sur un jet de dés. Je l'ai appris aux dépends de la défense, c'est clair. Cela me servira de leçon et j'éviterai à l'avenir de provoquer ce genre de rencontres. Après, j'avais la mauvaise excuse du quitte ou double ou pire, du y'a plus le choix. Pour le russe, c'est beaucoup moins grave et c'est même recherché car cela règle un problème épineux.

C'est peut-être idiot de ma part sachant qu'il ne s'agit que d'un jeu, mais je gère toujours ces petits pions colorés comme s'il s'agissait de mes gens. Pour les deux points précédents, cela me fait "doser" mes actions. Ce que certains feraient sans vergogne, je renoncerais à le faire car le risque n'en vaut pas la chandelle. Et puis quelque part cela donne un petit chrome de "réalisme" en plus. La guerre, ça tue.

- Remarque très pertinente pour le cas où le terrain le permet. Plus compliqué lorsque les lignes de défense dépendent les uns des autres et que certains point sont indispensables à la cohésion et à la résistance dans le temps. Ainsi pour la zone ferroviaire : si on la lâche trop vite, ce sont deux pont qui sont mis en danger et tout le centre qui risque de devoir reculer prématurément. La défense est complexe à planifier dans le temps. Autant à Berlin par exemple il est facile et très amusant de prévoir et constituer les lignes de défense successives plusieurs Dates à l'avance, autant la petite carte de KBR et la cohésion urbaine de la ville ne permettent pas trop ce genre de trucs. Au mieux, on peut envisager 3 lignes de défenses mais en sachant qu'elles ne pourront tenir que si tout le front tient. Pour résumer, si le russe est agressif, la bataille peut être gagnée en 4 TM sous peine de voir des poches se constituer ou la ligne s'étirer en méandres indéfendables par manque de moyens humains.

Le temps. Tu as tout à fait compris que c'est la denrée rare et essentielle pour l'allemand. Et là où j'en ai perdu, c'est en ne le prenant pas pour mieux fortifier et défendre la rive Nord-Ouest, là où les russes ont tenté leur débarquement. Deux causes à cette erreur qui m'a valu de perdre un TM au moins :
- les urgences à gérer ailleurs
- ma méconnaissance des règles des bateaux et autres transports fluviaux : c'est facile en fait de foutre des bateaux à la flotte et de pagayer sur 2 tours ! Pas le temps de faire quoi que ce soit en si peu de temps pour s'y opposer... J'ai grave déconner. Et puis la chance des ruses sur la synchro de l'attaque, entre bombardement de saturation, couverture fumigène et attaques de diversion.

Réflexion finale. Ne pas oublier que j'ai joué cette CG en solitaire. Je me suis donc privé, même en "faisant semblant", d'un outil très efficace et indispensable en défense : les HIP et autres pièges à cons. Cela ralentit toujours un attaquant prudent (searching) et cela calme un impudent (DC, MG/guns HIP).
Du coup, je la referai un jour contre un vrai joueur, avec l'avantage de connaitre le terrain  ;-)
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: MECHIN Christophe le 25 Octobre 2021, 10:48
Salut,

Merci de tes réponses... et surtout un GRAND MERCI, pour tes comptes-rendus qui étaient MAGNIFIQUES !!!
Continues à nous régaler avec ces belles parties....

Christophe

Titre: Re : Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: X le 25 Octobre 2021, 20:03
un GRAND MERCI, pour tes comptes-rendus qui étaient MAGNIFIQUES !!!

Je plussoie :)

X
Titre: Re : Königsberg - la revanche de l'ours
Posté par: Uphir le 27 Octobre 2021, 09:55
Un grand merci Hill pour ce récit que j'ai dévoré en quelques soirées. Je débute tout juste à ASL, malgré que je l'ai toujours trouvé compliqué et bien que j'ai dans ma ludothèque d'autres systèmes tactiques, mais c'est clairement pour "vivre" ce genre d'expérience que j'ai envie de m'accrocher et de le "maîtriser". Merci à toi donc...