quand on parle du caliméro, on en voit la b.... heu, non, c'est promis, je ne vous montre rien.
ben, comme tous les ans maintenant, Manu a réuni sa petite équipe pour nous mitonner un sympathique tournoi, organisé de main de maître juste dans ses plus petits détails. c'est vraiment chouette et ça vaut vraiment le coup de chapeau : bravo Manu, Eric, Wilfried et comparses et bis !
pour ma part, j'ai débuté fort en me faisant ratatiner par Cyril Guinard sur House of Pain. Il prend l'Allemand, et je me retrouve à devoir gèrer une situation assez technique, avec deux ShermanIII pour un Tigre : de la manoeuvre, rien que de la manoeuvre. Mais Cyril est un vieux renard qui a plus de bouteille que moi, et c'est moi qui me retrouve sans blindés. Je lui fume finalement sont Tigre en CC avec un fanatique nouvellement créé, mais je suis largement en retard et ne peux lui prendre qu'un bâtiment sur les deux nécessaires. Première défaite au bout des 7 tours.
Le reste des duellistes est encore largement engagé dans la première ronde, alors que nous bouclons le tour 7, la plupart en sont encore au tour deux! Cyril et moi décidons de tuer le temps en jouant hors tournoi Canicatti, prévu pour une ronde ultérieure. Je me retrouve en défense, avec une pillbox et quelques tranchées pour tenir les hauteurs de la carte 15 contre une phalange de Sherman et leur infanterie. Je dois tenir ou tuer quatre Sherman. Je positionne la pillbox dans un coin vraiment tordu, et je flanque un canon en face, le dos à la zone d'entrée US. Après quelques tours d'approche, et quelques échanges de tirs, les Shermans finissent par se décider à monter la colline et font face à la pillbox enfin dévoilée. Mon canon se révèle, il a à deux hex le cul de deux Shermans ... et il poil lamentablement son tir, sa cadence, la totale :evil: . Il brûle tout de même le Sherman le plus proche avec un tir intensif, puis disparaît en CC. Les Shermans réduident ensuite méthodiquement la position, mais il faut attendre le CC final pour voir les conditions de victoire remplies. Détail : assez distrait de nature, je n'ai joué qu'avec
un seul canon de 50LL. Je pense qu'avec les deux, la tâche est très ardue pour l'Américain ...
Ronde deux, je me retrouve face à mon PJ Cillufo national, avec qui j'ai des souvenirs enfumés et brûlants datant de Grenadier 2002. Nous nous retrouvons sur un scénario riche en blindés, puisque nous jouons Swan Song, avec moi dans le rôle du Français. Je rentre mes R35 au premier tour, et PJ découvre ses canons de 37, qui cassent l'un après l'autre. Mon infanterie rentre ensuite, et, pendant que le canon de 88 sauve l'honneur Germain en pulvérisant 3 des 6 R35. Mon infanterie, rentrée sur un front trop étroit, se fait pulvériser par les tirs croisés de MG. Il faut dire que PJ est très en forme, avec une firelane de 1FP, attaquant à +1 pour soft hindrance, il réussit à infliger des MC à toutes mes troupes tentant la traversée - lesquelles échouent lamentablement, alors que l'infanterie Allemande, elle, se porte comme un charme face aux chars Français adjacents (SSR sur la peur des chars avec NMC). L'artillerie tombe sur les pingouins du 22ième colonial, et au bout de 5 tours, mon infanterie est réduite à néant. Abandon contre décidement plus fort que moi ...
Il nous reste un bon bout de la soirée, PJ et moi décidons donc de jouer le scénar le plus court du tournoi : Surrender or Die. Je prends le gentil US Ranger, il prend le non moins gentil nazi, et entreprend de me rentrer dans le lard. Mon Héro (y'en a un dans l'OB) défend devant et ralentit bien la progression initiale, j'ai un demi squad qui se replie devant la pression, mais je ne lui fait pas perdre assez de temps. Il finit par enfumer ma garnison avec ses PzIV, les PanzerGrenadiers entrent en CC et zigouillent tout ce qui mâche du chewing-gum. Finalement, je replie ce qui me reste sur la dernière maison, qui est déjà prise en tenaille par le second PzIV, et je finit par briser à un hex du dernier bâtiment. S'il y a un truc que j'en conclue, c'est que je ne veux pas le jouer demain.
Le lendemain, après une escapade fort intéressante du coté des pistes à char et un sommeil réparateur, je me retrouve devant notre Eric bien aimé qui me propose de jouer Objectif Exodus. J'ai une impresson mitigée sur cette ronde : Cactus Farm est très gros et sans doute assez difficile pour l'Anglais, Canicatti me semble difficile pour l'US, et Exodus est si petit qu'une petite série de sales dés peuvent faire perder la partie. C'est toutefois sur ce dernier que nous jettons notre dévolu. Eric prend l'attaque, et je place mes maigres squads, avec un mitrailleur avancé, la MMG aux étages, et deux demi squads en couverture sur les ailes. Eric enfume mes plus dangeureux tireurs, puis explose le demi squad sur mon aile gauche, sur laquelle se précicipite sa force, à l'exception du Hero, qui charge tout seul sur l'aile droite. En fait, il ne fera rien de la partie, car je reste sagement dissimulé, ce qui rend sont 1FP inutile (1/2 FP pour area fire). Je me replie doucement sous la pression, et en traître, je réussis à placer un squad dissimulé au 1er etage de la zone de victoire, alors que le RdC est occupé par mon mitrailleur MMG. Avec seulement un tour restant, Eric n'a matériellement plus le temps de nettoyer le RdC puis le 1er étage .. ma première victoire, c'est comme le loto, ça n'arrive pas qu'aux autres ...
Pendant ce temps, le petit Jean Lasnier, lâché par son adversaire, s'emmerde ferme. Comme tout le monde est en retard, je lui propose de jouer un scénario de la dernière ronde. Nous choisissons Ranger Stronghold, que j'ai déjà joué en défense, et que je veux tester en attaque. Jean prend les US, et concentre son pôle défensif sur le bosquet d'arbre au niveau 1 au centre de la zone de victoire. Je m'approche, récolte quelques balles dans mon 9-2, risque un PzIV en freeze, lequel meurt d'un bon coup de Baz, mais le trou est là : je réussit à aller au contact avec mes PzGrenadiers, et ceux-ci parviennent à faire reculer les Rangers. Ceux-ci brisent, se replient sur le 10-2, rallient, et je me rue à nouveau au contact, usant de la finesse la plus kolossale, pour me faire hacher menu menu menu par du 28FP à bout portant. Ok, je perd celui-là, mais j'ai vu ce que je voulais voir sur les manoeuvres nécessaires pour le gagner.
J'attends patiemment mon heure, qui finit par arriver avec l'arbitrage de fin de partie entre Laurent et Guillaume. Celui-ci joue donc contre moi, nous choisissons Ranger Stronghold, je choisis l'Allemand et lui aussi, je me retrouve bon Aryen (ciel comme c'est spirituel) avec la balance contre moi. Je fais cette fois-ci preuve d'un peu plus de circonspection à l'approche des 7-4-7, ce qui ne m'empèche pas de prendre de sévères pertes, rapport au fait que Guillaume ne fait que des 4, qui est une technique que je recommande chaudement. Finalement, après avoir encerclé les Rangers sur la colline et roulé sur la gueule de certains d'entre eux, Guillaume finit par rassembler ses derniers squads avec son 10-2 en bord de carte, pète sa MMG (ha! la balance cosmique !), et je finis, grâce à un encerclement scellé par un demi squad ridicule, par lui faire bouffer du plomb made in Deutschland, brisant toute la pile et déclanchant un sniper US par le même occasion, lequel va briser un malheureux 1/2squad qui garde une bande de basquetteurs New Yorkais désoeuvrés. On poil bien les règles sur la fin de la partie (les règles pour faire s'échapper des prisonniers sont sérieusement à relire, là...) et de guerre lasse, on m'accorde la victoire. C'aura été un festival de 4 pour Guillaume, j'ai bien cru que je n'en verrai pas la fin, quand bien même j'ai tué tout le monde en un tour de moins que prévu.
Je gagne un Schwerpunkt, je saute dans mon train et je ronque comme un goret jusqu'à Paris après m'être débarassé de mes grolles, ce qui me vaut des oeillades assassines du passager qui me fait face et de sa chère et tendre - pendant que Philippe, assis à coté de moi, est mort de rire en voyant leur tronches de cakes
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7 parties en 1 week-end - burp et vive ASL, et poil aux tronches de cakes.