Hello !
Nous voici donc de retour du Ring. Une bien belle édition à laquelle il ne manquait qu'un peu plus de monde.
Comme l'a dit Bruno, l'année prochaine, faut marquer le coup !
Alors, comment ça s'est passé pour Memenne ? Parce qu'en fin de compte, tout le monde attend cet AAR avec une impatience démesurée. Eh bien, le voici ! Calez-vous dans votre fauteuil, sortez les popcorns et montez le son.
Ronde 1 : Vogt's Ritterkreuz contre Armin Kraft
Je choisi de défendre avec le Hollandais. La disposition des troupes n'a rien d'étonnant : une bonne partie est dans les bois, tant que le loup n'y est pas. Le reste est disposé à proximité du pont. Sans surprise, l'avance allemande est franche et joviale, et les troupes hollandaises la jouent "si tu avances quand je recule, comment veux-tu, comment veux-tu...". Et là, soudain, elle débarque ! Qui ? La connerie. Elle me tape sur l'épaule et me dit : c'est le moment, Manu. Et je lui réponds poliment : bien madame. Et hop ! Le Memenne qui fait tomber de la smoke avec son OBA, afin de protéger la reculade de ses pionpions. Ah ! Vous ne vous y attendiez pas à celle-là, hein ? J'en vois deux au fond qui ne rigolent pas. Attention, j'ai les noms. Bref, le taquin teuton, prêt à toutes les expériences exotiques et nouvelles, s'engouffre dans la smoke et dans la victoire par la même occasion. En un tour, je suis contourné, brisé, humilié. Mais je vais tôt au lit. 0-1
Ronde 2 : Hunter's Chase contre François Boudrenghien
Cette fois, sabre au clair et ventre plein, je prends l'attaque germaine. Comme prévu, l'Anglais pleutre se rue vers la porte de sortie, tandis que les vaillants Germains foncent pour leur couper la route, d'une part, et prendre leurs objectifs (2 carrefours), d'autre part. Une première tentative de coupage de route échoue alors que l'Anglais place deux fumées qui le protègent et lui permettent de franchir une première zone à découvert. Je replace alors un véhicule pour lui barrer la route et l'Anglais s'enlise à quelques cases de la route surélevée qui mène vers la sortie. Route sur laquelle je stationne également un char, ce qui a le don de chagriner mon adversaire… Pendant ce temps, l'Allemand grignote les hex vers les objectifs et, à son dernier tour, il les tient. Fort heureusement, l'Anglais ne peut plus rien faire pour les reprendre, vu que les seules troupes à portée sont bloquées en Melee. Je souffle et savoure cette victoire. Je la dédie tout de même à Lady Luck qui m'a tiré d'affaire plus d'une fois et a régulièrement refusé de sourire à François. 1-1
Ronde 3 : War Ensemble contre Bruno Nitrosso
Je reprends la défense dans une partie qui va s'avérer épique et particulièrement douloureuse pour Bruno. Là, Lady Luck s'est assise à côté de moi. Elle est nue et bien roulée, très chaude, particulièrement consentante et coquine. Et elle fait un doigt d'honneur à Bruno. En gros, pendant trois tours, tout ce qu'il entreprend rate et tout ce que je fais brille d'une réussite insolente. De la smoke à 9 ? Facile. Mais Bruno roule 11. Un leader qui court dans la verte ? Je sors le KIA ! Un ralliement à 9 ? Bruno sort de nouveau le 11. Etc. Je suis même capable de reprendre l'un des six carrefours qu'il avait conquis dès le début. Bref, à la fin du tour 3, Bruno ne tient aucun objectif. Il écume, rage, peste, maudit, grogne, souffle, re-grogne. Au tour quatre, Lady Luck se lève, et va s'asseoir à côté de Bruno. On sent le vent qui tourne. En plusieurs endroits, ma défense s'effrite et Bruno se met à grignoter les carrefours de la victoire. Quand vient le tour 5, il en a deux. Et Lady Luck revient s'asseoir à côté de moi, toujours aussi bandante. Mais Bruno est tenace et foutrement bon joueur. La différence de niveau de jeu se fait sentir. Malgré toute la chance dont j'ai été gratifié, je ne parviens pas à éviter la perte d'un carrefour supplémentaire. Il lui en reste un à prendre. Il monte au corps à corps dans les trois qu'il me reste. Un seul CC a de grandes chances de réussir favorablement pour l'Allemand, et cette fois, Lady Luck ne joue pas à Lady courgette avec Bruno : elle lui accorde le 7 dont il a besoin pour gagner. Franchement, c'est plus que mérité. Bruno s'est donné un mal de chien dans des circonstances où le mérite ludique s'est effacé au profit du mérite des dés. Je n'aurais pas apprécié outre mesure cette victoire, et je ne regrette pas la défaite. Je l'ai dit, la partie a été épique. 1-2
Ronde 4 : Requiem for a Dreadnought contre Frédéric Guillemont
J'ai demandé l'attaque mais les dés m'ont donné la défense. Pas grave, on y va tout de même. Je me place, on commence et, assez tôt, je me rends compte que Lady Luck s'est lassée de moi. Je n'ai plus la réussite de la veille, tandis que Fred fait des jets normaux. Du coup, je ne parviens pas à ralentir l'avance des Allemands. Mais le point principal reste que mon setup était probablement perdant dès le départ. Un de mes T-35 est trop avancé, mon T-26 est placé en open, à la merci du premier tir venu. Je n'étais pas très inspiré, et c'est d'ailleurs pour cette raison que j'avais demandé l'attaque. Nous jouons tout de même jusqu'au 5e tour, car je voulais croire à un retournement de situation. Mais il n'est pas venu, et c'est donc en toute logique que Fred l'emporte au bout d'une attaque bien menée du début à la fin. 1-3
Voilà, un bilan peu glorieux en termes de chiffres, mais un bilan ludique très positif par la qualité générale des parties et l'ambiance du tournoi. Comme toujours, j'en tire des enseignements. Comme toujours, j'ai déjà envie d'y être l'année prochaine.
Alors, rendez-vous là-bas !
Manu