Day 1 – fin de tour 4Au début du tour, la fumée russe disparait. La russe aussi, à cause d’un DR12 au Wind DR.
Le leader qui règle le tir des Katyushas arrive enfin à contacter la batterie. Je fonde pas mal d’espoir sur les roquettes de 200 mm appelées en L33. Malheureusement, elles, elles fondent sur la colline, dans un endroit quasiment vide d’ennemis. Décevant.
En revanche, à l’aile gauche (A), l’observateur hors carte règle assez bien son SR, lequel fini en fin de tour à proximité de la Villa blanche. Avant que ne commence le tour de Nicolas, j’ai bon espoir de lancer une ultime attaque sur la Villa et le Building A30, avec l’aide de la fumée. En attendant, mes 527 et 628 tentent de diminuer la puissance de feu ennemie, sans grand succès. Les tirs hongrois et allemands sont nombreux et efficaces. Mes pertes s’accumulent. Je tente le tout pour le tout en Aph, en poussant malgré tout plusieurs 628 au contact de l’ennemi. Cela a au moins le mérite de disperser mes troupes. J’aurais du monde au tapis mais il en restera pour venir au CC en A 30 et pourquoi pas s’infiltrer vers la colline et la Baar Madas Boarding school (A26).
Le tour hongrois va définitivement doucher mes espoirs. Ah, Nom De Dieu, qu'est-ce qu'il m'a mis ! La PfPh de Nicolas est terrible. La ROF des mortiers de 82mm dont je n’ai pas réussi à me débarrasser les tours précédents semble inépuisable. Résultat : ce ne sont pas seulement les squads au contact qui sont démoralisés, mais aussi tous ceux qui bénéficiaient d’un TEM généralement de +2. Même mes bons leaders craquent ! En plus, j’évalue mal les probables déroutes et deux squads sont éliminés à cause d’ennemis lointains mais bien visibles. A la fin du tour 4, toute mon aile gauche reflue en désordre. Je sens Nico très tenté par une contre-attaque. Mon moral en prend un coup.
Au centre (B), le front se stabilise. Mes T34 essuient quelques tirs de panzerfaust heureusement mal ajustés. Nous voyons un squad hongrois au milieu de la rue, tellement ému et mal entrainé pour l’utilisation de ces armes qu’il en devient Broken (2 PF checks de 6 consécutifs). A noter un coup critique de mon mortier de 50mm qui élimine d’un coup le canon russe de 76 mm capturé à l’étage de L33. A noter également un avion russe qui évalue mal les positions (Mistaken attack) et attaque un 628 en G35, heureusement sans dommages. Nicolas se charge tout de même d’enrayer les MG de l’avion en question. Il m’aura tout fait !
A droite (C), mon attaque est repoussée. Le 8-1 qui la dirigeait est tué.
Projection :Le tour 4 ayant été catastrophique, je renonce à toute attaque jusqu’à la fin de cette journée sauf pour l’aile droite où j’espère encore pouvoir prendre pied en I38 ou I39, histoire d'avoir une tête de pont par-dessus les rails. Mon OBA de 80 mm qui devait noyer l’ennemi dans la fumée va plutôt tirer des obus explosifs pour l’empêcher de contre-attaquer.
Je vais me coucher le cœur lourd d’avoir vu disparaître tant de si beaux squads bruns, les oreilles résonnant encore du rire moqueur de Nicolas. Je m’endors en me répétant : «
Rien n’est encore perdu, mon Jeannot. Une campagne se joue sur la durée ».