Tour 3 allemandLe bateau prend l'eau de partout. Au Nord, les russes ont traversé la Deustchordenring et nos troupes sont soumis à une forte pression de la part de troupes d'élite, dont des sapeurs armés de lance-flammes.
La brèche aménagée par les Katyuchas dans la zone ferroviaire a permis aux russes de pénétrer sérieusement notre front et de s'emparer d'une partie de la gare de l'Est.
La défense sur la Borchertstraße s'en trouve menacée, d'autant que les soviétiques ont réussi à prendre pied dans l'hôpital Saint-Georges.
L'école primaire elle aussi est menacée et plusieurs locaux sont d'ores et déjà investis par les bolcheviks.
Sans compter que nous avons choisi d'abandonner la rive Est de la Alte Pregel, manquant de moyens pour la défendre.
Seul le bâtiment technique ferroviaire résiste farouchement et héroïquement aux assauts russes.
La panique. La panique semble vouloir gagner la quasi totalité du front. Les cadres du Parti sont les premiers à se montrer fébriles : les Volkssturm en subissent les conséquences en refusant de retourner au feu, provoquant la ire de ces leaders fanatiques et l'usage frénétique de leurs Luger (un squad disparait en rally phase...). Pour le reste, aucune tentative de ralliement (
n'aboutit.
Nous n'avons plus d'autre choix que de donner la voix aux Nebelwerfer : le risque est énorme compte tenu de la proximité de l'ennemi. L'observateur reçoit l'ordre de parer à l'avance éclair des russes dans la gare de l'Est (X47). Extend of error : 3;4. Catastrophe.
Les roquettes s'élèvent dans le ciel et, certainement poussées par le fort vent qui balaye la ville, s'abattent entre la Vorstädt. Hospitalstraße et la Borcherstraße, avec pour épicentre, la position occupée par l'observateur d'artillerie... ("
j'avoue que là, j'ai eu une violente envie de tricher et de relancer les dés tant cette erreur de tir pourrait être lourd de conséquences pour le reste de la partie. Je ne l'a pas fait, mais j'ai quand même dû passer un 3PTC")
L'AOT résiste au choc, mais les servants du fameux mortier de 120 dans les pièces adjacentes sont particulièrement choqués (casualty MC). Un quadruple de 20mm qui gardait l'accès à la place de la gare se volatilise avec ses servants, de même que ceux qui avaient abandonné le canon de 75 dans la gare de l'Est. Tous les soldats du Volkssturm qui tenaient la ligne sur la Borcherstraße perdent la tête et lâchent leurs armes.
Le bilan de ce tir fratricide est lourd et pire encore, nous allons devoir nous priver de la seconde salve.
Et les russes sont si proches...
L'AOT de 105 prend la tangente : il doit lever le tir sur les abords du bâtiment technique et se redéployer rapidement pour protéger l'accès au pont routier.
Mais il ne sont pas les seuls.
Au Nord, les troupes reculent en hâte vers la Lizentgrabenstraße pour échapper aux russes qui leur collent aux bottes et à un tir d'artillerie en préparation. Un AT de 88 est abandonné par ses servants.
La belle Valia, aiguillonnée dans son amour propre, parvient à toucher un groupe de fuyards et à leur infliger des pertes.
Les renforts envoyés au Sud s'apprêtent à passer le pont routier mais sont pris sous le feu intense des mitrailleuses lourdes soviétiques : Une section SS, malgré la protection d'un SPW, ne parvient pas à mettre le pied sur le tablier du pont et part en déroute, subissant au passage quelques pertes. Seul le véhicule blindé poursuit sa route et vient se poster à la sortie Sud.
Les locaux techniques tiennent toujours bon. Même si notre artillerie a dû lever le tir, les russes sont contenus par nos mitrailleuses et notre réseau de défense barbelés/mines.
Les hangars ferroviaires (W43) sont toujours tenus par nos soldats, mais la présence d'un char lance-flammes ne permet pas de lancer une quelconque contre-attaque sur la gare de l'Est. Une escouade de HitlerJugend reçoit ainsi une langue de flammes qui la met en déroute.
Celle-ci est d'ailleurs quasiment aux mains des russes : une section réduite de SS constituent les derniers moyens opposés aux bolcheviks, mais le combat est inégal et devrait seulement permettre de dégager ces hommes de la nasse.
Entre l'immeuble de la direction ferroviaire (AA49) et la poste (AA45), c'est la désolation. Il n'y a plus une seule unité opérationnelle et les russes sont aux portes des bâtiments fortifiés. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à plomber nos positions dès qu'ils en ont la possibilité, causant des défections multiples parmi les défenseurs démoralisés.
Dans l'hôpital Saint-Georges, de maigres moyens tentent vainement de résister aux russes.
La situation est moins dramatique dans l'école primaire où, malgré les incursions ennemies, nos homme sse regroupent dans la partie Nord des bâtiments. Mais à quoi bon si nos arrières et la seule voie de sortie par le pont routier est coupée !
Sur la rive Est de la Alte Pregel, la résistance est cristallise autour du SPW posté au carrefour de la Lindengrabenstraße.
Situation à la fin du tour allemand