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KGP - Stoumont

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"All right, all right. Je me suis peut-être trompé. Mais enfin bon, les allemands ont certainement pris peur en tombant sur nos positions en lisière des bois. Oui, ça doit être ça, les Krauts ont eu peur ! J'ai bien fait. J'ai bien fait. Good Job Bob."

Le capitaine Robert Truitt se rend compte qu'il n'aurait pas dû sécher les cours de tactique à West Point. A moins que ce soit son fort penchant pour le whisky du Kentucky qui l'ait fait virer de l'Académie. Damn it ! A Cincinnati, on ne badine pas avec les produits locaux !
En même temps, il a fichtrement bien protégé le flanc du dispositif. Et au final, cela ennuie visiblement les allemands qui ont été stoppés au carrefour du Grand Brou et sont en train de se redéployer.
Les freins de sa jeep crissent à l'approche du virage serré. Les pneus mordent la terre ardennaise. A la sortie de la courbe, il s'engage sur la pente glissante à travers champs. A peine la Willis arrêtée à l'arrière du sanatorium, il saute du véhicule et s'engouffre dans les cuisines.
"Medrow ! Get your butt over here Son !"
D'une virile bourrade dans l'épaule, le capitaine félicite son subordonné pour son attitude au combat et son leadership. Il lui donne de nouvelles consignes en lui confiant la défense du centre du nouveau dispositif de défense. Assurément les nazis vont vouloir s'emparer du sanatorium mais la présence des GI's sur les hauteurs de Stoumont gêne leur déploiement et constitue une énorme épine dans le dos des assaillants. La mission de Medrow est donc de renouveler l'exploit de leur tenir la dragée haute et ruiner leur attaque.
Alors que Medrow prend le volant de la jeep de son capitaine et fonce vers son nouveau poste, Truitt peaufine le placement des canons antichars autour du sanatorium et ordonne à la section de mortiers de 81 tout juste arrivée de creuser des trous sur la pente qui surplombe la N33 au Nord. Les mitrailleuses sont positionnées aux fenêtres et des mines anti-personnel sont hâtivement enterrées au pied du mur Sud.
Magistral. "There'll be hell to pay !"
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TOUR 1

Ca commence bien... Le Scharführer Lantelme a été chargé de diriger le tir d'artillerie qui doit réduire le sanatorium en un tas de ruines fumantes. Une mission qui l'honore. Crânement il passe devant les hommes de son peloton et saute à l'intérieur du semi-chenillé spécialement affecté à son transport vers le meilleur poste d'observation possible. Trop crânement. Sa botte droite glisse sur le plancher humide du véhicule. En tenant de se rattraper, sa main moite (ah l'émotion !) agrippe l'antenne de la radio qui se plie mollement et l'accompagne dans sa chute. Casque lourd en avant, Lantelme se vautre lamentablement et se pète la tronche... dans la radio, qui émet un long sifflement strident dans le combiné. DR 12.

A l'inverse, ses homologues américains ont contacté leurs batteries respectives et guidé les premiers obus de repérage : l'entraînement, ça paye.
Le caporal Cross mâchouille son Beeman pour se détendre ("Gum gets Patriotic") tout en transmettant les résultats des tirs préparatoires. Il n'en mène pas large cependant, le captain n'a rassemblé qu'une trentaine d'hommes pour la défense du sanatorium. C'est peu. Chaque pièce occupée est transformée en fortin : les cuisines, le parloir, les deux halls. Déjà les premières silhouettes de véhicules et de soldats SS apparaissent à moins de 150 mètres de Saint Edouard. Le concert des moteurs Maybach a repris à quelques centaines de mètres de là. Un vacarme plus diffus monte également des bords de l'Amblève. Cross distingue aussi des coups de départ à l'Est du Roua, sur la hauteurs.
Dans les caves de Saint Edouard se sont réfugiés deux cent cinquante civils, dont un grand nombre d'enfants et de jeunes filles. On s'organise pour survivre sur le champ de bataille. Des matelas sont disposés le long des murs. Un abbé récite un dernier chapelet. Un infirmier américain panse les plaies des blessés américains allongés sur des brancards dans les couloirs sombres du sous-sol. L'anxiété gagne chacun.

La brume continue de s'effilocher (light) et les GI's perçoivent encore plus nettement les mouvements de SS.
Cependant, telles des ombres au crépuscule, les deux pinces allemandes s'étendent de chaque côté du sanatorium, s'apprêtant à l'enserrer d'une mortelle étreinte. Schulze et Weisling en tête, les Grenadieren inspectent minutieusement chaque maison, chaque bosquet, s'assurant qu'aucun défenseur ne piège les Panther qui se dirigent lentement et furtivement vers Saint Edouard, semblables à des fauves vers leur proie. De la ferme de Belleville, des tirs de MG fendent l'air : les traçantes filent vers un semi-chenillé derrière lequel s'abritent Weisling et son peloton, griffent le blindage frontale et lacèrent les pneumatiques. Le véhicule s'immobilise et laisse échapper une fumée grisâtre de son capot. L'équipage évacue, véhicule immobilisé (joli tir en caisse et NTC raté des allemands).
Les Fallschirmjäger, bénéficiant de moins d'appui blindé, profitent de chaque aspérité du terrain et de chaque haie pour gravir les pentes glissantes de Bassenge et gagner au plus vite le couvert des sapins élancés. Les échanges de tirs de mortiers sont particulièrement intenses sur cette partie du front. Le moral des GI's flanche en deux endroits : deux positions de MMG qui doivent se soustraire aux tirs ennemis.

Ge CVP : 0 (0) - LVP : 0 (29)
US CVP : 2 (2) (SPW 251/1) - LVP : 0 (24)

TOUR 2

Ca bouge sur les hauteurs ! Schmidt lance sa section de Fallschirmjäger à travers champs, sous la protection d'un PzKw IV et d'un SPW 251/sMG qui patine en essayant de traverser une haie. Les hommes abandonnent leur mortier de 50 et foncent en courant entre les obus de 60 qui tombe dru mais imprécis. La lisière de la forêt est atteinte, dans le dos des premières lignes US à l'Est.
Mais face à la crise, les GI's en déroute se ressaisissent et ripostent sans attendre : Schmidt fait soudainement face à un mur de feu (20FP) qui sème la panique parmi un peloton. Plus grave encore, alors que ses hommes tentent de s'enfuir, les arbres sur sa droite grouille de dizaines d'uniformes verts. C'est le sergent Greer qui a pris la décision immédiate d'abandonner la position retranchée à la lisière Sud des sapins. Sentant qu'il allait être pris de vitesse par les Kraut et pris à revers, il ordonne à ses hommes de contre-attaquer les allemands et de foncer vers le Nord.

Un peu plus bas, un mortier de 81 porté masque la vue de l'ennemi avec des fumigènes. La section Pilsi s'élance à son tour comme un seul homme, avec l'appui de deux Panzer et de deux semi-chenillé (dont un lance-flammes) : les défenseurs, aveuglés par la fumée, ne parviennent pas à arrêter les assaillants. Medrow est même contraint de faire reculer sa section vers le carrefour forestier au Nord.
A la gauche de la section Psili, Gleberer et ses paras pousse également vers le Nord et s'empare d'une ferme isolée (EE22). L'assaut coordonnée des Fallschirmjäger semble profiter du léger flottement intervenu dans les lignes américaines.

A l'Est de Saint Edouard, les PanzerGrenadieren SS mettent aussi la pression sur la route de Theux. Les Panther d'Hennecke suivent de très près les fantassins et traitent les cibles à mesure qu'elles se dévoilent. Schulze est soudainement entouré de balles de mitrailleuses en s'approchant du sanatorium : il panique tandis que se hommes se jettent au sol. Un semi-chenillé arrive à la rescousse mais reçoit plusieurs projectiles antichars de Saint Edouard : initiant une manoeuvre d'évitement, le véhicule glisse dans la boue et s'enlise. Comme si cela ne suffisait pas, un tir d'artillerie s'abat sur les allemands agglutinés le long de la route. La malchance poursuit Schulze jusqu'à la mort : un obus explose à ses pieds, projetant le corps dans les airs comme un patin. Ses hommes partent en déroute alors qu'un obus atterrit dans le semi-chenillé qui se transforme en brasier  (CH de l'OBA, 32FP -2). Le caporal Cross a de quoi se réjouir en voyant le véhicule s'enflammer et en entendant les cris des SS affolés qui cherchent un abri en courant. Quelques consignes transmises dans le combiné font légèrement dévier les tirs qui s'écrasent sous la fenêtre de la pièce qu'il occupe : un peu court, mais cela devrait calmer les ardeurs des nazis se dit-il en rentrant la tête dans les épaules.
D'un rapide coup d'oeil vers le Sud, il aperçoit les Königstiger prendre position sur le carrefour du Grand Brou pour prévenir de l'éventuelle arrivée de chars ennemis et couvrir le sanatorium de leurs tirs qui commencent à frapper les murs épais.
Le son caractéristique de la mitrailleuse lourde dirigée dans le hall adjacent par le capitaine Truitt montre que le danger arrive de toute part. Les jurons crachés par le commandant de compagnie indique à Cross qu'un véhicule léger a été détruit sur la route d'entrée du sanatorium : "Smack in your face, Volkswagen !". Quelques minutes après, le capitaine et ses hommes ont déplacé la pièce à l'extrémité du sanatorium pour participer à la curée contre les SS à l'Est.

Pötsche poursuit quant à lui sa progression à travers champs à l'Ouest de Stoumont, sans rencontrer d'opposition. Les américains sont en effet en train de déployer leur infanterie nouvellement arrivée pour accueillir comme il se doit des Panzer trop téméraires.

Ge CVP : 0 (0) - LVP : 0 (29)
US CVP : 8 (10) (SPW 251/1 avec équipage - Schulze 8-1 - 348 - Kübelwagen) - LVP : 0 (24)

TOUR 3

Lantelme ne sait plus où donner de la tête. Dans l'étroite pièce qu'il occupe avec une vingtaine de Grenadieren démoralisés, ses coups de gueule couvrent les explosions des projectiles de mortiers. Ces fichus cowboys sont parvenus à mettre en déroute le fleuron de l'armée allemande ! Pire encore, certains soldats ont carrément déguerpis (rally DR 12) ! Et ce crétin qui pleurniche comme une chiffe molle de la Heer ! "Dummkopf !" Hors de lui, Lantelme pète les plombs et commence à frapper le casque du malheureux avec la première chose qui lui tombe sous la main ! Encore et encore !!!! La première chose. Sa furie retombe doucement. Le soldat est inanimé à ses pieds, sonné par les coups assenés par le sous-officier. Lantelme n'en revient pas combien un combiné de radio peut être contondant. Un combiné. De radio. Ses yeux fixent soudain le vide. La main à moitié levée, il reste immobile. Une larme coule sur sa joue. Réparation de la radio : dr 6...

Quel pot de pus. Cela signifie désormais que l'assaut sur le sanatorium va devoir se faire sans préparation d'artillerie. L'avantage, c'est que l'on va gagner du temps. Faut voir le bon côté des choses. Mais on manque quand même de punch, alors il va falloir attendre l'arrivée de la section de PanzerGrenadieren qui traverse Stoumont pour aller distribuer des baffes. Arrivée au carrefour du Grand Brou, la colonne reçoit ses ordres pour l'assaut à venir.

Dans les murs de Saint Edouard, la situation se tend. Cross n'a pas le temps de se réjouir des résultats du tir d'artillerie : une forte détonation à proximité le couvre de gravats et de poussière. L'obus d'un Tigre vient de frapper le mur de plein fouet et sème la panique parmi les défenseurs. Les balles crépitent autour d'eux. Cross empoigne sa radio et quitte les lieux à toutes jambes : en passant dans le hall adjacent, il est témoin d'un duel inégal entre un antichar de 57 et un Panther si à moins de 100 mètres de là. Illusoire : un obus de 75 s'écrase sur la façade en projetant des débris sur les servants du canon qui perdent pied et emboitent le pas de Cross. D'autres chars, des Panther également, approchent par l'entrée principale du parc prise sous le feu de l'un des mortiers de 81 américains. L'infanterie allemande hésite. Un peloton rampe prudemment dans le bosquet d'arbres qui jouxte l'allée (Y16) et s'empale sur le champs de mines antipersonnel (DM).
Derrière le sanatorium, des combats rapprochés ont éclatés autour de la ferme de Belleville : là encore, de nombreux véhicules ennemis pressent les positions américaines bientôt noyées par les pots fumigènes des Panzer. Les projectiles de bazookas ricochent sur les blindages épais. Les soldats peinent à ajuster leurs tirs et les SS sont aux portes de la ferme. La ferme est prise d'assaut. Les soldats adverses s'entreprennent à bout portant dans un sanglant CC. Les GI's résistent farouchement, tuant la moitié des assaillants mais l'équipe antichars ne peut les rejoindre et doit s'extraire du champ de tir du Panther.

Sur la route de Monthouet, Medrow est parvenu à rétablir un semblant de ligne. Mais les Fallschirmjäger ne relâchent pas leur pression. Le carrefour est assailli par les blindés ennemis escortés de près par les fantassins qui capturent un squad (667) démoralisé cerné dans une cabane en bois. Les M8 en embuscade enchainent les tirs sans toutefois percer le blindage d'un PzKw IV. Les multiples obus qui se fracassent contre la tourelle étourdissent cependant les occupants du Panzer (Shock. Youpi...)

Plus à l'Est, Greer poursuit sa course contre les allemands. Le mortier de 60 retranché entre sa position et celle de Medrow est pris d'assaut, les servants éliminés à coups de Schmeisser. Les deux sections sont désormais séparées. Derrière lui, Greer entend une forte détonation : un semi-chenillé allemand s'est précipité dans le champ de mines antichars qui bouche la route à l'entrée du bois et a explosé sur un des engins. Voilà qui devrait faire réfléchir les suivants qui n'auront d'autres choix que de passer à travers les sapins. Les GI's poursuivent leur retraite à travers la forêt vers le Nord, parallèlement à la route de Monthouet.

Ge CVP : 6 (0) [2x 347 - 667 prisonniers] - LVP : 0 (29)
US CVP : 5 (15) [SPW 251/1 avec équipage - 348] - LVP : 0 (24)
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TOUR 4

Galvanisé par les encouragements du capitaine Truitt "Cross ! Where are you going, son of a bitch ?", le caporal reprend ses esprits et rallie une partie de ses hommes. Un écran fumigène s'est abattu devant la façade Est de Saint Edouard, venant largement compensé un éclaircissement de la brume. Les vrombissements des moteurs de chars s'amplifient et Cross voit avec effarement les monstres d'acier dévaler la pente juste sous son nez, projetant eux aussi des volutes de fumée devant leurs museaux menaçants. A l'entrée principale à l'Ouest, même vacarme.
Le capitaine Truitt est devenu enragé : droit comme un i au milieu de ses quelques hommes, il a jeté violemment son casque lourd pour le troquer contre une casquette de baseball des Reds, les champions de 1940. En dirigeant les tirs de la mitrailleuses lourdes vers les innombrables silhouettes de soldats allemands, il harangue ses GI's avec des "Remember Alamo ! Kill them all ! God will sort them up !" Mais l'ennemi est trop nombreux. Même les nazis coincés dans le champ de mines à sa droite surgissent en hurlant dans son dos et pénètrent dans le sanatorium. Un semi-chenillé traverse malencontreusement l'autre passage miné et explose  sous les yeux des Grenadieren SS.

L'assaut allemand est rapide et brutal. Toutes les troupes disponibles sont engagées pour cette attaque fatidique. Weising est le premier à en faire les frais et à perdre son élan. Ses homme ses jettent à terre et baissent la tête.
Plusieurs corps-à-corps se développent cependant dans les murs du sanatorium envahi par les SS. Truitt et la poignée de GI's qui défendent le premier hall descendent les premiers nazis qui passent la fenêtre, mais les suivants lancent une volée de grenades avant de se ruer en hurlant dans la pièce. Le capitaine sera retrouvé la main serré sur la gorge d'un Grenadier SS, le ventre ouvert par une baïonnette.
Dans le hall adjacent, les GI's tiennent bon tandis que le canon de 57 est capturé par l'ennemi. Mais les allemands n'hésitent pas à tirer aveuglément dans la pièce occupée par les adversaires en corps-à-corps : les SS se jettent au sol, laissant passer les projectiles qui vont trouver les défenseurs américains (SS Pinned, GI's DM). Impossible de fuir, les américains sont annihilés sans pitié.
Dans les cuisines, les hommes de Cross tiennent la position et empêchent les SS de rentrer dans le sanatorium. Cross sort par la porte arrière accompagné des servants du canon AT démoralisé. Par-dessus l'épaule, il envoie à ses hommes un timide "I'm right back guys !".
La moitié de Saint Edouard est tombé entre les mains des allemands malgré une formidable résistance.
Dans le parc, un peloton de bleus est pris pour cible par un Panther qui arrose leur tranchée de tirs de mitrailleuses et d'obus de 75 : les GI's encore novices se rendent d'un bloc sans coup férir (1MC, BH ! puis DR12... reddition).
La ferme de Belleville fait toujours l'objet d'âpres combats rapprochés. Les SS y envoient rapidement des renforts mais l'acharnement des défenseurs se poursuit. Une poignée de GI's se précipitent dans le corps de ferme pour aider leurs camarades : ils sont cueillis en pleine course par les grenades et les rafales de MP des allemands.

Sur les bords de l'Amblève, Pötsche réussi encore une fois un coup de maitre : l'uniforme noir de l'officier SS est fièrement sorti de la tourelle du Panther. Entre les rafales de MG antiaérienne qu'il manie lui-même, il désigne une cible à son tireur. Les obus fuse à travers l'air et explose l'un après l'autre dans les bois qui bordent la route de Targnon. Des hurlements jaillissent d'entre les arbres. Des corps sont projetés en l'air. Une équipe bazooka vient d'être rayée de la carte par l'as allemand. Des Grenadieren en profitent pour commencer à creuser des trous de fortune, tandis que Metzler avance sur le bas côté de la N33 sous la protection d'un Königstiger.
Les Sherman reculent prudemment tandis que les hommes s'enterrent précipitamment.

Sur les hauteurs, Pilsi et Gleberer ont perdu l'avantage. La défense américaine s'est raidie et les Fallschirmjäger manquent de soutien. L'équipage du Panzer IV, toujours sous le feu des automitrailleuses ennemies, fini par craquer sous les coups répétés (UK dr5), et l'infanterie est trop dispersée et pas assez nombreuse. Hennecke apporte son soutien autant que possible mais les possibilités de manoeuvre sont très limitées. La colonne de renfort est détournée de son objectif initial, le sanatorium, pour prêter main forte en urgence aux paras et s'emparer ed la ferme de la Rochette.
Même constat plus à l'Est encore où les américains parviennent finalement à échapper à leurs poursuivants dont les Panzer et semi-chenillés sont handicapés par les mines et le terrain boisé.

Ge CVP : 12 (18) [347 - 2x 667 - 536 - crew 227 - RIP Cpt Truitt 10-2] - LVP : 8 (37)
US CVP : 11 (26) [PzKw IV avec équipage - SPW 251/1 avec équipage - 348] - LVP : -8 (16)

TOUR 5

Les couloirs et les salles du sanatorium résonnent des beuglements des Grenadieren SS. Une poignée de GI's s'accrochent encore dans les cuisines, dernier ilot de résistance face à ce raz-de-marée. La plupart des tirs se concentrent sur eux et ils n'ont d'autre option que de baisser la tête. Une nuée d'uniformes Flecktarn se ruent dans la pièce en défouraillant comme des furies. Mais leurs hurlements ont alerté les GI's qui préfèrent quitter Saint Edouard par la tranchée Ouest (CC DR 12).
Les Panzer affluent de toute part, encerclent le sanatorium et s'acharnent sur les points retranchés des américains. La tranchée à l'Ouest est coiffée par un déluge de projectiles et les GI's sont mis en déroute. Les roquettes de bazookas et les balles des mitrailleuses ne parviennent nulle part à stopper l'attaque furieuse des SS.
Cross est au bord de la crise de nerf : dans l'affolement et la précipitation, il ne parvient pas à joindre la batterie du bataillon (2 red chits d'affilée). Il rallie autour de lui les derniers hommes qui ont quitté la protection des tranchées et pour fuir vers le Nord.
Belleville résiste héroïquement encore quelques minutes avant que les derniers GI's ne se rendent aux hommes de Weising.

Le sanatorium de Saint Edouard est tombé aux mains des allemands.

Plus au Nord, c'est la ferme de la Rochette qui constitue à son tour le roc où viennent se briser les assauts. Quelques GI's partent en déroutent à l'Est, donnant l'opportunité aux Fallschirmjäger de Glebeler de reprendre l'offensive. Un 75 monté parvient à détruire une automitrailleuse américaine lorsque celle ci amorce un virage serré dans les bois à 100m de sa position.
Mais sur la route de Theux, c'est une tout autre histoire. La colonne de renfort, commandée par l'Untersturmführer Hamm, déboule sur la route bitumée et fonce à bride abattue pour déborder les GI's. A peine arrivé en haut de la côte, le semi-chenillé de tête reçoit des tirs courbes d'un mortier de 81mm. Un des obus touche le véhicule de plein fouet et le met en feu. Les véhicules suivants sont obligés de contourner la carcasse fumante, ralentissant la progression. Le second véhicule échappe aux tirs du mortier et accélère en direction de la ferme qu'il atteint sans encombre en se positionnant entre le bâtiment et les trous d'où le mortier arrose la route. Hamm ordonne au pilote du SPW 251 de suivre son camarade à toute vitesse. Le semi-chenillé arrive à son tour à hauteur de la ferme lorsque soudain il explose littéralement. Un canon antichars vient de le mettre en feu après avoir sciemment laissé passer le premier véhicule. Le reste de la colonne hésite puis stoppe à l'abri de la pente. Les Grenadieren débarque et poursuivent à pied.
Se déplaçant au son des coups de départ du canon, un peloton de Fallschirmjäger tombe dans le dos de l'antichar de 57 et le mettent hors d'état de nuire en quelques rafales et lancers de grenades. Ils sont soudainement assaillis par les GI's qui occupent la ferme de la Rochette et pris dans un corps-à-corps indécis.

Sur les hauteurs, une partie de cache-cache mortel se joue dans les bois de Bassenge où les américains refluent en ordre sur la route de Monthouet, tandis que plus bas dans la vallée, Pötsche tente de repousser peu à peu les yankees sur la route de Targnon. Metzler et son peloton s'emparent de la dernière maison à la sortie Nord de Stoumont sur la N33.

Ge CVP : 15 (33) [226 - 346 - 346 prisonniers - crew 227 - 2x AT57 - M8 avec équipage] - LVP : 7 (44)
US CVP : 12 (38) [2x SPW 251/1 avec équipage - 658 - Hamm 9-1] - LVP : -13 (3)

TOUR 6

Les étages du sanatorium sont sécurisés, passés au peigne fin. A l'extérieur, les SS poursuivent leur attaque afin de nettoyer les tranchées environnantes et pourchassés les GI's en pleine débandade. Rien de bien compliqué avec l'appui massif des Panther. Sauf que. Trop présomptueux, un Panther entreprend de rejoindre la N33 afin de protéger le flanc du Königstiger qui s'y est engagé. En descendant la pente douce, il présente son flanc à un canon antichar demeuré caché jusqu'au dernier moment. L'obus de 57 transperce le blindage latéral du Panzer qui s'arrête net. L'équipage évacue en hâte. Aussitôt, des fantassins bondissent du sanatorium et neutralisent les servants.
Cross et ses hommes tentent vainement de résister aux Panzer. Mais que faire contre de tels monstres... Impossible de simplement les immobiliser. Les rafales de mitrailleuses hachent les branches des arbres sous lesquels les valeureux GI's se sont réfugiés : les pertes augmentant, Cross décide d'ordonner le sauve-qui-peut en abandonnant à cette occasion la cal.50.

Autour de la ferme de la Rochette, les combats baissent en intensité, faute de combattants. Weising forme un groupe d'assaut pour aider les Fallschirmjäger pris en CC et s'emparer de la ferme : le combat est acharné et coute la vie à une dizaine de SS mais les GI's finissent par se rendre. Les chars d'Hennecke se chargent de neutraliser la position de mortier et l'automitrailleuse sur la route de Monthueux. Cette dernière détruit un nouveau semi-chenillé et le mortier en immobilise un autre sur un coup chanceux.

Les bois de Bassenge retrouvent peu à peu une étrange quiétude après l'enfer des dernières minutes. Les adversaires se sont regroupés chacun de leur côté et personne n'ose reprendre l'initiative.

Le long de la N33, la position retranchée abritant un mortier de 60 est capturé aisément par Metzler et ses hommes, efficacement appuyés par les blindés et semi-chenillés de Pötsche. La route de Targnon est presque libre.

La brume s'est totalement levée sur le champ de bataille.

Ge CVP : 13 (46) [236 - 536 et 347 prisonniers - crew 227 - AT57 - MTR81] - LVP : 1 (45)
US CVP : 10 (36) [SPW 251/1 sans équipage - Panther sans équipage - 447] - LVP : -1 (2)

TOUR 7

Les américains ont fui, cédant le terrain à un ennemi bien supérieur en nombre.

Ce dernier tour est consacré à la consolidation des acquis pour les allemands et au retrait des GI's vers les quelques positions stratégiques restantes (quelques trous d'obus t les deux fermes sur les routes de Monthueux et Theux.

Le combat pour le contrôle de Saint Edouard a été farouche. Les allemands ont pu compenser le manque d'infanterie par une masse de Panzer qui ont pu, avec quelques coups chanceux malgré tout, réduire une à une les positions américaines. La résistance dans la ferme de Belleville a fortement handicapé leur attaque et les pertes en semi-chenillés sont conséquentes.

Sur les hauteurs de Bassenge, des tirs bien placés en début de bataille ont permis aux allemands de créer une brèche entre les deux sections US qui tenaient le front. Le décrochage des américains a clairement empêché un encerclement partiel et en tout cas une percée qui aurait pu être plus dangereuse.
Si les gains territoriaux du Kampfgruppe sont nets, les pertes en véhicules ne sont pas une bonne nouvelle ( 2 Panzer et 6 semi-chenillés).
Trois hexagones d'objectifs ont été conquis, permettant d'étendre harmonieusement la zone de contrôle des allemands dans le secteur de Bassenge.
« Modifié: 28 Juin 2022, 16:56 par Hill621 »
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Petite erreur de décompte des LVP le Date précédent, sans conséquence toutefois pour la détermination du vainqueur : les allemands détiennent 28 LVP, les américains 24 LVP.
A l'issue du second Date, les allemands contrôlent 50 LVP sur les 52.
Le cumul US est donc de 26 LVP (sur les 130 nécessaires pour emporter la victoire finale). C'est peu, mais conforme à la réalité historique, donc on garde le moral.
C'est à nouveau une victoire allemande, mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Je m'aperçois que je me suis planté quelque part dans le décompte des CVP mais j'ai la flemme de recompter...

Lors de la refit phase, beaucoup de troupes US se trouvent en territoire non contrôlé et doivent donc soit rejoindre la zone de set up amie la plus proche soit la zone d'entrée sur carte la plus proche (en l'espèce uniquement GG1 à cette date) : de menus aménagements entre la Maison Gervais et le Trou du Ruy sont effectués.
Côté allemand c'est nickel, tout le monde a fait gaffe de rester groupir.

Trois squads allemands s'endurcissent des combats précédents. Les SS étant déjà des surhommes, ce sont les Fallschirmjäger qui en bénéficient et un chef de section passe de 8-0 à 8-1.
Dans le camp américain, le DR est tellement calamiteux que la troupe reste la même. Cross prend du galon, le capitaine Truitt n'étant plus là pour témoigner de sa couardise.

Les SAN restent à leurs niveaux respectifs : US 2 - ALL 3

Les deux semi-chenillés allemands immobilisés le restent, faute de mécanos dans le secteur.
Les GI's récupèrent la MG du M4 qui est abandonné sur la route de Theux. Les SS font de même pour 2 véhicules détruits.
Les allemands ont hérité d'un grand nombre de matériel : 1 mortier de 81, 3 de 60, 3 AT 57, 4 bazookas, 1 MMG, 1 HMG et 1 Cal.50 : les canons et mortiers sont sabotés (encore une fois, manque de personnels pour prendre en charge) quant au reste, faute de munitions disponibles, seule la cal.50, une MMG et 2 bazookas sont conservés.
Les mines et barricades laissées par les américains ne sont pas dégagées, faute de personnes compétents (une belle série de dr 5-6).

Le plein de CPP donne 20 CPP pour les allemands (25 - DR5) et 47 pour les US (50 - DR3).

Le périmètre s'est bien agrandi et donne ceci :
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DATE 3

Achats allemands

Avec 20 CPP, on ne va pas aller loin. Le dispositif est donc renforcé par deux sections Full en réserve qui nous viennent avec un beau blond 9-2 et un 8-1, et 2 points de fortifications (30 FPP qui permettent de creuser 4 tranchées et 2 foxholes).

Achats américains

Plus consistant ! Les 47 CPP sont consacrés à l'investissement dans :
- 4 sections de GI's : 1 élite (8-0), 2 de 1ère ligne (8-0 et 7-0), 1 de green (7-0)
- 1 section du génie avec leader 9-1
- 1 peloton de M24 (canons de 75 mais c'est une vraie usine à fumigènes ce truc)

Par contre, pas d'attaque cette nuit. Il reste 5 chits d'attaque aux américains et les moyens sont encore trop faibles pour espérer bouter les teutons du sanatorium. Les SS n'ont plus qu'un seul chit d'attack et il vaut mieux le conserver pour une éventuelle contre-attaque si les yankees reprennent Saint Edouard.
Idle Day donc, et on passe au Date 4.

Les CPP alloués sont de :
- allemands : 20 - DR8 = 12 CPP
- US : 65 - DR8 = 57 CPP

DATE 4 - 20 DEC. AM

Début de la pénurie de gasoil pour les véhicules allemands. Sur un DR12 au démarrage, c'est panne sèche.  Finie la Blitzkrieg, il va falloir bouger avec parcimonie.
Quelques barricades et autres champs de mines sont enfin nettoyés pendant la nuit.

Achats allemands

Avec 12 CPP, on ne va encore pas faire de folie. Les RG "G" (les canons) achetés pour un set up sur carte ne sont pas augmentés de 3 CPP comme les autres, alors profitons de ces soldes d'hiver en prenant la section de PaK40 (full).
La SAN est augmentée à 4 pour 2 CPP.
De nouvelles fortifications sont creusées pour 1 CPP (15 CPP)
Tout cela pour défendre le sanatorium jusqu'au dernier homme comme d'habitude.
Sur les hauteurs de Stoumont, ordre est donné de lancer des patrouilles vers la maison Gervais et le Trou de Ruy.

Achats américains

Entrée en lice de la Task Force Jordan en provenance de Theux (TT15 à TT23) ! En tout cas, les éléments précurseurs sous la forme d'une section d'infanterie mécanisée (2nd line) commandée par un texan 10-2 (24 CPP), un peloton de 5 Sherman M4A1 avec AL 9-1 (16 CPP) et un peloton de M10 avec AL 9-2 (7 CPP). L'objectif est de tâter la défense allemande, fixer un maximum d'aryens sur les hauteurs de Bassenge et menacer le flanc des allemands positionnés dans Stoumont. Beaux tirages de leaders au passage 8)
Un lonely M36 vient renforcer la Task Force Harrison pour 5 CPP, et cette dernière TF recevra l'appui d'un module de 150mm avec PreReg (5 CPP) destiné à affaiblir les défenses du sanatorium avant un assaut en règle au prochain Date. Prendre la première ligne de tranchées serait un plus non négligeable. Une progression par les bords de l'Amblève vers le carrefour du Grand Brou permettra en parallèle de tourner la défense du sanatorium (va falloir marquer le territoire en creusant un max de trous)

Attack Chit US. Ouverture de la chasse.
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Oui c'est beau et cela me rappelle quand j'ai joué ce CG ... il y a 27 ans :(
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Oui c'est beau et cela me rappelle quand j'ai joué ce CG ... il y a 27 ans :(

Tu as commencé vachement jeune !!!!!!!!!!
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Peiper est à moitié satisfait. l'attaque est désormais au point mort sur Stoumont et les objectifs n'ont même pas été tous atteints (si les locations stratégiques au Nord, Gervais et le trou du Ruy, avaient été conquises, l'entrée des américains aurait été rock'n roll). Fort heureusement, Saint Edouard est tombé et solidement entre les mains des allemands. Les lignes de tranchées ont été étendues au Nord face aux positions américaines, et la N33 est bien verrouillée. Les Fallschirmjäger tiennent les hauteurs et les routes qui traversent le bois de Bassenge, avec l'appui des Grenadieren SS et des Panzer bien sûr. Dommage que l'on ait pas pu miner ces accès.

La brume recouvre une nouvelle fois le champ de bataille en ce frisquet matin du 20 décembre. Des prisonniers américains sont utilisés pour aider à apporter l'ersatz de café aux premières lignes et un infirmier militaire travaille de concert avec ses homologues allemands dans les caves du sanatorium pour soulager les blessures des soldats des deux camps.

Dans les lignes américaines, chacun attend l'arrivée des renforts annoncés pendant la nuit.
Un observateur d'artillerie a pris position dans les retranchements et les GI's retrouvent un semblant de moral en pensant au bombardement dont vont être rapidement gratifiés ces "fucking Krauts".
Le silence de la forêt ardennaise est bientôt rompu par un vrombissement sourd devenant de plus en plus net. Les renforts arrivent. La Task Force Jordan doit emprunter la route de Theux alors que d'autres Sherman ont été rassemblés à Targnon.
Les boches n'ont plus qu'à bien se tenir. L'Amérique va leur montrer ce qu'est la supériorité matérielle ! "Hey dude ! Gimme gum !"
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TOUR 1

Le tour US ne permet ni à l'opérateur américains, ni à son homologue allemand de contacter leurs batteries de 150mm respectives. Le froid certainement. A moins que ce ne soient les moufles en laine... Seul l'observateur de 60mm prend des nouvelles des artilleurs du bataillon : profitons-en, et dirigeons les premiers tirs à la sortie du bois de Bassenge sur la route de Monthouet. La brume épaisse gêne le repérage initial et les obus se perdent vers l'Est.
Lorsque Lantelme, le fameux Lantelme, le King/König des observateurs d'artillerie, parvient à contacter la batterie, il fournit des coordonnées bien pourries et les obus de repérage s'égarent vers la route de Targnon. No comment, au moins il n'a pas pété la radio.
En face c'est la même poisse : l'observateur, un certain Wilson, parvient bien à contacter le PC de la batterie mais les artilleurs n'ont pas encore fini leur café et ne sont donc pas disponibles.

La position occupée par les américains autour de GG11 est fragile : peu de trous et de couverts, pas de tranchées, un vrai boulevard pour les mitrailleuses ennemies bien retranchées elles. Les mortiers US ouvrent donc le feu pour faire baisser la tête à l'ennemi. Mortiers de 81 et de 60 brillent par leur redoutable nullité (1 seul RoF...). Avec un peu de concentration, les choses s'améliorent un poil pour le mortier de 60 (4 RoF en def) mais sans que cela n'émeuvent les farouches SS retranchés à l'autre bout du champ. Quant au 81mm, un des servants parvient à l'endommager (TH12).
Conner et son équipe MG ne font pas mieux et le reste des GI's n'a d'autre solution que de jouer l'autruche. Retour de flammes gratinés : 2 pelotons SS crament les bandes de balles de leurs MG et mettent Conner et une partie de ses hommes en déroute malgré la purée de poix environnante, et même si celle-ci se lève un tantinet. Un peloton de GI's a beau tenter de garder la position en lisière de forêt, il subit le même sort quelques minutes après.

Du trou du Ruy, Medrow et sa section lance une reconnaissance musclée à la lisière des bois et arrive en contact (en advance phase) avec les Fallschirmjäger de Glebeler qui tirent au jugé et effraient les bleus-bite qui accompagnent le sous-off américain. Sur la droite de Glebeler, les hommes de Pilsi poussent une reconnaissance parmi les pins et s'emparent d'un objectif : la maison Gervais est presqu'en vue. Deux Panzer s'avancent lentement sur les routes en terre pour appuyer les fantassins. Sur sa gauche, la section SS de Bunke est en alerte et attend l'arrivée des yankees sur la route de Theux, un Panther à l'affut en retrait.
Les véhicules blindés de la TF Jordan emboitent le pas aux GI's et s'engagent précautionneusement sur la route en terre, halftrack bardé de MG en tête.
Sur les arrières des soldats allemands, beaucoup ont agrippé leurs pelles de tranchées et creusent au plus vite un maigre abri dans la terre molle.

De chaque côté de la route de Targnon, plusieurs sections de GI's s'avancent prudemment, suivis par des soldats du génie et plusieurs blindés. Aucune résistance n'est rencontrée pour l'instant.

Bon. Les débuts de la contre-offensive vers Berlin ne commencent pas sous les meilleurs auspices.

Ge CVP : 0 (0) - LVP : 0 (50)
US CVP : 0 (0) - LVP : 0 (2)

TOUR 2

La brume s'effiloche un peu plus à mesure que le temps passe.
Les GI's ont du mal à se ressaisir, d'autant que Conner a décidé de jeter l'éponge et se recroqueville en pleurant derrière une souche d'arbres (Rally DR 12, Fate...). Le chef de pièce répare rapidement le mortier de 81mm qui peut de nouveau arroser les positions des SS avec son comparse de 60, mais sans grand succès pour les deux.
Les artilleurs américains de la batterie de 150 daignent lâcher leur café et retourner à leur mission : mais y'a encore du boulot...
En attendant, les échanges de tirs d'armes légères continuent d'être favorables aux défenseurs, le moral des cowboys laissant à désirer, comme d'habitude.
C'est beaucoup mieux du côté des ridiculement petits mortiers de 60 qui verrouillent leur tir à proximité des hommes de Pilsi.
Lantelme prend son temps et règle doucement le tir d'artillerie. Doucement.

La colonne de la TF Jordan a du mal à progresser : les moteurs de véhicules ennemis sont perçus en avant et la crainte des Panzerfausts et autres Panzerschreks est réelle. La prudence est donc de mise. Des éléments blindés sont envoyés sur la gauche, sur la route de Monthueux pour appuyer les hommes de Grear et exploiter un éventuel succès après le bombardement des mortiers à venir.
Les allemands choisissent toutefois de reculer face à l'avance US : Glebeler se replie vers les Panzer embusqués au carrefour forestier et Pilsi cède quelques dizaines de mètres pour échapper à la vue de l'observateur d'artillerie. Deux véhicules légers sont cependant détruits lors du mouvement.

Sur la route de Targnon, même avance prudente et lente. Les renforts montent vers la première ligne sur la gauche en attendant la pluie d'obus de 150 prévue (...) et sur la droite, 3 sections de GI's vont tenter de se frayer un chemin le long du flanc des allemands. Ils parviennent bientôt à la lisière d'un champ et sont pris sous le feu d'un peloton de SS qui sème la pagaille dans la section Logsdon. Les sections voisines ripostent et trouvent leur cible : les SS, certainement surpris par la puissance de feu des américains, perdent pied complètement (NMC, DR12, casualty reduction et DM). Les chars US demeurent en attente, un Panther ayant été signalé à l'entrée de Stoumont.

Ge CVP : 2 (2) [leader 8-1] - LVP : 0 (50)
US CVP : 3 (3) [2x Kubelwagen - 348] - LVP : 0 (2)

TOUR 3

Wilson transmet l'ordre fatidique dans le combiné de sa radio : "Fire at will". Quelques secondes plus tard, les projectiles de 150mm s'abattent sur les positions allemandes. Le sol tremble sous les impacts. Les SS se réfugient dans le fond de leurs tranchées et échappent en partie au déluge de feu. Les tirs d'infanterie US viennent semer un peu plus de confusion cependant. La seconde salve est plus meurtrière : elle raye de la carte près de deux pelotons allemands (et comme dit le proverbe : CH dans la tranchée, bonjour la purée) et immobilise un Panther, mettant en fuite l'équipage.
Réponse du berger à la bergère : Lantelme déclenche le tir d'artillerie des canons allemands. Un massacre. Eparpillés par la violence des explosions, criblés de shrapnels, lacérés par les volées de bois, les GI's sont liquidés en une salve, Wilson et sa radio y compris.

La section du genre du Lieutenant Chaney a signalé son arrivée en première ligne : les soldats d'élite longent la gauche des GI's pour se diriger vers la ferme de la Rochelle et ainsi prendre à revers les allemands qui bloquent le passage de la TF Jordan et couper le dispositif allemand en deux.
Sur l'aile droite, les GI's foncent vers les retranchements abandonnés par les SS. Un semi-chenillé tente de les ralentir mais est rapidement entouré d'uniformes verts : le véhicule s'immobilise puis est détruit par une roquette de bazooka.
Pötsche ordonne à ses chars de faire feu de toutes leurs armes pour stopper les GI's qui peinent sous les tirs.

Sur les hauteurs de Bassenge, les américains lancent l'assaut sur les positions d'infanterie allemandes : le contact est rude mais les hommes de Glebeler cèdent au feu ennemi. Pilais recule mètre par mètre mais refuse le combat. Un peloton rejoint sa fragile ligne de défense avancée.
Les SS tiennent bon de leur côté, éliminant ses assaillants en CC tout en subissant les tirs d'un halftrack lourdement armé.

Ge CVP : 8 (10) [leader 7-0 - 2x 346 - 236 - 2x 227] - LVP : 0 (50)
US CVP : 8 (11) [SPW 251/1 - 658 - 348] - LVP : 0 (2)
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TOUR 4

La brume se lève à vitesse grand V : nous sommes déjà passés de X heavy à Light en 3 tours !

Sans plus artillerie, l'assaut sur les tranchées allemandes va être beaucoup plus compliqué, même si les défenseurs ont été sévèrement étrillés.
Par contre, les tirs de mortiers du bataillon sont très efficacement dirigés par Grear sur la gauche de la TF Jordan : à la vue des difficultés des GI's au carrefour forestier, il n'hésite pas à ordonner le tir (la SR est corrigée de 3 hexes, pas d'accuracy et 1 chance sur 2 de tomber sur nos gars avec le double effet kiss cool de l'air burst. Mais vu le bordel, je prends le risque, et j'ai bien fait, la dérive touche un gros paquet de teutons et 2 Panzer dont un très prétentieux avec tourelle ouverte (pour la AAMG, à bout portant c'est tentant). Certes les obus de 60mm ne donnent pas grand chose à part casser le moral du fidèle Glebeler, mais ça fait du bien de se savoir aidé par les artilleurs.

En pointe de la TF Jordan sur la route de Theux, le halftrack envoie rafale sur rafale sur les SS qui viennent de liquider un peloton de GI's en CC et parviennent à briser leur moral (RoF conservée au 1er tir mais les SS passent un 2MC ! Le second tir donne NMC et les SS sortent un lamentable DR10 ! Tant mieux, ils tenaient dans leurs petites mains potelées un PzK flambant neuf). Un Sherman dépasse le halftrack tandis qu'un peloton d'infanterie débarqué de son semi-chenillé vient porter main forte à l'avant-garde.
Au carrefour forestier et plus à l'Est, des manoeuvres fines et des lancers de grenades fumigènes permettent de progresser sous le feu de l'ennemi. Un Sherman se fait toutefois détruire une chenille par un PzKw IV et l'équipage évacue lâchement son MBT.
Le capitaine Rowland, qui commande la section mécanisée, harangue ses hommes qui se lancent en hurlant contre un nid de résistance mixte Panzer-Fallschirjäger, sous le feu de leurs propres obus de 60mm (NMC passé les doigts dans le nez) ! Huzzzzzzaaaaaah ! (un squad 667 et Rowland, 10-2 quand même les amis, neutralisent le char tandis que le héros nouvellement sorti des rangs se fait étriper par les paras allemands). Les obus de mortier continuent de tomber autour des adversaires emmêlés dans une danse de la mort qui heureusement n'en finit pas. La mêlée n'est pas renforcée à cause du bombardement de mortiers (8FP -1 air burst, c'est pas motivant) et puis malgre2 tout, le squad US a été pinned par les tirs allemands (j'aime pas les tirs fratricides mais là, il fallait calmer les ricains). Cela ne suffit pas cependant à régler le CC.
Pilsi et ses hommes continuent de reculer, les bruits de moteur venant dans leur direction se faisant plus dense.

La section du génie de Chaney se rapproche furtivement de la ferme de la Rochelle. La puissance de feu des américains devrait leur permettre de prendre possession du bâtiment rapidement. Les SS stoppent les éclaireurs et un semi-chenillé trouve son salut dans la fuite, accompagné de près par une timide langue d'essence enflammée (2 hexes c'est loin pour le FT, mais sur un malentendu on ne sait jamais). Planqués dans des trous hâtivement creusés, un demi-peloton en fait les frais rapidement et rompt le combat.

Sur la droite de la N33, les GI's progressent tant bien que mal sous le feu ennemi. Là encore, les grenades fumigènes sont consommées sans modération et permettent quelques mouvements audacieux, d'autres sont moins couronnés de succès cependant.
Les Shermans se montrent un poil plus couillus et avancent vers l'ennemi, en particulier sur la ligne de tranchées tenue par les allemands au Nord du sanatorium. Le champ traversé par les américains est pris sous le feu de l'artillerie lourde allemande, très efficacement guidée par Lantelme qui finalement se rattrape après sa désastreuse prestation de la veille : un Sherman et un demi-peloton résiste au bombardement mais les suivants sont mis en déroute (4MC dans la poire). Une nouvelle salve bloque les fantassins tandis que le Sherman encaisse un obus de 75mm de la part d'Hennecke : l'équipage évacue mais se retrouve sous les obus de 150mm allemands qui ne pardonnent pas. Une charge désespérée de SS devenus fous furieux sous le tir de l'artillerie US rencontrent le même destin en tentant de traverser le champ... En tout cas, l'affaire est réglé dans ce champ de la mort.

Ge CVP : 8 (19) [M4A3(75)W - héros 149] - LVP : 0 (50)
US CVP : 8 (18) [PzKw IVJ - 348] - LVP : 0 (2)

TOUR 5

Diable que tout ceci est laborieux et douloureux.
Le carrefour forestier continue d'être pris sous le feu des mortiers de 60mm du bataillon américain : les succès sont plus probants puisque les hommes de Glebeler finissent par craquer les uns après les autres : en tentant de sortir de la zone de feu, Glebeler se prend un shrapnel en plein tête et un demi-squad est emporté dans la tourmente, les autres s'enfuyant comme ils le peuvent. Idem dans la mêlée : les Fallschirmjäger partent en sucette alors que les GI's, pour une fois, tiennent le choc, encouragés par leur capitaine. Les fuyards sont fauchés sans pitié par les yankees. Un Panzer prend plusieurs obus en pleine tourelle et seul le moral d'acier de l'équipage permet de sauver la mise (possible shock OK).
Sur la droite, Pilsi doit faire face à une nouvelle tentative de débordement : les américains sont repoussés sur sa droite mais une équipe bazooka s'infiltre sur sa gauche, sous le nez d'un PzKW IV dont l'équipage médusé s'avère incapable d'éliminer la menace mortelle. Soudain, les arbres se couchent devant Pilsi et ses hommes, à quelques dizaines de mètres de leur position : un Sherman tente de traverser la forêt en écrasant tout sur son passage. Pas de Panzerfaust à portée de main ! Le béhémoth est tout proche alors que la forêt grouille d'ennemis tout autour. Sauve qui peut ! La quinzaine de Fallschirmjäger s'enfuient à toute jambe : le peloton de Pilsi est pris sous le feu d'armes légères et craque alors que le sous-officier couvre ses hommes avec des grenades et des rafales frénétiques de MP (HoB sur un 2MC et BH avec croix de fer en prime).
L'extraction du Panzer à l'entrée de la forêt est plus compliquée : à peine la marche arrière engagée, il reçoit une roquette de bazooka dans la caisse frontale. Le projectile explose et provoque un carnage dans l'habitacle.
Effet dominos. Le second Panzer recule à son tour pour échapper aux roquettes ennemies. Il rejoint péniblement la protection d'un demi-groupe d'infanterie.
La situation dans ce secteur tourne en faveur des attaquants qui sont en passe d'atteindre la deuxième ligne de défense des Fallschirmjäger tenue par la section affaiblie de  Schmid. Les allemands engagent également leur réserve, sous forme d'une section mécanisée SS.
A l'Est de la ferme de la Rochelle, les SS réorganisent leur ligne de défense et le semi-chenillé lance-flammes se replie pour rejoindre une position moins dangereuse.

Sur la route de Theux, c'est l'attente. Les chars américains attendent que les soldats du génie leur facilite le passage. Mais l'attaque de ces derniers est sèchement stoppée par les tirs conjugués des SS et du Panther embusqué dans un virage. Les soldats de la Waffen SS repoussent tous les assauts des yankees sur la ferme de la Rochelle. Chaney ordonne un repli en catastrophe pour rallier ses hommes. Seul un demi-groupe reste en arrière sous les fenêtres de la ferme, une charge explosive prête à voler. Les occupants de la ferme ne parviennent pas à les déloger et sont donc logiquement gratifiés de cet objet volant bien identifié : lancée du haut d'un repli de terrain, la DC atterrit dans l'encadrement de la porte principale arrachée lors des combats précédents et sème la désolation dans la ferme. Le chef de groupe craque (avec ELR à la clef), un peloton part en déroute également, et un demi-groupe déjà démoralisé rejoint le Valhalla (MC raté). Les GI's n'ont pas le temps de se réjouir, eux-mêmes se retrouvant criblés d'éclats en tout genre (MC failure). Mais ce geste héroïque vide la ferme de ses défenseurs, au moins pour un temps.
La section de GI's de Cross qui arrivait à toute allure par les bois plus l'Ouest ont été quant à eux repérés par Lantelme qui règle aussitôt le tir de l'artillerie allemande qui vient faucher le sous-officier américain (par random d'un CH) et sème une gigantesque confusion parmi la troupe. Lantelme reçoit la confirmation que la batterie de 150 reste à sa disposition : il en profite pour régler une nouvelle mission de l'autre côté du champ où des yankees semblent encore bouger.  C'est vraiment le bordel autour de ce champ où devait initialement se dérouler l'attaque principale... Le seul succès US viendra du mortier de 81 qui va, en deux temps, liquider un squad SS retranché : sur 4 RoF, un 2MC finira en casualty reduction et le suivant réduira le demi-squad restant en bouillie grâce à un superbe CH.

Le long de la N33, les progrès sont plus significatifs : un mortier de 60mm parvient à frapper un groupe ennemi retranché (encore un CH) ce qui permet aux GI's d'avancer et de mettre un bazooka en position à proximité d'un Panzer.
Un écran de fumée au phosphore camoufle une section américaine qui s'approche en rampant d'une position retranchée allemande. Les tirs d'armes légères ne suffisant pas à neutraliser les défenseurs, un assaut en règle est lancé : les trente GI's s'élancent comme un seul homme et engagent un corps-à-corps avec la dizaine de SS qui, loin d'être surpris, anticipent le mouvement et reculent sous la protection d'un Panther qui assure sa couverture (ambush gagnée ! Allez vous faire empapaouter !). Ce qu'ignore l'équipage du Panther, c'est que de malicieux GI's se sont glissés sur sa gauche et le menace d'un zooka : "I gonna screw it up..." marmonne le soldat Nonce en visant la silhouette massive du Panzer. Clic... Clic... Clic.... Nonce a beau appuyer comme un niais sur la poignée de tir, la roquette de 60 ne part pas... DR12 (bien fait pour ta gueule !) Metzler est tout de même contraints de regrouper ses hommes autour de la dernière maison à la sortie du village.
Plus à droite, les efforts faits pour s'approcher des deux Panzer qui couvrent le flanc des allemands échouent. Les SS en profitent pour acheminer un mortier de 81 porté sur un semi-chenillé, histoire de compliquer la tâche des cowboys.

Ge CVP : 1 (20) [8-0] - LVP : 0 (50)
US CVP : 17 (35) [PzKw IV - 2x 658 - 2x 447 - Glebeler 8-1] - LVP : 0 (2)

TOUR 6

Sur l'aile droite américaine, le long de la N33, ça ne passe définitivement pas. Même en approchant en rampant, sous couvert de fumigènes, les GI's se font allumer en beauté. Un peloton en fait encore les frais en tenant de se fumer un Panther. Les Sherman sont toujours aussi hésitant, et pour cause. Les Panzer de Pötsche et les hommes de Metzler tiennent la position sans frémir.
A l'extrême droite de la ligne américaine, un autre peloton disparait dans la tourmente, pris sous les tirs répétés du SPW251/2 et d'un PzKw IV.

Au centre, face au sanatorium, Lantelme tient les yankees ligne de mire. Plus personne n'ose se pointer en lisière de bois, craignant les obus de 150 près à les réduire en miettes.

Dans le secteur de la ferme de la Rochelle, Chaney a rapidement rallié ses hommes et se relance à l'assaut. Seuls quelques SS hagards demeurent dans le bâtiment mais sont obligés de fuir devant l'arrivée des GI's. Sur la crête, une partie des soldats du génie sont une nouvelle fois repoussés. Chaney lance malgré tout les survivants contre la position retranchée des SS : si elle saute, le Panther sera menacé et la TF Jordan pourra reprendre sa route (c'est hyper risqué à 1/1 sans l'aide du leader -1 qui doit aller rallier le reste de la section mais si ça passe c'est top !) : pas d'embuscade malgré un superbe 1 des américains et le CC se transforme en mêlée. Crotte). Bunke et un peloton SS, alertés par les cris et les explosions de grenades, se ruent au secours de leurs Kameraden : ils arrivent trop tard pour les sauver mais exécutent les soldats américains en quelques rafales (de bien beaux DR de CC...), rétablissant par la même occasion la ligne de défense.
Les chars de la TF Jordan prennent le parti de passer à travers bois, progresser lentement étant toujours mieux que demeurer sur place. Les fantassins creusent des trous pour renforcer leurs positions.

Le carrefour forestier est pris puis dépassé par le capitaine Rowland et ses hommes qui poursuivent les SS à travers bois, fauchant des fuyards au passage et forçant Schmid a fuir comme un pleutre. Encore un bond et Rowland se retrouve sur le flanc d'un Panzer : la tourelle du char pivote lentement entre les arbres resserrés. Rowland a à peine le temps de crier à ses hommes de se coucher qu'un obus part et explose à proximité en même temps qu'une rafale de mitrailleuse tâche l'air environnant. Le capitaine relève la tête et se réjouit de voir ses gars intact. "Get you fucking ass up" crie t-il avec affection au porteur du tuyau de poêle. Ce dernier s'agenouille tandis qu'un de ses camarades place un suppositoire dans le tube : la roquette touche le Panzer de plein fouet et le réduit en épave, l'équipage parvenant à sortir du cercueil roulant. Pas le temps de crier victoire ! Des SS arrivent en courant sur la gauche, tirant à la hanche en chargeant la position de Rowland. Plutôt que de s'engager dans un combat incertain, le capitaine ordonne à ses hommes de "Get the hell outra here !" (self break, je n'ai pas envie de perdre encore un 10-2).
Grear suit de près pour faire bénéficier les fantassins de la couverture des mortiers du bataillon.
Sur la gauche, les GI's s'enterrent eux aussi, rattrapés par les chars qui ne se sont pas enlisés sur le terrain difficile.

Ge CVP : 7 (27) [747 - 667 - 666 - 346] - LVP : 0 (50)
US CVP : 7 (42) [PzKw IV sans l'équipage - 658 - 237] - LVP : 0 (2)

TOUR 7

Peu d'action au tour 7 que j'espère être le dernier pour les américains. Le dr de fin me donnera raison et cela me permettra d'arrêter l'hémorragie (que de pertes inutiles...) et d'établir une ligne à peu près correcte.
Seule action d'éclat, celle de Chaney et sa bande dont la persévérance est enfin récompensée : les SS de Bunke se prennent une giclée d'essence enflammée (12FP, NMC) et ont la riche idée de rater leurs MC ! Chaney se lance dans une course effrénée vers les retranchements ennemis. L'autre peloton allemand est approché par un Sherman (très couillu le garçon), ne trouve pas de Panzerfaust, et pire encore, se jette au sol de peur (dr6 de Pf search). Les trous sont investis par des hommes en sueur mais heureux de la mission accomplie et le Sherman est quitte pour une belle peur.

Les allemands ont perdu un hexagone objectif dans l'affaire et un autre demeure dans les lignes américaines.
La ferme de la Rochelle est menacée.
Mais les tranchées au Nord de Saint Edouard restent contrôlées par les allemands et le mouvement tournant à l'Ouest est un échec, les GI's devant reculer vers leurs lignes pour ne pas se retrouver isolés.
Les pertes restent les mêmes qu'à l'issue du tour précédent.
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Salut Clément ,j'ai vu que tu avais obtenu un M4 lace flammes ,il y e a dans KGP ?Je e le vois pas dans l'OB Je te suspecte de tricherie ,trahison, fourberie et mesquinerie envers to adversaire  ,na ! :-D


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Salut Clément ,j'ai vu que tu avais obtenu un M4 lace flammes ,il y e a dans KGP ?Je e le vois pas dans l'OB Je te suspecte de tricherie ,trahison, fourberie et mesquinerie envers to adversaire  ,na ! :-D
Hello Pierrick,
Je crois me souvenir que l'on teste les armements optionnels des blindés (gyro, etc...) dans KGP - il y a sans doute eu un snake eyes quelque part...
Le courage du soldat dépend de la prudence du général.


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Hello Pierrick,
Je crois me souvenir que l'on teste les armements optionnels des blindés (gyro, etc...) dans KGP - il y a sans doute eu un snake eyes quelque part...
Peut-on avoir un M4A3E8 avec hauts-parleurs (mais on ne passe pas de Wagner), un (faux) tube de 90 mm, un moteur surgonflé (24 MP au moins), des obus à peinture (joli !) et un chef de char 10-2 (whouf, whouf) ?