Samedi Après-midi : OB7 Where's the Beef?
Je joue contre Luc Loubat. Il vient de découvrir ASL, deux parties de SK contre Manu et participation à ce tournoi.
Ce qui me fait plaisir, c'est qu'il est motivé, nous choisissons tous les deux ce scénario et il me demande le camp russe pour pouvoir manier les 7 chars. Je le lui laisse.
La partie est agréable, Luc est un attaquant impulsif, son 9-1 traverse une route marquée d'un résiduel de 2 FP, adjacente à un de mes squads, certes marqué d'un first fire, mais qui profite de son moral de 8 pour risquer le FPF.
Ce qui doit arriver arrive, le chef s'en prend plein la g... et se retrouve blessé. Comme son autre chef est cassé au tour 1, je lui conseille de les laisser à l'arrière pour rallier ses troupes.
Luc se débrouille bien avec ses chars, il ne les risque pas trop, ils restent en support de l'infanterie et posent des acquisitions sur mes buildings.
Je garde une bonne discipline de tir, garde mes concealments, skulke, et Luc s'échine à essayer de casser la noix en Prep fire. Voyant qu'il n'y arrive pas, il envoie l'infanterie qui charge à découvert et se fait couper en deux par les MG.
Au tour 5, lorsque les Panthers arrivent, la partie est perdue pour le russe, seul un squad et un char ont atteint la carte 46, personne n'est entré dans le périmètre de victoire. Il a perdu un ou deux chars et beaucoup d'infanterie, alors que je n'ai perdu qu'un squad.
Comme nous avons encore du temps, je lui propose de mener le scénario au bout afin de lui montrer le plus possible de mécanismes de jeu.
Comme il ne prendra pas le village, ses troupes font ce que ferait tout soldat à leur place, elles retraitent. Les chars font des marches arrières interminables, les russes consciencieux démontent les mortiers pour les emporter plutôt que des les abandonner à l'ennemi et je le pourchasse jusqu'au bord de sa carte d'entrée. C'est une expérience nouvelle pour moi, je n'ai jamais vu un scénario se finir ainsi, d'habitude on s'arrête avant.
Je me suis encore bien amusé. Luc me dit que le jeu lui plait et me demande quelques conseils tactiques pour assaillir un adversaire camouflé qui skulke sans arret.
Je lui dit bien evidemment que c'est impossible et qu'il vaut mieux qu'il laisse tomber tout de suite, parce que si on se met à expliquer nos petits secrets aux newbie, c'est pas demain qu'on gagnera un tournoi, non mais des fois, pour qui il se prend? (
)
Non, c'est pas vrai, j'aime bien jouer au professeur d'ASL, cela me permet d'avoir l'air d'un joueur brillant, alors je lui dit (avec un accent à la Benoit Poolvoerde):" Ecoute petit, ASL est un jeu qui se joue par phase, ce qui est important c'est de maitriser les
DRM . Si tu maitrises les
DRM, tu as une chance de maitriser la partie..."
Bref, j'y vais de mon conseil à deux balles et je vais me chercher une bière et fumer une clope.
1-1
Le soir, je me joint au groupe des parisiens qui veulent se coucher tôt.
On va à la pizzeria/couscousserie qui se trouve en face de l'hotel après un dash réussi sur la voie rapide.
On boit quelques bières, on se fait mal voir par la serveuse à cause de Bruno (et peut-etre de nos T-shirts étranges avec des soldats allemands portant un panzerschreck). Phil HIP boit une biere de jeune avec un plat de pâtes gargantuesque. Bruno n'arrête pas de parler d'un gros naze qui à perdu face à Yvan cet après-midi et qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Philippe Briaux fait un calcul savant pour que la note soit réglée en fonction de ce que chacun à mangé. Phil HIP à une note salée à cause de la bière de jeune et de l'énorme plat de pâtes et la serveuse qui ne nous aimait pas s'en tire avec 3 euros de pourboire car personne n'à la monnaie pour payer qui 12,80 €, qui 19,60€. Bref, le sketche de Muriel Robin.
Re dash au dessus de la voie rapide, couché à 23 heures , réveil à 7h30 en pleine forme, errance dans les couloirs du Formule 1 à la recherche de toilettes inoccupées et à 8h30, on se retrouve à la salle.