Après le pitoyable échec d'Among the ruins (que nous recommencerons ultérieurement, probablement en changeant de camp), Alban et moi avons abordé le scénario suivant…
ASL 22 : Kurhaus Clash
"T'as voulu voir Aachen, et on a vu Aachen…"
Oui, ça se passe toujours à Aachen : les Américains du 26e régiment d'infanterie (c'est bibi !) affrontent les jeunes SS de la 1re division (c'est Alban !).
Les forces en présence :
Allemands : 13 x 658, 5 leaders, quelques MG (dont une HMG et deux MMG) et deux StuG IIIG
Américains : 17 x 666, 4 leaders, des SW (dont une HMG, des mortiers et des bazookas), un soutien OBA (non, ce n'est pas une nouvelle marque de lingerie).
Tout le monde s'installe sur la carte 23, de part et d'autre du canal qui devient ici un wide boulevard (B7).
Objectif
Avoir un max de GO infantry unit sur la carte 16 voisine. Lesdites unités comptent comme des Exit Victory Points. Le camp qui obtient le total le plus élevé a gagné. Petite précision : les unités dans un bâtiment comptent double (il y a 4 bâtiments sur la carte 16).
Il s'agit donc d'une sorte de fighting withdrawal pour l'Américain.
D'emblée, je me demande ce que peuvent faire les GI's contre cette horde appuyée par les 2 StuG. A mon sens, l'Américain se trouve face à un défi de taille : contre un adversaire n'ayant qu'un faible désavantage de EVP au départ, il doit reculer vers la carte 16 sans se faire trop hacher menu. Bien sûr, il a l'OBA. Mais cela reste tout de même assez aléatoire.
J'opte donc pour un setup avancé, souhaitant profiter du -1 TEM du boulevard que les Allemands vont devoir franchir. De toute façon, un setup reculé est difficilement envisageable, par manque de place. L'Américain ne bénéficie d'aucun concealment (ou presque), ce qui le rend vulnérable dès le début. Et avec un moral de 6…
Tour 1
C'est l'Allemand qui commence. Avec une minutie confinant au sadisme, Alban flingue mes unités les unes après les autres. Et ça casse, et ça casse ! L'unité américaine qui manipule la HMG est DM, mais le leader qui l'accompagne devient héroïque. Comme quasiment tout l'OB allemand a tiré, il n'y a presque aucun mouvement.
Pendant mon tour, je ne fais pas grand chose. J'obtiens le contact radio et le battery access, mais l'AR sort de la carte. Merci. J'essaie de me mettre à l'abri, mais le moindre mouvement en LOS est… douloureux.
Tour 2
On reprend les mêmes et on recommence. Et l'OB américain de fondre, les DM se multipliant sur la carte. Mon leader héroïque meurt, le brave… Mon flanc droit est anéanti, mon flanc gauche croule sous les DM. La voie est ouverte pour l'Allemand. Alban démarre…
Pendant mon tour, je perds une nouvelle fois l'AR, dame Chance ayant décidé de me bouder sur ce coup-là.
A ce moment-là, nous convenons que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Il nous apparaît maintenant que ce scénario n'est pas bon. Et apparemment, des joueurs US l'ont inclus dans leur liste de dogs. A moins que quelque chose nous ait échappé, nous parvenons à la même conclusion.
Alors, laissons tomber Aachen, et dirigeons-nous plutôt vers les forêts enneigées des Ardennes… under the Noël trees.
A bientôt !