Bon, moi j'ai pas vu Risbo au NTC, toujours coincé du dos le pauvre. Pourtant, la tête a commencé à me tourner vers 11h30 seulement, après avoir entamé le volumineux stock de bières apportées par chacun d'entre nous (plus que le club de boulistes d'à côté !) et avant que nous ayions terminé l'apéro devançant l'arrosage des agapes et le digestif pour faire couler tout ça...
J'en conclue que Barns est arrivé bourré de la veille ou alors qu'il a perdu 8 dioptries en une seule nuit !
Parce que Risbo, il était pô là.
Nonobstant, le "tank but no tanks" est un scénario plaisant quoi que vachement dur pour le courageux joueur polonais. Nous verrons ce que cela donne au RING, sachant qu'il semble emporter l'aval de nombre de participants, mais contre Barns, il avait pourtant sacrément mal débuté pour le russe (ma pomme) : la défense polonaise (dont je ne dévoilerais pas le dispositif, copyright de Barns) aidée d'un actif sniper ralentit sérieusement la biffe russe sur les ailes. Les chars russes aideront finalement à emporter la décision, avec l'appui des renforts arrivés par le sud. Une bagarre tendue ! Un abandon du polonais sur ouverture des bouteilles de blanc en arrière-plan !
L'après-midi, alors que du jus de raisin coulait encore de nes narines avinées et que les cadavres de bières jonchaient la table de jeu, j'engage un nouveau combat contre Christophe sur un scénario de son choix dont j'ai oublié le nom... Défense allemande (lui) constituée d'un ramassis de trouffions de seconde ligne et quelques squads un peu plus expérimentés, mais également de 2 Jadg de 128L. Deux groupe sde renforts, menés chaque fois par un autre Jadg apparaissent aux tours 2 et 3. En voyant l'OB, on se dit que le scénario est plutôt déséquilibré, mais en remettant dans le contexte de la carte, le joueur américain (moi) commence à douter. Jugez plutôt : 3 ponts enjambent un deep stream interdit aux AFV qui doivent malgré tout le traverser pour au moins deux d'entre eux (le ricain commence avec 8 chars quand même). Des goulets d'étranglements qui sont précédés de routes flanquées de bois et autres habitations. Un superbe terrain à embuscades !
Du coup, ma stratégie est simple : amuser la défense qui ne manquerait pas de reculer (plus logique que de se battre le dos à la rivière) pour masquer un rush dans le dernier demi-tour. Contre un adversaire normal, c'eut pû marcher, mais contre Christophe, le secret n'a pas tenu jusqu'au bout... A deux tours de la fin, il positionne ses Jadg à portée de ponts et couvre le ruisseau de quelques saletés de Mg. Bilan : si les chars parviennent à passer le ruisseau, l'infanterie se fait tailler en pièces les pieds dans l'eau...
Belle victoire d'un adversaire émérite !
Sinon j'ai bien dormi, même s'il parait que j'avais une haleine de chacal