Merci pour vos AAR.
A mon tour de mettre le mien :
1ère ronde : je joue contre David Hennion, joueur d'échec très sympathique qui n'a qu'une très courte expérience ASLesque (4 ou 5 parties au compteur ?). Il prend la défense sur le scénario Tanks but no tanks avec un set up préparé par François. Mes Russes voient en face d'eux une nuée de half squads. Les conscrits polonais sont très sensibles au VBM Freeze et une moisson de prisonniers commence. C'est quasiment une partie d'initiation car j'expose les différentes possibilités qui s'offrent à mon adversaire et lui explique les règles au fur et à mesure. Du coup, la durée de jeu en est fortement ralentie et nous finissons vers 3h… Je dois attendre le dernier tour pour être sûr de l'emporter. J'ai eu chaud !
Samedi matin 9 heures, me voilà de retour à la salle où je croise François qui me dit, le visage illuminé d'un sourire malicieux : "nous jouons ensemble". Aïe, François, c'est du lourd ! Me voilà dans le vif du sujet. Nous choisissons Finnish Blitzkrieg et je joue l'attaque. Pour gagner, je dois empêcher les Russes de concentrer 20 FP sur le pont. Sachant qu'ils disposent d'un canon et d'un mortier de 82 mm HIP, la tâche s'annonce difficile. Quand François a fini son placement, je découvre qu'il a placé la majeure partie de ses troupes sur la colline près demazone d'entrée. Je décide de ne pas l'attaquer directement mais de la contourner pour la prendre à revers et repousser les Russes ayant une vue sur le pont. Dans le même temps, je lance un peloton de chars (français) avec un petit peu d'infanterie par la route forestière pour aller fouiller les alentours du pont et trouver le canon et le mortier. Le troisième char (un S-35) prend la route entre la rivière et le pont pour fouiller les champs de blé et tenter d'empêcher les Russes de quitter leur colline. Quant aux Finlandais de l'autre côté de la rivière (5 ou 6 squads), ils utiliseront leur puissance de feu pour déglinguer les Russes à portée sur l'autre berge.
Je ne suis pas très optimiste en début de partie. Je trouve mon avance trop lente dans les bois, les tirs puissants des Finlandais ne sont pas efficaces et le Somua se prend un cocktail molotov en pleine poire (et en mouvement) par un squad HIP.
Pourtant, je constate que François reste sur sa colline et mes troupes parviennent à occuper les bâtiments près du pont. Mon peloton de chars parvient également à destination et commence à labourer les hexes de blé et de brousailles avec leurs chenilles. Progressivement, les russes près du pont commencent à craquer.
En fin de partie, je lance l'assaut final et parviens à nettoyer les abords de la colline. Pendant ce temps et alors que je n'y croyais plus (je n'avais plus en tête la zone de set up limitée des russes), mon infanterie trouve le canon de 76 et met son crew HS ! Le mortier resté caché ne suffit pas à faire gagner François. J'ai bien aimé ce scénario et je suis très content de ma manœuvre. Sur 22 parties jouées contre François, c'est ma 5ème victoire !
Je n'ai pas trop le temps de savourer car un autre monstre m'attend : Philippe Briaux. Cette fois, je défends sur AP41 The Meat Grinder. La partie sera longue, très technique et intense. Une partie passionnante, ponctuée par divers évènements comme cet échange de tirs entre un PzIV et un KV2 qui s'envoient à tour de rôle des coups critiques, une partie de cache cache entre chars, etc. C'est une bataille "d'épiciers" où chaque VP compte. Comment résumer une telle partie ? Disons que ma défense n'était pas mauvaise et que Philippe a eu moins de réussite que moi aux dés. Par exemple, un de ses half squads broken sur ma gauche n'a jamais voulu s'auto rallier (ML 6), ce qui lui aurait permis d'occuper un ou 2 Buildings et de gagner. Longtemps, mon avance en VP était confortable mais Philippe a réussi à m'infliger des pertes dans les derniers tours. Au final, nous avons du recalculer les points 2 ou 3 fois et nous sommes arrivés à un joli 40/40 qui signifiait une troisième victoire pour moi. Battre d'affilée les 4 et 5ème du classement européen, je n'en demandais pas tant pour ma reprise !
Samedi soir, après une pizza au maroilles et un coup de muscadet bien mérités (merci les Chouans !), j'ai l'intention d'aller au pucier mais François, ce tyran, me somme de jouer la ronde optionnelle. La partie contre Philippe m'a épuisé mais je finis par accepter. En remerciement, un troisième monstre se dresse devant moi : Cyril Guinard
Nous sélectionnons Into Vienna Woods et j'hérite des Russes. Je décide de soustraire mes 527 à la terrible puissance de feu des 658 et de ne les tirer qu'en PBF. Ca marche relativement bien : lors de l'assaut sur la crête, trois squads ennemis sont Broken et je tiens toujours un bout de tranchée. Pour infliger plus de pertes à mon adversaire, je tire en subsequent FF sur les Broken, chose que j'évite de faire habituellement mais je voudrais faire des pertes aux SS. Résultat : DR2. Un squad SS redevient Good Order et Fanatic et un héro apparait. Mes 527 ne sont pas totalement annihilés mais rejetés des tranchées et "hors jeu". Quand mes renforts entrent, je ne vois pas trop comment je pourrais reprendre cette colline qui s'est garnie de 658 armés jusqu'aux dents.
J'essaie sans grande conviction et finis par abandonner, peut être un peu trop vite.
Dimanche matin. Ca y est, plus qu'une partie et on revient à la vraie vie. Faisons tout pour savourer cette journée. J'arrive rapidement à la salle (vive les GPS !) et, un pain au chocolat Thernobyl dans le jabot, je rencontre cette fois ci un gars d'min coin : Jean-Michel Philippe. Nous décidons de jouer Smashing into Vlasomachin et j'hérite de l'attaque avec les 447 SS et de leurs chars français. En face, les Bulgares avec véhicules et matériel allemands. Comme les pions Concealment 5/8 de Jean-Michel sont au niveau 0, je décide d'attaquer de front par la colline de niveau 1 et de mettre la pression avec beaucoup d'acquisitions sur les inévitables mitrailleuses aux étages du Building à occuper. Mon attaque se développe plutôt bien au début. Mes troupes essuient quelques tirs mais arrivent assez vite au bout du plateau. Sur les ailes, j'essaie avec quelques squads de garder le contact et d'empêcher les Bulgares de se replacer. La suite est moins bonne. Au troisième tour, je donne l'assaut au bois qui contient une avant-garde d'environ 3 squads bulgares. Malheureusement, un 247 résiste et m'inflige des démoralisations. Il parvient même à se dérober pendant la CCPh. Jean-Michel dispose de Stug et de PzIV (option A choisie par tout le monde semble-t-il et un peu trop forte à mon avis) qui ne craignent pas grand-chose de mes B1 bis et autres S35 ! Tout au long de la partie, je suis confronté à la tentation de manœuvrer avec mes chars mais ils sont plus en sécurité à proximité de mon infanterie bourrée de panzerfausts. Pourtant, je me décide à en lancer quelques uns à l'assaut sur ma droite pour taquiner un Stug et gêner les déroutes de mon adversaire. C'est là qu'apparait le canon antichar de 50, placéd ans le Buildingà occuper. Je perds deux chars (dont un B1 bis). Ensuite, je parviens à mettre en position mon infanterie et à menacer 3 chars ennemis. Malheureusement, aucun ne sera détruit au panzerfaust au MP de démarrage. Il nous reste 4 tours à jouer quand vient le temps d'arrêter les parties. Un peu découragé par la tournure des évènements, j'abandonne. En plus d'être un adversaire sympa, Jean-Michel joue très bien. Bravo pour ton très bon résultat !