Dans la série « à chacun son Graal » je constate qu’en ce qui me concerne, le monde merveilleux d’ASL en recèle plusieurs.
Oh, certes, battre machin ou remporter tel ou tel tournoi, voilà qui peut constituer de très beaux objectifs. Mais s’il faut parler de quête, de but ultime, c’est pour ma part dans l’exploration des arcanes du jeu qu’il faut aller chercher. Il ne s’agit pas là de découvrir une révélation mystique, à l’instar du secret des Templiers, mais simplement de vivre le jeu dans ses confins, d’en éprouver les limites, d’en rechercher les frontières.
Il y a la thématique tactique, le mythe de l’action parfaite, du raisonnement infaillible, la dialectique mathématique, l’apprivoisement du temps, la maitrise de l’histoire d’un scénario... Mais il y a aussi cet inconnu à découvrir, la Terra incognita. Celle que l’on rencontre quand la géographie, le climat, le matériel utilisé nous emmène là où de rares joueurs ont osés s’aventurer. La boue, la neige, le désert, la jungle, la nuit, les planeurs, les parachutages, les débarquements, le climbing, à ski, à cheval, en traineau, en vélo…
Autant d’aventures, autant de défis à relever.
Il se trouve que hier soir, j’ai trouvé un des ces Graals. J’ai commencé avec Benj le scenario FT StN2 « Alongside the Old Moles » du module St Nazaire, où pour la première fois, j’ai vu sur une carte ASL six MGB accompagnant le HMS Campbeltown fendant fièrement la nuit et les flots pour aller défier la « forteresse Europe ».
La suite avec Benj… dans les AAR.