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bon ben et Lille Alors ?
Disrupt Michael:
Samedi Soir - 3e Ronde
Contre Bruno Nitroso.
Parmi les scénarios proposés, 2 scénarios originaux de Laurent Closier, figurant un affrontement entre Francais et allemands en 40.
Bruno et moi sommes épuisés, on choisi un peu n'importe comment (on prend celui dont on a les cartes sous la main). On tire le camp au dé. J'ai les français. Je dois défendre le village de la carte 12 avec une compagnie d'infanterie et deux canons AT contre une meute de chars allemands (Pz II et Pz III, 8 ou 9 chars je crois) suivie par de l'infanterie.
Bruno lit le scénario devant moi et me commente les zones d'entrée et de placement (tu es là , je rentre par là).
Ok je fais mon setup sans prendre la peine de lire moi-même le scénario.
Pendant ce temps, Bruno le relit et se rend compte qu'il ne rentre pas par où il m'a dit et il revoit son plan d'attaque. Il doit penser que j'en ai fait autant, mais j'ai laissé mon cerveau au vestiaire. Mes canons AT sont donc placés face à un bord, et il arrive sur leur flanc. Je n'arrive pas à les repositionner avant le tour 4, et j'en ai perdu un sous un tir d'OBA.
Ma pauvre infanterie se fait tailler en pièces par ses chars et son OBA.
Nous avons tous les deux joué le scénario un peu n'importe comment (pour Bruno) et vraiment n'importe comment (pour moi), mais nous nous sommes bien amusés. C'est le plus important.
Dimanche matin, 4e ronde après une bonne (bien que courte) nuit de repos.
J'affronte PJ Cilluffo sur Golovchino Breakout. PJ joue superbement, il disperse son infanterie pour présenter un maximum de cibles à mes MG, afin de m'obliger à me disperser (ces foutues MG refusent de garder la ROF), pendant que ses AFV me contournent pour m'encercler.
Mon kill stack juché en haut de la seule maison à un étage se désagrège petit à petit, le 9-1 devient berserk entrainant les servants des MG dans une charge inutile et désespérée.
Je pense pouvoir reprendre le dessus lors de l'entrée de mes renforts, mais je n'y crois plus quand il abat mon SU76 avec un PSW 222 en enchainant deux 3 (to hit et to kill). Je paye pour ma chance insolente de la veille face à Georges.
PJ gagne haut la main.
Dimanche après-midi. 5e ronde face à Daniel Pierres. Il a un train à prendre à 17h, il est près de 15h. Nous laissons tomber les scénarios de la ronde (trop longs) et on joue Silence that Gun. Je défend avec l'allemand.
Daniel est un joueur débutant, mais qui maitrise bien l'aspect technique du jeu. Il a mal analysé les conditions de victoire et s'entête dans un plan de bataille auquel il a pensé lors de la préparation du scénario et me confiera ensuite qu'il n'a guère prété attention à mon setup. Victoire allemande.
Bilan: un weekend ASL hyper intense, rien que des bons moments et une septième place qui ne gache rien à mon plaisir.
Jean LL:
--- Citer ---(on en oublie presque de manger)
--- Fin de citation ---
disait Schultz
Avoue que ça aurait été dommage devant de si beaux sandwiches
Jean LL:
A moi. Je vous préviens, c'est long :
J'ai commencé le tournoi en jouant contre l'ainé des Volfoni (Alias Partisan Eric). Outre la franche rigolade qui a animé cette partie, ce fut très intense et intéressant. J'attaquais avec les Britanniques contre des paras allemands dans scénario d'ASL News: PLANS GONE ASTRAY.
Pour gagner ce scénario, il me fallait infliger deux fois plus de Casualty VP que mon adversaire. La capture de prisonniers s'impose (VP X 2) pour peu qu'on perde un Carrier.
Trop pressé de couper la retraite à un squad para un peu isolé, j'avance un Carrier imprudemment : il est détruit à la mitrailleuse et c'est la première erreur : 4 VP pour Eric... Ca commence mal. Pour sa part, Eric apprécie mal les LOS de la carte 18 et j'en tire partie en cassant quelques unités allemandes qui courent sur les collines ou en gênant des déroutes.
J'avance précautionneusement mon infanterie mais prends des risques en manoeuvrant mes Carriers survivants pour empêcher les déroutes des squads ennemis. Cette tactique est payante et j'engrange les prisonniers mais Eric en profite pour attaquer mes carriers sans soutien d'infanterie. Deux de mes précieux engins sont ainsi détruits en CC, ce qui met la barre toujours plus haut pour gagner le scénario. C'est une course aux VP et je frôle la victoire en fin de partie. Hélas, Eric l'emporte. Première partie, première défaite. 0/1
Deuxième partie contre l'ami Christian Van Den Bosch (traducteur officiel du tournoi, préparateur en charcuterie et accessoirement Aïkidoka sur le déclin). Nous jouons Counterattack on the Vistula. Encore un scenario ou l'attaquant doit faire attention à ses pertes. Cette fois, je défends avec les Russes. Le début de partie est tout à fait à l'avantage de Christian qui enlève la ferme 4P6 (de mémoire) en 3 tours et découvre dans la foulée mon précieux canon antichar de 57LL (le crew disparaît en CC sans avoir pu tirer une seule fois au canon). Après ce début raté, il ne me reste plus qu'à attendre l'arrivée de mon JS2 en renfort et tenter d'infliger le maximum de pertes aux Allemands. Heureusement, Christian devient plus prudent. Sans doute de peur de perdre un gros paquet de VP, il ne manoeuvre pas ses deux Tigres II pour détruire mon JS2 et se contente de tirs peu efficaces sur mon infanterie. Pourtant, il prend de gros risques en exposant ses half tracks que je manque de lui détruire à quelques reprises à l'ATR. Finalement, je l'emporte en éliminant une bonne partie de son infanterie grâce notamment à une HMG et en CC. Je reviens de loin, je suis content de ma victoire : 1/1
Troisième partie en fin d'après midi contre Philippe Rohmer. Nous jouons un scénario tout neuf du prolifique Laurent Closier (salut Laurent !) : STUBORN CASTEL. Nous voilà en 1940 avec une attaque d'un château occupé par de l'infanterie allemande sans arme antichar par de l'infanterie française appuyée par deux B1 bis. Attention, l'attaquant doit là aussi faire attention à ses pertes.
Nous voulons tous les deux le camp français et j'hérite finalement des allemands avec la balance, soit un 447 de plus, ce qui ne se refuse pas.
L'attaque française est irrésistible à travers les Orchards de la carte 6 et l'ennemi arrive rapidement à proximité du château fermement tenu par mes hommes. Philippe attaque brutalement. Les B1 Bis pilonnent le château et obtiennent en cours de partie trois coups critiques au 75 (du 28 à - 3, ça fait mal aux dents...). Un HS allemand HIP révolté par ce massacre tente sa chance en CC contre un B1 Bis stationné juste devant lui. Il loupe son PAATC (" il est un peu gros pour nous, chef ! ") et est rapidement hors de combat le tour qui suit. Le deuxième HS dans la même situation face au 2ème B1 Bis reste prudent et attend son heure...
Je sens mal l'issue de la partie mais pourtant, petit à petit, les pertes ennemies s'accumulent. Suite à un encerclement, un squad français se rend pour quelques morceaux de pain aux héroïques défenseurs du château. Le HS HIP précité participe au grignotage de l'ennemi et je parviens finalement à gagner aux points alors que je suis sur le point de perdre le château. 2/1. Il est temps d'aller au lit avec les Volfoni. Il est 1h30
Le lendemain matin, après une nuit aux aguets, le sort me désigne Georges Tournemire comme adversaire. Ca fait plaisir de le voir revenir à Lille.
Nous jouons Golochnivo Breakout et je choisis la défense avec les Russes alors que je m'étais juré d'attaquer avec les Allemands. Faut pas chercher à comprendre : on fait parfois des choses surprenantes en tournoi...
Ma défense est moyenne pour ne pas dire médiocre. L'attaque de Georges en revanche est méthodique et inspirée. J'aurais pu au début lui infliger des pertes mais je n'ai pas eu beaucoup de réussite. J'en ai eu un peu plus tard quand mes Russes détruisent à la mitrailleuse une auto blindée et en " Stunnent " une deuxième à deux reprises (laquelle est Recall du coup). C'est le seul moment de bonheur de cette partie où j'en prends plein la poire : l'attaque de Georges est irrésistible et ses troupes sont bien en place quand arrivent mes renforts. Ceux ci ne peuvent rien faire et j'abandonne après quelques pertes supplémentaires. Une belle toutouille ! Rien à redire ! Je n'ai même pas réussi à lui Broker une unité dans la partie !!! 2/2.
C'est dimanche après midi et il est déjà temps de jouer la dernière partie du week end. Je joue cette fois contre Baldwin Von Schaldwijk (5O points au Scrabble), un Hollandais sympathique que j'avais déjà affronté à Arnhem l'an passé. Nous jouons Slaughter at Krutik et je prends la défense (encore) avec les Allemands mais en laissant la Balance à mon adversaire : mon canon de 150 est limbered et ne peut donc pas tirer tout de suite. C'est, je trouve, un scénario difficile pour le Russe dont l'infanterie à l'ELR 2 n'est finalement pas si nombreuse. Quand aux sept T34 bien blindés et armés, ils sont pénalisés par leur absence de radio.
Baldwin entame un mouvement tournant rapide par les bois de la carte 5 qui amène ses chars chargés d'infanterie près du village en un tour. Mes premiers tirs sont chanceux : un Pz III au 50 court réussit un coup critique à l'APCR contre un T34. Un deuxième char ennemi est immobilisé par mon mortier de 50mm.
Ensuite, les Russes essaient de déboucher des bois pour entrer dans le village mais malgré la perte de deux Pz III, mes troupes résistent. A noter mon canon de 150 qui réussi à détruire 3 T 34 coup sur coup (ou presque) à la munition HEAT (to kill de 21 tout de même). Son infanterie souffre aussi et se transforme petit à petit en bandes de conscrits. Baldwin abandonne, n'ayant guère d'espoir de prendre pied un jour dans le village que j'ai entre temps bien garni de défenseurs.
En conclusion, un bon week end qui m'a permis de faire connaissance de nouveaux joueurs bien sympas et prometteurs (n'est-ce pas Schultz ? T'as une réputation maintenant !).
On ne répètera jamais assez que les tournois ne sont pas réservés aux vétérans. Ce type de rencontre favorise au contraire l'apprentissage des règles et permet de tisser des liens. Et puis qu'est-ce qu'on se marre ! Vivement Arnhem !
Philippe Briaux:
Heu, le Carrier vaut 5 points, non?
schultz:
--- Citation de: Jean Lasnier ---
--- Citer ---(on en oublie presque de manger)
--- Fin de citation ---
disait Schultz
Avoue que ça aurait été dommage devant de si beaux sandwiches
--- Fin de citation ---
et que dire des croissants/pains au chocolat "Tchernobil", rien que pour ça, faites le tournoi :-D ...tu le commences à Vileneuve d'Asq, tu le digères à Arnhem!
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