A mon tour de remercier Manu et sa fine équipe pour l'organisation de ce tournoi et leur accueil.
Le voyage a été long jusque Nimes (surtout l'aller avec son bouchon lyonnais) mais mes deux compères nordistes et moi-même avons passé un excellent week end.
En ce qui me concerne, bien que je préfère défendre, j'ai joué l'attaquant sur les quatre parties du tournoi (et défenseur dans une partie amicale contre J-P, le Corse de Paris).
Le résultat est moyen avec deux défaites et deux toutouilles.
La première partie (House of Pain) fut jouée contre Olivier Paillard. Après une progression sans trop d’encombre, les MG d’Olivier étant placées assez loin en arrière), mes shermans entreprennent la chasse au tigre. Après que le félin ait prit sans effet deux tirs de 75 à bout portant dans le postérieur. Un sherman finit pas se mettre en bonne position en boggant dans des
Rubbles et abat le fauve (toujours de dos, ce qui pourtant ne me ressemble pas…). La fin du scénario est indécise mais finalement je gagne en frôlant la victoire décisive. Victoire + adversaire très sympa = bon début de tournoi.
L'après midi, j'affronte Didier Audemard (un "local" sympathique à l'accent du sud très marqué) sur For Honor Alone : le plus raisonnable des 3 scénarios proposés. Mon but avec les Allemands est de mettre hors d’état de nuire tout ce qui se présente au 1st level de la ferme avec les canons antichars, les mortiers et les MMG dirigées par le 9-2 afin que mes squads puissent progresser dans le champ de blé. Les renforts attaqueraient de côté pour prendre le bois central près de la ferme.
Au début tout va bien, d'autant que mon adversaire a placé une ligne de défense assez avancée dans les blés : mes tirs lui font du mal mais malheureusement, un de mes deux mortiers de 81 mm met le feu au champ ! Le feu s'étend à grande vitesse et les défenseurs français au premier étage de la ferme tiennent le choc et m'infligent des pertes. La fumée devient envahissante. Un des AT est broken et ne parvient pas à revenir dans la partie, l’autre tire mal. Un sniper tue mon 9-2 et entraîne la déroute des servants de MG. Mon moral aussi en prend un coup…
Il est un moment relevé quand mes renforts parviennent à prendre pied dans le bois à proximité de la ferme, non sans quelques pertes.
Les renforts français arrivent mais mon avion n’est pas là pour les perturber. Les Fransozen parviennent sans trop de pertes au réseau de tranchées relié à la ferme.
Nous sommes obligés d'arrêter au 4 ou 5ème tour pour aller à la soupe. Dommage, il restait un espoir, la fumée de l’incendie ayant finalement masqué mes mouvements. Mais la victoire aurait été difficile pour moi et je la concède à Didier qui, pour me consoler, me dédicace la feuille de match (je l’ai encadrée en rentrant).
Les scénarios de cette ronde étaient vraiment très gros. C'est toujours frustrant d'abandonner en cours de route. Tout le monde sait bien qu'à ASL, une partie même mal engagée peut toujours se gagner. Enfin presque : voir la suite…
Le lendemain, après une ballade nocturne dirigée de main de maître par Eric le Partisan
, je dois jouer contre un adversaire qui malheureusement ne vient pas. Du coup, j’affronte notre hôte, Manu avec un jeune initié encore plein d’innocence.
Nous jouons le petit scénario Objective Exodus et leur set up étant déjà prêt, je prends l'attaque avec les fins commandos britanniques.
Une attaque rapide s'impose. Malheureusement, mes deux mortiers n'ont pas de Smoke. Je n'ai pas trop le choix : je dois foncer afin de prendre l'Allemand de vitesse et arriver au moins en même temps que lui sur l'objectif (la plupart des Allemands étaient postés en avant afin de me tirer en terrain découvert). Une fois au contact de l'ennemi, avec ma puissance de feu et ma supériorité en CC (Stealthy), il ne doit pas pouvoir me résister longtemps.
Un 447 isolé et tenace ne l'entend pas de cette oreille, m'inflige des pertes et résiste à plusieurs FPF. Un de mes rares leaders est tué, le héro magique (au DRM –3 quand il manie une LMG !) est blessé. J’ai trop de perte et ma première phase de mouvement est une catastrophe : j'abandonne après environ une demi-heure de jeu. Dur, dur...
Comme j’ère dans la salle comme une âme en peine, JP Paoli me propose une partie amicale (voir son AAR). En résumé, il a attaqué comme une brute et ça a bien failli marcher !
Quatrième partie contre Renaud Guettier contre qui j’ai déjà joué en tournoi en 1954 ou 55, je ne sais plus.
Nous jouons Ranger Stronghold que je venais de jouer contre J-P. Renaud prend les Américains avec la Balance (mon 9-2 devient 9-1). Je trouve ce scénario pro allemand. Même si on m’avait enlevé un Pz IV, j’aurais choisi les Teutons. Enfin, faut voir…
Mes gars progressent bien et les paras américains ne sont pas invulnérables avec leur moral de 7 et leur portée de 4 hexes. Ils finissent d’ailleurs tous par casser sauf un squad accompagné du 10-2 devenu entre temps 10-3 héroïque (rien que ça !). Renaud abandonne au 3ème tour alors que je m’apprête à fondre sur ses Broken. Je suis alors déjà bien avancé dans la zone de victoire, des deux côtés de la route. Dans ce scénario, j’ai pris pied dès que j’ai pu sur les niveaux 3 et 2 afin de bénéficier du Height Advantage et même de rester Concealed. Quelques bons jets de dés ont fait le reste.
En conclusion, un très bon week end !
Encore merci !