Je viens de terminer ce scénario contre Sam Henze, et nous avons passé un bon moment.
Côté allié, pas grand chose à dire sur le setup : il est quasiment imposé, tant les indications sont précises. Donc, du monde autour du Bofors, dans le gunpit à l'est de la piste d'atterrissage, du monde à Malème (avec les Crétois) et le reste à Pyrgos.
Je suis l'Allemand, et je dispose mes wings comme suit : une près du Bofors, une près de Pyrgos, les deux autres au centre. Je décide d'ignorer Malème et de me concentrer sur les deux objectifs : capturer/éliminer le Bofors + tenir la majorité des bâtiments de la carte (dont les six qui entourent la place de Pyrgos). Comme ils sont principalement à Pyrgos, c'est là que je porte mon effort.
Pas de dispersion importante de mes wings, à part celui destiné à Pyrgos qui s'est légèrement éloigné. Les tirs défensifs ne sont pas redoutables (2 breaks, tout de même), et mes gars se posent. Et là, j'ai probablement raté 80% de mes NTC. Je me retrouve donc avec une ribambelle de 128 qui cherchent les canisters.
Jusqu'au tour 3, je rame : mes gars ont trop de poussière dans les yeux pour trouver les conteneurs, ils n'ont aucune puissance de feu et les Néo-Zélandais se baladent. En outre, les dés sont plutôt favorables à Sam. Je suis déjà en train de me décourager (oui, je sais, je me décourage trop tôt). Du côté du Bofors, ça patauge : ses 2 MMG me tiennent en respect, j'ai plein de monde démoralisé, et je me rends compte que je dois amener des renforts si je veux pouvoir faire la différence. Près de Malème, deux HS égarés sont pris en chasse par des NZ et tout ce petit monde se retrouve nez à nez, de part et d'autre d'un conteneur à SW, chacun étant avide de s'emparer dudit conteneur. Enfin, à Pyrgos, j'en suis à rameuter mes gars pour approcher du village. Heureusement, les haies, le murs et la Dust me permettent d'avancer sans trop de casse.
Heureusement, le vent tourne au tour 4 (au propre comme au figuré, d'ailleurs). En deux tours, la situation s'inverse. A Malème, mes 2 HS ont pris le dessus suite à un CC et pourchassent maintenant un HS ennemi DM. Le village n'est plus tenu que par un crew armé d'une MMG... malfunctioned, ainsi qu'un leader 7-0. Autour du Bofors, un tir heureux a démoralisé le crew du Gun, ainsi qu'un leader 8-0 et un crew+MMG. Ah ! ça soulage. Je suis maintenant tout près du gunpit. A Pyrgos, mes gars commencent enfin à trouver des canister, et les premiers 548 font leur apparition. Le front se renforce et lorsque je parviens à démoraliser les gars qui tiennent la première maison sur mon axe de progression, je prends pied dans le patelin (Ach ! C'est choli, izi).
A partir du tour 6, la chance est équilibrée, et nous aurons chacun notre lot de réussites et de ratages . Il me faudra, par exemple, 3 tours pour réussir à "Recoverer" ce f... Bofors ! Au tour 8, la situation de ce côté-là est définitivement réglée, lorsque je tire et casse définitivement la bête. Au moins, c'est un souci en moins. A Malème, je perds un de mes HS, tandis que le NZ, qui avait cassé une MMG, en récupère une autre. Mon HS restant est attaqué au CC par le crew NZ. Gulps ! Je n'ai plus le dessus. Avec l'énergie du désespoir, j'envoie un leader 8-1 porter assistance au HS. Bien m'en a pris. Le HS ayant surcvécu au CC est en Melee. Le leader qui arrive va faire pencher la balance en ma faveur, et je finis par tuer le crew NZ. Nous avons donc un HS NZ+MMG+7-0 face à un HS+8-1. Pour prendre le contrôle de quelques bâtiments, je contourne le village, évite les tirs défensifs peu redoutables (tir à 4+2 à cause de la topographie des lieux) et je gagne deux bâtiments au terme de ma progression. Un bon résultat.
A Pyrgos, enfin, je commence à avoir le dessus. Le NZ recule et je prends les bâtiments, petit à petit. Je peux même envoyer deux HS contourner le village par le Nord pour allonger la liste des bâtiments contrôlés. J'envoie alors mes squads et HS prendre un max de bâtiments, en me payant le luxe de placer une DC dans un bâtiment tenu par un 447 NZ. Le pétard ne fera rien, mais je contrôle assez de bâtiments maintenant. Même si deux d'entre eux, contestés par une Melee, devaient être perdus, je remplis les conditions de victoire. Nous jouons malgré tout jusqu'au bout, pour avoir un résultat net. Malgré une manoeuvre subtile de Sam qui, ayant réussi une embuscade, se retire d'un CC pour reprendre le contrôle d'un bâtiment, je conserve mon avantage avec 18 bâtiments contrôlés en fin de partie (il en fallait 16).
OUF ! Ce fut chaud et palpitant jusqu'au bout. Malgré des débuts difficiles, les Allemands ont finalement retrouvé suffisamment de puissance de feu pour mettre les défenseurs à mal et les forcer à battre en retraite. Au final, c'est un scénario que je recommande vivement, car il me semble équilibré. Et pour apprendre les Slopes, c'est l'idéal. Quelle saloperie !