Tour 5 russeFin de la rigolade, arrêtons de nous cacher.
Quelques brides de fumigènes continuent d'occulter partiellement les lignes de tir, mais la séquence suivante est celle de la saturation des quelques positions défensives allemandes sur la rive Nord de la Pregel.
Un mortier de 82 neutralise au moins provisoirement les servants d'un obusier de 81 en Q37. L'arme russe casse à la suite de son usage répété mais l'objectif est atteint.
Une de nos Cal.50 et 2 HMGs prennent le bunker Nord et le PaK40 attenant sous leur tir : des fumées éparses rendent les tirs peu efficaces cependant. Un autre mortier de 82 se joint au matraquage de la position : un obus touche la meurtrière du bunker de plein fouet et réduit en bouillie hommes et matériel à l'intérieur. Un second tir casse le mortier. Equilibre cosmique.
Une autre Cal.50 et 2 MMG joignent leurs tirs aux précédents, sans résultat cependant.
Le bunker Sud est à nouveau arrosé d'essence enflammé : ce coup-ci, les servants de la HMG perdent la raison. Seul un officier demeure dans le blockhaus. Plus pour longtemps.
Un obus de 88 fend l'air et file vers sa cible : le courageux équipage de char FT qui vient enfin de nettoyer la position ennemie à l'entrée du pont ne pourra pas fêter sa victoire. Le char est touché au niveau de la mitrailleuse de caisse : si le mélange de kérosène ne prend pas feu, les éclats tuent instantanément les 4 membres d'équipage.
Nos Frontoviki s'élancent dans un audacieux mouvement de contournement du bâtiment par le Nord : une MG allemande ne parvient pas à les arrêter malgré une ligne de feu dégagée. Nous allons pouvoir leur couper la retraite ! En parallèle, d'autres soldats se faufilent dans les halls désaffectés au Sud afin de renforcer la mêlée et encercler les défenseurs. Les tirs de défense désordonnés ne brisent pas notre élan.
Une équipe de lance-flammes prend alors l'initiative d'arroser les ruines où se battent pèle-mêle amis et ennemis... Cette décision pourrait les conduire au peloton d'exécution ou à la médaille de Lenin. DR4 (le SAN allemand ira mettre en déroute le squad prêt à s'emparer de la maison à l'entrée sud du pont ferroviaire. Balance cosmique bis). 3MC. Comme un coup de pied dans une fourmilière, tous les combattants s'égaillent en hurlant. Tous, sauf le groupe de Feldgendarmen qui défendent la zone depuis le début. Y aurait-il un semblant de justice sur le champ de bataille ? Les fusiliers qui escortent les sapeurs tirent à leur tour à bout portant (6FP +2 TEM. DR5. NMC). Je vous détaille le bordel qui en résulte : le leader se tire une balle dans la tête, le squad de Feldgendarmen tient bon mais Pin et se paye le luxe de réussir aussi son LLMC, un squad de Grenadier subit une réduction, un leader russe pleure sa mère et se taillade les veines avec sa propre gourmette (ML7 donc pas de LLMC), et un HS du génie russe tire un DR2 qui se transforme en Surrender sauf qu'on est en No Quarter et donc il devient Berserk. C'est fou non ?
Le HtH s'annonce folklorique. D'autant qu'un 458 russe se joint au Festnoz.
Nous avons donc
le bordel la situation suivante :
- en défense : un 447 pinned, un leader broken, un 426 broken, un 236 broken, ces derniers devant tenter un withdrawal épique
- en attaque : un 328 berserk, un 458 propre sur lui, un 328 broken en withdrawal et un héros fraichement débarqué d'à côté
Pour en finir avec cette partouze géante, les russes déclarent les HtH suivants :
- le héros et le 328 contre le 447 pinned, ça peut le faire (1/1 avec le -1 du héros0
- le 458 se met à courir en bavant derrière les mecs en déroute, Ppsh à la hanche (4/7 soit 1/2 mais avec un -2 pour le retrait)
Les allemands, beaucoup moins chanceux et plus pessimiste se disent que de toute façon c'est la fin de la guerre alors on met le paquet, genre tapis sur une partie de poker avec des Rednecks au Caesars Palace à Vegas. c'est snake eyes ou rien.
Bilan : les Feldgendarmen résistent encore contre toute attente mais perdent la moitié de leur escouade, les fuyards sont amputés d'une partie des leurs, les russes ricanent comme des niais, ça doit être la vodka...
A côté, un autre CC oppose un 458 CX et un HS 248 allemand. Ce dernier parvenant à embusquer les russes, il préfère se replier.
L'entrée du pont est presque atteinte : nos soldats se glissent en rampant de trous en trous sous le couvert de deux chars venus courageusement les épauler malgré le risque d'être touchés par une arme anti-char. Le PaK40 au Nord du pont ne manque pas de tirer sur cette nouvelle menace, sans succès toutefois. Et les renforts allemands ne sont pas encore sur place.
Un groupe de Faustniki s'empale sur un champ de mines couvrant l'entrée de l'entrepôt ferroviaire au Sud de l'entrée du pont. Un ISU le talonne pour assurer son appui. Quelques gosses armés de pétoires antiques forcent nos soldats à se jeter au sol parmi les mines : un jeu qui pourrait être mortel.
De la gare Sud, nos mitrailleuses lourdes tentent de faire taire un mortier de 120 qui nous pilonne depuis les étages et nous interdit la poursuite des allemands en fuite vers le Nord. Les tirs font baisser la tête aux servants (Pin) mais sans plus. La marche vers le Nord reprend cependant entre les ruines et les wagons abandonnés.
L'étau se resserre sur un groupe de trainards démoralisés : SS et Grenadieren tentent de soulager la pression par des tirs précis.
Sur la Borchertstraße, notre équipe lance-flammes sème la panique dans un groupe de vieillards du Volksstum embusqués dans un hall d'immeuble fortifié. Il n'y a presque plus de défenseurs valides en face de nous, à part quelques convalescents et la présence soupçonnée d'une escouade. Nous allons pouvoir chasser le mortier qui bloque nos troupes à gauche et réduire le bunker de la place de la gare.
Le mouvement en tenaille s'amorce mais la pince Ouest doit faire face à un tir de mitrailleuse lourde qui met en déroute une partie de nos soldats. Les soldats improvisés se dévoilent à leur tour et causent des pertes parmi nos hommes tout en clouant au sol les survivants.
Encore une fois, l'artillerie allemande vient perturber notre mouvement offensif : du 105mm s'abat sur les immeubles en notre possession. Une HMG est frappée de plein fouet (CH), l'immeuble tremble dangereusement mais reste debout. Le reste de nos troupes alentour partent en déroute. Trouvez-moi ce foutu observateur !!!
Face à l'école primaire, le statu quo perdure. L'ordre d'avancer est envoyé malgré tout ! Quelques soldats se faufilent dans le magasin de sel qui domine la Pregel. De timides mouvements qui risquent toutefois de se heurter à de nombreux tirs croisés. Les chars semblent impuissants à appuyer les Frontoviki face à la présence d'un Panzer IV et des armes anti-chars portatives.
Nos éclaireurs sont cueillis par des rafales de mitrailleuses qui percent une boutonnière dans l'uniforme d'un sous-officier et foudroient la moitié de nos hommes. Les suivants sont cloués au sol par les tirs de toute une section SS provenant de la rive Est de la Pregel.
Situation à la fin du tour russe (épique !)